alternatives éducatives : des écoles, collèges et lycées différents
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I Obligation scolaire et liberté I Des écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop ! Appel pour des éts innovants et coopératifs |
 

LES "MODÈLES" ANGLO-SAXONS :
(libertés, justice, santé, système scolaire, éducatif, marché de l'éducation, homeschooling ... aux USA et en Angleterre)
AMERICAN WAY OF LIFE

BRITISH WAY OF LIFE

Home schooling : Chronologie de 6 mois d'agitation.

- 28 février 2008 : A l'occasion d'un procès pour maltraitances ("child abuse")
au sein d'une famille créationniste de 8 enfants instruits "à la maison",
une décision de justice limite le droit au "homeschooling" (ou plus exactement, en rappelle les conditions d'exercice !) :
Seuls les parents possèdant les diplômes nécessaires seraient autorisés à pratiquer "l'école à la maison".

- mars 2008 : Toutes les ligues conservatrices sont sur le pied de guerre.
Et Arnold Schwarzenegger, suivi par le "ministre" de l'éducation de l'Etat,  les a aussitôt assurées de son soutien...
"This outrageous ruling must be overturned by the courts and if the courts don't protect parents' rights then, as elected officials, we will."

- 23 juin 2008 : Suite à un intense lobbying (mail-bombing, harcèlement des medias et des responsables politiques à quelques mois des élections),
la Cour d'Appel accepte de réexaminer sa décision du 28 février.
Après avoir auditionné les parties en présence,
elle dispose de trois mois pour confirmer ou infirmer sa lecture de la loi concernant le homeschooling.

- 8 août 2008 :la Cour d'appel dit que la loi californienne permet - n'interdit pas - sous certaines conditions, le home schooling,
ce droit des parents pouvant être supprimé lorsqu’un enfant est "en danger".
Mais ... rappelle que la déclaration n'étant pas obligatoire,
beaucoup de familles s'en dispensent, rendant de ce fait toutes statistiques comme tout "contrôle" parfaitement aléatoires.
Et ... que la loi californienne a constamment, et depuis des décennies, été contournée et soumise à "d'"obscurs arrangements" !

Californie : Près d'un lycéen sur 4 "décroche" entre 15 et 18 ans
(rapport du state Department of Education - 7 juillet 2008)

DROITS DES PARENTS CONTRE DROITS DES ENFANTS
MAI 68 -  MAI 2008...
Un "débat" actuel (printemps 2008), en Californie, certes,
mais très intéressant car il montre très clairement ce qui est en jeu :
là-bas, en grandeur nature; comme ici à l'état encore embryonnaire.
On y trouve en effet  - et à la source ! -  et à l'état brut (c'est le terme qui convient)
t o u s   les ingrédients (protagonistes, arguments, faux-nez, prétextes, ruses, esquives et langue de bois)
quant à la "Liberté-de", quant au (Divin)  "Droit-de".
Et bien sûr les hurlements et lamentations quant aux insupportables "contrôles" concernant l'école à la maison - l'instruction en Famille.
On y retrouve, aussi, le rôle de certaines écoles, très privées, "familales"
...  ou dites "indépendantes".
Et celui de certaines écoles "publiques" (charter-schools)
Rigoureusement les mêmes motifs et pratiques qu'en France ou en Belgique.

 États-Unis: De plus en plus de parents américains chrétiens choisissent d'éduquer leurs enfants à la maison
George W. Bush a tout fait pour se concilier les adeptes de l'enseignement à domicile.
 
 

DES AMALGAMES GROTESQUES, disent-ils...
En période de croissance, il est rentable de prêcher le « laissez faire »
parce qu’un gouvernement absentéiste permet le gonflement de bulles spéculatives. 
Quand ces bulles éclatent, cette idéologie devient un obstacle, 
et elle se fait discrète pendant qu’un gouvernement fort accourt à la rescousse. 
Mais soyez assurés qu’elle reviendra vrombissante après le sauvetage.
Les dettes massives que les contribuables accumulent pour renflouer les spéculateurs 
deviendront alors partie intégrante d’un budget global de crise, 
qui sera le prétexte à des coupes sombres dans les programmes sociaux,
et à une incitation renouvelée à la privatisation de ce qu’il reste du secteur public. 
On nous dira aussi que nos espoirs pour un futur « vert » sont malheureusement trop coûteux.

Californie :
Le droit d'instruire ses enfants à domicile ?

Editorial - March 12, 2008

 

Si ce droit n’existe pas, ainsi que le dit la Cour, la loi devrait en permettre l’option.

Il y a largement de quoi débattre à propos du home schooling, plutôt qu’un nouvel arrêt en vue d’éviter tout risque, et  au lieu d’utiliser un seul cas d’un éventuel abus accablant des dizaines de milliers de homeschoolers californiens.

La cour d’appel était invitée à condamner les parents à inscrire leurs huit enfants dans une école publique ou privée afin d’assurer leur bien-être.
Un arrêt précédent disait que la Constitution assurait le droit pour les parents d’instruire leurs enfants à la maison.

La cour d’appel a justement  dit que ce droit n’existe pas.

Tout d’abord, le code de l’éducation exige que les enfants soient inscrits dans une école publique ou privée, ou instruits à domicile par un tuteur accrédité. Faute de quoi, les parents ne peuvent le faire.

Ce qu’ignore la justice, c’est que depuis des décennies, même la gigantesque bureaucratie californienne a autorisé les parents à enseigner à domicile s’ils se déclarent  « école privée ». Les enseignants de ces écoles n’ont pas besoin  d’être reconnus pour enseigner à 20 ou 30 élèves. Pourquoi faudrait-il que les parents le soient pour n’enseigner qu’à quelques enfants ?

Des écoles publiques et privées proposent des programmes à leur intention, employant des enseignants qualifiés pour  mettre au point cours, matériel et conseils.
« Le homeschooling est un merveilleux moyen d’individualiser l’instruction de votre enfant » proclame l’un de ces sites, celui du département éducation du comté d’Orange. 
Pourtant le jury  a rejeté cette possibilité.

On trouve quelques rares cas d’abus ou de négligence.
Bien davantage de récits positifs. Un adolescent instruit à domicile est l’auteur du best-seller « Eragon », qu’il n’aurait jamais pu écrire s’il avait été scolarisé dans une école publique en raison de la surcharge de devoirs à faire à la maison.

La décision de la cour se  trompe quant à l’essentiel : une accréditation des parents n’aurait en rien changé la nécessité, si c’est le cas, de surveiller davantage ces enfants. Des parents diplômés peuvent aussi être de mauvais parents, ou en l’espèce, de mauvais enseignants.

Ceci dit, l’obligation d’instruction est le socle d’une société moderne, et devrait être renforcée.
C’est le moment pour le législateur de reconnaître le homeschooling comme une option en imposant un contrôle raisonnable : un plan d’apprentissage annuel, ou un cahier des travaux de l’élève. Qui encourage le travail individuel et évite que ces enfants ne passent leurs journées devant des feuilletons télévisés.


A right to home school?

Editorial - March 12, 2008

 
 

If no such right exists, as a court ruled, the Legislature should make it an option.
 

There is plenty to debate about home schooling, but a new court ruling managed to avoid all reasonable disagreements and instead used a single example of possible child abuse to throw the book at tens of thousands of home schoolers throughout California.

The 2nd District Court of Appeal was asked to require the parents of eight children to send them to a regular public or private school, where their welfare could be monitored. A lower court had ruled that the parents had a constitutional right to home school their children.

The appellate court correctly ruled that no such right exists. Further, it noted that the state Education Code appears to express distaste for home schooling by requiring children to attend a public or private school or to be taught at home by a credentialed tutor. Without a teaching credential, the court ruled, the parents could not educate their children.

What the justices ignored is that, for decades, even the giant bureaucracy of the California Department of Education has allowed parents to teach at home if they file an affidavit stating that they operate a small private school. Private school teachers do not need a credential to instruct a class of 20 or 30 students. Why should parents need one to teach a few children at home?

Public and private schools have developed programs to help home schoolers, employing credentialed teachers to provide curricula, materials and advice. "Homeschooling is a wonderful way to individualize your child's learning," reads the website of one such program offered by the Orange County Department of Education. Yet the panel tossed out this option as well.

There are rare cases of parents who use home schooling to hide abuse or neglect. Far more common are the stories of responsible parents providing a good education. A home- schooled teenager wrote the bestseller “Eragon,” something a public school homework load alone wouldn't have allowed.

The court's overreaching decision failed to address the main point of the case. A parental teaching credential would in no way reduce the need, if there is one, for these children to be more closely monitored. Credentialed teachers can also be bad parents, or, for that matter, bad teachers.

That said, compulsory education is a basic of modern society, and it should be enforced. It's time for the Legislature to formally recognize home schooling as an education option and to impose reasonable regulations -- such as a yearly lesson plan or portfolio of student work -- that encourage these schools' individuality and ensure that children aren't home all day watching reruns of "The Andy Griffith Show."


AMERICAN
WAY OF LIFE
Le système "éducatif" américain :

   "Je t'aime, Alex" : 4 mois de redressement.

Lourde peine pour une écolière amoureuse.
Une jeune fille de 12 ans ayant écrit «Je t’aime Alex» sur les murs d’une école, a été envoyée pour 4 mois dans un établissement "accueillant" des élèves "en difficulté". Parmi de nombreuses autres jolies colonies de vacances du même type : Tranquillity bay, gérée par la WWASP (patronnée par le professeur Skinner, le père de la psychologie comportementaliste).

Pour 3000 dollars par mois, il promet de transformer ces récalcitrants en citoyens dociles et travailleurs.

  2002 : Des extrémistes chrétiens en campagne pour Bush
A la veille de la convention du Parti républicain, qui doit s'ouvrir lundi 30 septembre à New York, Le Monde publie une enquête sur les fondamentalistes protestants – on en compte environ 30 millions –, qui constituent le socle idéologique et électoral de George W.  Bush. Ainsi que l'explique Alfred Ross, qui dirige le Centre d'étude pour la démocratie à New York, "les réseaux de la droite religieuse" sont "au cœur même du pouvoir républicain".
Opposés à l'avortement, aux recherches sur les cellules souches d'embryon et favorables à un modèle normatif en matière de mœurs, ils vont parfois même jusqu'à interdire la mixité dans certaines universités ou encore contester les études darwiniennes sur l'évolution des espèces. (Le Monde - 28.08.02)

  Les évangéliques :La secte qui veut conquérir le monde
C’est le courant religieux qui progresse le plus vite aujourd’hui.
Ils sont déjà 500 millions qui croient à l’Armageddon, la bataille finale et prochaine entre les forces du Bien et du Mal. 
Ils s’appuient sur la télévision, internet, les jeux vidéo ou les romans de science-fiction pour convertir en masse. 
George W. Bush, comme nombre de ses ministres et conseillers, partage leur vision messianique du monde et de l’avenir. 
Jusqu’à l’extrême ? 

Les croisés américains du Home Schooling. Liée à l’église évangélique : la "Home School Legal Defense Association"

  Les créationnistes jouent sur du velours. Selon un sondage CBS de novembre 2004, 55 % des Américains croient que "Dieu a créé les humains dans leur forme actuelle"  (67 % des républicains ; 47 % des démocrates)

  Écoles poudrières aux États-Unis.  "Pourquoi des jeunes se sentent-ils exclus et se vengent en tuant. C'est la vraie question, conclut le professeur Vianno. Et comme personne ne veut se la poser aux Etats-Unis, cela va continuer".

  21 meurtres d'élèves dans les écoles américaines en 2004/2005
Sur les 54,9 millions d'élèves dans les écoles américaines, 28 élèves sont décédés de morts violentes: 21 ont été tués et 7 se sont suicidés dans l'enceinte de l'école.

  Le Congrès pour les fouilles corporelles dans les écoles.

  Des aberrations scientifiques pour mieux prêcher la chasteté. Cette année, 40 des 50 Etats doivent faire face à diverses procédures visant à contester l'enseignement de la théorie de l'évolution dans les écoles publiques.

  Quelque 6000 étudiants sont attendus sur le campus  "sans péché" (l’Ave Maria University), qui ne connaîtra ni préservatifs ou autre moyen de contraception, ni homosexualité, ni avortement. "L’Ave Maria University doit devenir l’"académie militaire de la spiritualité"...

  La chute de l’éducation supérieure américaine. Les bourses accordées aux étudiants pauvres couvraient 70% du coût des études dans les années 90 contre la moitié aujourd’hui. L’étude souligne l’importante inégalité entre riches et pauvres en matière d’éducation supérieure.

   Etats-Unis : Une année d’étude à 50 000 dollars. L’Université privée George Washington est devenue la première université américaine à réclamer aux étudiants de premier cycle (undergraduates) plus de 50 000 dollars par an, soit 39 000 dollars pour les cours et 11 000 dollars de droits d’inscription. De façon générale (secteur privé et public confondu), les frais de scolarité et les droits d’inscription pour le premier cycle d’étude ont augmenté au cours des cinq dernières années de 35%.

  Les étudiants étrangers boudent les Etats-Unis.

  Une majorité de jeunes Américains incapables de situer l'Irak sur une carte.

  Un établissement scolaire de Californie oblige désormais ses élèves à porter des badges qui permettent de suivre leur moindre mouvement, comme pour le bétail.
Ces macarons sont munis d'un émetteur qui permet de garder la trace de l'élève, en enregistrant ses allées et venues lorsqu'il passe devant des bornes installées à l'entrée des salles de classe mais aussi dans les toilettes.
Cette technologie est habituellement utilisée pour les moutons ou l'inventaire des produits en magasin.
Le directeur justifie cette initiative pour lutter contre l'absentéisme en simplifiant l'appel et le vandalisme. 
"C'est stupide et ça craint".

  45 millions de personnes sans système de santé dans le pays le plus riche du monde.

  Le système de santé américain est le plus onéreux parmi les pays industrialisés et l'un des moins efficaces en terme de nombre de personnes couvertes.

Les inégalités s'accroissent aux Etats-Unis. L'écart de rémunération entre un PDG et un salarié aux Etats-Unis de 1 à 40 en 1980, est passé de 1 à 411 en 2005.

  Plus de téléviseurs que de personnes dans les foyers américains.

  L’abstinence sexuelle renforcée : 131 millions de dollars (augmentation de 30 millions) pour les programmes fédéraux vantant auprès des collégiens et lycéens américains les mérites de l’inexistence d’une vie sexuelle avant le mariage.

  Quel est le véritable message des chrétiens évangéliques conservateurs ?
Les raisons de l’engagement politique des évangéliques américains : la défense de la morale traditionnelle et des valeurs chrétiennes.
Détour par Lynchburg, patrie de de la droite chrétienne. Et revue de détail de leurs thèmes de prédilection : refus de l’avortement et du mariage gay, la prière à l’école et le «home schooling» (l’école chez soi) ou le soutien à Israël.

  Expulsion de missionnaires évangéliques américains du mouvement "Nouvelles tribus" installés dans des régions à forte population indienne. Sous couvert d’évangélisation : exploitation illimitée et illégale des ressources naturelles en territoires indiens, au profit de compagnies nord-américaines comme General Dynamics et Westinghouse, elles-mêmes liées à l’industrie militaire et au constructeur automobile Ford. Cette organisation compterait une flotte d’aviation, pistes d’atterrissage, et puissant réseau de télécommunications. Plus grave, l’organisation est accusée de s’être servi de communautés entières, Yanomami entre autres, pour des expérimentations génétiques.

A Montreuil,"un pasteur miracle" américain attire les foules.

"Le racisme aux Etats-Unis est un monstre tapi". Beaucoup d'Américains voient La Nouvelle-Orléans comme un lieu de péché. Pour eux, les inondations sont un moyen de se débarrasser de la prostitution, du crime et de la drogue, et de favoriser les investissements.

  L’implantation de puces sous-cutanées autorisée sur des individus.

  Tous les citoyens américains auront un passeport à puce RFID en 2006.

Le nombre total des armes à feu en circulation aux Etats-Unis est estimé à plus de 200 millions, dont 65 millions d'armes de poing, pour une population totale de 284 millions d'habitants. Selon des statistiques gouvernementales remontant à la fin des années 90, les armes à feu sont la cause de la mort d'un enfant ou adolescent toutes les deux heures, par crime, accident ou suicide. En 1997, ces armes ont été responsables de la mort de 32.436 personnes, selon ces mêmes statistiques.

  Ce vent punitif qui vient d'Amérique. Il ne reste alors qu’à entonner l’antienne tocquevillienne de l’initiative citoyenne pour justifier l’importation en France des techniques locales de maintien de l’ordre américaines.

  Les Etats-Unis comptaient à la fin de l'an 2000 un nombre record de plus de deux millions de détenus.

  ... Autrement dit, doit-on se réjouir de vivre dans un État laïque ?  Et il a eu la mauvaise surprise de constater que pour tous ces indicateurs sans exception, son propre pays, au demeurant le plus dévot de tous, réalise les plus mauvais scores, et même souvent de très loin. 

  4000 Québécois fréquentent des écoles "clandestines" pentecôtistes.  Les écoles pentecôtistes enseignent notamment le créationnisme.



BRITISH WAY OF LIFE
Le "modèle" anglo-saxon,  libéral  ... et blairo-socialiste...
"Une faille"
Alan Greenspan plongé «dans un grand désarroi»
Aurore Pétain - 24/10/2008 - Le Figaro

 

L'ancien président de la Federal Reserve s'est exprimé hier sur la situation actuelle. Selon lui, l'idéologie libérale qu'il soutenait a montré «une faille».

Alan Greenspan l'ancien président de la Fed a déclaré jeudi que le marché du crédit était en train de vivre «un tsunami comme on en voit un par siècle» alors qu'il était entendu lors d'une commission parlementaire à Washington, chargée de contrôler l'action du gouvernement.

Alan Greenspan, en fonction de 1987 jusqu'en 2006 a estimé lors de cette audition que les Etats-Unis pourraient «éviter une hausse des licenciements et du chômage» avec difficulté et que «les banques centrales et gouvernements se retrouvent contraints d'adopter des mesures sans précédent».

Il a ainsi rappelé qu'en 2005, il avait «émis des inquiétudes quant aux conséquences néfastes d'une période prolongée de sous-estimation des risques», alors qu'une partie de la presse, l'accuse d'être à l'origine de la crise. Il serait à l'origine de l'éclatement de la bulle immobilière. «La crise cependant a pris une dimension beaucoup plus grande que ce que j'avais imaginé», a-t-il concédé.

Lors de cette audition Henry Waxman lui a rappelé ses précédentes déclarations. Avant la crise, Alan Greenspan avait alors déclaré «J'ai une idéologie. Mon opinion est que des marchés libres et concurrentiels sont de loi la (meilleure) façon d'organiser les économies, sans équivalent. Nous avons essayé la régulation, aucune n'a véritablement marché». Il a alors concédé qu'il avait « trouvé une faille. Je ne sais pas à quel point elle est significative ou durable, mais cela m'a plongé dans un grand désarroi».

Selon Alan Greenspan, la crise aurait été amplifiée par le marché de la titrisation : «Il semble évident que sans les excès de la demande des spécialistes en titrisation, le poids des crédits subprime (à hauts risques d'insolvabilité) aurait été bien moindre». Les agences de notation de part «leurs évaluations irréalistes», auraient également joué un rôle ainsi que l'accord de prêts immobiliers à des particuliers peu solvables dés 2005.

Alan Greenspan estime qu'une «stabilisation des prix immobiliers aux Etats-Unis» est nécessaire. Cependant cela pourrait «au minimum prendre plusieurs mois ».



Alan Greenspan en plein "désarroi": 
il y a une grosse "faille" dans le capitalisme...

La dernière crise de foi quant aux "bienfaits" du marché fait la une des médias américains. Et pour cause. Elle provient d'Alan Greenspan (photo), l'ex-président de la Federal Reserve, qui a professé pendant 18 ans à la tête de la banque centrale américaine la supériorité du marché sur la régulation.

Interrogé jeudi par le président démocrate de la commission de contrôle d'action gouvernementale à la Chambre des représentants, Henry Waxman, qui était particulièrement mordant, Greenspan a, comme l'écrit le New York Times, "admis qu'il avait eu tort de faire confiance au marché pour réguler le système financier sans un contrôle supplémentaire du gouvernement".

Lisez les déclarations de Greenspan. Elles révèlent un homme totalement désemparé par la crise financière.

    "J'ai fait une erreur en comptant sur l'intérêt privé des organisations, principalement des banquiers, pour protéger leurs actionnaires."

    "Ceux d'entre nous qui comptaient sur l'intérêt des établissements de crédit pour protéger les actionnaires (en particulier moi-même) sont dans un état de choc et d'incrédulité".
    "La crise a pris une dimension beaucoup plus grande que ce que j'avais imaginé".

    "J'ai trouvé une faille dans l'idéologie capitaliste. Je ne sais pas à quel point elle est significative ou durable, mais cela m'a plongé dans un grand désarroi."

    "La raison pour laquelle j'ai été choqué, c'est que l'idéologie du libre marché a fonctionné pendant 40 ans, et même exceptionnellement bien".

    "J'ai eu en partie tort en n'essayant pas de réguler le marché des Credit Default Swaps"

    "Le modèle de gestion des risques tenait depuis des décennies. Mais l'ensemble de cet édifice intellectuel s'est effondré l'été dernier."

Heureusement qu'il y a encore Alain Madelin pour croire aux vertus du libéralisme. Mais il doit se sentir de plus en plus seul, non?



Greenspan Concedes Error on Regulation
Doug Mills -    - Published: October 23, 2008
WASHINGTON — For years, a Congressional hearing with Alan Greenspan was a marquee event. Lawmakers doted on him as an economic sage. Markets jumped up or down depending on what he said. Politicians in both parties wanted the maestro on their side.

But on Thursday, almost three years after stepping down as chairman of the Federal Reserve, a humbled Mr. Greenspan admitted that he had put too much faith in the self-correcting power of free markets and had failed to anticipate the self-destructive power of wanton mortgage lending.

“Those of us who have looked to the self-interest of lending institutions to protect shareholders’ equity, myself included, are in a state of shocked disbelief,” he told the House Committee on Oversight and Government Reform.

Now 82, Mr. Greenspan came in for one of the harshest grillings of his life, as Democratic lawmakers asked him time and again whether he had been wrong, why he had been wrong and whether he was sorry.

Critics, including many economists, now blame the former Fed chairman for the financial crisis that is tipping the economy into a potentially deep recession. Mr. Greenspan’s critics say that he encouraged the bubble in housing prices by keeping interest rates too low for too long and that he failed to rein in the explosive growth of risky and often fraudulent mortgage lending.

“You had the authority to prevent irresponsible lending practices that led to the subprime mortgage crisis. You were advised to do so by many others,” said Representative Henry A. Waxman of California, chairman of the committee. “Do you feel that your ideology pushed you to make decisions that you wish you had not made?”

Mr. Greenspan conceded: “Yes, I’ve found a flaw. I don’t know how significant or permanent it is. But I’ve been very distressed by that fact.”

On a day that brought more bad news about rising home foreclosures and slumping employment, Mr. Greenspan refused to accept blame for the crisis but acknowledged that his belief in deregulation had been shaken.

He noted that the immense and largely unregulated business of spreading financial risk widely, through the use of exotic financial instruments called derivatives, had gotten out of control and had added to the havoc of today’s crisis. As far back as 1994, Mr. Greenspan staunchly and successfully opposed tougher regulation on derivatives.

But on Thursday, he agreed that the multitrillion-dollar market for credit default swaps, instruments originally created to insure bond investors against the risk of default, needed to be restrained.

“This modern risk-management paradigm held sway for decades,” he said. “The whole intellectual edifice, however, collapsed in the summer of last year.”

Mr. Waxman noted that the Fed chairman had been one of the nation’s leading voices for deregulation, displaying past statements in which Mr. Greenspan had argued that government regulators were no better than markets at imposing discipline.

“Were you wrong?” Mr. Waxman asked.

“Partially,” the former Fed chairman reluctantly answered, before trying to parse his concession as thinly as possible.

Mr. Greenspan, celebrated as the “Maestro” in a book about him by Bob Woodward, presided over the Fed for 18 years before he stepped down in January 2006. He steered the economy through one of the longest booms in history, while also presiding over a period of declining inflation.

But as the Fed slashed interest rates to nearly record lows from 2001 until mid-2004, housing prices climbed far faster than inflation or household income year after year. By 2004, a growing number of economists were warning that a speculative bubble in home prices and home construction was under way, which posed the risk of a housing bust.

Mr. Greenspan brushed aside worries about a potential bubble, arguing that housing prices had never endured a nationwide decline and that a bust was highly unlikely.

Mr. Greenspan, along with most other banking regulators in Washington, also resisted calls for tighter regulation of subprime mortgages and other high-risk exotic mortgages that allowed people to borrow far more than they could afford.

The Federal Reserve had broad authority to prohibit deceptive lending practices under a 1994 law called the Home Owner Equity Protection Act . But it took little action during the long housing boom, and fewer than 1 percent of all mortgages were subjected to restrictions under that law.

This year, the Fed greatly tightened its restrictions. But by that time, the subprime market as well as the market for other kinds of exotic mortgages had already been wiped out.

Mr. Greenspan said that he had publicly warned about the “underpricing of risk” in 2005 but that he had never expected the crisis that began to sweep the entire financial system in 2007.

“This crisis,” he told lawmakers, “has turned out to be much broader than anything I could have imagined. It has morphed from one gripped by liquidity restraints to one in which fears of insolvency are now paramount.”

Many Republican lawmakers on the oversight committee tried to blame the mortgage meltdown on the unchecked growth of Fannie Mae and Freddie Mac, the giant government-sponsored mortgage-finance companies that were placed in a government conservatorship last month. Republicans have argued that Democratic lawmakers blocked measures to reform the companies.

But Mr. Greenspan, who was first appointed by President Ronald Reagan, placed far more blame on the Wall Street companies that bundled subprime mortgages into pools and sold them as mortgage-backed securities. Global demand for the securities was so high, he said, that Wall Street companies pressured lenders to lower their standards and produce more “paper.”

“The evidence strongly suggests that without the excess demand from securitizers, subprime mortgage originations (undeniably the original source of the crisis) would have been far smaller and defaults accordingly far lower,” he said.

Despite his chagrin over the mortgage mess, the former Fed chairman proposed only one specific regulation: that companies selling mortgage-backed securities be required to hold a significant number themselves.

“Whatever regulatory changes are made, they will pale in comparison to the change already evident in today’s markets,” he said. “Those markets for an indefinite future will be far more restrained than would any currently contemplated new regulatory regime.”


California public schools seek private money just to cover the basics
Saturday, April 19, 2008 - By Seema Mehta.

High school students wash cars at Peninsula High School to raise money for the Peninsula Education Foundation's Save Our Teachers Now campaign in Rolling Hills Estates 
 

Foundations are nothing new, but they're multiplying as huge budgets cuts loom. And beyond enrichment, their goals now are saving teacher positions and keeping class sizes down.

South Orange County families are being urged to donate $400 per student to save the jobs of 266 teachers in the Capistrano Unified School District.

Parents at Long Beach's Longfellow Elementary are among countless statewide who are launching fundraising foundations.

Bay Area parents launched a campaign featuring children standing in trash cans; the theme is "Public Education Is Too Valuable to Waste."

A free public school education is guaranteed by the state Constitution to every California child. But as districts grapple with proposed state funding cuts that could cause the layoffs of thousands of teachers and inflate class sizes, parents are being asked to dig deeper into their pocketbooks to help.

"Public education is free, but an excellent public education is not free at this point," said Janet Berry, president of the Davis Schools Foundation, which recently launched the Dollar-a-Day campaign, urging citizens of the city near Sacramento to donate $365 per child, grandchild or student acquaintance.

But "we never really imagined the magnitude of the problem, the budget cuts, would be this great."

Educators must finalize their budgets for the next school year before Sacramento votes on the state's spending plan. Gov. Arnold Schwarzenegger's proposed budget would cut about $4.8 billion in education funding this year and next. As a result, potential layoff notices have been issued to 20,000 teachers, librarians, nurses and others.

In addition to increasing class sizes, school districts across the state are considering closing schools, eliminating International Baccalaureate and Advanced Placement courses and doing away with sports.

School districts have long trotted out worst-case scenarios in an effort to sway lawmakers before they vote on the budget; this year, however, educators and politicians say lean times are ahead.

Public school district fundraising foundations were first formed after voter approval in 1978 of Proposition 13, which limited property tax increases and dramatically reduced school finances. Those groups have long helped parents in affluent areas enrich their children's public school educations in ways that include field trips, music classes and such expensive classroom equipment as digital cameras, scientific robots and laptops. Today, such groups are fighting to pay for the basics: teachers' jobs, manageable class sizes, nurses.

"It's gone beyond frills at this point," said David Wagman, president of the Peninsula Education Foundation, which is asking Palos Verdes parents for $200 per child to save the jobs of 59 teachers. PTAs and students are also holding fundraisers.

Education officials acknowledge that these fundraising groups are more successful in wealthier areas, increasing the divide between the haves and the have-nots. And they can make financially strapped parents in affluent districts feel like second-class citizens.

Achievement gap

"Parents in well-to-do communities can raise significant sums of money to augment their local schools' budgets, while schools in low-income neighborhoods fall further behind," said state Supt. of Public Instruction Jack O'Connell. "This is part of the reason that we have an achievement gap in California. We have an economic and moral imperative to close this gap."

In the Anaheim City School District, four of every five students qualify for free or reduced-price lunches, a poverty indicator. A district volunteer-led foundation raises about $50,000 annually through employee contributions and fundraisers to send all sixth-graders to overnight science camp in the San Bernardino Mountains.

The Anaheim parents are never asked to do more than volunteer for small fundraisers, such as bake sales or selling gift wrap or entertainment books.

"It's not even a consideration to be able to ask them for money," said district spokeswoman Suzi Brown. "When we look at what other districts are doing, they've got foundations that have paid staff. We don't compete with that at all. We are in a completely different league."

David Long, California's education secretary, acknowledged the inequity but said money from nonprofit organizations and federal funds earmarked for poorer schools help level the playing field somewhat. However, he said the only way to fix the state's finances is for the Legislature to approve Schwarzenegger's budget stabilization act, which would put away surplus revenue during economic booms for use in leaner times.

"We do not want to continue to have these conversations" about cuts, he said. "It's hurtful for the children of California."

Meanwhile, more than 600 foundations across the state are raising money for public schools and districts, said Susan Sweeney, executive director of the California Consortium of Education Foundations. In recent months, she has seen an increase in the number of calls from parents interested in starting such groups.

Longfellow Elementary parents in Long Beach are among them. After learning of the potential state budget cuts, combined with the loss of some federal funding, parents decided to create the Longfellow Legacy Foundation.

Jim Zellerbach, a co-founder with two children at the school, said the group hopes to boost campus coffers by the 2009-10 school year, too late to stop anticipated cuts to the school nurse, librarian and other programs expected in the coming school year.

Longtime foundations are also stepping up their efforts. The Irvine Public Schools Foundation, which raises $3 million annually and has raffled off a house each year since 2004, is convinced that state cuts are only going to slice closer to the bone in coming years. To prepare, the group is launching a university-like fundraising effort this fall, complete with an endowment.

"The only way to take good districts and make them great is to do private fundraising. But it's even more urgent now with the terrible budget cuts," said Jerry Mandel, the foundation's chief operating officer.

Even in rosier financial times, parents are bombarded with requests for money for proms and yearbooks, field trips and gym clothes. And they get fed up.

Jill Case, whose son is a senior at Aliso Niguel High School in Aliso Viejo, said she spends $100 to $200 at the start of each school year and writes frequent additional checks throughout the year. Case, who runs a nonprofit organization that helps disabled children and senior citizens, said she does not think she can afford to write a $400 check to the foundation of the school district, Capistrano Unified.

"There's an assumption that everyone here is rich and what's the big deal," said Case, of Laguna Niguel. "But there are families that are struggling. That's what bothers me the most. The truth is, I've been struggling too. You always come up with something for your kids. You don't want them to feel left out. . . . That's not the way it's supposed to be in public schools."

Those concerns are driving the second goal of foundations across the state: raising public awareness of how schools are funded in California. The state ranks 46th in the nation in per-pupil spending.

Schools in the Alameda Unified School District have reduced their budgets by $7.7 million in seven years. So when community members learned that the governor's proposed budget would mean an additional $4.5 million in cuts next year, they placed a parcel tax for schools on the June ballot, their second in four years.

The proposal, which would expire in four years if approved, would create a $120 annual levy on residential properties and would charge businesses $120 to $9,500, depending on size.

Trash can campaign

To raise awareness, a parent who runs an ad agency created the "Step Up" campaign.

Students, teachers and coaches have perched inside trash cans around Alameda, with signs reading "Our students / teachers / coaches are too valuable to throw away." Similar mottoes were placed on city garbage trucks, trash bins and T-shirts.

When Schwarzenegger attended a conference Wednesday at the Hornet, an aircraft carrier now docked in Alameda as a museum, 200 parents, students and teachers protested.

"There's nothing like showing up when the governor's there and sticking real kids and real teachers in trash cans," said Brooke Briggance of the Alameda Education Foundation, "and saying, 'You know what? This is what you're doing.' "



Californie :

Deux universitaires contestent l'interprétation du "Los Angeles Times" au sujet de la récente décision de la Cour d'Appel, visant à rappeler que l'école est obligatoire.
Même aux USA, même en Californie.

... Et que le homeschooling ne peut être qu'une exception : soumise à des règles, et des contrôles. 

Ce que l'éditorial du L.A.T. admet d'ailleurs volontiers...

Tandis que le "Wall Street Journal", qui a pourtant bien d'autres sujets d'inquiètude en ce moment, s'en indigne, fustigeant le "lobby syndical enseignant" qui approuve la décision de justice.



L'arrêt de la cour a raison d’examiner une pratique visiblement élitiste et bornée.
March 13, 2008  - 
By Walter P. Coombs and Ralph E. Shaffer 
(professeurs émérites, California State Polytechnic University, Pomona)

 

Une cour d’appel californienne a semé la terreur dans les rangs des partisans du home schooling en disant que leurs enfants ne pouvaient être gardés à la maison sans un minimum de surveillance.

Les ennemis de l’école publique interprètent cette décision comme une attaque massive contre le concept de home schooling.
Ce n’est pas le cas.
Et les éditorialistes du L.A.T. se trompent également.

Dans la décision en question, il s'avère que les parents ne respectent pas le minimum de règles établies par la Californie en matière de home schooling. L’inscription dans une école publique est obligatoire selon la loi de l’État, mais le code de l’éducation permet une exception pour les enfants fréquentant une école privée ou ceux gardés à la maison par un enseignant qualifié.

Si les parents avaient bien inscrit leurs huit enfants dans une école privée, la Cour a constaté qu’ils ne la fréquentaient pas.
En fait, ils étaient scolarisés à la maison par des parents non qualifiés pour leur enseigner les différentes matières en fonction de leur âge et de leur niveau.

La décision a semé l’angoisse parmi les familles qui craignent devoir démontrer que le home schooling peut correctement remplacer la fréquentation d’une institution publique.
La décision de la cour signifie que les enfants scolarisés à domicile doivent recevoir un enseignement complet et pas seulement regarder Fox (1) avec son étrange panoplie d’excentriques pontifiant sur l’actualité.

Il est temps que les californiens comprennent qu’il n’y que peu de règles concernant le homeschooling et  pratiquement aucun garde-fou pour s’assurer que des sujets correspondant à l’âge des enfants leur sont bien enseignés.

Par ailleurs, existe une formidable mini-industrie (2)  aux mains des conservateurs évangéliques proposant du matériel « convenable » pour les enfants instruits en famille.

Les charter-schools (à but lucratif) spécialisées dans le home schooling, - et récoltant vos taxes dans ce but -  ont non seulement obscurci le concept de home schooling mais ulcéré les enseignants qui voient le budget éducation détourné des écoles traditionnelles.

Si les forums autour du homeschooling sont un indice des opinions des parents d’enfants instruits en famille, leur progéniture reçoit une leçon d’éducation civique extrêmement perverse.

Commentaires représentatifs parmi les harangues criardes sur internet :
« Cette décision est un bon exemple de la tyrannie bureaucratique !
Dites adieu à la liberté »
« Le juge pourrait peut-être être dessaisi pour incompétence. Sinon les familles chrétienne devront fuir la Californie »
«  Un nouvel exemple de la mentalité socialiste détruisant les droits que Dieu a donnés aux parents ».

Il est évident que la majorité de ceux enseignant leurs enfants en face de la TV le font parce qu’ils ne veulent pas que leurs enfants soient soumis à d’aussi dangereux sujets que l’évolution, l’avortement, le réchauffement du globe, l’égalité des droits, et autres idées incompatibles avec les mantras évangéliques.

Se joignant aux partisans du home schooling  et à leur porte-parole fondamentaliste : A.. Schwarzenegger, auto-proclamé expert en éducation, et dont le dernier exploit a été de réclamer des coupes budgétaires dans le budget éducatif.
Le gouverneur a dénoncé l’arrêt comme révoltant et jure de le contourner. Il pense que la politique de non-contrôle du homeschooling  est la bonne.
 

Les éditorialistes du L.A.T.  ne comprennent pas non plus l’arrêt.
Nulle part il n’est question d’une hostilité de la Cour à l’égard du home schooling.
Ceux-ci déclarent que les enseignants d’écoles privées n’ont pas besoin de diplômes pour enseigner à une classe de 20 ou 30 élèves. Pourquoi des parents en auraient-ils besoin ?
C’est une bonne question.
Et la Cour donne également une bonne réponse :
Dans un cas précédent, elle déclarait qu’il serait déraisonnablement difficile et coûteux pour un état de superviser les parents instruisant leurs enfants, alors que cette surveillance d’enseignants dans des écoles privées déclarées l’est moins.

D’autre part, la cour remarquait que les enseignants du secteur privé étaient supervisés par leur direction, et que ces administrateurs  tenaient à ce que leurs enseignants soient compétents afin que leurs écoles soient reconnues par le Code de l’éducation.

 Les éditorialistes prétendent également que la cour conteste le droit pour les écoles publiques ou privées d’offrir des programmes pour homeschoolers.
Pas du tout ! La cour rappelle que cette option est prévue : pour les élèves qui voyagent ou pour des sujets absent du programme.
Elle affirme que cela ne concerne absolument pas une mère au foyer scolarisant ses enfants.

Il y est question aussi des merveilleux résultats du homeschooling. « dans de rares cas, des parents peuvent pratiquer le homeschooling  pour cacher négligence ou abus. Dans la plupart des cas, ce sont des récits de parents responsables assurant une bonne éducation »
Et de citer l’anecdote d ‘un ado écrivant un best-seller, étant bien entendu que cela n’aurait pu être le cas pour un ado scolarisé et débordé de travail à faire à la maison.
Il semblerait que L.A.T. s’imagine que nos école traditionnelles accablent leurs élèves de travail … alors que le principal argument de la majorité des homeschoolers  est que les écoles publiques n’en demandent pas assez ?!

Et l’édito se termine par un appel pour que la loi autorise le homeschoolingsans compétences parentales, avec une réglementation raisonnable comme par exemple un plan de leçons obligatoires ou un portfolio.

Ces exigences seraient acceptables par certains parents, mais internet serait submergé de lettres furieuses disant que précisément ils ont choisi le homeschooling pour échapper aux contrôles bureaucratiques !

Il y a toujours eu quelque chose de résolument élitiste et anti-démocratique dans le homeschooling.
On sent clairement cette conviction que des enfants privilégiés n’ont pas à être mêlés à d’autres enfants de leur voisinage, et qu’en restant à la maison, ils ne seront pas contaminés par la démocratie.

D’ailleurs, il apparaît clairement, à entendre les hurlements de l’extrême-droite que l’idée-force du homeschooling est de n’enseigner que ce qui est acceptable par leurs idéologues qui craignent la contamination de ce que nous convenons de nommer une éducation « libérale ».
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NDT :
(1) FOX : TF1 ... mais en bien plus pire  !
(2)  cf  "Le lourd passé de l’enseignement à distance" : RETOUR SUR UNE DÉBÂCLE À L’AMÉRICAINE



BLOWBACK
Regulating home schoolers

A court ruling is right to examine the seemingly elitist and illiberal practice.

By Walter P. Coombs and Ralph E. Shaffer - March 13, 2008 

 

A California appellate court has struck terror in the ranks of home schooling advocates by ruling that their children can't be taught at home without at least some oversight. Public education foes see this as an all-out attack on the concept of home schooling. That is not the case. And members of The Times editorial board didn't get it right either.

In the decision (pdf) in question, the parents did not meet even the meager requirements for home schooling that California has established. While enrollment in a public school is required by state law, the Education Code permits an exception for those attending private schools or those taught at home by a credentialed teacher.

Though the parents had technically enrolled their eight children in an existing private school, the court found that the children were not attending it. In fact, they were schooled at home by parents not qualified to teach the kids in subjects appropriate to their age and grade level.

The decision has caused anguish among families who fear that they may now be required to demonstrate that home schooling is an adequate replacement for their children's attendance at a public institution. The court's decision means that home schoolers must be given some substantive instruction in social studies and not simply spend their time watching Fox with its strange assortment of oddballs pontificating on current events.

It's time Californians realized that there are few regulations regarding home schooling and virtually no safeguards to make certain that subjects appropriate to the age group are taught. On the other hand, there is a formidable cottage industry run by conservative evangelicals that provides "suitable" materials for home schoolers. For-profit charter schools specializing in "home schooling" -- and collecting your tax dollars while doing it -- have not only cast a cloud over the concept of home schooling but have rankled teachers who see the state's limited education dollars being diverted from traditional schools.

If home schooling forums on the Web are indicative of the views held by parents of learn-at-home kids, their offspring are getting an extremely warped lesson in civics. Typical of the shrill screed now running on the Internet are these comments: "This [ruling] is a good example of bureaucratic tyranny! Kiss liberty good-bye, people." Another wrote: "Perhaps the judge could be impeached for incompetence. Else Christian families need to flee California." And: "This is another example of how socialist mentality destroys our God-given rights as parents."

It's evident that the vast majority who teach their offspring in front of the television do so because they don't want their children to be subjected to such dangerous doctrines as evolution, abortion, global warming, equal rights and other ideas abhorrent to the evangelical mantra. Weighing in on the side of home schoolers and their fundamentalist spokesman, James Dobson of Focus on the Family, is Gov. Arnold Schwarzenegger, that self-proclaimed expert on education whose latest action has been to recommend steep cuts for K-12 schools. The governor denounced the ruling as outrageous and vowed to overturn it. He must believe that the state's policy of providing no control over home schooling is just fine.

The Times editorial board misunderstood the ruling too. To start, we find no place in the ruling where the court "noted that the state Education Code appears to express distaste for home schooling." Then, the editorial goes on to say, "Private school teachers do not need a credential to instruct a class of 20 or 30 students. Why should parents need one to teach a few children at home?" That's a good question. But the court offered an equally good answer: In an earlier case, the court held that it is "unreasonably difficult and expensive for a state to supervise parents who instruct children in their homes" but that oversight of teachers in organized private schools is less difficult and expensive. Furthermore, the court noted that teachers in private schools would be supervised by the people who run the schools, and those administrators would want to make sure that their instructors were competent so that their private schools would qualify under the state Education Code.

The board also claims that the courts "tossed out" the option of public and private school independent study programs to help home schoolers. Not so! What the court said was that the Education Code provides for independent study through a school district or a county office of education, but the purpose is to provide students with educational opportunities during travel or in subjects not offered in the school curriculum. The court said this clause clearly did not apply to a mother's home schooling of her kids.

The Times' editorial refers to the wonderful accomplishments of home schooling: "There are rare cases of parents who use home schooling to hide abuse or neglect. Far more common are the stories of responsible parents providing a good education." One anecdotal case of a home schooled teen writing a bestselling novel is cited, with the implication that such a remarkable achievement could not possibly have been attained because of the demanding homework assignments given by our public schools. Sounds like the board believes our traditional schools are overworking the kids -- which is not what most critics say. Isn't a major argument for home schooling based on the belief that the public schools aren't demanding enough?

Finally, in its call for the Legislature to enact laws providing for home schooling, apparently without credentialed teachers, the editorial wants "reasonable regulations," citing as examples required lesson plans or a student portfolio of work. Those regulations might be acceptable to some of the learn-at-home parents, but the Internet will be full of angry letters from home schoolers saying all that bureaucratic regulation is what they wanted to escape by teaching their children at home.

There has always been something decidedly elitist and anti-democratic in home schooling. It smacks of a belief that privileged children should not have to associate with the other kids in the neighborhood and that by staying home, they would not be subjected to the leavening effect of democracy.

Moreover, it is apparent from the cries of the far right that there has been a specific policy in home schooling -- to teach only the ideas acceptable to ideologues who fear the contaminating influence of what is commonly known as a liberal education.

Walter P. Coombs and Ralph E. Shaffer are professors emeriti at Cal Poly Pomona. 



 L'Afrique, peu pollueuse, paie le prix fort du réchauffement climatique
Les changements climatiques auront  un impact sans précédent sur le développement,
dont d'importants revers en matière de réduction de la pauvreté, de nutrition, de santé et d’éducation.
Le revenu par habitant devrait baisser d'un quart en Afrique sub-saharienne.
...qui émet moins de dioxyde de carbone (CO2), le principal gaz à effet de serre, que l'état du Texas à lui tout seul.

La Californie (395 millions de tonnes de CO2) pollue plus que 106 pays en développement
ou que le seul Brésil, pourtant cinq fois plus peuplé. (rapport du National Environment Trust [NET] à la conférence de l’ONU sur le climat.)


POUR LA LIBERTÉ D'INSTRUCTION
disent-ils...

LE GUIDE ANNUAIRE DES ECOLES DIFFERENTES

| LE GUIDE-ANNUAIRE | Commande | Commande express sécurisée | Documentation| Présentation | SOMMAIRE |
| Le nouveau sirop-typhon : déplacements de populations ? chèque-éducation ? ou non-scolarisation ? |
| Pluralisme scolaire et "éducation alternative" | Jaune devant, marron derrière : du PQ pour le Q.I. |
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| L'heure de la... It's time for ... Re-creation | Freinet dans (?) le système "éducatif" (?) |
| Changer l'école | Des écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop !| L'école Vitruve |
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