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scolaire et liberté I | Une
école différente ? Pour une société
différente
? Qui n'en veut ?! I
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autres "rubriques", parmi beaucoup d'autres, toujours d'actualité
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à l'école, les punitions
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le créationnisme...
Seuls 127 titres
de journaux lycéens furent collectés par le CLEMI
pour l’année
2003-2004
alors que 480
ont été recensés en 2001-2002...
Pour la liberté de la
presse lycéenne
Libération - 24 12 09 (page
21)
Journaux . Jets
d’encre aide les jeunes à créer et faire vivre leurs
titres.
La presse jeune fait peu parler d’elle. Pourtant, en 2009, un lycée français sur six a son journal, qu’il soit sérieux, satirique, engagé ou culturel. Mais écrire sur et dans l’enceinte scolaire n’est pas aisé. L’association Jets d’encre le sait, qui défend depuis 2004 la liberté d’expression et de publication des 12-25 ans… «La plus grande difficulté, c’est le manque de moyens, explique Olivier Bourhis, délégué général de l’association. Contrairement aux pays anglo-saxons, les jeunes Français doivent tout gérer : trouver le matériel informatique, les fonds d’impression du journal, planifier les temps de rédaction. Il y a un problème de considération.» Les situations de conflits avec les adultes, proviseurs ou enseignants, ne sont d’ailleurs pas rares. «Exemple extrême : une prof d’un lycée du sud parisien a créé un 'contre-journal' pour critiquer les élèves qui refusaient qu’elle impose sa ligne éditoriale…» Jets d’encre assure alors un rôle de médiateur et de défenseur, via son service juridique, «SOS censure». Mais les vrais cas de censure sont rares. Une dizaine par an pour une production estimée à 800 journaux lycéens. Et seulement quatre procès pour diffamation en trente-cinq ans. Les journalistes en herbe sont plutôt responsables. «Ce qui n’empêche en rien la critique et la provocation, précise Marine Dayan, ancienne rédactrice lycéenne devenue bénévole à Jets d’encre. Le but est de montrer jusqu’où on peut aller en évitant les excès.» Elle cite en exemple Dis-leur !, journal jugé «mordant» sinon «trash», du lycée Blaise-Pascal de Brie-Comte-Robert (Seine-et-Marne) qui compte 1 600 élèves. Depuis six ans, il tire à 200 exemplaires et se vend 10 centimes. Il aborde sans tabou tous les sujets - sexe, drogue, religion, politique, immigration - grâce «au soutien sans faille des proviseurs», explique Anthony Yonnet (terminale), directeur de publication. Jets d’encre organise aussi des rencontres où les jeunes peuvent échanger avec des professionnels. «L’enjeu serait maintenant d’obtenir un écho plus important auprès des professionnels de la presse, confie Olivier Bourhis. Trop souvent les médias parlent au nom des jeunes. Or, s’ils s’intéressaient davantage à leurs écrits, ils pourraient y trouver beaucoup de matière, et pas seulement des histoires de voitures brûlées en banlieue !» Pour l’heure, Jets d’encre espère profiter de la réforme
des lycées pour réaffirmer l’importance du droit des jeunes
à publier. Car la demande est là : le kit «Créer
son journal», mis en ligne gratuitement sur le site en 2008,
a été téléchargé près de 8 000
fois !
Magdeleine WALGER Reporters d’espoirs
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Création d'un site internet
expliquant les droits des journaux lycéens
04/02/05 - Un site internet consacré aux droits et responsabilités des journaux lycéens a été ouvert par l'Observatoire des pratiques de la presse lycéenne pour contrer les réticences qui entraînent une baisse régulière du nombre de publications, a annoncé l'Observatoire mercredi. Alors que 127 titres de presse lycéenne ont été recensés par le Centre de liaison de l'enseignement et des moyens d'information (Clemi) en 2003-2004 contre 480 en 2001-2002, l'Observatoire des pratiques de la presse lycéenne a souhaité "expliquer" par ce biais la circulaire du 6 mars 1991. Modifiée en 2002, elle "fixe les conditions dans lesquelles peut s'exercer la presse lycéenne dans les établissements scolaires publics", a détaillé l'observatoire dans un communiqué. Selon lui, "les volontés sont là, pourtant, régulièrement, des journaux lycéens font grincer des dents dans les établissements". Ce site, à partir duquel la circulaire peut être téléchargée librement, "doit être l'occasion de rappeler à la communauté éducative que les journaux lycéens sont essentiels pour exprimer et développer la citoyenneté des jeunes", a-t-il ajouté. L'Observatoire, animé par l'association Jets d'encre, a en outre
encouragé "les membres de la communauté éducative
à participer dans leur établissement à cette campagne
d'information en téléchargeant une affiche sur le site".
Naissance du portail d'informations pour les journalistes lycéens Suis-je responsable de mes écrits ? Qu’est ce que l’on considère comme un « délit de presse » ? Puis-je parler de tout dans le journal de mon lycée ? Où puis-je trouver de l’aide, des conseils, une formation ? Dès le 3 février 2005, lycéennes et lycéens pourront consulter le site pour connaître leurs droits et leurs responsabilités en matière de presse lycéenne. Ce site est à l’initiative de l’Observatoire des pratiques de presse lycéenne, animé par l’association Jets d’encre et composé d’organisations issues de la communauté éducative ainsi que d’associations d’éducation populaire, de défense des Droits de l’Homme ou de la liberté de la presse concernées par les questions liées aux journaux lycéens. Son objectif est d'expliquer aux quelques 2 251 000 lycéens qui se forment aujourd’hui, et en particulier aux journalistes lycéens, la circulaire n°91-051 du 6 mars 1991, modifiée en 2002 qui fixe les conditions dans lesquelles peut s‘exercer la presse lycéenne dans les établissements scolaires publics. Bien que non directement concernés par l’application de cette circulaire, les établissements privés sous contrat sont néanmoins intéressés par la presse lycéenne. Le texte intégral de la circulaire et son commentaire sont rassemblés dans une brochure proposée en téléchargement libre. Les membres de la communauté éducative sont invités à participer dans leur établissement à cette campagne d’information en téléchargeant une affiche sur le site. Les volontés sont là. Pourtant régulièrement des journaux lycéens font grincer des dents dans les établissements et leur nombre ne cesse de décroître (seuls 127 titres de journaux lycéens furent collectés par le CLEMI pour l’année 2003-2004 alors que 480 ont été recensés en 2001-2002). Pour les membres de l’Observatoire, ce site Internet doit être l’occasion de rappeler à toute la communauté éducative que les journaux lycéens sont essentiels pour exprimer et développer la citoyenneté des jeunes. Ils sont un moyen de se saisir de l’actualité, de développer la capacité de réflexion des lycéens, d’enrichir la communauté éducative en intégrant leurs préoccupations et leur regard original sur le monde et la société. Documents à télécharger :
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J'applaudis.
Quant à ce canular de lycéens classes prépas, majeurs,
de l'univers militaro-élitiste de Henri IV qui posaient "nus"
Surtout un mois avant le 21 avril 2002. Leur - relative - nudité, illustrant leurs textes - car il s'agissait
d'un "journal lycéen" - n'était pas plus pornographique que
les uniformes de certaines classes prépas, et beaucoup moins que
les rites d'initiation en pratique dans ces hauts-lieux de l'élitisme
républicain.
R.A. |
Duralex,
sed lex...
Le journal lycéen Ravaillac gagne contre l'Éducation nationale. AFP - 26/10/04 - Le journal lycéen, Ravaillac, a gagné, devant la cour administrative d'appel de Paris, contre le ministère de l'Éducation nationale dans une affaire de censure d'un numéro de cette publication, a annoncé mardi, dans un communiqué, l'association publiant le journal. L'affaire remonte à mars 2002. Le proviseur du lycée Henri IV, Patrice Corre, avait interdit la publication d'un numéro de ce journal consacré à la sexualité et dont la couverture présentait une farandole d'élèves du lycée posant nus. Arguant de "l'atteinte à la liberté d'expression", les lycéens avaient demandé l'annulation de cette décision devant le tribunal administratif de Paris qui leur a donné raison en novembre 2003. Le ministère a fait appel et le 7 octobre, la cour administrative d'appel l'a rejeté. Dans ses attendus, la cour explique que "l'essentiel de la revue était constituée d'un ensemble d'articles consacrés à une analyse critique de la place de la sexualité dans la société et la manière dont celle-ci, ainsi que l'Ecole, perçoivent certains comportements sexuels". Elle ajoute: "Eu égard à son contenu et au but recherché qui est de susciter une réflexion du lecteur sur la sexualité, en particulier celle des jeunes, ce numéro n'était pas, en dépit de son caractère parfois provocateur, de nature à perturber ou heurter la sensibilité des élèves de Henri IV et même les plus jeunes d'entre eux". L'association Ravaillac se félicite de
cette décision et "appelle tous les lycéens à se
saisir de cette jurisprudence pour refuser la censure et les tabous".
21 11 03 - La décision du proviseur du lycée parisien Henry IV en mars 2002 d'interdire la diffusion d'un journal lycéen, "Ravaillac", dans l'enceinte de l'établissement, a été "annulée" par le tribunal administratif de Paris, a-t-on appris samedi auprès des ex-lycéens provocateurs. "La décision en date du 29 mars 2002 est annulée",
indique la 1ère chambre du tribunal administratif de Paris dans
son jugement, prononcé lors d'une audience le 21 novembre, et dont
l'AFP a obtenu copie.
Dans sa décision, le tribunal administratif cite notamment l'article 5L 511-2 du code de l'éducation selon lequel "dans les collèges et les lycées, les élèves disposent dans le respect du pluralisme et du principe de neutralité de la liberté d'information et de la liberté d'expression. L'exercice de ces libertés ne peut porter atteinte aux activités d'enseignement". Il justifie son jugement par le fait que "contrairement à ce qu'indique" le proviseur, "la situation du lycée Henry IV est caractérisée par une séparation des élèves du collège et du lycée, et qu'à l'intérieur de l'établissement les plus jeunes élèves (les collégiens) "ne sont pas en contact" avec ceux du lycée. Or, le proviseur s'était fondé essentiellement sur le
fait qu'il était nécessaire de préserver la sensibilité
des élèves, et notamment des plus jeunes. "La décision
n'est pas rétroactive, elle ne change concrètement rien"
a indiqué à l'AFP Jonathan Desoindre, l'un des rédacteurs
du journal, devenu depuis étudiant. "Sauf que si des lycéens
veulent publier un journal avec le même contenu ils ne peuvent plus
se faire interdire, ce qui est vraiment important".
Nouvelle circulaire accordant plus de liberté aux journaux lycéens 15/02/2002 - Le ministère de l'Education nationale vient de publier une nouvelle circulaire sur les journaux lycéens, leur accordant plus de liberté et précisant leurs conditions de réalisation et de diffusion, annonce-t-il vendredi dans un communiqué. La circulaire,
publiée au bulletin officiel de l'Education nationale, actualise
celle de 1991 régissant ces journaux. Ainsi, le chef d'établissement
continue à disposer d'un pouvoir de contrôle, mais a posteriori,
après publication. D'autre part, s'il doit suspendre la publication
d'un numéro, il doit désormais notifier sa décision
par écrit et en exposer les motifs.
Par ailleurs, la nouvelle circulaire précise les règles déontologiques et en place de la simple notion de "neutralité", elle stipule que ces journaux doivent "s'interdire tout prosélytisme politique, religieux ou commercial sans cependant s'interdire d'exprimer des opinions". La circulaire rappelle enfin que le fonds de vie lycéenne des établissements (50MF par an ou 7,62 millions d'euros) peut contribuer à leur financement. Le ministre de l'Education nationale, Jack Lang, a décidé
de la publication de cette nouvelle circulaire à la demande de l'Observatoire
des pratiques de presse lycéenne (organisme regroupant syndicats
et associations du monde éducatif).
De son côté "J.Presse", association de promotion
de la presse jeune, se félicite, dans un communiqué, de ce
texte "supprimant accord et relecture préalable du chef d'établissement
et réaffirmant donc le droit des lycéens à s'exprimer
librement", dit-elle. Cependant, "J.Presse" "regrette que
la possibilité pour les journaux lycéens de trouver des annonceurs
publicitaires puisse être remise en cause par une interprétation
restrictive de l'interdiction de prosélytisme".
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