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école différente ? Pour une société
différente
? Qui n'en veut ?! I Des
écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop |
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L'heure
de la... It's time for ... Re-creation | Appel
pour des éts innovants et coopératifs |
Les
débuts calamiteux d'Alliot·Marie
dans
les bonnes œuvres sociales
Grâce à
ce projet grandiose lancé au printemps dernier et baptisé
«Opération deuxième chance»,
20 000 jeunes (garçons
et filles) devaient, d'ici à 2007, être remis sur les rails.
Répartis dans
50 établissements, avec uniforme et «Marseillaise» dès
le petit déjeuner,
ils allaient réapprendre
à vivre en société.
Revue de détail
provisoire : sur les 20 000 jeunes volontaires annoncés d'ici à
2007,
un millier devaient
être recrutés avant la fin 2005.
Or on ne compte que
380 stagiaires dans les trois centres ouverts à marche forcée
depuis octobre.
La
carte scolaire ne suffit pas, à elle seule, à favoriser
la mixité sociale ni à assurer, simplement, l'égalité
des chances devant l'école.
Faute
d'avoir développé des politiques de la ville et de la banlieue
ambitieuses,
les
gouvernements de droite et de gauche ont laissé s'accentuer des
inégalités entre territoires,
qui
pèsent lourdement sur les établissements scolaires.
Proposition
de loi PS au Sénat pour un service civique obligatoire
Service
civil volontaire : seuls 2.500 jeunes ont signé.
Beuark.
Ségolène
Royal rend hommage à la politique de Tony Blair.
LES "MODÈLES"
ANGLO-SAXONS :
(libertés, système
scolaire, éducatif, marché de l'éducation, homeschooling...aux
USA et en Angleterre)
BRITISH
WAY OF LIFE
AMERICAN
WAY OF LIFE
Sécurité:
Julliard (Unef) critique Ségolène Royal,
"mère Fouettard" --afp--02 06 06 --- Le président du syndicat étudiant Unef, Bruno Julliard, a dénoncé vendredi l'attitude de Ségolène Royal qui a "joué la mère Fouettard" sur la sécurité "sans s'attaquer aux vrais problèmes", dans un entretien à l'AFP. "On ne peut pas manier le bâton, jouer la mère Fouettard sans avoir un discours à côté et sans s'attaquer au vrai problème du malaise social rencontré par les jeunes et la population", a déclaré Bruno Julliard, se disant "atterré". Le président de l'Unef, syndicat à la pointe de la lutte contre le CPE, a également qualifié de "faibles" les propos de Ségolène Royal tenus à Bondy (Seine-Saint-Denis) mercredi, notamment sur l'encadrement militaire des jeunes délinquants ou encore la mise sous tutelle des allocations familiales. "Apporter comme seule réponse la répression et un discours réactionnaire, c'est dommage et pas à la hauteur d'un projet de gauche" a-t-il ajouté, se déclarant "inquiet" que "toute une génération qui s'est battue contre le CPE, ne voit pas d'offres politiques pour accompagner les jeunes en difficulté". "Le +ségolisme+ a du travail pour convaincre les jeunes, c'est
pas ça leurs attentes, car si sa réponse c'est plus de sécuritaire
et plus de politique familiariste, c'est inquiétant. Les jeunes
ne se retrouvent pas dans ce type de discours", a encore dit Bruno Julliard
qui ne croit pas au "rôle de l'armée en éducateur".
Royal sur la délinquance: « cela "augure mal" de la campagne électorale » (S.M.) 01-06-06 -- Les propositions de Ségolène Royal pour lutter contre la délinquance des jeunes relèvent de "la surenchère démagogique" et "augurent bien mal de la campagne électorale à venir", estime le Syndicat de la Magistrature (SM, gauche) dans un communiqué publié jeudi. "Ségolène Royal aggrave encore la mise à l'écart des mineurs et la pénalisation des familles, des choix qui ont été privilégiés depuis 2002, et que Nicolas Sarkozy préconise dans son projet de loi sur la prévention de la délinquance, actuellement en préparation", écrit le SM. "En choisissant, dans la tonalité générale de son propos, d'être dans la surenchère démagogique, Madame Royal prend la responsabilité d'installer la question sécuritaire au coeur de la campagne, comme ce fut le cas en 2002 à l'initiative de Jacques Chirac", explique le SM. "Plus grave, ajoute-t-il, elle fait des mineurs délinquants la cause de tous les maux de notre société, au détriment d'une analyse globale. La responsabilité de la gauche, sur ce sujet, est tout au contraire de fonder son action sur la préférence pour l'éducation, et de refuser les solutions simplistes, par ailleurs inefficaces". Ségolène Royal a prôné
mercredi la manière forte pour lutter contre la délinquance
des jeunes, proposant notamment une "mise sous tutelle des allocations
familiales" et un "encadrement à dimension militaire".
--ap--060531-- - Dénonçant la "faillite absolue" de la politique de sécurité menée par Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal s'est engagée mercredi à mener "une politique beaucoup plus ferme" avec des "solutions massives" pour "rétablir un ordre juste". Parmi ses pistes, un "placement d'office dans un service à encadrement militaire" pour les jeunes ou des "stages" pour parents défaillants. En visite à Bondy en Seine-Saint-Denis, département où
des incidents ont éclaté lundi et mardi soirs à Montfermeil
et Clichy-sous-Bois, elle a dressé un réquisitoire implacable
de l'action de Nicolas Sarkozy.
Lisant posément ses notes, Mme Royal a préconisé "une autre politique beaucoup plus ferme". "C'est possible de vivre dans un pays où les gens cessent d'avoir peur les uns des autres", "il est temps de mettre en place une politique de sécurité efficace pour rétablir un ordre juste et une sécurité durable si chacun est à son poste et remplit sa fonction, de la famille en passant par l'école jusqu'aux services publics et jusqu'au rôle de la police". La présidentiable socialiste a donc préconisé des
"solutions massives adaptées à chaque âge" et une "approche
globale" d'une grande fermeté basée sur la tolérance
zéro. Un discours très éloigné de l'angélisme
dont le PS a longtemps été accusé dans le domaine
de la sécurité.
Prenant le problème à la racine, elle a proposé que dès l'école primaire les parents soient contraints à des "stages" dans des "écoles de parents" dès le "premier acte d'incivilité" de leur enfant. Quant aux "perturbateurs qui pourrissent la vie" d'un collège, ils seront placés "d'office dans des internats-relais". Ils sont "en échec, mais il n'y a pas de place pour la commisération". De plus, "il faut créer le métier de 'tuteur de collège' pour faire faire du sport" à ces "perturbateurs". Quant à la présence de policiers au collège, "ce n'est pas leur place", a-t-elle jugé. Les collèges seraient en outre limités à 400 ou 500 élèves maximum. Pour les jeunes de plus de 16 ans, elle a proposé qu'au "premier acte de délinquance" ils soient placés "d'office dans un service à encadrement militaire à vocation humanitaire ou pour apprendre un métier". Cela leur fera "connaître le vaste monde et la chance qu'ils ont de vivre en France", a-t-elle souligné, jugeant que "la suppression du service militaire a été une erreur". "C'est une approche globale", a-t-elle insisté. "Tout se tient
si chacun est à sa place, dans son rôle, avec ses responsabilités
éducatives, avec des métiers qui correspondent aux besoins
des jeunes.
Ségolène Royal était entourée des maires socialistes de Bondy Gilbert Roger et de Clichy-sous-Bois Claude Dilain. Ce dernier a mis en doute l'efficacité des mesures prises par M. Sarkozy suite aux incidents survenus dans sa ville. "On ne va pas mettre plusieurs centaines de CRS tous les soirs", "ça ne me paraît pas d'une grande efficacité" et la population "vit ça comme une provocation", a-t-il estimé, demandant à être reçu par le ministre de l'Intérieur. Ce déplacement aura été l'occasion pour "Ségolène"
de recevoir les compliments appuyés de la députée
PS de Seine-Saint-Denis Elisabeth Guigou. "Tu es aujourd'hui la plus populaire
des socialistes et même la
![]() Ségolène Royal est un paradoxe vivant. Chantre de la famille, elle n'est pas mariée et pose dans Paris Match avec ses enfants, mais sans son compagnon. Elle se prononce aujourd'hui contre le cumul des mandats, après avoir été une sacrée cumularde (région, députation ... ). Elle se place délibérément en marge du PS, tout en vivant avec l'homme qui le dirige. Elle demande de la pudeur de la pudeur, fustige le string et , des caméras. Elle affirme défendre le projet de son parti, mais sort un livre-programme concocté par ses propres équipes en septembre. Elle veut rendre la parole au peuple, mais sa pratique politique quotidienne est une des plus autoritaristes qui soient. Elle tente de surfer sur sa supposée « virginité politique », mais elle est dans le circuit depuis un quart de siècle. Pourtant, ça marche. Parce qu'elle est un ovni politique et, aussi, parce qu'elle a de sincères convictions. Le dimanche, les Ségolène s'ennuient.
Entre Dame de Fer et Mère Courage.
Le poids du culot, le choc des photos.
Le cynisme, connaît pas.
ANNE·SOPHIE MERCIER
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Proposition de loi PS au Sénat
pour un service civique obligatoire
--afp--15 11 06 ---- Les sénateurs PS de l'Aude Roland Courteau et Marcel Rainaud ont déposé une proposition de loi visant à la création d'un "service civique citoyen obligatoire", dont le texte a été distribué jeudi au palais du Luxembourg. Aux termes de la proposition, le service civique serait instauré "pour tous les jeunes Français, filles et garçons, complétant ainsi le rôle de l'école qu'il reste à amplifier dans son travail d'intégration et d'apprentissage des valeurs républicaines et civiques". Egalement ouvert aux "non nationaux en situation régulière", il s'effectuerait "après le baccalauréat, ou à l'âge de 18 ans pour ceux des jeunes sortis précocement du système scolaire, ou avant d'entamer des études supérieures ou une carrière professionnelle". Le service civique comprendrait une période de deux semaines consacrée à une formation théorique (valeurs républicaines, règles élémentaires d'hygiène de vie, culture générale), suivie d'une période d'un mois dans des organismes d'accueil choisis en fonction des intérêts des jeunes, de leurs goûts et de leurs projets personnels. Une troisième période de six mois, donnant lieu à validation des acquis de l'expérience, serait ensuite proposée sur la base du volontariat pour la mise en place d'un "projet d'engagement", dans l'action humanitaire, la coopération, l'éducation, l'environnement, ou le sport. Conformément à la procédure parlementaire, le texte
de la proposition de loi a été renvoyé à la
commission des Affaires sociales pour examen.
Service civil volontaire : seuls 2.500 jeunes ont signé --ap--15 11 06 ---- - Seuls 2.500 jeunes se sont pour l'heure montrés intéressés par le service civil volontaire voulu par Jacques Chirac et créé par la loi du 31 mars 2006 sur l'égalité des chances, selon la ministre délégué à la Cohésion sociale Catherine Vautrin. La ministre a tiré en conseil des ministres un premier bilan de cette mesure, alors qu'était organisée mercredi une journée d'information sur le service civil volontaire dans tous les départements. Le gouvernement s'était fixé pour objectif de créer 10.000 places de service civil volontaire d'ici fin 2006. Quelque 6.000 places sont déjà proposées à l'heure actuelle. Ce service civil, créé après les violences urbaines de novembre 2005, propose à des jeunes âgés de 16 à 25 ans des missions dans un but d'intérêt général ou d'insertion professionnelle. Ces missions doivent permettre à ces jeunes d'acquérir une formation civique et professionnelle, ainsi qu'une nouvelle expérience. En annonçant sa création en plein coeur de la crise des banlieues, le président Jacques Chirac avait souhaité que ce service concerne 50.000 jeunes d'ici 2007. C'est "un moyen efficace pour transmettre les valeurs de la République et renforcer la cohésion nationale", a estimé mercredi Jacques Chirac, cité par le porte-parole du gouvernement Jean-François Copé. Il a demandé à ses ministres de se "mobiliser pour le faire connaître". Le chef de l'Etat a souhaité qu'"on informe systématiquement les jeunes lors de la journée d'appel et de préparation à la défense, mais également dans l'Education nationale, dans les agences pour l'emploi et les missions locales". |