"Mais
jusqu'où s'arrêteront-ils ?!" (Professeur
Coluche, penseur, XXème siècle après J.C.)
pedibus, velobus, cyclobus : yes ! cum jambis : indeed ! sed ... cum jambis, tum portabilis ! Contribution
7 Variantes pour les différents "projets éducatifs" 2007. Le cortège
pourrait être précédé, entouré de :
Les enfants étant toujours très salissants, ne pas oublier en fin de cortège, un bataillon de balayeurs ("décrocheurs" décrochés et autres exclus du système éducatif) appuyés par une escadrille de camions- aspirateurs-aspergeurs pour récupérer-recycler les confettis, crottes de bouc et de chiens, canettes vides des légionnaires, grenades dégoupillées, tracts, frites, et autres détritus. Il va de soi que le cortège serait survolé par un hélicoptère et un satellite chargés d'enregistrer les code-barres et ADN des élèves (pour les transmettre à la Commission Absentéisme et au Groupe d'Intervention Rapide en dépendant), en sus des caméras placées sur le trajet. 7 variantes - que dis-je... sept grandes nouvelles pédagogies - pouvant donc être utilisées pour personnaliser le programme de chaque jour de la semaine. C'est le Peuple,
naturellement, qui décidera :
L'uniforme des écoliers
devant, naturellement, être conforme au Concept du jour.
A transmettre au
6° sous-sol du think-tank solferinesque
Avec copie à
:
Une question ? Oui ? Posez votre question. - Le retour à
la maison, après les cours ?
L'anarchie
?
Nous allons créer une commission. Roger
Auffrand
|
Le pédibus,
une "idée"
qui avance "pour une école écolo" ... 02-10-05 -- Pour aller à l'école, des milliers d'enfants prennent désormais le "pédibus", variante pédestre du ramassage scolaire en bus : l'enfant attend à un arrêt qu'une troupe de petits marcheurs escortée par quelques parents le récupère et l'emmène. Le concept gagne du terrain en France, mais aussi aux Pays-Bas, en Belgique, en Italie ou en Allemagne, surtout dans les villes petites et moyennes, après avoir fait de nombreux adeptes en Suisse, au Canada ou en Grande-Bretagne. "C'est un projet citoyen et les gamins adorent. C'est sain, gai, économique, convivial, écologique", s'enthousiasme René Durand à la mairie de Tremblay-en-France (Seine-saint-Denis), ville de 35.000 habitants dans la région parisienne, parmi les premières du pays à avoir tenté l'aventure. Le pédibus repose sur le bénévolat de parents qui préfèrent aux embouteillages et aux micro-trajets en voiture, coûteux pour les nerfs et le portefeuille, une balade à pied plus profitable au bien-être de leur progéniture. A tour de rôle, des pères et mères aux airs d'animateurs de colonie de vacances, avec gilets fluorescents et fanions, assurent la conduite des cortèges, direction l'école. Depuis 2002, Tremblay a ouvert sept lignes de pédibus, avec une quinzaine d'arrêts chacune. Plus d'une centaine d'enfants les empruntent. La mairie paie les gilets fluo et l'assurance des parents. L'idée du "walking bus" (autobus pédestre) a germé en 1991 dans la tête d'un Australien, David Engwicht, avant de cheminer jusqu'en Suisse, où elle s'est transformée en "pédibus" en 1998. C'est un habitant de Lausanne qui s'est souvenu d'une expression chère à sa grand-mère, "aller à pédibus", et l'a recyclée. L'objectif est notamment d'améliorer la sécurité des enfants aux abords des écoles, où la multiplication des dépose-minute aux heures charnières est à l'origine d'accidents dramatiques. Selon l'ADEME (Agence française de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie), qui encourage les pédibus, deux tiers des élèves de 6-11 ans se rendent chaque jour à l'école en voiture alors que le trajet moyen n'excède pas 1 km en ville. Les fans du système vantent ses multiples bienfaits : activité physique, éducation routière, socialisation des enfants, mais aussi gain de temps - sachant que chaque famille doit normalement gérer entre 8 et 20 trajets d'école par semaine - et "écomobilité" : diminuer l'usage de la voiture, c'est protéger l'environnement et promouvoir le développement durable. Le pédibus a la bénédiction des enseignants, qui trouvent les élèves plus réceptifs une fois réveillés par une bonne marche à pied. Les intéressés aiment quant à eux se promener avec leurs copains. Des dizaines de villes ont récemment ouvert des lignes de pédibus en France : Angers, Nantes, Toulouse, Caen, Lyon, mais aussi de petites municipalités comme Gières (Isère) ou Ouistreham (Calvados). Ailleurs dans le monde, le thème "Marchons vers l'école" fait aussi des émules, activement promu par la Grande-Bretagne et le Canada, qui organisent chaque année une semaine de sensibilisation. L'édition 2005 est prévue du 3 au 7 octobre, avec des initiatives dans de nombreux pays (www.iwalktoschool.org). Variante à roues, le système du "vélobus"
ou "cyclobus" commence à séduire, adapté aux
parcours plus longs et aux jeunes adolescents. Ainsi, à Champigny-sur-Marne
(Val-de-Marne), des cortèges de lycéens roulent tous les
matins vers l'école depuis 2001.
Ecole "écolo" ... ![]() Baltimore Police on motorcycle lead the procession. Baltimore Police "FOX TROT" helecopter monitored our walk from "Great Blue Sky" above. ![]() |
| LE
GUIDE-ANNUAIRE |
Présentation
| SOMMAIRE
|
| Le
nouveau sirop-typhon : déplacements de populations ? chèque-éducation
? ou non-scolarisation ? |
| Pluralisme
scolaire et "éducation alternative" | Jaune
devant, marron derrière : du PQ pour le Q.I. |
| Le
lycée "expérimental" de Saint-Nazaire |
Le
collège-lycée "expérimental" de Caen-Hérouville|
| L'heure
de la... It's time for ... Re-creation | Freinet
dans (?) le système "éducatif" (?) |
| Changer
l'école | Des
écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop !|
L'école
Vitruve |
| Colloque
Freinet à ... Londres | Des
écoles publiques "expérimentales" |
| 68
- 98 : les 30 P-l-eureuses | Et
l'horreur éducative ? |