alternative éducative : une école différente
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| Une école différente ? Pour une société différente ? Qui n'en veut ?! I Des écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop  | L'heure de la... It's time for ... Re-creation |
| Appel pour des éts innovants et coopératifs |

Quelques autres "rubriques", parmi beaucoup d'autres, toujours d'actualité :
les rapports parents-profs, la maternelle à 2 ans, les punitions collectives, l'état des toilettes, le téléphone portable, le créationnisme...
 

2018 ?               2118 ?
Une autre école est-elle possible ?
  

Allergie, ennui, humiliation, absentéisme, décrochage, déscolarisation :
ON DIRAIT QU'ILS S'ENNUIENT ...

"A bout de souffle, perclus d'habitudes obsolètes, notre enseignement secondaire s'enfonce dans la grisaille. 
L'ennui des élèves dans cette affaire n'est qu'un symptôme parmi d'autres, comme la violence à l'école ou l'absentéisme. 
Des symptômes significatifs d'une inadaptation profonde du système scolaire face aux besoins de culture et de savoir de la population actuelle."
École : le coût de l'ennui
par Paulette Maillard

Dans la dernière enquête de l’OCDE, à la question «vous sentez-vous bien en classe?»,
moins d’un jeune Français sur deux répond «oui».
C’est le plus mauvais score des 41 pays sondés.
Il faut bien l’admettre.
D’autres font beaucoup mieux que nous  avec des méthodes moins brutales.

C’est en France que les élèves souffrent le plus !
Et s’il fallait retenir un seul critère pour caractériser une école qui marche?
  Le plaisir d’être élève.
Sur ce dernier point, la France détient le record du mal-être à l’école avec seulement 45% des élèves se sentant à leur place en classe,
contre 81% en moyenne dans les pays de l’OCDE.
Un score - referendum ? - qui en dit long sur le chemin qui reste à parcourir pour rendre notre école efficace, performante et plus juste.
L'enquête Pisa menée dans différents pays de l'OCDE montre que nos élèves sont champions du monde de l'inhibition
et qu'ils craignent de répondre aux questions ouvertes, celles dont la réponse n'est pas dans le cours.
Par peur des sarcasmes ?

L'humiliation des élèves, reflet des carences pédagogiques françaises
L'humiliation des élèves va souvent de pair avec une méconnaissance de leurs droits, pourtant renforcés par un décret de juillet 2000. Et les règlements intérieurs des établissements scolaires se déclinent surtout en termes d'obligations, constate Pierre Merle, sociologue, regrettant que les classes soient souvent des zones de non-droit:
«Humilier, une forme d'autorité très usitée»
Il est fréquent que les élèves se sentent humiliés. Une enquête statistique avait montré que 50 % des collégiens estimaient avoir été humiliés par un enseignant.

Absentéisme scolaire :
5  % des élèves et 10  % en lycée professionnel
8,5 % des enseignements ne sont pas assurés en collèges et lycées

Absentéisme : 5% des collégiens et lycéens selon le ministère
Plus les établissements ont des effectifs importants, plus l'absentéisme augmente, à catégorie sociale de la population scolaire égale

ALLERGIES SCOLAIRES
Seine-Saint-Denis : près de 1.000 élèves pas rentrés de vacances

France : l'absentéismetouche 5% en moyenne des collégiens et lycéens
L'absentéisme scolaire touche d'abord les quartiers défavorisés
Enseignants et proviseurs ont également relevé une "forte augmentation depuis 5 ou 6 ans" d'adolescents exerçant un petit boulot le soir et renonçant à se lever le matin pour aller en cours. Loin du baby-sitting ou de l'encadrement de centres aérés le mercredi, c'est "un vrai travail qui est pris en charge par les jeunes", tel que le service dans des fast-food ou la livraison de pizzas...

Absentéisme à l'école : 100 000 collégiens fantômes

École : le coût de l'ennui

Absentéisme scolaire : les mesures déjà prises
"...C'est souvent un révélateur, on ne peut pas le réduire à la délinquance, ni au seul problème des parents démissionnaires",
(Gérard Aschieri, secrétaire général  FSU)

La FCPE réservée sur les mesures de prévention de l'absentéisme scolaire
"comment convaincre les parents de l'importance de suivre assidûment tous les cours lorsque tout au long de l'année, ils sont confrontés à tant d'heures de cours non remplacées?" "Certains rectorats n'assurent les remplacements qu'au-delà de trois semaines, voire un mois d'absence et non seulement les cours ne sont pas assurés mais les élèves sont renvoyés chez eux ou dans la rue"
L'Etat condamné pour le non-remplacement de professeurs absents.
Haute-Garonne:plainte de parents pour non remplacements de professeurs.
Viry-Châtillon : Des parents attaquent en justice l'absence d'un prof.

30/01/04 : Luc Ferry dit non aux forces de l'ordre à l'école
17/03/04 : Violences scolaires, absentéisme : l'école et la police au diapason pour "éradiquer ce cancer"
Décrochage scolaire
Californie : Près d'un lycéen sur 4 "décroche" entre 15 et 18 ans
(rapport du State Department of Education - 7 juillet 2008)

France :  École sans issue pour élèves hors-circuit
Nouvelle "Innovation" innovante  (Académie de Créteil - Rentrée 2008-2009)
Pour les décrocheurs- ou déjà "décrochés" - de plus de 16 ans : une annexe (3 classes d'une douzaine d'élèves) au lycée polyvalent Jean Macé de Vitry (1.500 élèves, classé en "zone prévention violence")

École sans issue pour élèves hors-circuit
La déscolarisation toucherait 1 % des collégiens en France.
Exclus pour indiscipline oumal orientés, ils quittent le système sans qualification
"... aucun milieu n'est protégé. Aux côtés des enfants du voyage, des primo-arrivants ou des gamins confrontés à des contextes familiaux en miettes, des enfants issus de milieux favorisés sortent aussi du système ..."

École buissonnière aux USA et en Angleterre
MALGRÉ AMENDES ET PRISON (pour les parents)  LES CHIFFRES AUGMENTENT TOUJOURS
 
 

Élèves décrocheurs, décrochés, découragés, révoltés...

120.000 collègiens casqués,
150.000 appareillés,
330.000 humiliés publiquement...
...1.890.000 mastiqueurs-ruminants...
(sur une population d'environ 3 millions de "collègiens")

Aujourd'hui, les misérables se multiplient, de chômage en RMI, et avec eux, les bienfaiteurs. 
Que prétendent faire les seconds ? 
La morale aux enfants de pauvres. Se laver, bien se tenir, entrer sans casquette sur la tête, etc. 
Très bien. 
Mais, comme le dit Alain, il y a un siècle, «comment voulez-vous que la sagesse se soutienne quand elle se bat tous les jours avec des soucis qui renaissent tous les jours comme la tête de l'hydre ?» 
En résumé, «il y a des discours qui vous restent dans les dents»
Beaucoup de professeurs le savent.

Alain, sauveur des cancres

 
Vote de la loi de prévention de la délinquance :
l'Assemblée renforce la lutte contre l'absentéisme à l'école
et étend le contrôle de "l'obligation scolaire" aux élèves inscrits à des cours à distance,
y compris ceux agréés par l'Education nationale (CNED et cours privés)
(homeschooling, instruction en famille, école à la maison, éducation à domicile, etc...)


Même le C.N.I.R.S. n'y avait pas pensé !
i n n o v a t i o n  : le pedibus
"Mais jusqu'où s'arrêteront-ils ?!"
(Professeur Coluche, penseur, 20° siècle après J.C.)


  L'absentéisme scolaire : les mesures déjà prises

   On dirait qu'ils s'ennuient.

   École : le coût de l'ennui

   Absentéisme à l'école :
100 000 collégiens fantômes

   France : l'absentéisme touche 5% en moyenne des collégiens et lycéens
L'absentéisme scolaire touche d'abord les quartiers défavorisés
Enseignants et proviseurs ont également relevé une "forte augmentation depuis 5 ou 6 ans"
d'adolescents exerçant un petit boulot le soir et renonçant à se lever le matin pour aller en cours.
Loin du baby-sitting ou de l'encadrement de centres aérés le mercredi,
c'est "un vrai travail qui est pris en charge par les jeunes",
tel que le service dans des fast-food ou la livraison de pizzas...

   L'absentéisme scolaire touche 5  % des élèves
... mais atteint 10  % en lycée professionnel.
8,5 % des enseignements ne sont pas assurés


Une étude officielle montre l'inutilité du redoublement brut
Le redoublement frappe par son "caractère massif".
Il touche "tous les milieux sociaux" à l'exception notable des enfants d'enseignants qui présentent un risque deux fois moins élevé que les enfants d'employés de service ou d'ouvriers non qualifiés de redoubler.

 La France détient le record mondial des redoublements
alors qu'elle dépense davantage pour ses collèges et lycées que la moyenne des pays de l'OCDE

Elèves absents, décrocheurs, décrochés...
1% des 3,25 millions de collégiens que compte la France seraient déscolarisés.
Ce phénomène s'opère le plus souvent entre 14 et 16 ans.
Les filles sont presque autant concernées que les garçons.
5% des élèves du second degré sont absents plus de quatre demi-journées par mois.
La moitié des collèges et lycées ayant participé à l'enquête «la Déscolarisation» comptabilisent 2 % d'élèves absentéistes, mais un sur dix en enregistre 15 %.
Le décrochage scolaire, qui désigne les jeunes en voie de déscolarisation, touche 8% d'une classe d'âge, soit 60 000 jeunes par an en France,
selon une étude de l'Education nationale en 2001.

   France :  Nouvelle "Innovation" innovante  (Académie de Créteil - Rentrée 2008-2009)
Pour les décrocheurs- ou déjà "décrochés" - de plus de 16 ans : une annexe (3 classes d'une douzaine d'élèves)

Les 16-18 ans en France et en Europe
Entre 16 et 18 ans, les jeunes dépourvus de diplôme et qui ne sont plus en formation voient leur insertion immédiate et future durablement compromise.

Le fond de la classe au premier rang
Ils ne sont pas là tout à fait par hasard. Leur scolarité a été une longue suite d’échecs, souvent dès le CP.
Habitués des fonds de classe, la plupart ont acquis la conviction qu’ils étaient nuls, tout juste bons à faire le pitre ou à tenir tête au principal pour exister.



BRITISH WAY OF LIFE

Le "modèle" anglo-saxon,  libéral  ... et blairo-socialiste...
 

  ÉCOLES ANGLAISES :
Discipline, rigueur et esprit compétitif sont les maîtres mots de la mutation mise en œuvre par le gouvernement travailliste..

   Royaume-Uni : L’uniforme discriminatoire
En imposant un fournisseur unique pour l’achat de l’uniforme, les écoles pratiquent une discrimination à l’encontre des élèves pauvres. 

  Directeur d'école en Grande Bretagne :
« Le métier a beaucoup évolué. Aujourd’hui, on est beaucoup plus responsable, on a plus de pression, on nous demande plus de résultats. »

  Deux fois plus d’enseignants sont partis en retraite anticipée au cours des sept dernières années. 

  35% des élèves de 11 ans ne savent pas lire.

  Un ado sur cinq ne peut situer son pays sur une carte.

  Ecoles publiques fermées aux pauvres.  Un rapport émis par ConfEd, (une association qui représente les dirigeants du secteur de l’éducation locale) dénonce le manque d’intégrité des processus d’admission dans certaines écoles publiques. Des réunions de "sélection" d’élèves sont organisées, durant lesquelles ne sont admis que les enfants "gentils, brillants et riches". Ainsi, 70 000 parents n’ont pas pu inscrire cette année leurs enfants dans l’école de leur choix. En écartant les élèves issus de milieux pauvres, ces établissements "hors la loi" espèrent rehausser leur taux de réussite aux examens. 

   Selon l'OCDE, les écoles privées britanniques ont les meilleurs résultats au monde : FAUX !

  ... & Moins de pauvres dans les écoles primaires catholiques.

  Les écoles anglaises pourront être gérées par des "trusts".

  L’école britannique livrée au patronat.  En mars 2000, le Conseil européen de Lisbonne avait fixé comme principal objectif à la politique de l’Union en matière d’éducation de produire un capital humain rentable au service de la compétitivité économique. 

  Le créationnisme aux examens.

   "BAGUE DE VIRGINITE" : Une adolescente anglaise, fille d'un pasteur évangélique, perd son procès en Haute Cour.

  Grande-Bretagne : l'athéisme (bientôt ?) au programme scolaire

  Grande-Bretagne :Les sponsors au secours de l'école

  Empreintes digitales pour les enfants d'une école de Londres. Le Royaume-Uni réfléchit à la mise en place d’une loi pour la création d’un fichier national des enfants de moins de douze ans.

Naître et grandir pauvre en Grande-Bretagne  est encore plus pénalisant que dans d’autres pays développés.

  Un demi-million de «sans-logement». A Londres, un enfant sur deux sous le seuil de pauvreté.

  Un demi-million d'enfants britanniques travaillent "illégalement".

«tolérance zéro» et conditions de détention intolérables. Plus de dix milles jeunes délinquants britanniques sont emprisonnés.  «Le bilan du Royaume-Uni en terme d'emprisonnement des enfants est l'un des pires qui se puisse trouver en Europe.»

  Plus de 350 000 Britanniques ont quitté leur île en 2005 pour jouir d'une vie meilleure
Les jeunes Britanniques se voient vivre ailleurs.  Difficulté d' acquérir un logement, hausse de la fiscalité et indigence des services publics, en particulier les transports et le système de soins.

  Selon des rapports de l’ONU et de la Banque mondiale :  «Au Royaume-Uni, les inégalités entre riches et pauvres sont les plus importantes du monde occidental, comparables à celles qui existent au Nigeria, et plus profondes que celles que l’on trouve, par exemple, à la Jamaïque, au Sri Lanka ou en Ethiopie.»

  Les Britanniques inventent l'ultrason antijeunes.

   De plus en plus de mineurs hospitalisés pour des problèmes d'alcool. Le nombre de mineurs hospitalisés en Angleterre pour avoir trop bu a augmenté de 20% en un an.
 

Beuark.
Ségolène Royal rend hommage à la politique de Tony Blair.



AMERICAN WAY OF LIFE...

   Lycées, collèges de Californie :
Près d'un élève sur 4 "décroche" entre 15 et 18 ans

(rapport du State Department of Education - 7 juillet 2008)
Un fichier pour les élèves décrocheurs
 

afp - 19 04 10 - Le ministère a annoncé la mise en place d’un nouveau fichier, dénommé « suivi de l’orientation ». L’objectif de cette base de données est de lutter contre le décrochage scolaire, en recueillant des free.frrmations sur les collégiens et les lycéens qui quittent l’école sans diplôme. « Le but est de prendre en charge les décrocheurs potentiels le plus tôt possible, et d’offrir des possibilités d’insertion professionnelle pour ceux qui ont déjà décroché », explique Luc Chatel.

Les décrocheurs seraient au nombre de 100.000, selon les estimations de Jean-Michel Blanquer, directeur général de l’enseignement scolaire. Pour lui, ce nouveau fichier est « un outil de plus pour lutter contre le décrochage, qui est, avec l'absentéisme, un fléau majeur de notre société ».

Parcours scolaire de l’élève, filières fréquentées, motifs du décrochage seront consignés dans ce fichier par les différents acteurs du monde éducatif. Parmi les garde-fous annoncés, il ne sera fait aucune mention du contexte familial ou social, ni de l’état de santé. Les données seront conservées deux ans.

Les free.frrmations du SDO ne pourront être transmises à d’autres administrations. Le DGESCO précise que la fiche d’un élève ne sera communiquée qu’à des personnes «qui ont quelque chose à voir avec lui ; le directeur de l’établissement de départ pourra par exemple fournir le fichier au directeur de l’école d’arrivée».

Les syndicats, de parents d’élèves comme d’enseignants, ont accueilli la création de ce fichier avec beaucoup de scepticisme. Ainsi, le Syndicat national des enseignants de second degré (Snes) y voit un nouveau pas vers le fichage généralisé et demande des «garanties supplémentaires». 



... Depuis une loi de 2006, la suspension des allocations familiales est possible et ce sont les présidents de conseils généraux qui peuvent le décider si l'élève ne remplit pas les engagements consignés dans un «contrat de responsabilité parental» (CRP) avec la famille. L'absentéisme n'est d'ailleurs pas le seul motif qui peut entraîner un CRP : le trouble porté à un établissement scolaire ou toute autre difficulté liée à une carence de l'autorité parentale peuvent aussi être des motifs de suspension. En cas de manquement, le président du conseil général peut demander à la Caisse d'allocations familiales (CAF) de suspendre les versements.

Toutefois, de l'aveu même du ministre de l'Education Luc Chatel, ce contrat «ne fonctionne pas». Selon son entourage, seule une vingtaine de CRP ont été signés depuis 2006. Et la Caisse nationale d'allocations familiales (Cnaf) n'a jamais été saisie d'aucune demande.

Si le nouveau texte de loi est adopté ce sera maintenant aux inspecteurs d'académie de trancher.

Une mesure controversée

Par ailleurs, le principe de suspension des «allocs» est largement critiqué : le président de la Cnaf, Jean-Louis Deroussen, n'y est pas favorable, de même que les fédérations de parents d'élèves FCPE et Peep, ou encore l'Union nationale des associations familiales, qui craignent que cela aggrave la situation de familles déjà en difficulté. Le Syndicat des Inspecteurs d'Académie (SIA) préfère convaincre les familles de l'obligation scolaire plutôt qu'user d'«une violence financière forte, et même très forte pour certaines familles» ...


L'absentéisme varie fortement d'un établissement à l'autre 
(étude DEPP - 18 juin 2009 - portant sur l'année scolaire 2006/2007...)

L'absentéisme touche 5% des élèves en moyenne, avec de fortes disparités selon les établissements, allant jusqu'à un tiers des élèves dans un lycée professionnel sur dix, indique une étude du ministère de l'Education nationale.

L'absentéisme est défini par quatre demi-journées ou plus d'absences par mois, sans "régularisation" (excuse des parents): "pour l'année scolaire 2006-2007, tous mois et types de collèges et lycées confondus, 5% des élèves sont absents" selon ces critères retenus pour caractériser l'absentéisme.

L'absentéisme touche très inégalement les établissements: moins de 2% des élèves dans la moitié des établissements, mais 15% d'entre eux dans un sur dix, relève cette note d'free.frrmation de la Direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) du ministère.

Ce sont les lycées professionnels qui sont le plus touchés, deux fois plus que les lycées d'enseignement général et technologique (LEGT), qui ont eux-mêmes deux fois plus d'absentéisme que les collèges, selon cette étude publiée en juin, portant sur l'année scolaire 2006-2007 dans le second degré.

"En janvier 2007, la proportion d'élèves absentéistes, de 5,4% en moyenne, s'établit à 2,4% en collège contre 4,6% en LEGT et 10,9% en lycée professionnel", indique l'étude.

Même entre lycées professionnels, les disparités sont importantes et l'école buissonnière est le fait d'une minorité d'entre eux: "Pour les lycées professionnels, en janvier 2007, l'absentéisme touche moins de 6% des élèves dans la moitié des établissements, 15% des élèves dans un quart d'entre eux et plus de 30% dans un sur dix".

Stable d'une année sur l'autre, il augmente en cours d'année scolaire, passant de 2,4% en septembre 2006 à 5,4% en avril 2007, avec un pic à 6,5% en mars.

L'absentéisme "lourd" (10 demi-journées d'absences non régularisées par mois) est limité: 1% en moyenne sur l'ensemble des établissements. Mais un quart des lycées professionnels dépasse cette moyenne.

L'étude souligne également qu'un élève perd aussi du temps d'enseignement lorsque celui prévu ne peut être dispensé: non-remplacement d'enseignants absents, fermeture des établissements pour examens.

La part de temps d'enseignement perdu en raison d'heures d'enseignement non assurées est évaluée à 4,7% du temps d'enseignement dans les collèges, 6,5% dans les lycées professionnels et 9,1% dans les LEGT.
 
 

L'absentéisme touche 5% en moyenne des collégiens et lycéens (étude) 

17/09/04 -   Une moyenne de 5% des élèves du second degré sont absents plus de quatre demi-journées par mois, selon une étude menée entre janvier et avril 2004 par la direction des évaluations et de la prospection (DEP), a-t-on appris vendredi auprès du ministère de l'Education nationale.

Ce chiffre reflète en réalité de fortes disparités entre établissements. La moitié de ceux qui ont participé à l'étude comptabilise en moyenne 2% d'élèves absentéistes mais un sur dix en enregistre 15% en moyenne.

Selon Jean-Claude Emin, sous-directeur de l'évaluation à la DEP, les lycées professionnels sont les plus touchés par ce phénomène (10%), puis viennent les lycées d'enseignement général et technologique (5%) et les collèges (2%). 

"On a lancé cette enquête pour avoir une mesure nationale du phénomène", en précisant que celle-ci ne s'accompagnait pas de données sociologiques. 

Ce travail statistique "doit aboutir à piloter l'absentéisme, à voir sa gravité, à lutter contre", a-t-il ajouté.

L'absentéisme scolaire : les mesures déjà prises

09/02/04 - La décision d'installer un correspondant "absentéisme" dans un quartier difficile de Strasbourg, annoncée lundi par le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, correspond et s'ajoute aux mesures déjà prévues à ce propos depuis décembre.

Selon son dispositif, le correspondant doit appeler la famille dès le premier jour d'absence d'un élève, prévenir la police si la famille n'agit pas, et le procureur de la République si "cela ne suffit pas".

Or la loi sur la protection de l'enfance, votée en décembre, comporte un volet sur l'absentéisme scolaire. Il insiste sur la prévention et la responsabilisation des familles plus que sur les sanctions, allant même jusqu'à abroger le dispositif de suspension des prestations familiales, prévu jusque là, en cas d'absentéisme scolaire répété.

La loi n'abandonne pas toute idée de sanction, au contraire, puisqu'elle a retenu le principe d'une sanction pénale dont le montant maximum sera de 750 euros au lieu de 150 euros précédemment.

Toutefois, cette sanction ne doit intervenir qu'en "ultime recours", le dispositif étant axé sur la prévention, le dialogue et le soutien à la responsabilité parentale pour les familles en difficulté.

L'absentéisme, selon la loi, doit désormais être traité progressivement, d'abord au niveau de l'établissement avec signalement à la famille dès la première absence et engagement d'un dialogue. Au bout d'un mois, le niveau départemental - partenariat avec tous les acteurs sociaux impliqués - peut être atteint puis le niveau judiciaire avec saisine du parquet en dernier recours.

L'absentéisme scolaire en France toucherait 15% des élèves, selon une récente enquête de l'OCDE qui, d'ailleurs, souligne que la France est moins touchée que d'autres pays, arrivant en 21e position sur 27 des pays de l'OCDE. Quant à l'absentéisme chronique, il ne concernerait que 1% des élèves, selon l'Education nationale mais se concentre essentiellement dans les quartiers en difficulté.


Correspondant absentéisme :
les collèges peuvent "faire le travail" (Ferry)

10/02/04 - Le ministre de l'Education nationale, Luc Ferry, interrogé sur la décision de Nicolas Sarkozy de nommer des correspondants "absentéisme" dans des collèges sensibles, a jugé mardi sur Europe 1 que les chefs d'établissements étaient "capables de faire le travail".

"Dans les lycées, on a des gens qui s'occupent de ça. Cela s'appelle les CPE, les conseillers pédagogiques d'éducation qui s'occupent précisément de ces questions. On a des chefs d'établissement qui sont parfaitement capables de faire le travail eux-mêmes", a déclaré Luc Ferry.

Le ministre de l'Intérieur a annoncé lundi à Strasbourg qu'un correspondant "absentéisme" serait installé dans chaque collège des 23 quartiers les plus difficiles de France.

Interrogé sur l'utilité d'un tel "monsieur absentéisme", le ministre de l'Education nationale a répondu: "Je ne sais pas. Je n'ai pas du tout regardé le dispositif qui était proposé".

Luc Ferry a également dit son opposition à l'installation d'un policier en civil dans certains établissements, une autre idée de Nicolas Sarkozy : "L'idée qu'un policier soit à l'intérieur de l'établissement répugne à la tradition scolaire française. Il ne faut pas le faire".

"Cela ne peut pas se faire, sauf de façon tout à fait exceptionnelle. Je l'ai dit tout à fait clairement à Nicolas Sarkozy : cela ne peut pas se faire si la communauté éducative n'est pas d'accord", a-t-il insisté.

"C'est d'abord et avant tout autour de l'école que les vrais problèmes existent", a encore jugé Luc Ferry.


Absentéisme/école:
Les syndicats dénoncent la vision "répressive"
de Sarkozy

10/02/04 - Les quatre principales fédérations syndicales de l'éducation CGT, FSU, Sgen-CFDT, et UNSA Education ont dénoncé mardi la vision "répressive" de l'école, véhiculée selon eux par le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy dans ses déclarations sur l'absentéisme scolaire.

"L'absentéisme scolaire se traite avec des professionnels. C'est souvent un révélateur, on ne peut pas le réduire à la délinquance, ni au seul problème des parents démissionnaires", a déclaré Gérard Aschieri, le secrétaire général de la principale fédération de l'éducation, la FSU, lors d'une conférence de presse commune avec les autres fédérations.

Les propos de M. Sarkozy, lundi à Strasbourg, sur l'absentéisme scolaire "donnent le sens de la politique actuelle", a-t-il ajouté.

La création de "correspondants absentéisme" en lien avec la police et la justice, aux collèges du quartier de Hautepierre à Strasbourg, est annoncée alors qu'il y a "près de 40% de postes en moins au concours de conseiller-principal d'éducation et aucun recrutement d'assistantes sociales" dans les établissements scolaires, a-t-il également souligné.

Le secrétaire général du SGEN-CFDT, Jean-Luc Villeneuve, a, de son côté, relevé que "souvent les élèves absentéistes sont en plein désarroi et ont besoin de discuter, de parler à une infirmière, une assistante sociale ou un conseiller d'éducation. Ce qu'on annonce là, c'est de l'affichage, marquant une certaine conception de l'éducation, contradictoire avec la nôtre. On est dans la répression, mais plus dans l'éducation", a-t-il dit.

Pour sa part, le SE-UNSA a dénoncé dans un communiqué "les incursions de plus en plus fréquentes du ministre de l'Intérieur dans l'organisation de l'Education nationale" en soulignant que son "dispositif anti-absentéisme relève d'une approche essentiellement administrative et répressive de la gestion du problème".

"L'absentéisme, c'est la première étape vers la délinquance", avait notamment déclaré lundi le ministre de l'Intérieur, lors d'une visite dans le quartier de Hautepierre de Strasbourg, consacrée à son plan pour les 23 quartiers difficiles.

Pour sa part, le ministre de l'Education nationale, Luc Ferry, a pris le parti des enseignants sur ce sujet, en estimant mardi matin sur Europe 1 que les établissements scolaires et les chefs d'établissement sont "capables de faire le travail" et en réaffirmant une nouvelle fois son opposition à l'installation d'un policier en civil dans certains établissements, autre idée de M. Sarkozy, si la communauté éducative n'est pas d'accord.


Lettre ouverte du Snes à Luc Ferry
sur l'absentéisme et les missions des CPE

26/03/04 -  Le Syndicat national des enseignements de second degré (Snes-FSU) a rendu publique vendredi une lettre ouverte au ministre de l'Education nationale Luc Ferry, sur l'absentéisme scolaire et les missions des conseillers principaux d'éducation (CPE, ex-surveillants généraux).

Evoquant les récentes déclarations de M. Ferry sur la lutte contre l'absentéisme et celles du ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy sur la mise en place de "correspondants absentéisme", le Snes déclare: "Ceux-ci existent déjà, ce sont les CPE".

"La surveillance de l'assiduité des élèves est une de leurs missions essentielles. Leur action se décline en repérage, interprétation et traitement éducatif de l'absentéisme combiné à la prévention dans la durée... Elle s'inscrit dans une perspective large et ambitieuse d'éduquer tous les élèves et de les mener à la réussite", selon le syndicat.

Le Snes fait également remarquer que "700 collèges (sur 5.000) sont encore dépourvus de CPE" et évoque "la baisse de 37% des postes mis aux concours s'ajoutant à la réduction drastique (du nombre) d'adultes chargés de l'encadrement".

Par ailleurs, il évoque le projet de loi sur la délinquance et affirme: "S'il était adopté, ce texte qui instaure délation et contrôle social, compromettrait la relation éducative fondée sur la confiance et la dénaturerait".


LE GUIDE ANNUAIRE DES ECOLES DIFFERENTES

| Présentation | SOMMAIRE |
| Le nouveau sirop-typhon : déplacements de populations ? chèque-éducation ? ou non-scolarisation ? |
| Pluralisme scolaire et "éducation alternative" | Jaune devant, marron derrière : du PQ pour le Q.I. |
| Le lycée "expérimental" de Saint-Nazaire | Le collège-lycée "expérimental" de Caen-Hérouville|
| L'heure de la... It's time for ... Re-creation | Freinet dans (?) le système "éducatif" (?) |
| Changer l'école | Des écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop !| L'école Vitruve |
| Colloque Freinet à ... Londres | Des écoles publiques "expérimentales" |
| 68 - 98 : les 30 P-l-eureuses | Et l'horreur éducative ? |