I Une
école différente ? Pour une société
différente
? Qui n'en veut ?! I Des
écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop |
|
L'heure
de la... It's time for ... Re-creation | Appel
pour des éts innovants et coopératifs |
I
Obligation
scolaire et liberté I | Une
école différente ? Pour une société
différente
? Qui n'en veut ?! I
Quelques
autres "rubriques", parmi beaucoup d'autres, toujours d'actualité
:
les rapports
parents-profs, la maternelle
à 2 ans, l'ennui
à l'école, les punitions
collectives, le téléphone
portable,
l'état des
toilettes,
le créationnisme...
En France, le marché global du soutien scolaire est actuellement estimé à 2 milliards d'euros
Dopage
& investissement
le
marché du soutien extra-scolaire a atteint une dimension quasi-industrielle,
stimulé par des
allègements fiscaux qui divisent par deux le prix des leçons,
facturées en moyenne
30 euros de l'heure.
Soutien, coaching scolaire,
l'essor du "marché de l'angoisse" des parents --afp----290807--Parmi les dépenses des familles pour la rentrée, les cours de soutien et d'accompagnement scolaires, dispensés par des entreprises en plein essor, ont la faveur des parents inquiets pour l'avenir de leurs enfants. "La nouveauté, c'est que les familles nous appellent de plus en plus tôt dans l'année scolaire, parfois dès juin, pour demander un accompagnement scolaire, type aide aux devoirs, afin de bien préparer l'année", analyse Hervé Lecat, président de Complétudes, l'une de ces entreprises, qui dit avoir enregistré une croissance de 16% en 2006. "Auparavant, la démarche était plus +curative+ : les parents faisaient appel à nous en milieu d'année scolaire, pour du soutien dans une matière. Là, les familles sont dans le "préventif": pour preuve, les stages de pré-rentrée n'ont jamais aussi bien marché", confirme Philippe Coléon, directeur général d'Acadomia. Son entreprise est leader, avec un volume d'affaires de 100 millions d'euros, d'un marché évalué à près de deux milliards d'euros. Le manque de temps ou de savoir faire du côté des parents, les problèmes relationnels avec leur enfant, mais aussi l'importance des devoirs à la maison dans le système scolaire français sont les principaux éléments cités par les entreprises de soutien pour expliquer leur essor. A cela s'ajoute "l'angoisse grandissante des familles, générée par la crainte du chômage", dénonce la Confédération syndicale des familles (CSF), qui déplore un "système scolaire à deux vitesses". Celle-ci a chiffré le coût annuel d'une heure de cours de soutien par semaine, pour une famille avec un enfant en 5ème et un en lycée à entre 1.616 à 1.817 euros. Pas en reste pour proposer toujours davantage, les entreprises s'adressent désormais aux enfants de plus en plus jeunes, telle l'offre "Acadomia Junior", qui propose aux 3-10 ans, après le goûter, aide aux devoirs, ateliers d'éveil à la musique et aux langues... Autre tendance : l'accompagnement individualisé par un coach -entre le conseiller d'orientation et le psychologue-, les stages d'"efficacité personnelle" (méthodologie, tests d'aptitudes, etc) et les modules "motivation" et "confiance en soi". Là aussi "les familles s'y prennent de plus en plus tôt pour que le jeune soit motivé par un projet d'orientation dès le début d'année", commente Jean-Philippe Riant, coach à l'Institut européen de coaching de l'étudiant (IECE). Selon la CSF, le coût d'un coaching (quelques séances dans l'année) va de 300 euros à 720 euros. "Les parents entendent parler du taux d'échec en université et sont convaincus que des études réussies passent par une bonne orientation", explique Nicolas Fellus, directeur de la rédaction de Studyparents, un site internet qui leur est entièrement dédié. L'association des parents d'élèves FCPE dénonce ce "marché de l'angoisse", et plaide pour que "le soutien scolaire soit une mission assurée par le service public de l'Education nationale". Elle estime d'ailleurs "amoral que l'Etat subventionne
ce marché en offrant aux familles imposables un crédit d'impôt
de 50%" et demande que celui-ci soit supprimé.
Soutien scolaire : près du tiers des parents y ont recours, 80% y sont prêts (sondage) (Sondage réalisé du 15 au 19 septembre
auprès d'un échantillon représentatif de 600 parents
d'élèves).
11-10-05 - Près du tiers (28%) des parents d'élèves
ont eu recours au soutien scolaire hors école pour leurs enfants
et 80% seraient prêts à y recourir en cas de besoin, selon
un sondage CSA à paraître dans le journal La Croix de mercredi.
Co-commandé par l'association de parents de l'école catholique, Unapel, et présenté à la presse mardi, ce sondage montre l'importance attachée à la réussite des enfants. Ainsi, 28% des parents ont fait donner des cours particuliers à leurs enfants dont déjà 5% en maternelle. De plus, 80% disent être prêts à avoir recours à des cours particuliers payants, soit en cas de difficultés scolaires (75%) ou seulement pour améliorer ses performances (58% dont déjà 54% en maternelle et primaire et plus de 60% en lycée). Par ailleurs, les parents, s'ils sont majoritaires (56%) à penser que l'école joue actuellement correctement son rôle de soutien, attendent beaucoup des nouvelles dispositions de soutien personnalisé mises en place à partir de cette année : 89% y sont favorables. Le sondage fait en outre valoir qu'au total 83% des parents aident leurs enfants le soir (dont 17% systématiquement). Si 69% s'estiment suffisamment capables, 19% se sentent démunis, notamment ceux qui ont fait le moins d'études. Toutefois, pour le recours aux cours particuliers, il n'y a aucune différence socio-culturelle, même si les parents du privé restent plus prompts à les réclamer. Evoquant ce dernier point, le président de l'Unapel, Eric Raffin, a convenu que ceux-ci avaient "une attitude plus volontariste" mais il a mis en garde contre "une culture du consumérisme" et une "montée inquiétante de la surenchère". "Les organismes spécialisés en soutien scolaire voient
leur chiffre d'affaires augmenter de 35% chaque année depuis 2001,
jouant sur le marché de l'angoisse", a-t-il déploré.
Le rapport annuel de l'OCDE sur l'école dénonce Par Emmanuel DAVIDENKOFF - mercredi
14 septembre 2005 - Liberation
Comme tous les ans, le rapport «Regards sur l'éducation» de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) ausculte les systèmes éducatifs des 30 pays membres de l'organisation (1). Pas de scoop cette année, mais la confirmation de tendances lourdes qui, à force de se répéter, doivent désormais être ancrées dans les esprits des parents et des enseignants. Vérification avec ce vrai/faux. Une orientation précoce aide les plus démunis à s'en sortir Faux. Le niveau moyen des élèves de 15 ans est inférieur dans les pays qui imposent un choix de filière précoce, par exemple l'Allemagne ou l'Autriche, où les enfants sont «orientés» dès l'âge de 10 ans. En général, plus un système est «stratifié» en filières étanches, plus il a tendance à placer les élèves socialement désavantagés dans des établissements où le niveau est moins exigeant. Les dépenses ont augmenté plus vite que les effectifs Vrai. Mais cette augmentation, depuis dix ans, ne fait pas de la France une nation dépensière : en termes de dépense par élève, seul l'enseignement secondaire est au-dessus de la moyenne (6 899 euros par an contre 5 702 euros). Pour le primaire en revanche, la France dépense en moyenne 4 104 euros par élève (contre 4 301 euros) et pour le supérieur 7 566 euros (contre 10 883 euros). Plus un pays dépense pour son école, meilleurs sont les résultats Pas forcément vrai. L'OCDE relève plusieurs paradoxes : dans le secondaire, les dépenses les plus faibles «ne vont pas forcément de pair avec des services d'éducation de moindre qualité». Dans le supérieur, une faible dépense par étudiant ne permet même pas de faire des économies dès lors que les étudiants restent plus longtemps à la fac. Comme c'est le cas en France, qui réussit à dépenser beaucoup pour des résultats mitigés. Plus on étudie en classe, plus on apprend Faux. Un pays comme la Finlande, qui caracole en tête des évaluations internationales du niveau des élèves, impose 2 000 heures d'enseignement de moins que la France aux élèves de 7 à 14 ans. L'OCDE relève que «d'autres facteurs [que le temps passé en classe] entrent en jeu, tels que l'efficacité avec laquelle les élèves utilisent leur temps d'apprentissage et avec laquelle l'enseignement leur est dispensé». Idem du temps consacré aux devoirs. Plus les familles paient, plus l'Etat se désengage Faux. L'OCDE relève qu'entre 1995 et 2002, l'augmentation des dépenses des familles pour l'éducation de leurs enfants est généralement allée de pair avec une augmentation des financements publics. L'enseignement supérieur se mondialise Vrai. Et de façon spectaculaire : en 2003, plus de deux millions d'étudiants suivaient un cursus hors de leur pays d'origine, soit 50 % de plus qu'en 1998. Pays les plus attractifs : les Etats-Unis (qui accueillent 28 % des étudiants voyageurs), le Royaume-Uni (12 %), l'Allemagne (11 %), la France (10 %) et l'Australie (9 %). Les écoles publiques et privées font jeu égal Faux. «La composition socio-économique» des établissements privés, partout dans le monde, leur permet d'obtenir de meilleurs résultats. Les enseignants français sont plutôt bien payés Faux. La France se situe même au 21e rang sur 30, que l'on considère les revenus annuels moyens après quinze ans de carrière (28 543 euros ; pour 65 252 au Luxembourg et 8 156 en République slovaque ou en Pologne) ou que l'on juge en part du PIB par habitant (là aussi, la France en dessous de la moyenne). |