alternatives éducatives : des écoles différentes
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Quelques autres "rubriques", parmi beaucoup d'autres, toujours d'actualité :
les rapports parents-profs, la maternelle à 2 ans, l'ennui à l'école les punitions collectives,  le téléphone portable, l'état des toilettes, le créationnisme...

On n’instruit pas dans le chantage aux punitions.
L’enjeu est bien en effet, à l’école, d’articuler l’instruction du savoir et l’institution de la loi
et, si le droit est bien la structure de nos libertés,
il serait temps qu’un ministre ne soit pas le premier à l’enfreindre
par des décisions inspirées par la peur.Bernard Defrance

« Cette émission est symbolique d’une société en plein désarroi:
on se met à rêver d’un retour à l’ordre ancien,
à une forme d’autorité incontestable portée par un homme fort »
« Ça peut paraître inquiétant,
il y a toujours le risque de basculer vers des formes de société disciplinaristes et autoritaristes.
Regardez çà et là des petits signes: la généralisation du radar, de la vidéosurveillance...
De manière insidieuse, on voit ressurgir les vieilles utopies de tout savoir, tout contrôler,
sans que personne s’en émeuve.»Philippe Meirieu, directeur de l’IUFM de Lyon
 Modifier, simplifier le contenu des programmes n'apportera pas de solution.
Recourir à l'autorité, à la parole muselée, non plus.
Pour en finir avec Chavagnes
L'adolescent n'est pas seulement un apprenti du savoir.

c'est dans les vieux pots ...
"Le Pensionnat" : transvasé de Chavagnes en Combrée ou Sarlat
" On offrirait ainsi une suite au pensionnat de Chavagnes, ce qui permettrait de revaloriser notre établissement. "

En vérité, ces bêtes de foire... d'empoigne assurent de bonnes ventes et une bonne audience
en tenant un discours qui peut séduire même ceux qui en seront les prochaines victimes !
LES HUSSARDS BLEUS

Apprentissage de la lecture : halte à la charlatanerie
ce retour de la syllabique est porté par ce qu’elle appelle la « nébuleuse des Tout-fout-le-camp »,
nébuleuse qui rassemble aussi bien de vieux militants d’extrême gauche (Le Bris, Brighelli…)
que des champions « illuminés » de l’ultralibéralisme (SOS Education)
ou encore les catholiques intégristes de « Lire-Ecrire.org ».

Quant à rendre heureux les élèves...
c'est en France le cadet des soucis des enseignants
et encore moins celui des parents.
L'école dont ils rêvent
 
  

«C'est vraiment trop injuste»

Professeurs, parents et élèves préfèrent la punition individuelle.

Par Marie-Joëlle GROS- jeudi 04 novembre 2004  - Liberation
 

François Fillon aurait-il trop regardé le Pensionnat de Chavagnes ? Sa décision de relancer la punition collective, en tout cas, ne passe pas. Car, s'il arrive que des enseignants punissent encore collectivement leur classe ­ en donnant deux heures de colle pour tous ou un devoir surprise ­, c'est toujours «à l'extrême limite, disent-ils. C'est une solution désagréable. On se met la classe à dos».

L'enseignant qui punit aveuglément est toujours critiqué par les élèves, «c'est vraiment trop injuste», témoigne Chloé, 14 ans. «Mon fils a préféré se taire et assumer une punition collective plutôt que de dénoncer un copain», raconte une mère. «Je n'ai jamais vérifié l'efficacité d'une telle méthode, confie un enseignant. Il peut parfois exister une solidarité malveillante entre les élèves. Mais je tente toujours d'éviter la punition collective. Pour être comprise, une punition doit être à la hauteur de la faute. Et s'adresser uniquement à son auteur.» On l'aura compris : à la punition de groupe les enseignements préfèrent individualiser. 

Petit bréviaire.

Recopier un texte

On ne donne plus des «lignes à faire» comme autrefois, quand il fallait, par exemple, écrire 500 fois : «Je ne crache pas sur Maxime en classe.» Les enseignants d'aujourd'hui préfèrent donner un texte littéraire à recopier : «Ce n'est pas si bête, estime Hélène, professeure de français. Car, pour gagner du temps en classe, on a pris l'habitude de distribuer des photocopies. Les élèves n'écrivent plus. Or, ça leur fait du bien.»

Variantes : faire rédiger un texte sur la faute commise. «ça responsabilise. L'important, c'est que la punition joue un rôle pédagogique.» Ou multiplier les exercices de grammaire, de maths, d'anglais. «Faire en sorte que l'exercice réponde à la leçon du moment.»

Les heures de colle

Indémodables. On prend une heure de colle pour un exercice pas fait, un livre trop souvent oublié, des retards à répétition, etc. Vincent, prof d'anglais, tient à garder le collé sous les yeux. L'installe dans le fond de sa classe et l'accable d'exercices supplémentaires. 

D'autres préfèrent s'en débarrasser en l'envoyant en salle de permanence aux bons soins des conseillers principaux d'éducation. «Et c'est alors à nous de l'occuper, raconte une CPE. Punir implique de réfléchir aux exercices à donner. On ne peut pas le laisser se tourner les pouces en salle de permanence.» Variante : le travail d'intérêt général. Par exemple, nettoyer la table qu'on a graffitée.

Le zéro pointé

Le zéro de conduite n'existe plus depuis belle lurette. Les enseignants ont même interdiction de l'utiliser pour sanctionner un problème de discipline. Un zéro est en revanche très efficace quand un élève ne rend pas son devoir. «Surtout auprès des lycéens désireux de présenter un bon dossier pour une entrée future en BTS, en classe prépa ou à la fac», explique Anne, prof de français. 

Suer toute une journée sur des contrôles

Après trois avertissements, plutôt que de renvoyer un lycéen une journée, on le convoque pour six heures de devoirs sur table, notés. «C'est mieux que de les mettre bêtement à la porte de l'établissement : ils se croient en vacances.»

Ecole de conduite

Le «permis à points» est une nouveauté, expérimenté dans quelques collèges. En début d'année, chaque élève dispose de douze points. A chaque faute commise (sortie de l'établissement en dehors des heures autorisées, insultes, chahut, etc.), le capital de points fond comme neige au soleil. Quand il n'en reste plus que six, l'élève est exclu temporairement. Zéro point: c'est le conseil de discipline. Mais, s'il se tient à carreau, l'élève récupère un point toutes les deux semaines. Il paraît que «ça marche».

 

Le passé fait recette..
Dans la foulée du succès des «Harry Potter» et du film «les Choristes», «le Pensionnat de Chavagnes», sur M6, est en train de battre tous les records d'audience. 
 
Véronique Grousset - Le Figaro magazine - 11 septembre 2004


 Deux épisodes ont déjà été diffusés, le jeudi soir, en prime time. Mais si vous les avez ratés, il en reste encore trois : un par semaine pour une expérience qui s'est déroulée durant un mois, en juillet dernier, dans le huis clos d'un véritable pensionnat, situé à Chavagnes-en- Paillers, au coeur de la Vendée. Vingt-quatre collégiens, 12 garçons et 12 filles, tous âgés de 14 à 16 ans, choisis parmi 2 000 candidats pour représenter «toutes les régions de France, tous les milieux sociaux et tous les niveaux scolaires», y ont sacrifié la moitié de leurs vacances pour vivre une aventure du troisième type : tenter d'obtenir le certificat d'études des années 50 (que les écoliers passaient alors à 11 ans, en fin de CM2), après avoir accepté d'endurer les conditions qui régnaient à l'époque : même programme scolaire, mêmes méthodes d'enseignement, même alimentation, même tenue vestimentaire, et surtout... même discipline.

Un retour fulgurant vers le passé, sans entraînement ni parachute. Privés de leurs téléphones portables, de leurs lecteurs de musique, de leurs jeans et de leurs baskets, les 24 élus ne s'attendaient visiblement pas à ce qu'ils ont trouvé sur place : un surveillant général hurleur, un uniforme «horrible» qu'ils ne quittaient que le dimanche, une nourriture «infecte» qu'ils n'étaient pas autorisés à laisser dans leur assiette, coupe rase pour les garçons, cheveux attachés pour les filles, et interdiction de répondre aux adultes avant qu'ils ne vous aient donné la parole.

Oubliée, l'exclamation joyeuse de la jeune Elodie, cinq minutes avant de quitter sa mère : «J'crois qu'j'vais bien m'triper !» Dès l'accueil des élèves, aux cris de : «Tous en rang ! Et en silence !», on les découvre ahuris d'inquiétude, en train de réaliser qu'il ne s'agit peut-être pas d'une colonie de vacances, comme ils le croyaient, ni tout à fait d'un jeu ; pendant que leurs parents, eux, se tordent de rire en essayant de voir par-dessus le mur ou à travers les fentes du portail. On entend l'une des mères qui commente : «D'habitude, c'est les profs qui peuvent pas en placer une : ça va remettre les choses en place !». Tandis qu'une autre rêve à voix haute, entre deux hoquets : «On va récupérer des enfants parfaits.»
 

La suite est à l'avenant : lits au carré avec des draps raides d'amidon, séance d'écriture à l'encre violette et à la plume, dictée et devoirs corrigés selon les critères d'autrefois, fouille des dortoirs, leçons apprises par coeur, mains sorties des poches, ourlets de taille réglementaire pour les socquettes, gloussements et gros mots interdits, débarbouillage au savon pour les filles maquillées, distribution de bons points par chambrée, mise au piquet pour les délits mineurs, et punitions collectives en cas de manquements graves.

Certains craquent, bien sûr. Surtout quand ils se font houspiller par M. Navarron, le redoutable «surgé» (surveillant et documentaliste dans un collège privé : un authentique talent d'acteur, servi par un naturel «pète-sec» et une passion affichée pour «l'humour froid»), mais tous ont l'air de s'en remettre assez vite. Ce que confirment Jérémy (15 ans, Pau) et Clémence (15 ans, Paris), d'accord pour déclarer au nom des vingt-deux autres : «C'était génial ! Dur, mais génial. Au début, on voulait tous partir. Mais au final, on était tous vraiment contents d'être restés, d'avoir vécu ça.»

Bonnets d'âne et lauriers 

Très bien filmé, très bien monté, ce «docu-fiction» est en tout cas aussi désopilant qu'intéressant... et rentable. En première partie de soirée, jamais M6 n'avait atteint de tels records d'audience : plus de 6 millions de téléspectateurs dès le premier épisode, meilleur Audimat de la soirée, meilleur score de la chaîne pour l'année 2004. Presque aussi bien que la «Star Ac'», pour une idée qui repose au fond sur les mêmes ingrédients : proposer un défi à des ados d'aujourd'hui, en les soumettant à des exigences et à un climat de compétition d'un autre âge. Et les regarder se prendre au jeu, y trouver du plaisir, multiplier les efforts, accepter les contraintes, se battre pour gagner, en ressortir plus forts. Changés, mais en mieux.

Avec, toutefois, une sacrée différence entre la «Star Ac'» et «le Pensionnat de Chavagnes». Quoi qu'en diront sûrement les pédagogues modernes (dès qu'ils se seront aperçus des résultats qu'obtiennent les enseignants «à l'ancienne», et de leur impact potentiel sur l'opinion publique), l'internat de M6 est en effet beaucoup moins cruel et sadique que le château de TF1. Les ados n'y sont pas constamment jugés et humiliés, ni éjectés de l'émission lorsque leurs résultats ne sont pas à la hauteur. Leurs professeurs (tous enseignants du privé dans la vraie vie) ne cherchent aucunement à les «casser» physiquement ou moralement. Ils sont vraiment là pour les aider à décrocher le certificat d'études ; et le moins que l'on puisse reconnaître, c'est qu'ils s'y emploient.
«Nous faisions vraiment cours, en oubliant les caméras», raconte ainsi Mme Baurens, le professeur de français : «C'était même surréaliste ; surtout pendant les conseils de classe où nous discutions du cas de chaque élève. Mais les enfants s'étaient pris au jeu encore plus que nous. Ils s'appliquaient. Ils tiraient la langue en écrivant. Ils s'inquiétaient sans arrêt de leurs progrès et de leurs notes. En classe, ils oubliaient complètement que ça n'était pas pour de vrai.»

Mais le plus étonnant est encore leur réaction à l'annonce du classement de la semaine. Un palmarès volontairement dramatisé par la production : prix d'excellence pour les deux meilleurs, bonnet d'âne pour les deux derniers, annoncé publiquement en plein réfectoire, avec affichage de la photo des intéressés (surmontée de lauriers ou de longues oreilles) dans le préau, pendant huit jours. On aurait pu imaginer que cela révolterait plus que tout ces ados nourris depuis la maternelle d'encouragements et d'indulgence à l'égard de leurs lacunes scolaires. Eh bien, pas du tout. A l'appel de leur prénom, les meilleurs se lèvent gauchement, surpris, émus, très contents. Quant aux derniers, ils se dressent aussi, avec un sourire à peine moins marqué, sans gêne ni honte, en annonçant simplement que cela leur donne envie de travailler davantage. «Le certificat d'études ? Ça m'étonnerait si j'l'aurais», pronostiquait ainsi Sétif (15 ans, Chelles) au démarrage de l'émission, avant de se voir décerner le bonnet d'âne des garçons à la fin de la première semaine. Ce qu'il a plutôt «bien pris», d'après son grand ami Jérémy : «Il a décidé de se ressaisir, et après, il m'a même rattrapé.» 

Du coup, on est évidemment tenté de se demander combien d'entre eux sont parvenus, au final, à décrocher le fameux certif'. Mais comme il s'agit du seul suspense de l'émission, le secret défense règne pour l'instant sur cette question. Ce qui n'a guère d'importance ; le principal intérêt de ce docu- fiction n'étant pas de savoir, en un seul mois de cours à l'ancienne, quelle proportion de collégiens de 2004 est capable, ou non, d'atteindre le niveau des écoliers de 1950.

Plus instructif que "Loft Story"

Pour ça, mieux vaut en effet se fier aux statistiques et aux études, qui existent, même si l'Education nationale ne se démène pas pour les analyser ni les faire circuler. Car «le Pensionnat de Chavagnes» n'a pas les moyens, ni surtout l'ambition, de trancher dans un tel débat :
«L'émission anglaise dont nous avons copié le format pour ce programme cherchait à démontrer que le niveau scolaire a baissé, précise en effet François de Brugada, directeur délégué de la télé-réalité et des jeux sur M6, mais pas nous. Nous ne cherchons qu'à divertir, montrer comment fonctionnait l'école d'autrefois et susciter des échanges entre les différentes générations de téléspectateurs sur leurs expériences respectives.»

Pari gagné, de toute évidence, si l'on en juge aux taux d'audience. L'émission plaît. A tous les âges. Les jeunes la trouvent loufoque, les grands-parents attendrissante, et les parents passionnante ; elle leur en apprend autant sur leurs enfants que «Loft Story», dans un domaine qui les intéresse bien davantage : la façon dont ils se comportent et travaillent à l'école. Ce qu'ils en pensent aussi. Le forum internet de l'émission a déjà commencé à ouvrir une discussion entre ados là-dessus ; et l'on peut parier que ses résultats seront beaucoup plus instructifs - notamment sur la question de l'autorité - que les nombreux rapports, toujours péremptoires, pondus depuis trente ans par les pédagogues et les sociologues sur la meilleure façon de les éduquer.



Chavagnes-en-Paillé, 
collège catholique à l'anglaise au coeur de la Vendée 

27/08/04 - Le Collège international catholique de Chavagnes-en-Paillé,
au coeur de la Vendée, accueillera le 5 septembre 38 élèves pour une
rentrée à l'anglaise dans cet établissement où les élèves, entre messes
et cricket, suivent un cursus britannique.

Reconnu par Cambridge, le Collège international propose depuis 2002 des
cours entièrement en anglais à des élèves âgés de 9 à 18 ans, en
"School uniform", devant des professeurs vêtus de toges de maîtres.

Si la majorité des élèves sont Anglais, l'établissement accueille aussi
cette année cinq Français, deux Zambiens, deux Australiens, deux
Irlandais et six Ecossais.

Le collège, qui met en avant des valeurs morales et traditionnelles,
voire traditionalistes, vit au rythme d'un véritable séminaire: quatre
à cinq cours obligatoires de religion par semaine, messe le matin à
07h30, dix chapelets quotidiens, complies le soir, le Salut du
Saint-Sacrement le samedi et les vêpres le dimanche.

"Les élèves viennent à la messe le matin, on ne les a jamais obligés",
affirme Ferdi McDermott, le principal du collège et président de
l'association des professeurs.

Le programme scolaire déterminé par les professeurs est sans ambiguité:
adaptés aux cursus de Cambridge et d'AQA (The Assessment and
Qualifications Alliance) les cours sont orientés par "une vision
chrétienne de la culture", tranche M. McDermott.

Ainsi pour le programme d'histoire, le collège a choisi le cursus d'AQA
qui propose l'histoire du Moyen-âge et "bien sûr des croisades",
souligne M. McDermott.

"respecter les orientations de l'évêque"

Le sport quotidien est obligatoire dans l'établissement. Le cricket se
pratique bien sûr en chemise blanche et pantalon gris, rugby et
équitation également en habit traditionnel. Rare concession à la
modernité, les châtiments corporels de l'ancien temps ont été remplacés
par des privations de privilèges, voire quelques heures de sport
supplémentaires, selon le nouveau directeur de l'établissement, Paul
Jernberg, un Américain qui officiait l'an dernier dans le
Massachusetts.

La famille McDermott, à l'origine du projet de collège, a trouvé en
Vendée un accueil favorable de l'évêque de Luçon pour son implantation:
une nécessité car "si vous voulez faire quelque chose de catholique, de
fidèle au Pape, conservateur, c'est important", explique Ferdi
McDermott.

"Nous nous sommes engagés dans nos statuts de l'association (sous
contrat avec l'enseignement catholique) à respecter les orientations de
l'évêque", assure le principal.

"En France, le seul fait d'exister nous rend uniques, ça a aidé au
niveau marketing", assure M. McDermott, créateur en Angleterre de la
maison d'édition "Saint Austin Press", de la revue bimestrielle
catholique et culturelle "STAR" et militant du groupe anglais
anti-avortement ProLife Alliance
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Jusqu'alors oublié dans la campagne vendéenne, ce petit collège hors
normes sortira bientôt de l'ombre...grâce à la télé-réalité.

Il a en effet servi en juillet de cadre au tournage de la nouvelle
émission de M6, "Le pensionnat de Chavagnes", qui sera diffusée le 2
septembre. Pendant quatre semaines, douze filles et douze garçons de 3e
et 4e ont été immergés dans l'ambiance d'une école des année 50 pour y
passer leur certificat d'études.

"L'émission porte le nom de Chavagnes, mais c'était un groupe mixte et
nous ne sommes pas une école mixte, ce n'est pas un documentaire",
prend soin de préciser Ferdi McDermott, qui voit dans cette
médiatisation une manière de faire parler du collège. Quant au gain
financier de l'opération, il assure sans sourciller que celà ne
rapportera que "quelques pots de peinture" à son établissement.

Et si on se refuse ici à se montrer inquiet quant à l'impact que va
avoir l'émission sur le collège, une chose est sûre, à Chavagnes tous
seront devant leur petit écran le 2 septembre.



- Le 1° lycée musulman en métropole (Averroes) a ouvert ses portes avec
14 élèves en sept. 2003, et sans aucun financement de l'état ni contrat
d'association.

- Les écoles juives voient quant à elles leurs effectifs progresser de
3 à 3,5%, tous degrés confondus. Elles rassemblent quelques 30 000
élèves de la maternelle à la terminale, avec ou hors contrat avec
l'Education Nationale. 
http://www.communautarisme.net/index.php3?action=page&id_art=44132


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