alternatives éducatives : des écoles, collèges et lycées différents
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I Obligation scolaire et liberté I Des écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop ! Appel pour des éts innovants et coopératifs |

Quelques "rubriques", parmi beaucoup d'autres, toujours d'actualité :
les rapports parents-profs, la maternelle à 2 ans, l'ennui à l'école les punitions collectives,  le téléphone portable, l'état des toilettes, le créationnisme...
 
 

LES "MODÈLES" ANGLO-SAXONS :
(libertés, justice, santé, système scolaire, éducatif, marché de l'éducation, homeschooling...aux USA et en Angleterre)
AMERICAN WAY OF LIFE
BRITISH WAY OF LIFE



 
 
 

BRITISH WAY OF LIFE

Le "modèle" anglo-saxon,  libéral  ... et blairo-socialiste...
 

.Oh-so-british !
Nouveau conseiller pédagogique au Times, un ancien banquier de la City, journaliste (Financial Times, the Far Eastern Economic Review...) donne son opinion le jour de la rentrée :
"Les enfants sont mieux éduqués à la maison"

En dix ans, le nombre d’enseignants en Angleterre a augmenté de 10% tandis que celui des assistants (non qualifiés, et 3 fois moins payés) a triplé .

Rentrée scolaire 2008 à l'anglaise :
Il manque 1000 directeurs d'écoles.

Recrutés par de coûteuses agences privées, sur fonds publics, les plus "performants"  filent à l'anglaise,
pour prendre la direction de l'une des "academies", écoles-pilotes à petits effectifs

Au moment de la rentrée scolaire en Angleterre,

des dizaines de milliers d'enfants sont oubliés et ne "rentrent" nulle part, totalement livrés à eux-mêmes et à la délinquance.

Les petits rapporteurs :
Des municipalités anglaises font appel à des "junior streetwatchers" ("jeunes gardiens des rues"),
et offrent des primes à des centaines de jeunes de 8 à 10 ans incités à rapporter des "délits contre l'environnement".

  ÉCOLES ANGLAISES :
Discipline, rigueur et esprit compétitif sont les maîtres mots de la mutation mise en œuvre par le gouvernement travailliste..

   Royaume-Uni : L’uniforme discriminatoire
En imposant un fournisseur unique pour l’achat de l’uniforme, les écoles pratiquent une discrimination à l’encontre des élèves pauvres. 

  Directeur d'école en Grande Bretagne :
« Le métier a beaucoup évolué. Aujourd’hui, on est beaucoup plus responsable,
on a plus de pression, on nous demande plus de résultats. »

  Deux fois plus d’enseignants sont partis en retraite anticipée au cours des sept dernières années. 

  35% des élèves de 11 ans ne savent pas lire.

  Un ado sur cinq ne peut situer son pays sur une carte.

  Ecoles publiques fermées aux pauvres.  Un rapport émis par ConfEd, (une association qui représente les dirigeants du secteur de l’éducation locale) dénonce le manque d’intégrité des processus d’admission dans certaines écoles publiques. Des réunions de "sélection" d’élèves sont organisées, durant lesquelles ne sont admis que les enfants "gentils, brillants et riches".  Ainsi, 70 000 parents n’ont pas pu inscrire cette année leurs enfants dans l’école de leur choix. En écartant les élèves issus de milieux pauvres, ces établissements "hors la loi" espèrent rehausser leur taux de réussite aux examens. 

   Selon l'OCDE, les écoles privées britanniques ont les meilleurs résultats au monde : FAUX !

  ... & Moins de pauvres dans les écoles primaires catholiques.

  Les écoles anglaises pourront être gérées par des "trusts".

  L’école britannique livrée au patronat.  En mars 2000, le Conseil européen de Lisbonne avait fixé comme principal objectif à la politique de l’Union en matière d’éducation de produire un capital humain rentable au service de la compétitivité économique. 

  Le créationnisme aux examens.

   "BAGUE DE VIRGINITE" : Une adolescente anglaise, fille d'un pasteur évangélique, perd son procès en Haute Cour.

  Grande-Bretagne : l'athéisme (bientôt ?) au programme scolaire

  Grande-Bretagne :Les sponsors au secours de l'école

  Empreintes digitales pour les enfants d'une école de Londres. Le Royaume-Uni réfléchit à la mise en place d’une loi pour la création d’un fichier national des enfants de moins de douze ans.

Naître et grandir pauvre en Grande-Bretagne  est encore plus pénalisant que dans d’autres pays développés.

  Un demi-million de «sans-logement». A Londres, un enfant sur deux sous le seuil de pauvreté.

  Un demi-million d'enfants britanniques travaillent "illégalement".

«tolérance zéro» et conditions de détention intolérables. Plus de dix milles jeunes délinquants britanniques sont emprisonnés.  «Le bilan du Royaume-Uni en terme d'emprisonnement des enfants est l'un des pires qui se puisse trouver en Europe.»

  Les frais très élevés d’inscription universitaire dissuadent les étudiants issus de familles modestes de s’inscrire en fac.

  De plus en plus d’étudiantes se prostituent ou travaillent dans l’industrie du sexe pour payer les frais d’inscription de leur université.

  Plus de 350 000 Britanniques ont quitté leur île en 2005 pour jouir d'une vie meilleure
Les jeunes Britanniques se voient vivre ailleurs.  Difficulté d' acquérir un logement, hausse de la fiscalité et indigence des services publics, en particulier les transports et le système de soins.

M. Ernest-Antoine Sellière, alors président du patronat français :« Je suis un socialiste britannique »

  Londres, paradis des milliardaires.

  Selon des rapports de l’ONU et de la Banque mondiale :  « Au Royaume-Uni, les inégalités entre riches et pauvres sont les plus importantes du monde occidental, comparables à celles qui existent au Nigeria, et plus profondes que celles que l’on trouve, par exemple, à la Jamaïque, au Sri Lanka ou en Ethiopie .»

  Grande Bretagne :  premier pays où chaque déplacement de véhicule sera enregistré.

  Les Britanniques inventent l'ultrason antijeunes.

   De plus en plus de mineurs hospitalisés pour des problèmes d'alcool. Le nombre de mineurs hospitalisés en Angleterre pour avoir trop bu a augmenté de 20% en un an.
 

Beuark.
Ségolène Royal rend hommage à la politique de Tony Blair.



AMERICAN WAY OF LIFE...
La totalité des "enfants" (mineurs de 18 ans) est désormais fichée en Grande Bretagne.
d'après BBC News et The Times - 26 janvier 2009

 

Nom, prénom, date de naissance, école, médecin traitant et autres renseignements concernant leurs familles, de onze millions d'enfants anglais alimentent une base de données (ContactPoint) à la disposition de près de 400.000 personnes (gouvernement, municipalités, services sociaux et diverses associations de "protection" contre les maltraitances).

Décidé suite à un fait divers tragique (en 2000, la mort d'un enfant de huit ans, pourtant "suivi" par de multiples services... n'échangeant pas leurs informations), puis testé dans onze localités du nord-est du pays, ce système - extrêmement coûteux -  est censé permettre une meilleure coordination entre les multiples services de protection de l'enfance.

De nombreuses voix s'èlèvent contre cette nouvelle avancée d'une "société de surveillance" :
Est-il nécessaire, et raisonnable, que des renseignements confidentiels soient, de fait, consultables par autant de personnes ?
Et, tôt au tard, probablement par beaucoup plus (collègues, relations, ne disposant pas officiellement d'un accès) ?

... Et, peut-être, par infiniment plus ? 
Les exemples ne manquent pas en Grande Bretagne de fichiers, disques durs et clés usb disparus dans la nature ! 
Ces deux dernières années, ont été perdus les données de 5 millions de personnes recevant des allocations familiales (noms, adresses et comptes bancaires), les coordonnées de 3 millions de clients d'auto-écoles, et les dossiers de 84.000 prisonniers. Un autre dossier- sur l'état des forces d'al-Qaida en Irak - a été oublié sur la banquette d'un train de banlieue par un fonctionnaire distrait...

Five million child benefit records, 
unencrypted data sticks containing details of 84,000 prisoners
and information on three million learner drivers
have all disappeared in the past two years.
Et c'est Michael Gove, responsable de l'éducation du parti conservateur qui s'insurge : "Ce fichier ne va pas du tout améliorer la protection des enfants, mais, avec tous les risques de fuite, augmenter les risques d'abus sur des enfants vulnérables, créer plus de bureaucratie autour d'informations sensibles et accessibles par des centaines de milliers de personnes. 
Nous avons besoin d'investir dans du personnel, pas dans des systèmes Big Brother.»

Ross Anderson, professeur de sécurité informatique à l'université de Cambridge, craint lui aussi le pire : «le mot de passe d'accès à ContactPoint risque de se retrouver sur un post-it jaune collé à l'ordinateur de la réceptionniste, à la vue de tous.»

Le gouvernement ("travailliste") projette également pour cette année le fichage de onze millions d'adultes (le 1/4 de la population majeure) travaillant dans les secteurs de l'enfance.



390,000 to access child database
Monday, 26 January 2009

 

The government is also planning a register of one in four adults

A child protection database containing the contact details for all under 18-year-olds in England will be accessible to 390,000 staff, say ministers.

The ContactPoint database is intended to improve information sharing between professionals working with children.

Children's Minister Baroness Morgan said parents would not be allowed to remove their children from the list.

The Conservatives attacked the £224m database as "another expensive data disaster waiting to happen".

The Liberal Democrats have also previously opposed what they called an "intrusive and expensive project".

'Jigsaw'

Children's Minister in the House of Commons, Beverley Hughes, said the database would allow people working with children to "put their particular piece of the jigsaw into the whole picture".

The database was created as a result of the inquiry that followed the death of eight-year-old Victoria Climbie in 2000. But it has experienced a series of technical delays.

The latest stage of the project is that 17 local authorities will begin training staff in how to use the database, which will hold the name, address, parents' contact details, date of birth, school and doctor of every child in England.

Each child will also have a unique identifying number.

The setting up of the database is intended to improve the co-ordination between different professionals working with children.

For instance, it will allow education authorities to know if a child has come to the attention of social services or health workers.

Among those who will be able to see the information will be local authorities, police, health services and children's charities.

Adult register

But Baroness Morgan says that there will be provision for "shielding" the details of young people facing risk if they were identified.

"For someone fleeing domestic violence for example it is important we make sure the ContactPoint directory can shield in some way," she said.

The Conservatives' children's spokesman, Tim Loughton, challenged the value of such a database.

"Which do you think is more likely to protect vulnerable children - investing in more permanent and appropriately trained social workers and reducing their caseload or instead throwing money at another expensive data disaster waiting to happen?"

The government is also planning to set up another major child protection register for adults who work with young people.

The Independent Safeguarding Authority, set to begin work later this year, plans to have a register of more than 11 million adults - representing about one in four of the adult population of England. 



Alarm over security of children's database
Rosemary Bennett, Alexandra Frean - January 27, 2009

 

Parents, security experts and opposition parties have voiced alarm that 400,000 people are to be given access to a new national database containing details of all 11 million children living in England.

ContactPoint, which has so far cost £224 million, will hold the name, address, date of birth, parents' details, GP and name of school of all English children aged under 18.

Any child receiving help with special educational needs, who has been in contact with social workers or seen a youth worker, will also have a special entry against their name.

But the admission from Government that so many different individuals would have access to such sensitive data sparked renewed panic that the information would not be safe.


Yesterday ministers made an official estimate that 390,000 people in all would be able to use the system. The number includes local authority officials, charity workers, youth workers and careers advisers. The Government was releasing more details of how the system would work to mark the start of pilots in two charities and in 17 local authorities in the North West.

Ministers defended the decision to let so many people see the database, saying that all those who worked with children needed access if it was to work. All users would have an ID, a password, a random digital code or access token and a PIN.

Margaret Morrissey, of the campaign group Parents Outloud, which represents thousands of families, said that many parents had no faith in the ability of government to keep information on its databases secure.

“It is a major concern that 400,000 people will have access to the information. After you allow for staff turnover, you will probably be able to double that number within a very short time,” she told The Times. “We know many information databases have had information go missing.”

Ross Anderson, Professor of Security Engineering at the University of Cambridge, said that providing confidential passwords to 400,000 staff and then giving out further passwords as staff left and new ones joined was a recipe for disaster.

“Either large numbers of people who are supposed to have a ContactPoint password will not have one, or the ContactPoint password will be on a yellow Post-it note stuck on the receptionist's computer for all to see. It speaks of bad security engineering,” he said.

The database is designed to allow schools, social workers and health professionals to alert one another to signs of neglect or abuse. Ministers say it will save them five million hours a year struggling to contact one another. “All the professionals will have an enhanced CRB [Criminal Records Bureau] check and require a user ID, password, token and PIN. No case information will be held on ContactPoint and it will be impossible to download the contents,” Baroness Morgan of Drefelin, the Children's Minister, said yesterday.

However, both main opposition parties criticised the latest disclosure. Michael Gove, the Shadow Education Secretary, said that with information unlikely to remain fully secure, children could be left in more danger. ContactPoint will increase the risk of abuse to vulnerable children. The Government has shown it cannot be trusted to protect the information in large databases,” he said.

“Creating more bureaucracy with sensitive information accessible to hundreds of thousands of people will do nothing to improve child protection. We need to invest in people, not more Big Brother systems.”

David Laws, the Liberal Democrat children's spokesman, said: “This intrusive and expensive project needs to be scrapped. The fact that the roll-out has already been delayed because of technical issues does not bode well.”

ContactPoint has been established in response to a key recommendation of the Laming Inquiry into the death in 2000 of eight-year-old Victoria Climbié. It emerged during the inquiry that many different services who came in contact with the child had had suspicions about abuse which, had they been shared, may have raised the alarm. 

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