I Une
école différente ? Pour une société
différente
? Qui n'en veut ?! I Des
écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop |
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L'heure
de la... It's time for ... Re-creation | Appel
pour des éts innovants et coopératifs |
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Obligation
scolaire et liberté I | Une
école différente ? Pour une société
différente
? Qui n'en veut ?! I
Quelques
autres "rubriques", parmi beaucoup d'autres, toujours d'actualité
:
les rapports
parents-profs, la maternelle
à 2 ans, l'ennui
à l'école, les punitions
collectives, le téléphone
portable
, l'état des
toilettes,
le créationnisme...
"Avec 76.000 t
de pesticides par an, la France est le premier consommateur d'Europe et
le 3è du monde".
Le WWF lance
un "appel du 18 juin" pour
soutenir le bio dans les cantines
"Comment
un pays riche comme la France peut-il mégoter sur les 20 à
70 centimes supplémentaires d'un repas scolaire bio?"
"la
bouffe", aussi, c'est - ça pourrait/devrait être - "pédagogique"...
En France, les cantines bio se comptent presque sur les doigts de la main La taxation des nitrates des agriculteurs définitivement abandonnée Machines à sous, distributeurs électronico-nucléaires de pommes OGM et/ou nitratées ? Des pesticides
dans les deux tiers des eaux françaises contrôlées
en 2002
...En
France, depuis le printemps 2004,
... Conclusions/Décisions ? |
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Les agriculteurs bios veulent
s'affranchir des OGM et des semenciers
LE CHANGE (Dordogne) 18 09 04 - Bien décidés à s'affranchir de l'industrie semencière et soucieux de ne pas utiliser d'OGM, des agriculteurs du grand Sud-Ouest mènent une expérience unique en France en produisant des semences "bios" dans un champ de Dordogne, sur la commune du Change. "On se fait berner depuis des années par les semenciers, qui vendent des semences trop chères, qui ne correspondent pas à nos besoins et sont polluées par la présence d'OGM", explique Bertrand Lassaigne, le propriétaire de la parcelle au Change, près de Périgueux, où sont effectuées depuis 2001 les expérimentations. Pour les détracteurs de "l'agriculture conventionnelle", les semences industrielles présentent plus d'inconvénients que d'avantages. Elles donnent notamment des plantes très productives en terme de rendement la première année, mais qui ne pourront pas être replantées les années suivantes pour cause de dégénérescence. Ces plantes sont en plus de grosses consommatrices d'eau et d'engrais et elles nécessitent d'importantes quantités de pesticides. Ici, les produits chimiques sont bannis des cultures. Sur plus de trois hectares, on a planté une centaine de variétés de céréales rares ou abandonnées, essentiellement du maïs, mais aussi du soja et du tournesol. On cherche ainsi à obtenir des croisements pour produire naturellement de nouvelles espèces aussi performantes que celles vendues par l'industrie. "Elles sont testées in situ chez environ 80 paysans, dans tout le Sud-Ouest, pour les adapter à leur terroir", précise Patrice Gaudin, un des responsables de la plate-forme expérimentale. Les résultats, assure-t-il, sont prometteurs. "Les populations sont plus riches, en protéines notamment, moins exigeantes en eau et résistent beaucoup mieux aux maladies". Mais surtout, elles peuvent être replantées d'année en année. Financé à 70% par des subventions européennes et régionales, le programme - dont le budget s'élève à 160.000 euros - a également pour ambition de rétablir une certaine biodiversité. "Depuis plusieurs dizaines d'années, il y a eu une fantastique érosion de la diversité des plantes cultivées", insiste Guy Kastler, le président du Réseau Semences Paysannes, qui fédère plusieurs associations et syndicats. "S'il n'y a pas de diversité, il n'y a pas d'adaptation aux différents terroirs, ajoute-t-il. Il faut que les paysans se réapproprient les ressources génétiques des vieilles populations et soient autonomes des semenciers qui veulent imposer des OGM". Les initiateurs du programme butent cependant sur un problème de taille: la législation nationale ne leur permet pas de vendre ou d'échanger, comme ils le souhaitent, leurs semences. Il faut en effet "qu'elles soient inscrites au catalogue commun des variétés" qui recense toutes les plantes pouvant être cultivées en France, explique Jacques Caplat, expert à la Fédération nationale de l'agriculture biologique (FNAB). "Le souci, c'est que cette inscription est trop chère pour
les petits producteurs", poursuit-il, avant d'ajouter: "Il faut
créer un nouveau cadre légal et se battre pour trouver des
espaces de libertés pour les paysans".
L'arrêté anti-OGM de la commune de Bax suspendu BORDEAUX 22 09 04 - La cour administrative d'appel de Bordeaux (Gironde) a suspendu mercredi l'arrêté municipal de Bax (Haute-Garonne) qui interdisait la culture de plantes transgéniques dans un rayon de trois kilomètres autour de parcelles d'agricultures biologiques. La cour, saisie en appel par le préfet de la Haute-Garonne qui avait été débouté en première instance devant le tribunal de Toulouse, a estimé que le maire de Bax ne pouvait prendre un arrêté de cette nature qu'en cas de "péril imminent". Or, lorsque Philippe Bedel a pris cet arrêté le 18 mai, aucune plantation de culture OGM n'était prévue sur sa commune. Pour l'avocate du maire de Bax, l'ancienne ministre de l'Environnement Corinne Lepage, "cela signifie que les maires ne pourront en fait jamais intervenir, puisqu'ils sont toujours prévenus après coup, et que s'ils prenaient un arrêté en raison de l'annonce du lancement d'une culture, il leur serait reproché de prendre un arrêté de circonstance". Me Lepage a annoncé que la mairie de Bax va se pourvoir en cassation. Par ailleurs, elle a indiqué qu'une "bataille de droit sur le fond" aura lieu le 14 octobre devant le tribunal administratif de Pau (Pyrénées-Atlantiques) sur l'arrêté anti-OGM pris par la commune de Mouchan (Gers). Pour elle, "si la bataille du droit échoue en France, les
juridictions européennes devront se prononcer". Elle a dénoncé
un "véritable problème politique". Et l'ancienne ministre
d'Alain Juppé d'avertir: "Si le droit ne permet pas d'exprimer
une décision démocratique, cela peut justifier la désobéissance
civique, à laquelle je me suis pourtant toujours opposée".
Les géographes dénoncent les disparités dans l'alimentation des hommes En France, la Seine-Saint-Denis détient le triste record d'enfants obèses (17,2%). Des
pesticides dans les deux tiers des eaux françaises contrôlées
en 2002
En France, les cantines bio se comptent presque sur les doigts de la main. |