Quelques
autres "rubriques", parmi beaucoup d'autres, toujours d'actualité
:
les rapports
parents-profs, la maternelle
à 2 ans, l'ennui
à l'école, les punitions
collectives, le téléphone
portable,
l'état des
toilettes,
le créationnisme...
école
autrement, école alternative, école différente, collège
lycée innovant, expérimental ...
2018 ?
2118 ?
Une
autre
école est-elle possible ?
La
nouvelle carte d’identité britannique - "sécurisée"
(RFiD) -
piratée
en 12 MINUTES. Avec son téléphone
mobile et un ordinateur portable, Adam Laurie a cracké l’algorithme
de sécurité de la puce RFiD “sécurisée“, copié
toutes les données, avant de cloner la carte d’identité en…
12 minutes
«...
la vidéo c'est superbien, il faut en mettre partout»,
dit-on
au conseil régional d'Ile-de-France...
Big Brother Awards France 2009
NOMINÉS :
Catégorie: Orwell Ensemble de son Oeuvre
Le Prix Spécial du Jury "pour l’ensemble de son oeuvre" est
décerné à des personnes ou des institutions qui, par
leur activité inlassable ou leur négligence, ont porté
atteinte à la sphère privée, facilitant la violation
des droits de la personne ou faisant la promotion de la surveillance de
l’individu ou des groupes.
Xavier Darcos, ministre de l’Education nationale
Pour s’obstiner à vouloir ficher tous les enfants en âge
de scolarité à travers Base Elèves et BNIE, refusé
tout débat national, incité à la destitution des directeurs
réfractaires et encouragé à réprimer tout acte
de désobéissance dans l’éducation
Michèle Alliot-Marie, ministre de l’Intérieur
Pour son goût immodéré des fichiers de police (+
70% en 3 ans, dont Ardoise, Edvige, Cristina ou encore Gesterex), mais
aussi pour sa "novlangue" avec sa promotion de la vidéosurveillance,
ses invitations à la délation et son talent à fabriquer
un "ennemi intérieur".
Le groupe de contrôle des fichiers policiers
Sous couvert de "contrôler" les fichiers policiers, ce "groupe"
créé de toutes pièces par l’Etat et présidé
par Alain Bauer veut en améliorer l’"acceptabilité", mais
vise aussi à neutraliser la CNIL qui avait été créée
pour les encadrer
Ministère de la Culture
Pour s’entêter à vouloir sacrifier les droits et la vie
privée des internautes aux bénéfices d’une poignée
d’industriels, renouant avec une justice privée qui occulte l’autorité
judiciaire et renverse la charge de la preuve
Mireille et Monique, bénévoles à Calais
Mireille est une mère de 11 enfants qui héberge des jeunes
migrants chez elle au risque d’être poursuivie, et Monique a été
interpellée pour apporter une aide matérielle régulière
aux sans papiers
Collectif Non à l’éducation biométrique de l’Hérault
Pour s’opposer, avec un certain succès, à la prolifération
des systèmes biométriques à l’école et avoir
dénoncé les arguments déployés par les industriels
pour conditionner les jeunes générations
Eric, éducateur dans les Alpes-Maritimes
Educateur de prévention spécialisée dans les Alpes
Maritimes, il a été licencié en 2008 pour "faute grave"
pour avoir refusé de saisir des données nominatives concernant
les jeunes et leurs familles dans un logiciel "partagé" entre différents
services du Conseil général.
L’appel des directeurs d’école contre Base-élèves
En six mois plus de 180 enseignants et directeurs d’école primaires
ou maternelles ont signé un appel à la désobéissance
pour s’opposer au fichage précoce des enfants
Philippe, travailleur social à Colmar
Pour avoir dénoncé le caractère illégal
de données sensibles enregistrées dans le fichiers des allocataires
du RMI à la mairie de Colmar
Ludo, habitant de Limoges
A réalisé une cartographie détaillée de
la vidéosurveillance dans sa ville, en tenant compte des systèmes
"autorisés" comme de ceux n’étant pas déclarés
Collectif Non à EDVIGE
Pour être parvenu à mobiliser syndicats, citoyens et organisations
de défense des droits de l’homme, récolté plus de
200.000 signatures contre le fichier Edvige, ce qui a poussé le
gouvernement à reporter ses projets
Mireille Charpy et Vincent Fristot
Pour leur recours juridique déposé devant le Conseil
d’Etat, visant à démontrer l’opacité et l’irrégularité
de la création, en catimini, du fichage des enfants dès la
maternelle
Honneur
à nos Bienfaiteurs-Protecteurs
Parmi les heureux nominés : - Alain Risson, maire de Gluiras (Ardeche).
Le maire de Gluiras s'est illustré en imposant dans les écoles
un badge passe-partout qui doit contrôler la présences des
élèves dans les classes et gérer la cantine
- Alex Türk, président de la CNIL. Par ses manquements ou omissions, la Commission nationale de l'free.frrmatique et des libertés participe à une illusion, celle de faire croire au citoyen qu'il est protégé contre les dérives marchandes et étatiques de ses données personnelles. Le palmarès 2005 sera remis le 3 février 2006 à Paris. (reportage vidéo) |
aux institutions, sociétés ou personnes s'étant distinguées par leur mépris du droit fondamental à la vie privée ou par leur promotion de la surveillance et du contrôle des individus.
Les Big
Brother Awards France 2004 seront décernés
P.A F. de soutien libre. |
«Et les gagnants sont...
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Perben et Sarkozy récompensés
pour atteintes à la vie privéeLes Big Brother Awards leur ont décerné, mercredi, l'Orwell de la surveillance pour la loi sur la grande criminalité.
Par Raphaëlle BESSE DESMOULIERES - Libération - vendredi 06 février 2004
«Et les gagnants sont... Dominique Perben et Nicolas Sarkozy.»
Encore eux. Mais cette fois, le projet de loi sur la grande criminalité leur vaut l'Orwell de la surveillance, parce que ce texte «valide de multiples empiétements de la sphère policière sur la justice française».
Statuette. La centaine de personnes réunies mercedi au cinéma la Clef, à Paris, pour la quatrième cérémonie française des Big Brother Awards, est aux anges. L'enveloppe à la main, Clément Schouler, représentant du Syndicat de la magistrature, attend les deux lauréats. En vain. Personne ne viendra chercher la splendide statuette, une ranger dorée piétinant une tête.
Organisés annuellement sous l'égide de l'ONG britannique Privacy International, ces césars de la surveillance ont pour but de dénoncer les menaces à la vie privée des citoyens. Proposées par des internautes, les candidatures sont ensuite triées et les free.frrmations vérifiées avant d'être transmises à un jury composé d'universitaires, de membres d'associations ou de journalistes.
Sur scène, les bons mots fusent parmi les organisateurs, en queue de pie et casque militaire. L'ambiance est à la fête. Pourtant, la lecture des nominés, et les raisons pour lesquelles ils le sont, fait froid dans le dos. Tous mériteraient leur Orwell.
Le jury a cependant retenu Denis Kessler, ancien président de la Fédération française des sociétés d'assurances et ex-numéro 2 du Medef, «pour sa politique en faveur de la fin de l'anonymat des feuilles de soin électroniques des assurés sociaux».
Autre catégorie, deux écoles privées d'Angers, qui ont installé en toute illégalité un contrôle d'empreintes digitales à l'entrée des cantines.
Prix spécial. La société Thales a remporté un prix spécial pour l'ensemble de son oeuvre : le jury a particulièrement apprécié ses technologies de surveillance des réseaux de communication, des groupes et des individus, et sa nouvelle panoplie de sécurité du territoire, Shield.
Le prix spécial Union européenne est décerné au conseil des ministres de la Justice et des Affaires intérieures (JAI) pour ses projets de fichage des demandeurs d'asile (système Eurodac) et des étrangers (SIF), ainsi que l'arrivée des empreintes digitales dans les passeports européens.
Les premiers
Big Brother Awards
français.Les Big Brother Awards, créés il y a deux ans en Angleterre, vont être attribués pour la première fois en France le 16 décembre 2000. Lors de cette cérémonie seront récompensés les “meilleurs” représentants du mépris du droit à la protection de la vie privée, sur le net et ailleurs.
« Peut être nominée à un Big Brother Award toute personne ou institution s'étant distinguée par sa négligence ou son mépris du droit fondamental à la protection de la sphère privée ou par sa promotion de la surveillance et du contrôle des individus », expliquent les organisateurs sur le site français du concours.
Ces derniers sont composés de Privacy International, épaulée dans l'Hexagone par des associations et organismes de défense des libertés et de la vie privée (Iris, le Réseau Voltaire…) qui « aimeraient attirer l'attention du public sur l'évolution de plus en plus préoccupante de la surveillance et du contrôle de l'individu ».
Un jury formé de 13 personnalités
Le jury est formé de 13 membres de différents horizons : écrivains, journalistes, sociologues, militants associatifs… Ils vont ensemble élaborer le palmarès 2000 selon cinq catégories : Administration, Entreprise, Produits et réseaux, Localités et un Prix spécial du jury. Ce dernier récompensera pour « l'ensemble de l'œuvre » une personne ou une institution, qui « de par son activité inlassable, a porté atteinte à la sphère privée », ou aura facilité « la violation des droits de la personne ou faisant la promotion de la surveillance et du contrôle de personnes ou groupes de personnes ».
Enfin, des prix de la Vigilance, baptisés « Palmes Voltaire », seront attribués à des personnes, des collectifs ou des projets qui se sont distingués durant l'année dans leur lutte « contre la surveillance arbitraire des individus ».Sont nominés...
Les départages des candidats s'annoncent délicats. Côté administrations publiques, le ministère de l'Intérieur et son fichier policier STIC (Système de traitement des infractions constatées) recensant toutes les infractions depuis 1995, est au coude à coude avec la Caisse nationale d'assurance maladie et la Direction générale des impôts pour ses fichiers indiscrets. Côté entreprises France Télécom est en très bonne position, et Thomson-CSF est très remarqué dans la catégorie Produits et réseaux pour ses caméras de vidéosurveillance.
Les caméras de Levallois-Perret pourraient également permettre à la ville de recevoir le prix spécial « pour l'ensemble de son œuvre ».Les “heureux” gagnants recevront une statuette, six créations de Navarro.
La «cérémonie solennelle, mais néanmoins festive» se déroulera samedi au Centre international de culture populaire à Paris.