alternatives éducatives : des écoles, collèges & lycées différents
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Vote de la loi de prévention de la délinquance :
l'Assemblée renforce la lutte contre l'absentéisme à l'école
et étend le contrôle de "l'obligation scolaire" aux élèves inscrits à des cours à distance,
y compris ceux agréés par l'Education nationale (CNED et cours privés)
(homeschooling, instruction en famille, école à la maison, éducation à domicile, etc...)
 Une étude officielle montre l'inutilité du redoublement brut
Le redoublement frappe par son "caractère massif".
Il touche "tous les milieux sociaux" à l'exception notable des enfants d'enseignants
qui présentent un risque deux fois moins élevé
que les enfants d'employés de service ou d'ouvriers non qualifiés de redoubler.

 La France détient le record mondial des redoublements
alors qu'elle dépense davantage pour ses collèges et lycées que la moyenne des pays de l'OCDE

Elèves absents, décrocheurs, décrochés...
1% des 3,25 millions de collégiens que compte la France seraient déscolarisés.
Ce phénomène s'opère le plus souvent entre 14 et 16 ans.
Les filles sont presque autant concernées que les garçons.
5% des élèves du second degré sont absents plus de quatre demi-journées par mois.
La moitié des collèges et lycées ayant participé à l'enquête «la Déscolarisation» comptabilisent 2 % d'élèves absentéistes, mais un sur dix en enregistre 15 %.
Le décrochage scolaire, qui désigne les jeunes en voie de déscolarisation, touche 8% d'une classe d'âge, soit 60 000 jeunes par an en France,
selon une étude de l'Education nationale en 2001.

Le «libéral libertaire» Gabriel Cohn-Bendit s'est amusé ensuite «à prendre à rebrousse-poil» son auditoire,
même s'il est pour le libre choix et partage nombre de positions d'Alain Madelin.

Lycées, collèges de Californie :
Près d'un élève sur 4 "décroche" entre 15 et 18 ans

(rapport du State Department of Education - 7 juillet 2008)

France :  Nouvelle "Innovation" innovante  (Académie de Créteil - Rentrée 2008-2009)
Pour les décrocheurs- ou déjà "décrochés" - de plus de 16 ans :
une annexe (3 classes d'une douzaine d'élèves)

Les 16-18 ans en France et en Europe
Entre 16 et 18 ans, les jeunes dépourvus de diplôme et qui ne sont plus en formation
voient leur insertion immédiate et future durablement compromise.

Le fond de la classe au premier rang
Ils ne sont pas là tout à fait par hasard. Leur scolarité a été une longue suite d’échecs, souvent dès le CP.
Habitués des fonds de classe, la plupart ont acquis la conviction qu’ils étaient nuls,
tout juste bons à faire le pitre ou à tenir tête au principal pour exister.
 
 

L'absentéisme scolaire touche 5  % des élèves 
mais atteint 10  % en lycée professionnel

Le Monde -  07.02.05 
 

Une étude révèle que le nombre d'absences non justifiées est plus important que ce que les estimations antérieures laissaient croire. Les zones d'éducation prioritaire sont les plus touchées.

L'éducation nationale dispose enfin d'une évaluation statistique complète sur l'ampleur de l'absentéisme des élèves. Selon une note d'information datée de février, la proportion moyenne d'élèves absentéistes (sans justification) est de 5 % du total des collégiens et des lycéens.

Ce taux, calculé à partir d'un seuil de quatre demi-journées d'absence par mois, apparaît plus élevé que toutes les estimations, partielles, réalisées jusque-là : celles-ci évoquaient des taux variant de 1 % à 2 %. L'étude a été réalisée pendant l'année scolaire 2003-2004 par la direction de l'évaluation et de la prospective (DEP) du ministère de l'éducation nationale à partir d'un échantillon de 1 000 collèges et lycées.

 Le problème des lycées professionnels.

La proportion d'élèves absentéistes est très différente selon les classes et les filières. Au collège, les élèves les plus jeunes "sèchent" plus rarement les cours (1,5 % en sixième ; 1,9 % en cinquième) que leurs aînés (3,1 % en quatrième ; 3,1 % en troisième).

Au lycée, la situation dans les sections professionnelles apparaît assez dégradée : plus de 10 % des élèves sont absents sans motifs, un taux qui illustre l'importance de l'"orientation par défaut" dans ces filières. Faute d'avoir obtenu une place en lycée général ou technologique, les élèves tendent à se désintéresser des enseignements. C'est aussi dans les lycées professionnels que les abandons en cours de formation sont les plus nombreux.

En lycée général, l'absentéisme touche 2,8 % des élèves, un chiffre probablement sous-estimé. Du fait de grèves administratives en 2003-2004, le ministère n'a, en effet, pas pu obtenir de données fiables sur les deux derniers mois de l'année (mai et juin) où une proportion importante des lycéens profite de la préparation du baccalauréat pour s'absenter. Dans les lycées technologiques, le taux d'absences non régularisées est de 6,5 %.

Un absentéisme saisonnier.

Les absences non justifiées sont plus ou moins fréquentes selon les périodes de l'année. Au moment de la rentrée, le taux d'élèves s'absentant sans motif valable ne dépasse pas les 2 %. Cette proportion tourne autour de 5 % en novembre et décembre et atteint même 5,5 % en janvier, qui correspondent aux périodes les plus chargées de l'année scolaire.

Les proportions sont très variables selon les collèges et les lycées. "Une forte minorité d'établissements est sensiblement touchée : à partir de novembre, la proportion d'élèves absents non régularisés quatre demi-journées ou plus atteint, dans 10 % des établissements, 15 % ou plus", relève l'étude.

A l'inverse, dans 50 % des collèges et des lycées, le taux d'absents non régularisés est inférieur à 2 % des élèves. Comme pour les actes de violence, les problèmes liés à l'absentéisme sont donc principalement concentrés dans un nombre limité de collèges et de lycées. Les collèges en ZEP apparaissent plus touchés que les autres établissements. L'absentéisme lourd (plus de dix demi-journées par mois) concerne 1 % des jeunes scolarisés.

Le suivi des élèves.

Selon les textes officiels, les absentéistes doivent faire l'objet d'une prise en charge par le chef d'établissement, le conseiller principal d'éducation, l'assistante sociale... Dans les cas où ces interventions ne suffisent pas, les élèves sont signalés à l'inspection d'académie.

Dans le premier degré, le pourcentage d'élèves signalés est très faible, compris entre 0,02 % et 0,04 % selon les périodes de l'année, soit de 1 300 à 2 600 élèves environ. Dans les collèges et lycées, le taux oscille entre 0,18 % et 0,32 %, soit 8 000 à 14 000 élèves.

Depuis février 2004, les parents d'enfants absentéistes sont passibles d'une amende de 750 euros (Le Monde du 25 février 2004) mais ne peuvent plus se voir supprimer les allocations familiales, comme c'était le cas auparavant.

En 2002, le ministre de l'intérieur de l'époque, Nicolas Sarkozy, avait envisagé d'instaurer une amende de 2 000 euros pour les parents d'enfants absentéistes mais avait dû reculer sous la pression du monde éducatif.

Luc Bronner



8,5 % des enseignements ne sont pas assurés

Les cours non assurés en collèges et en lycées représentent 8,5 % du total des heures d'enseignement prévues, selon une étude de la direction de l'évaluation et de la prospective (DEP) réalisée auprès de 1 000 établissements en 2002-2003. Les heures de cours peuvent être perdues pour plusieurs raisons. La plus courante correspond à la fermeture totale de l'établissement, entre autres pour cause d'examens ou de problèmes de sécurité (3,5 % des annulations d'heures prévues). Le non-remplacement des professeurs absents pour raisons individuelles (motifs médicaux, grève, etc.) se traduit par la perte de 3,2 % des heures. Enfin, 1,8 % concerne le non-remplacement des professeurs absents pour cause de formation ou pour faire passer des examens.

Le volume total d'heures perdues a augmenté significativement ces quatre dernières années : de 6,1 % en 1999-2000, l'augmentation est passée à 6,7 % en 2000-2001, 7 % en 2001-2002 et 8,5 % en 2002-2003. L'importance des mouvements de grève contre la réforme des retraites, en 2003, explique ce dernier chiffre.

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