le Parti socialiste semble avoir perdu sa "boussole"
Assises
ou couchés, kesconsmarre !
Couché :
Jack Lang. Un
vrai morceau
d'homme politique dans la confiture de TF1
"Les socialistes
ne
veulent pas non plus d'une situation
qui s'envenime durablement"
[ Le PS veut définir
«les grands axes de son projet pour l'éducation».
- Il n'en avait pas
?
- "
Il n'en avait plus.
Aucun des candidats à
la présidentielle
n'a su poser la question
de l'éducation.
Nous nous reposions sur
une conception honorable de l'éducation,
mais qui ne répond
plus aux enjeux actuels." ]
L'Éducation
nationale doit avoir le courage de rompre
avec
les méthodes uniformes,
dont
tous les rapports prouvent les limites, pour encourager une logique de
soutien plus ciblée.
De
nombreux établissements expérimentent déjà
des méthodes spécifiques pour répondre aux difficultés
de leurs élèves. Elles ne sont pas toutes orthodoxes mais
elles marchent souvent.
Ce
qui leur manque, c'est un pilotage académique qui permette de les
évaluer
et,
le cas échéant, de les étendre à d'autres.
Ces
établissements attendent le courage du politique d'instituer des
mesures dérogatoires :
la
diminution du nombre d'élèves par classe, l'aménagement
des temps de service,
la
mise en place de dispositifs pédagogiques spécifiques.
Boutons
l'uniformité hors des classes.
Émancipation
?!
Promesses, promesses...
Des
«assises de l'éducation»? Jamais organisées.
Dix euros pour devenir "adhérent
du projet" socialiste
PARIS - 24 01 05 - Le Parti socialiste prévoit de fixer
à dix euros le montant de la cotisation que devront acquitter ses
sympathisants pour devenir "adhérents du projet", et associés
à ce titre à la préparation de son projet pour l'élection
présidentielle de 2007.
Cette cotisation de dix euros vaudra pour toute la période allant jusqu'à l'adoption du projet du PS, prévue au 1er trimestre 2006, selon Gaëtan Gorce, secrétaire national chargé du développement du parti auprès du numéro 3 du parti, François Rebsamen. Les volontaires pourront adhérer soit par l'internet, soit en composant un numéro vert, soit encore en s'adressant à la fédération départementale du parti. Une carte d'adhérent spécifique à leur statut leur sera délivrée "dans un délai très, très rapide", selon le député de la Nièvre. Les adhérents du projet pourront participer au débat tout au long de l'élaboration du projet et auront "le droit de vote à chaque étape". La question de savoir s'ils pourront voter sur l'ensemble du projet reste à trancher. Après l'adoption du projet, il leur sera proposé de devenir adhérent de plein exercice du PS, a précisé M. Gorce. Un "programme d'action et de suivi" des adhérents du projet est aussi mis en place. L'objectif est d'"ouvrir au maximum le parti sur la société", selon le premier secrétaire François Hollande. Les dirigeants du PS récusent tout parallèle avec la modernisation
de l'UMP voulue par Nicolas Sarkozy. D'une part, alors que le président
du parti de la majorité veut doubler le nombre des adhérents,
le PS affirme se fixer un objectif uniquement "qualitatif". D'autre
part, les socialistes opposent à "la culture plébiscitaire
de l'UMP une culture démocratique, de débat et de délibération"
dont se revendique le PS.
"Adhérents du projet": le PS veut un courant d'air frais PARIS 26 01 05 - Le Parti socialiste, soucieux de ne pas donner l'image
d'une formation politique repliée sur elle-même, espère
créer un courant d'air frais en ouvrant la préparation de
son projet pour 2007 à des membres pas comme les autres, "les
adhérents du projet".
Elle arrive alors que le président de l'UMP Nicolas Sarkozy de son côté entend doubler le nombre d'adhérents de son parti, à l'effectif équivalent. Les sympathisants socialistes deviendront "adhérents du projet" en versant une "contribution" de dix euros -et non une "cotisation" comme pour les membres de plein exercice. Elle vaudra pour la période allant jusqu'à l'adoption du nouveau texte de référence du PS, prévue au premier trimestre 2006. Ce "bréviaire" sera la source du programme du candidat socialiste pour l'élection présidentielle de 2007. Il est censé porter des idées neuves et tourner définitivement la page de "la gauche plurielle" au profit de "la gauche durable" voulue par le premier secrétaire. Les volontaires pourront adhérer soit par l'internet (www.parti-socialiste.fr), soit en composant un numéro spécial (encore indéterminé), soit encore en s'adressant à la fédération départementale du parti. Ils ne seront pas rattachés à une section. Les "adhérents du projet", qui recevront la presse du parti, participeront au débat tout au long de son élaboration, à coups de réunions ou de forums sur l'internet. Ils auront "le droit de vote à chaque étape", y compris sur la version définitive du projet. En revanche, ils ne pourront participer à l'élection des instances dirigeantes du parti. Si le projet est mis aux voix lors du congrès ordinaire de 2006 qui élira en même temps la nouvelle direction, leurs suffrages seront donc décomptés dans le calcul de la représentation des courants dans les instances dirigeantes. Une fois le projet ratifié, il leur sera proposé de devenir adhérent de plein exercice. Par cette initiative, le PS ne se fixe pas d'objectif chiffré de recrutement, a affirmé M. Rebsamen. "C'est un objectif qualitatif, pour être plus en phase avec la société", a-t-il ajouté. Le maire de Dijon n'en souligne pas moins "le grand décalage entre la force électorale et le nombre des adhérents" du PS, qui stagne depuis sa création en 1905, sous le nom de SFIO, et dont la moyenne d'âge dépasserait 50 ans. A titre de comparaison, le parti frère espagnol, le PSOE, compte "150.000 membres associés" en plus de ses militants à part entière, selon Gaëtan Gorce, en charge du développement du PS. Les vagues d'adhésions (la dernière en date après la défaite de 2002) ont vite fait de retomber, surtout, selon M. Rebsamen, parce qu'elles sont parfois accueillies avec méfiance par les appareils locaux soucieux de préserver les positions acquises. Porte-parole du parti sous le gouvernement Jospin, Vincent Peillon raconte par exemple qu'il lui a fallu "plus d'un an, et plusieurs relances" avant de recevoir enfin sa carte d'adhérent. Au-delà des experts en tout genre, le PS souhaite attirer le monde du travail. "La classe ouvrière, les usines, ça existe encore en nombre, et ceux qui font les 3x8 ne peuvent pas forcément venir aux réunions de section", observe François Rebsamen. |