alternatives éducatives : des écoles différentes
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2003 :
un projet plaçant l'éducation
"au coeur du projet politique du parti pour 2007"

2006 :
Une vingtaine de lignes, tout au plus,
résume le pré-projet du Parti socialiste sur l'éducation

Des «assises de l'éducation» ?
Jamais organisées.

«Tout le monde est pour la mixité sociale. Mais pour les autres.»

C'est le prix du mètre carré qui fait la différence.

Paris, capitale du contournement de la "carte scolaire"
"Il faudra bien un jour poser clairement la question de savoir
pourquoi la sectorisation est à ce point insupportable à certaines familles" ,
insistaient les inspections générales de l'éducation nationale dans un rapport sur Paris réalisé en 2004
Depuis, aucune réflexion précise n'a été lancée ni même évoquée.

Marché "éducatif"
L'affectation des collégiens en lycée
se joue selon un système de «libre concurrence» entre établissements,
«contraire à l'esprit et aux textes régissant le service public»,
dixit un rapport explosif des Inspections générales de l'Education nationale.

RAPPORT QUALITÉ-PRIX
Le nouveau sirop-typhon :
déplacements de populations ? Chèque-éducation ? ou non-scolarisation ?

Faute d'avoir été admis comme véritables "partenaires"
(L.O. 89 jamais appliquée,
ni sous Jospin ministre, ni sous Jospin 1°,
ou les inénarrables et immémorables
"Assises de l'éducation" du "P.S." !!!),
les usagers usagés sont devenus,
de guerre lasse,
et resteront,
comme pré-vu,
des "clients".
... Sur le "Marché".
"Que choisir" va pouvoir relancer son supplément "éducation".

La carte scolaire ne suffit pas, à elle seule, à favoriser la mixité sociale ni à assurer, simplement, l'égalité des chances devant l'école.
Faute d'avoir développé des politiques de la ville et de la banlieue ambitieuses,
les gouvernements de droite et de gauche ont laissé s'accentuer des inégalités entre territoires,
qui pèsent lourdement sur les établissements scolaires.

Beuark.
Ségolène Royal rend hommage à la politique de Tony Blair.

Étonnant de voir Nicolas Sarkozy reprendre un terme rendu célèbre par Ségolène Royal...
« LA FRATERNITÉ RELÈVE DE L'ORDRE MORAL»
L'utilisation du mot « fraternité» hors contexte républicain nous vient de l'extrême droite, plus précisément du poujadisme.
On va beaucoup entendre parler de «fraternité» dans les semaines qui viennent, pour éteindre l'incendie.
 
 

Carte scolaire: 73% des Français sont pour sa suppression, 
selon un sondage IFOP

PARIS (AP- 13 09 06) - Plus de sept Français sur dix se disent favorables à une suppression de la carte scolaire pour que les parents puissent inscrire leurs enfants dans l'établissement de leur choix, selon un sondage IFOP paraissant vendredi "Valeurs actuelles".

Au total, 73% des personnes interrogées sont favorables à cette suppression, alors que 26% y sont opposées. Un pour cent des sondés ne se prononcent pas. Dans le détail, 80% des sympathisants de droite se prononcent pour la suppression de la carte scolaire (20% contre), alors que 66% des sympathisants de gauche sont pour (33% contre).

- sondage réalisé par téléphone les 7 et 8 septembre auprès d'un échantillon de 957 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. AP



La moitié des Français favorables à la carte scolaire (sondage)

afp--060915---05:00:58  La moitié des Français interrogés la semaine dernière par sondage (50%) estiment que la carte scolaire "est une bonne chose" parce qu'"elle favorise la mixité sociale", selon une enquête d'opinion hebdomadaire de Louis Harris pour 20 minutes et RMC Infos.

Ils sont en revanche 42% à la juger "mauvaise" parce que "les élèves ne peuvent pas demander l'établissement de leur choix".

Dans le détail, 51,9% des cadres et professions intellectuelles supérieures sont pour le maintien de la carte scolaire contre 22% des agriculteurs. Parmi les partisans du PS, ils sont 54,4% à se prononcer en faveur de la sectorisation (38,7% sont contre), 40,3% parmi les partisans de l'UMP (57,2% contre) et 35,9% de ceux du FN (33,2% contre).

Parmi les "moyens d'améliorer l'enseignement", 37% des personnes interrogées privilégient le renforcement de la discipline dans les établissements, puis 34% ex-aequo plaident pour une meilleure orientation et un soutien scolaire obligatoire aux élèves en difficulté.

28% estiment qu'il faut ouvrir davantage l'Ecole au monde du travail, 22% accroître la présence des enseignants dans les établissement, 15% aménager les rythmes scolaires, 11% refondre les programmes et 6% "mieux gérer la carte scolaire".

Enfin 55% des personnes interrogées ne souhaitent pas instaurer de règlement vestimentaire particulier dans les établissements contre 43% qui s'y disent favorables.

Ce sondage est le 2e d'une série de 30 prévus jusqu'en avril et qui doivent "permettre de constituer un petit livret sur l'ensemble des attentes des Français pour la présidentielle", a expliqué l'institut Louis Harris à l'AFP.

Sondage réalisé les 8 et 9 septembre par téléphone auprès d'un échantillon de 1.049 personnes représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus et réalisé selon la méthode des quotas.


  
Aschieri (FSU): 
ne pas "faire comme si" on s'occupait de la carte scolaire
 

08-09-06  -  Le secrétaire général de la FSU, Gérard Aschieri, a critiqué vendredi le lancement d'une concertation annoncée par Dominique de Villepin sur la carte scolaire jugeant que, "comme c'est posé dans le débat politique, il faut faire comme si on s'en occupait", dans une déclaration à l'AFP.

Nicolas Sarkozy (UMP) et Ségolène Royal (PS), probables futurs candidats à la présidentielle de 2007, se sont prononcés pour la suppression ou l'assouplissement de la carte scolaire.

Le Premier ministre a annoncé vendredi à Thionville qu'il demandait au ministre de l'Education nationale, Gilles de Robien, l'ouverture d'une concertation "dans les prochaines semaines" en vue d'un "aménagement" de la carte scolaire.

Le responsable de la principale fédération du monde éducatif s'est dit "exaspéré qu'on traite des questions importantes pour l'avenir de l'Ecole à partir de préoccupations liées au jeu politicien".

"Ce n'est pas une question nouvelle, là, on la pose et on prétend la traiter à la va-vite tout simplement parce que c'est venu dans le débat politique !", a-t-il protesté, en appelant "fortement les hommes et les femmes politiques pour qu'ils ne cherchent pas de solutions simplistes à des problèmes qui sont complexes".

"La question de la carte scolaire ne peut pas se régler uniquement à travers la question de l'Ecole parce que cela renvoie à toute la politique de la ville, du logement social: quand on a des ghettos urbains, on a aussi des ghettos scolaires", a-t-il rappelé.


La carte scolaire 
"ne sera pas résolue par annonce préélectorale" (Peep)

08-09-06 -   La question de la carte scolaire "ne sera pas résolue par effet d'annonce préélectorale" a déclaré vendredi à l'AFP Anne Kerkhove, présidente des parents d'élèves de la Peep, tout en se montrant favorable à une concertation sur le sujet proposée par le Premier ministre.

"En 2006, quand on fait le point sur la carte scolaire, on est loin de ce noble objectif né en 1963 où la sectorisation avait été créée pour promouvoir la mixité sociale. La carte scolaire a été largement contournée", a déclaré Anne Kerkhove.

Selon la présidente de la Peep, "le problème de la sectorisation ne sera pas résolu par effet d'annonce préélectorale, il faut réellement traiter ce problème, peut-être en l'assouplissant, en ayant le choix entre plus d'établissements".

"Si le Premier ministre veut lancer une concertation, c'est très bien, nous serons partie prenante de cette consultation, mais ce discours qui existe depuis des dizaines d'années dessert les plus démunis car ils n'ont pas les moyens de contourner la carte scolaire" a-t-elle ajouté.

Le Premier ministre Dominique de Villepin a annoncé vendredi que le ministre de l'Education, Gilles de Robien, lancerait prochainement une "concertation" en vue d'un "aménagement" de la carte scolaire, tout en réaffirmant son opposition à sa "suppression totale".


Carte scolaire: salve de critiques contre Ségolène Royal
 

PARIS (AFP - 05 09 06) - La mise en cause dimanche par Ségolène Royal de la carte scolaire a provoqué une salve de critiques au Bureau national du Parti socialiste réuni mardi soir, a-t-on appris auprès de participants.

Le premier secrétaire François Hollande, selon le porte-parole Julien Dray, est intervenu d'emblée pour rappeler que "dans le projet socialiste, il n'est pas question et il ne peut être question de supprimer la carte scolaire", qui oblige les familles à scolariser leurs enfants dans un établissement proche de leur domicile.

Mais, selon M. Hollande, "il y a un problème de contournement, que personne ne peut nier, de mouvement vers l'école privée", et c'est pourquoi "le projet socialiste dit que la carte scolaire doit permettre une mixité efficace et réelle".
A Montpellier, Ségolène Royal avait proposé de "desserrer la contrainte de la carte scolaire", estimant même que "l'idéal" serait de la supprimer car, en dépit de ce dispositif, "il n'y a plus de mixité sociale".

Un proche de Dominique Strauss-Kahn a vu dans la prise de position de M. Hollande "une condamnation implicite de la position de Ségolène Royal".

Contrairement à l'habitude, l'intervention du numéro un socialiste n'a pas clos le débat, qui s'est déroulé dans une ambiance "très tendue", selon un témoin, "pathétique" selon un autre.

La secrétaire nationale à l'éducation Claude Roiron (courant Fabius) a remis la discussion sur le tapis après avoir fait le point de la rentrée scolaire, tout comme Yves Durand (proche de Martine Aubry), ex-secrétaire national pour ce secteur.

La mise en cause de la carte scolaire crée "la confusion" avec la droite, a expliqué Mme Roiron, en faisant comprendre qu'elle n'intervenait pas au nom de M. Fabius ("je suis simplement socialiste", a-t-elle dit).

Proche de Ségolène Royal, Delphine Batho a tenté d'argumenter que l'école connaissait déjà "une ghettoïsation sans précédent", qu'il fallait "ouvrir ce débat" et ne pas "jeter l'anathème". Elle a été interrompue par François Lamy, proche de Mme Aubry.

M. Hollande a repris la parole, pour affirmer, selon un jospiniste, que "certains, et mêmes certaines, doivent savoir qu'ils ne portent pas la position du parti". Une allusion évidente à Mme Royal.

Lionel Jospin s'était déclaré, la veille, "surpris" par les propos de la candidate officieuse à l'investiture pour 2007.

A Marie-Noëlle Lienemann, préoccupée que la position du premier secrétaire soit connue à l'extérieur du parti, il a répliqué, selon la même source, que "s'il doit y avoir des comptes à demander, il s'ouvre une phase où les militants pourront s'exprimer". Il faisait référence à la campagne interne pour la désignation du candidat socialiste.


Carte scolaire: chahut au PS, des camarades accusent l'élève Royal d'avoir copié sur Sarkozy

PARIS (AP - 06 09 06) - En proposant de "desserrer" les contraintes de la carte scolaire, Ségolène Royal a jeté un pavé dans la mare du PS. Le gouvernement, lui, rappelle qu'il a déjà "aménagé" la sectorisation.

Les parents souhaitant inscrire leur enfant dans le public n'ont en théorie pas le choix de l'établissement. L'élève doit fréquenter l'école, le collège ou le lycée de son quartier. Cependant, de nombreux parents contournent la carte scolaire en obtenant une dérogation, en faisant étudier une option rare à leur enfant, en donnant l'adresse d'un membre dans la famille habitant la circonscription administrative de l'établissement souhaité, voire en louant une boîte aux lettres.

Candidate à l'investiture socialiste pour la présidentielle, Ségolène Royal a proposé dimanche dernier une réforme de la sectorisation. Il s'agirait de "desserrer ses contraintes" afin de "mettre en place une forme de choix entre deux ou trois établissements, à condition que les établissements les plus délaissés soient renforcés avec des activités culturelles de haut niveau".

Le ministre de l'Education nationale Gilles de Robien a rappelé mercredi qu'il avait "déjà aménagé la carte scolaire". Dans le cadre de la réforme des zones d'éducation prioritaire (ZEP), depuis cette rentrée, les élèves des collèges classés "ambition réussite" ayant décroché une mention très bien au brevet des collèges peuvent aller dans le lycée de leur choix.

La proposition de Ségolène Royal a suscité une réaction tout autre parmi ses camarades socialistes, qui n'ont pas manqué de rappeler que Nicolas Sarkozy avait suggéré en février dernier de supprimer à terme la sectorisation.

Au Parti socialiste, "la carte scolaire, c'est un acquis", a déclaré le député-maire du XVIIIe arrondissement parisien, Daniel Vaillant. Ce proche de Lionel Jospin a rappelé sur i>télé que les militants avaient "tranché" le débat. "Et si certains s'éloignent du projet socialiste, ils auront à s'en expliquer devant les militants", a averti l'ancien ministre de l'Intérieur.

Claude Roiron, secrétaire nationale à l'éducation du PS, n'a guère apprécié la proximité entre la proposition de Ségolène Royal et celle de Nicolas Sarkozy. "Quand on est de gauche, l'idéal ne peut pas être la suppression de la carte scolaire", a-t-elle remarqué sur LCI. "Bien sûr, les problèmes existent, il ne faut pas les nier. Mais les réponses ne doivent pas être les mêmes entre la droite et la gauche".

Volant au secours de Ségolène Royal, le député de Paris Christophe Caresche, membre de son équipe de campagne, a demandé "qu'on arrête de déformer les positions des uns et des autres". "Elle n'a pas parlé de remise en cause des objectifs de la carte scolaire qui sont effectivement d'assurer une véritable mixité sociale", a-t-il rectifié sur LCI. "Ce qu'elle dit, c'est que ces objectifs, dans un certain nombre d'endroits en France, ne sont pas atteints".

Reste que la Fédération des conseils de parents d'élèves des écoles publiques (FCPE) "s'inquiète" de la remise en cause de la sectorisation scolaire. Dans un communiqué, elle "rappelle son refus de voir instaurer une concurrence scolaire hasardeuse et acharnée".

Supprimer la sectorisation désorganiserait le système éducatif, prédit la FCPE en se demandant comment seraient distribués les crédits et les postes d'enseignement. "Sur quel critère tel élève serait accepté et tel autre refusé dans un établissement très demandé?", s'interroge-t-elle. AP
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L'EVENEMENT :
Avec, peut-être,  un - tout petit -  léger retard ( oh ! 3 ans, à peine), 
il semblerait que les "assises de l'éducation" viennent tout juste de commencer ...
ou ne vont, peut-être, pas tarder
Carte scolaire : le PS désavoue Ségolène Royal

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