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Les travailleurs pauvres:
une précarité qui effraie les Français

Mère avec trois enfants quitterait local à ordures

C'est le prix du mètre carré qui fait la différence.


Huit millions de Français privés de vacances 
par manque de moyens

30.000 à 50.000 jeunes de 18 à 24 ans  en situation de très grande précarité ou d'errance.
Certains chercheurs évoquent le chiffre de 100.000.
Un tiers des jeunes en errance serait des enfants de la Dass et la moitié n'aurait aucun diplôme.
"Quand ils approchent de la majorité, l'ASE évite de se mobiliser pour certains jeunes à la dérive,
fugueurs récidivistes, se contentant d'attendre qu'ils aient 18 ans, 
date à laquelle l'administration n'a plus à s'occuper d'eux.
De toutes façons, nous manquons de structures adaptées".

- Etude officielle en 2004 du Conseil de l'emploi, des revenus et de la cohésion sociale, présidé par Jacques Delors : un million d'enfants pauvres,
(en fixant, comme l'Insee, le seuil de pauvreté à la moitié du niveau de vie médian) 
 

  . A Londres, un enfant sur deux sous le seuil de pauvreté.
Un demi-million de «sans-logement»

BRITISH WAY OF LIFE
Le "modèle" anglo-saxon,  libéral  ... et blairo-socialiste...

Les familles monoparentales plus nombreuses et plus pauvres
Par Martine VERON

 

--afp--180707---- - Les familles monoparentales, en forte augmentation en France, cumulent souvent faible revenu, inférieur de 25% à celui de l'ensemble des ménages, mauvaise condition de logement et précarité de l'emploi, selon une étude du Centre d'études de l'emploi (CEE).

Le nombre de familles monoparentales a plus que doublé depuis les années 1960, passant de 680.000 en 1962 à près de 1,5 million lors du recensement de 1999, soit 16,7% des ménages avec enfants. Cette proportion devrait approcher aujourd'hui les 20%, selon l'étude.

Environ 2,4 millions d'enfants vivent avec un seul des parents, le plus souvent la mère.

Alors que le veuvage était la principale cause de la monoparentalité dans les années 60, trois familles monoparentales sur quatre résultent aujourd'hui d'une séparation des parents.

En revanche, à la différence de pays voisins comme le Royaume-Uni, les maternités précoces ont fortement baissé en France au cours des vingt dernières années, passant de 10.000 mères mineures en 1980 à environ 4.000 à la fin des années 90.

Les parents de famille monoparentale sont très vulnérables face à l'emploi. Ils sont deux fois plus souvent au chômage que les autres parents (14,4% contre 6,9%), et plus nombreux au chômage de longue durée.

Les parents seuls sont autant exposés que les autres aux horaires atypiques, avec des problèmes d'organisation accrus, leurs rémunérations sont plus faibles et plus concentrés au bas de la hiérarchie salariale, en raison notamment de leurs faibles niveaux de formation.

Lorsque les enfants sont tout petits, la conciliation entre vie familiale et vie professionnelle s'avère très difficile en raison du coût de la garde d'enfant et du niveau de qualification souvent faible des mères. Près de 6 mères célibataires d'enfant de moins de trois sur dix sont soit au chômage, soit sans activité professionnelle (contre 46% des mères en couple).

Le logement est aussi le point noir pour ces parents isolés, "surreprésentés dans le secteur du logement social", selon l'étude.

"L'aggravation de la précarité et de la pauvreté des familles monoparentales est un défi majeur pour les politiques publiques", affirme l'étude du CEE, selon laquelle les familles monoparentales ont un niveau de vie inférieur de 25% à celui de l'ensemble des ménages.

A l'heure actuelle, près du tiers des parents isolés sont bénéficiaires de minima sociaux, principalement le RMI, pour 250.151 d'entre eux, et l'API (allocation parent isolé) pour 174.472.

Entre 1994 et 2004, le nombre de familles monoparentales qui percevaient le RMI a augmenté à un rythme très rapide (+56,4%), beaucoup plus vite que l'ensemble des ménages (+32,9%).

Les auteurs de l'étude s'interrogent sur l'effet désincitatif des minima sociaux (RMI et API) vis-à-vis de l'emploi, notamment pour les jeunes mères peu qualifiées, alors que le gouvernement expérimente le Revenu de solidarité active (RSA), destiné à compenser la perte des aides en cas de reprise d'emploi.

Il ne faudrait pas, disent-ils, oublier d'autres obstacles à la reprise d'emploi, comme les conditions de travail, les horaires, les trajets domicile-travail, une garde d'enfant accessible financièrement.


 

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