| Une
école différente ? Pour une société
différente
? Qui n'en veut ?! I Des
écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop |
|
L'heure
de la... It's time for ... Re-creation | Appel
pour des éts innovants et coopératifs |
- Quelques
"rubriques", parmi beaucoup d'autres, toujours d'actualité
:
les rapports
parents-profs, la maternelle
à 2 ans, l'ennui
à l'école, les punitions
collectives, l'état des
toilettes,
le téléphone portable,
le créationnisme...
France, Belgique, Grande Bretagne ... comme aux USA, instruction en
famille : Mes
enfants d'abord ?
En
période de croissance, il est rentable de prêcher le
«
laissez faire »
parce qu’un gouvernement
absentéiste permet le gonflement de bulles spéculatives.
Quand ces bulles éclatent,
cette idéologie devient un obstacle,
et elle se fait discrète
pendant qu’un gouvernement fort accourt à la rescousse.
Mais soyez assurés
qu’elle reviendra vrombissante après le sauvetage.
LES "MODÈLES"
ANGLO-SAXONS :
(libertés, justice,
santé, système scolaire, éducatif, marché de
l'éducation, homeschooling ... aux USA et en Angleterre)
AMERICAN
WAY OF LIFE
BRITISH
WAY OF LIFE
USA : De plus
en plus "lourds"...
Les
Etats-Unis dépensent deux fois plus contre l'obésité
que contre le cancer
Les
dangers de la ruée sur les meilleures terres d'Afrique
Les populations concernées sont tenues à l'écart des négociations et les données sur la superficie ou la nature des contrats ne sont pas publiques. PÉROU : Deux décrets aux conséquences catastrophiques pour l'environnement Deux décrets ont provoqué la protestation amazonienne, conséquence de la signature d'un traité de libre-échange avec les Etats-Unis. L'Amazonie péruvienne est la plus riche en biodiversité et que toute déforestation y est presque irrémédiable. Au Pérou, on dénombre 40 conflits par mois liés à la contamination des milieux naturels.
2009 Aux portes de l'Amazonie, 100.000 sans terres, sans toits, syndicalistes, femmes en luttes, jeunes activistes et indiens... Nouvelles menaces contre la forêt amazonienne Si 30 % de la forêt étaient encore détruits, cet écosystème cesserait d'exister, remplacé par un autre - une sorte de savane." Au rythme actuel, la moitié des arbres aura disparu en 2050. La Californie (395 millions de tonnes
de CO2) pollue plus que 106 pays en développement
La déforestation de l'Amazonie brésilienne sous-estimée de 50% WASHINGTON (AFP- 21 10 05) - La déforestation
de l'Amazonie brésilienne a été sous-estimée
de 50% selon de nouvelles données satellitaires ayant pris en compte
les coupes sélectives illégales d'arbres comme les acajous,
selon une étude publiée jeudi aux Etats-Unis.
Les nouvelles technologies optiques permettent depuis ces dernières années de pénétrer les feuillages et d'obtenir des images très détaillées, souligne Greg Asner dans un article paru dans la revue Science datée du 21 octobre. "Nous avons de ce fait été totalement surpris de découvrir que l'abattage sélectif sauvage entraîne la perte annuelle de surface forestière équivalente à la superficie de l'Etat du Connecticut", dans le nord-est des Etats-Unis, soit l'équivalent d'un peu moins de 5% du territoire français, déplore ce scientifique. "Ces coupes ont un impact négatif sur l'équilibre écologique fragile de la forêt amazonienne en provoquant la destruction de nombre d'arbres, de plantes et d'animaux", ajoute-t-il. Près du tiers de toutes les espèces animales terrestres, des insectes aux jaguars, vivent dans la forêt amazonienne déjà mise à mal depuis la fin des années 1970 par les feux volontaires destinés à libérer des terrains pour l'élevage ou la culture. Au total, ce sont 17% (632.000 km2) de la forêt amazonienne du Brésil qui ont été rasés. Quelque 70% de la forêt amazonienne, plus grande forêt au monde, se trouvent sur le territoire brésilien. Les abattages sélectifs accroissent aussi l'érosion du sol et créent des conditions plus favorables à des incendies, ajoute M. Asner. De plus, la décomposition des déchets de bois et d'autres végétaux due aux abattages produit 25% plus d'oxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère, contribuant davantage au réchauffement climatique. On estime que 400 millions de tonnes de CO2 sont
produites annuellement du fait de la déforestation traditionnelle
de l'Amazonie. Les coupes sélectives augmentent de 100 millions
de tonnes les émissions de CO2, ce qui selon M. Asner pourrait avoir
un impact sur le climat de la planète.
26.130 km2 de sa forêt amazonienne en un an 2005-05-19 - BRASILIA (AFP) - Le Brésil a perdu 26.130 km2 de forêt amazonienne entre août 2003 et août 2004, soit une surface pratiquement équivalente à celle de la Belgique, en raison des activités humaines néfastes à l'environnement, selon des données officielles diffusées mercredi soir. Il s'agit du plus fort taux de déforestation enregistré depuis 1995 (29.050 km2) et qui dépasse de 6% celui enregistré de 2002 à 2003, a souligné le Ministère de l'Environnement qui table sur une "baisse de la dévastation" cette année. "C'est une chiffre bien au-dessus de ce que nous attendions", a admis la ministre de l'Environnement, Marina Silva. Dans un communiqué de l'organisation écologique Greenpeace, le responsable de la campagne pour la préservation de l'amazonie, Paulo Adario, affirme que cela équivaut "à la destruction de six terrains de football par minute". "Même si des mesures positives ont été prises par le gouvernement, telles que la création de zones protégées et la délimitation de territoires indigènes, le fait que la moyenne annuelle de déboisement atteigne plus de 23.000 km2 au cours ces trois dernières années, est inacceptable; c'est une véritable honte", estime M. Adario. La déforestation par brûlis (incendies volontaires) pour
la culture du soja ou l'élevage de bovins et l'abattage illégal
d'arbres, qui permet le trafic de bois précieux, sont la conséquence
du recul de la frontière agricole qui empiète chaque fois
plus sur la forêt, dans les Etats de Mato Grosso (centre-ouest) et
du Rondonia (ouest), avec des hausses de 23% et 20% respectivement par
rapport à 2003.
Disparition accélérée de la forêt amazonienne à cause du soja et du boeuf Brésil
: Trois
millions d'enfants ne sont toujours pas inscrits à l'école
élémentaire,
Expulsion
de missionnaires évangéliques américains du mouvement
"Nouvelles
tribus"
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Ecologistes
et agriculteurs s'affrontent durement sur la déforestation de l'Amazonie
Le
Monde - 27.07.09
Les richesses de l'Amazonie sont sources de bien des convoitises, notamment celles des agriculteurs. Et le débat, qui oppose écologistes et ruralistes, autour du développement de cette région peuplée de 23 millions d'habitants, mobilise la ferveur des défenseurs de chaque camp. Récemment,
ce sont les écologistes qui ont crié victoire, en prenant
le monde agricole de court. Un rapport de l'organisation non gouvernementale
Greenpeace, sur l'élevage incontrôlé des boeufs en
Amazonie, a conduit les trois principales chaînes de supermarchés
à suspendre leurs achats de viande provenant d'exploitations illégalement
déboisées. Les contrats de plusieurs abattoirs ont ainsi
été suspendus, la Banque mondiale a annulé ses crédits
à l'abattoir phare Bertin et la justice a engagé des poursuites
contre 21 fermes. "Il faut marquer les esprits, car l'Amazonie est menacée
par l'axe du mal alliant le bétail - le Brésil étant
le premier exportateur mondial de viande -, l'exploitation illégale
du bois et l'avancée du soja et de la canne à sucre", avance
Paulo Adario, le directeur de campagne pour Greenpeace.
Un argument qui heurte la meilleure avocate de l'agrobusiness, la sénatrice du parti conservateur Démocrates, Katia Abreu : "Ce n'est pas un crime de produire pour exporter, s'insurge celle qui préside aussi la Confédération nationale de l'agriculture, car nous n'avons pas détruit mais substitué la couverture végétale par des aliments." Son argument choc : l'agrobusiness représente un tiers du produit intérieur brut et des exportations du pays. Cette riche fazendeira quadragénaire, de l'Etat de Tocantins, a endossé le rôle de porte-parole des agriculteurs qui, "souvent, ne s'expriment pas bien, sont timides, rudes, simples". Sitôt arrivée à Brasilia, elle troque son jean pour une jupe et des chaussures vernies et défend ses protégés de la tribune du Sénat. Elle compte aussi sur le soutien de la bancada rural, ce groupe de députés acquis à la cause agricole, fort de 150 des 513 députés. "Katia Abreu a une vision moderne du monde agricole, et c'est une tigresse pour le défendre ", assure l'agronome Dante Scolari, conseiller à la commission parlementaire de l'agriculture. Au Brésil, les lobbyistes ciblent les congressistes, en dépit (ou en raison ?) de leur réputation sulfureuse de "corrompus". GILETS PARE-BALLES ET ESCORTE "Les écologistes ne doivent pas avoir le monopole du débat", défend Katia Abreu, qui a demandé la démission du ministre de l'environnement, Carlos Minc, après l'avoir entendu traiter les gros fermiers "d'escrocs". Elle assène : "Quels intérêts sert donc cette ONG étrangère qui ne dit que du mal, au lieu de dire aussi au monde que le Brésil a conservé 52 % de sa végétation originelle ?" Traités avec hostilité par leurs détracteurs, les militants de Greenpeace sillonnent l'Amazonie à leurs risques et périls. Basé à Manaus, Paulo Adario a été menacé de mort, et pendant deux ans, ce quinquagénaire grand et fort a vécu avec un gilet pare-balles, et une escorte de la police fédérale. En 2005, la soeur missionnaire Dorothy Stang, défenseure des petits agriculteurs, a été assassinée par des tueurs à gage à la solde de propriétaires terriens. Paulo Adario abandonne la forêt pour témoigner dans les rendez-vous internationaux. "Les autorités brésiliennes tremblent face aux pressions internationales", affirme-t-il, estimant que le président Lula n'a pas encore choisi entre développement prédatoire et développement durable. Lorsqu'ils l'entendent promouvoir la solution brésilienne des agrocarburants, les militants de Greenpeace demandent au Brésil de prouver que l'éthanol de canne à sucre ne contribue pas à la destruction de l'Amazonie et du climat. Ces deux adversaires s'accordent pourtant sur la solution qui sauverait la majestueuse forêt de nouvelles destructions. "La rémunération du service environnemental est la solution à tous nos problèmes", assure Katia Abreu. "Il faut créer une économie de l'environnement où l'Etat créerait des infrastructures et des crédits pour une exploitation durable", complète Paulo Adario. Annie
Gasnier
Les Indiens Yanomami du Brésil en appellent à Angela Merkel --afp--30 12 07 ---- Les Indiens de la tribu Yanomami d'Amazonie en ont appelé à la chancelière allemande Angela Merkel, qui s'est posée en défenseuse de l'environnement et des droits de l'Homme, pour qu'elle fasse ratifier la convention de l'OIT sur la protection des peuples indigènes. Le porte-parole des Yanomami, le chaman Davi Kopenawa, a déploré le manque de soutien international accordé à sa tribu, dans le quotidien allemand Neue Osnabrücke Zeitung à paraître lundi. "J'appelle Mme Merkel, les hommes politiques d'Allemagne et les autres chefs de gouvernement d'Europe à signer la convention 169 de l'Organisation internationale du travail (OIT), qui protège les peuples indigènes au niveau mondial", a-t-il dit. La convention 169, entrée en vigueur en
1991, reconnaît la notion de "peuples autochtones" et est le seul
instrument juridique existant à caractère obligatoire pour
la protection des peuples indigènes et tribaux. Mais à peine
une quinzaine d'Etats l'ont ratifiée, essentiellement sud-américains.
"Le ciel est sombre et plein de fumée parce que les Blancs brûlent la forêt. L'été dernier a été chaud comme jamais auparavant. Nous sommes très inquiets que le feu tue tous les animaux et les oiseaux de la forêt, et nous les hommes", a déclaré M. Kopenawa. Jusqu'à 30.000 chercheurs d'or ont foulé dans les années 1980 le territoire des Yanomami, apportant des maladies, a ajouté le chaman. "Il y a aujourd'hui le paludisme, la tuberculose, la rougeole, la grippe et des maladies sexuellement transmissibles comme la gonorrhée et la syphilis, et même le cancer", a-t-il déploré. Des chercheurs d'or reviennent aujourd'hui dans la région et "salissent nos fleuves avec du mercure", a fustigé Davi Kopenawa. En outre, des élevages de bovins et des plantations de riz "se rapprochent de notre territoire", "soutenus par des politiciens (...) qui préfèreraient voir les Yanomami morts plutôt que vivants". Les Yanomami forment l'un des principaux peuples
de la forêt amazonienne du Brésil et du Venezuela. Ils seraient
plus de 25.000, répartis de part et d'autre de l'Orénoque,
vivant de la chasse, de la pêche et de la cueillette.
Le Brésil lance un vaste projet contre la déprédation de l'Amazonie BRASILIA (AFP) - 19-02-2005 - Le Brésil a lancé un vaste projet pour freiner la déprédation de l'Amazonie en créant des zones protégées de 13,5 millions d'hectares situées essentiellement dans l'Etat du Para où la religieuse américaine Dorothy Stang, opposée à l'exploitation sauvage de la forêt, a été assassinée il y a une semaine. Le président Luiz Inacio Lula da Silva a transmis jeudi au Parlement un projet de loi prévoyant la création de cinq zones de préservation de l'environnement ainsi que d'une zone de 8,2 millions d'hectares, dans laquelle est interdite, pour six mois renouvelables, toute nouvelle activité d'exploitation du bois. Dans cette zone, égale à la superficie de l'Autriche, située dans le sud-est de l'Etat du Para, l'Etat va procéder à la vérification des titres de propriété existants pour attribuer les terres à des activités agro-forestières, après l'approbation de la loi par le Parlement. Le projet met en place parallèlement un service des forêts chargé d'organiser et de contrôler l'exploitation des terres forestières, sans cession de la propriété du sol. Ce dispositif vise à freiner "une dynamique déprédatrice extrêmement accélérée", causée par la valorisation des terres créée par le projet d'asphaltage de la route nationale BR-163 qui traverse l'Etat du Para, a expliqué à l'AFP le secrétaire général des forêts au ministère de l'Environnement Joao Paulo Capobianco. L'une des zones de protection de l'environnement créées est la "Terre du Milieu" (située entre les fleuves Xingu et Tapajos), une réserve écologique de 3,7 millions d'hectares située dans le Para, objet de la convoitise des "grileiros", les exploitants forestiers qui s'approprient illégalement des terres publiques. Au Para, le gouvernement a également créé un parc national de 445.000 hectares dans lequel doit être intégralement préservé l'environnement. Le dispositif est complété par la création d'une réserve de 325.000 hectares entre les Etats d'Acre et de l'Amazonie, exploitable uniquement par les communautés indigènes et de deux zones de forêts naturelles (en vue d'une exploitation durable) en Amazonie et dans l'Etat du Roraima, de 802.000 et 260.000 hectares chacune. La ministre de l'Environnement, Marina Silva, a indiqué que les assassinats la semaine dernière de la missionnaire catholique américaine Dorothy Stang, 74 ans, puis de deux agriculteurs sans terre et d'un syndicaliste rural, défenseurs des sans terre et de l'environnement, ont avancé l'annonce des mesures mais qu'il ne s'agit pas d'une réponse improvisée du gouvernement. Elle a rappelé que le gouvernement avait adopté l'an dernier un plan "Amazonie durable" visant à combiner la préservation de la forêt et le développement économique. Ce plan se présente comme une alternative à l'exploitation sauvage qui va de la taille des arbres à bois précieux au brûlage d'énormes espaces en vue d'activités d'élevage ou d'agriculture. En 2003, les brûlages ont dévoré 23.750 km2 de forêts et on prévoit la disparition d'une surface identique en 2004. Depuis les années 70, sont partis en fumée quelque 670.000 km2 de forêt sur les 3,68 millions de km2 que compte la forêt amazonienne au Brésil. Selon M. Capobianco, la montée de la violence dans la région, le Para en particulier, "est déjà une réaction à l'ensemble des mesures qui se proposent d'ordonner l'utilisation et la protection des ressources naturelles en Amazonie". Joao Meirelles, auteur du "Livre d'or de l'Amazonie", une référence sur le sujet, a considéré les mesures gouvernementales comme "très positives". Mais il s'interroge sur le manque de moyens du gouvernement pour les mettre en oeuvre dans des espaces aussi gigantesques. RIO DE JANEIRO (AFP) - Le gouvernement d'Amazonas (nord du Brésil) a crée vendredi une zone protégée de la taille de la Belgique au sud-est de cet Etat afin de contenir les déboisements effectués dans la région. "C'est l'une des zones les plus stratégiques de la frontière agricole", la région où s'ouvrent les nouvelles plantations de soja, a indiqué à la presse Virgilio Viana, secrétaire du développement soutenu d'Amazonas, l'un des neuf Etats qui forment "l'Amazonie Légale" qui recouvre près de 60% du territoire brésilien. Une étude a montré que sur 30% de la région, riche en bois et en minerais, des routes clandestines ont été ouvertes et des brûlis pratiqués, estime Viana pour qui il était donc urgent de la préserver officiellement. La zone protégée, située à la frontière des Etats du Mato Grosso et du Para, est composée de neuf réserves continues, dénommées le "Mosaïque d'Apuï" qui recouvre 3,1 millions d'hectares entre les communes d'Apuï et Manicoré. Il s'agit de la seconde plus grande réserve forestière du pays, derrière le Parc National des Montagnes de Tumucumaque (3,9 millions d'hectares). Dans la région d'Apuï vivent près de mille familles installées sur des terres dans le cadre de la réforme agraire. Le gouvernement d'Amazonas a décidé de rassembler sur un territoire continu les parcs de Sucunduri et Guariba qui totalisent 1,12 million d'hectares, une réserve exploitée écologiquement par la population qui vit en marge du fleuve Guariba (180.000 ha), deux réserves de développement soutenu (Barati et Aripuana (413.000 ha) et quatre forêts (Apuï, Sucurundi, Manicoré et Aripuana) qui totalisent 1,34 millions d'ha. D'après une ONG qui a aidé à financer et à
implanter le projet Mosaïque avec le World Wildlife Fund (WWF), le
gouvernement brésilien estime qu'il a au moins 500 espèces
d'oiseaux et 14 de primates dans cette zone protégée.
Le Brésil approuve une loi légalisant les germes de soja génétiquement modifiés SAO PAULO, Brésil 03 03 05 - La chambre basse du Parlement brésilien a approuvé mercredi une loi permettant la vente de germes de soja génétiquement modifiés au Brésil, offrant ainsi une victoire à la firme américaine de biotechnologie Montesanto dans ce pays, le plus grand de l'Amérique latine. Cette décision, votée à 352 voix contre 60 et largement dénoncée par les défenseurs de l'environnement, ouvre la voie à la mise en place de lois autorisant la vente par Montesanto de germes de soja génétiquement modifiés au Brésil, pays où la production de soja a connu une belle croissance au cours de la dernière décennie. Les germes génétiquement modifiés étaient interdits au Brésil, mais durant des années, les agriculteurs brésiliens ont utilisé des versions clonées ou illégalement importées des germes produites par Montesanto, afin de réduire les coûts de production. Cette utilisation illicite des germes créés par Montesanto a été dénoncée durant des années par la firme américaine qui estime avoir subi des pertes importantes en termes de bénéfices. Le projet de loi votée mercredi par la chambre basse à Brasilia a d'ores et déjà été approuvé par le sénat brésilien et devrait être signée par le président Luiz Inacio Lula da Silva. Le Brésil est le second producteur de germes de soja après les Etats-Unis, mais a le potentiel de devenir le plus grand producteur du monde car le pays dispose de terres agricoles et d'une main d'oeuvre bon marché, ainsi que d'importantes réserves d'eau. |
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Présentation
| SOMMAIRE
|
| Le
nouveau sirop-typhon : déplacements de populations ? chèque-éducation
? ou non-scolarisation ? |
| Pluralisme
scolaire et "éducation alternative" | Jaune
devant, marron derrière : du PQ pour le Q.I. |
| Le
lycée "expérimental" de Saint-Nazaire |
Le
collège-lycée "expérimental" de Caen-Hérouville|
| L'heure
de la... It's time for ... Re-creation | Freinet
dans (?) le système "éducatif" (?) |
| Changer
l'école | Des
écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop !|
L'école
Vitruve |
| Colloque
Freinet à ... Londres | Des
écoles publiques "expérimentales" |
| 68
- 98 : les 30 P-l-eureuses | Et
l'horreur éducative ? |