2016 :
école
autrement, école nouvelle, école alternative, école
différente, collège lycée expérimental ...
Une
autre
école est-elle possible?
Aujourd’hui, encouragés
par les déclarations de monsieur Vincent Peillon, nouveau ministre
de l’Éducation nationale, concernant les innovations pédagogiques,
Nous ? Une équipe de parents et de professeurs volontaires qui souhaite qu’une autre école soit possible. et une relation profs/élèves/parents chaleureuse et bienveillante, dans l’esprit de la pédagogie Freinet. A noter que l’adjonction d’une école primaire à ce projet est à l’étude. Présentation d’un projet de collège/Lycée Alternatif à Aurillac : l’ESSAA "Pour une école créatrice d’humanité, ensemble, changeons l’école !". ... nous rédigerons le dossier à l'issue de la réunion du 3 novembre. » Martial Benoist d'Etiveaud, parent d'élève, et Cyrille Raynard, professeur, évoquent de concert les avancées dans le projet de création d'un collège-lycée alternatif à Aurillac. Initié à la fin du printemps, suite aux propos favorables à ce type d'établissements et d'enseignement dits alternatif de Vincent Peillon, ministre de l'Éducation nationale, le projet a tranquillement pris le temps de mûrir au doux soleil de l'été... ... « Nous voulons un établissement ouvert qui puisse aussi accueillir des élèves avec des parcours atypiques », ou des intervenants extérieurs « comme La Manufacture pour la danse et la troupe du théâtre Béliâshe qui ont accepté le principe de participer au projet »... |
Quelques
autres "rubriques", parmi beaucoup d'autres, toujours d'actualité
:
les rapports
parents-profs, la maternelle
à 2 ans, l'ennui
à l'école, les punitions
collectives, le téléphone
portable,
l'état des
toilettes,
le créationnisme...
"à
propos de collège ... où en sont les projets de création
de collèges et lycées "expérimentaux"
(publics)?"
Rentrée 2008 : Nouvelle
rustine sur une bouée, une baudruche, ou un canot de sauvetage
?
Peut-être, tout simplement,
pour ceux n'ayant pu bénéficier d'un charter vers l'Afrique,
trois ou quatre "charter
schools" made in france ?
Rentrée
sept. 2009 :
Le
collège pionnier de la maronne (Saint Martin Valmeroux)
est
fermé.
Ré-ouverture
du
collège
"pionnier" de Saint-Martin Valmeroux :... en septembre
2010 ? sept. 2011 ??sept.
2012 ???
(Plaidée devant le Tribunal Administratif de Clermont-Ferrand le 12 mai 2010, jugement rendu le 27 mai.) Le Rapporteur Public a
conclu :
Début juin, il ne
restait donc que quelques semaines (... avant la fermeture des bureaux
! ) pour que l'Académie fasse le nécessaire :
En fait, le jugement du T.A. ne portait pas sur le fond, mais sur deux vices de forme ... |
Contacts : 04.71.40.74.91 ou 04.71.69.20.41 ou 04.71.69.20.32Collège "pionnier" la Marrone de SAINT MARTIN VALMEROUX :
juin 2009 - (dernières ?) PORTES OUVERTES ... ... avant fermeture ?Alors pourquoi vouloir fermer une structure
dont le seul danger est de permettre aux élèves de réussir ?
Rentrée 2001
Cantal :
Le collège pionnier
est ouvert.
Le collège pionnier de la Maronne
"PORTES OUVERTES" chaque année :Renseignements auprès du collège,
M Richard ou Claudic : 04 71 69 20 41
e-mél : 0150031C@ac-clermont.frRenseignements auprès de l’inspection académique,
M Foselle ; 04 71 43 44 00
e-mél : cabinet-ia15@ac-clermont.frPour tout renseignement d’ordre pratique, hébergement,
cf la Mairie : 04 71 69 20 32
e-mél : MAIRIE.SAINT-VALMEROUX@wanadoo.fr
Le projet pédagogique d'origine
de 48 pages, avec des tableaux,
n'est pas transfèrable tel quel sur cette page.
Vous pouvez facilement le télécharger (fichiers zip) :
pages 2 à 9
pages 10 à 20
pages 21 à 25
pages 26 à 30
pages 31 à 40
pages 41 à 46
pages 47 - 48
24 06 02 : PREMIER COLLEGE PIONNIER EN MILIEU RURAL, SAINT-MARTIN VALMEROUX RESTE OUVERT EN 2002/03.
La mobilisation des parents, des enseignants, du Maire, soutenus par le Conseil Général et des parlementaires, a porté ses fruits.
e-mél:
MAIRIE.SAINT-MARTIN-VALMEROUX@wanadoo.fr
L'HISTORIQUE - 1° partie (fichier zip 43 ko)
L'HISTORIQUE - 2° partie (fichier zip 45 ko)
Soutenir le collège
Pionnier La Maronne dans le Cantal.
Vendredi 13 juin 2008 - Nous avons appris, il y a quelques jours, que le Rectorat de Clermont-Ferrand envisageait de fermer notre collège, le Collège Pionnier de la Maronne, dés la prochaine rentrée. Lors des « journées portes ouvertes » de l'établissement, l'interdiction faite par l'inspectrice d'Académie aux journalistes de FR3 d'effectuer leur reportage nous avait interpelés et inquiétés. Vous aviez peut-être vu l'émission sur FR3 où le journaliste s'interrogeait : Le collège de la Maronne est-il en sursis ? et s'indignait car, pour la première fois de sa carrière, on lui interdisait de filmer l'intérieur d'un établissement lors de « journées portes ouvertes ». A ce jour, nous n'avons rien d'officiel, mais une rencontre avec le Préfet et l'Inspectrice d'Académie confirme bien que le Rectorat aurait demandé au Conseil Général de donner son accord à la fermeture de l'établissement. Le Conseil Général nous a toujours soutenus et nous espérons qu'il le fera encore cette fois-ci face aux multiples tentatives du Rectorat depuis sept ans pour fermer un établissement dont il n'a jamais accepté l'existence. Cette fois, cela s'explique sans doute par le fait que la justice vient de condamner le Rectorat à redonner dés la rentrée 2008 à notre établissement, le statut d'Etablissement Local d'Enseignement qui lui avait été illégalement enlevé. Il s'agit donc d'une course de vitesse où il s'agit de fermer
physiquement l'établissement avant d'être obligé de
lui redonner son existence légale.
En 1999-2000 l'impression d'abandon et de tristesse se dégageait de ces locaux vides, désertés par la jeunesse. Nous nous sommes tous, toujours battus pour que notre village vive. Le collège pionnier est très utile pour de nombreux enfants qui pour différentes raisons, s'adaptent mal dans un collège traditionnel. Sa petite taille permet un enseignement et un soutien individualisés. Le Conseil Général y a investi, il y a quelques années, dans une première tranche d'internat et la commune dans la médiathèque. Tous constatent qu'il apporte de la vie au village, qu'il a fait venir de nouvelles familles, qu'il est important pour notre vie économique (commerce, tourisme). Le collège pionnier a contribué à faire connaitre notre commune et notre département à l'extérieur. Il est évident qu'avec une attitude positive de tous les acteurs : Rectorat, Conseil Général, commune, il est tout à fait possible de faire fonctionner, à Saint Martin Valmeroux, un établissement de ce type avec 70 à 80 élèves. C'est parmi d'autres, un des moyens d'attirer une population plus jeune dans notre département, ce qui est un des principaux problèmes, auxquels celui-ci est confronté. Comme vous le voyez, il est indispensable, pour nous, que ce collège vive. Parlez-en autour de vous, interpelez les conseillers généraux que vous connaissez, car c'est le Conseil Général qui prendra la décision finale. Signez la pétition, restez mobilisés et prêts aux actions que nous ne manquerons pas de vous proposer selon l'évolution de la situation. Merci à tous, Le conseil municipal.
..." MAIS les conditions actuelles d'internat -à 20 km de l'école- sont aux antipodes du projet éducatif (autonomie, responsabilisation, démocratisation et convivialité...)" A suivre. 15 01 2002
/ Les crédits pour l'aménagement de l'internat sur les lieux
du collège
Les ratés de l'innovation à l'éducation nationale: un maire du Cantal accuse Par Isabel MALSANG
PARIS, 22 nov.
2001 (AFP) - "Notre
collège a mis en oeuvre toutes les innovations prônées
par Jack Lang, mais la machine éducation nationale est contre nous":
Christian Fournier, maire de la commune rurale de Saint-Martin Valmeroux
(Cantal), est "monté" au salon de l'éducation à Paris,
pour vider son sac.
Le maire dénonce le "double langage" de l'éducation nationale. Selon lui, le discours du ministre, favorable à l'innovation, est peu suivi sur le terrain, voire même trahi par une administration qui freinerait tout volonté de changement. "On est face à un double langage
et une ambiguité permanents. Notre établissement a été
fermé, puis relancé, sur la base d'un projet innovant, soutenu
par le ministère, mais les moyens ne suivent pas et l'administration
nous complique la vie", a-t-il dit à l'AFP.
Les ordinateurs promis ne sont toujours
pas achetés
"Les parents ne supporteront pas une
année de plus comme cela" dit M. Fournier en fustigeant le "fossé"
entre le discours et la réalité. De son côté,
il n'accepte pas que le collège ait perdu son statut d'établissement
public, suite à une décision du préfet, pour devenir
une simple "antenne" administrative de celui de Mauriac.
Pourtant le projet est crucial. "Accueillir
des élèves de l'extérieur est la seule solution, sinon
le département va avoir des zones désertiques", dit-il. Déjà,
de nombreuses écoles primaires du coin ont fermé en dix ans.
M. Fournier espère aussi "fixer" des enseignants au bourg, au lieu
de les voir "passer", sans investissement auprès des familles.
"Comme si les écoles expérimentales
étaient des sas, réservés aux jeunes dont on ne sait
plus que faire ailleurs. C'est pratique, cela évite au système
dans son ensemble de remettre en cause ses pratiques", ajoute-t-il, amer.
M. Lang a envoyé cette semaine
une lettre aux préfets, présidents de conseils généraux,
régionaux, recteurs et inspecteurs d'académie, pour les encourager
à créer et rénover des internats.
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Un petit collège mais un enjeu de tailleEn juin 2000, le collège de ST-MARTIN-VALMEROUX a fermé ses portes par manque d'effectif.
En septembre 2001, il a réouvert ses portes sur un collège innovant avec une soixantaine d'élèves.Quel établissement ?
Un établissement mutualisé, avec pour collège d'appui, soit le collège de Mauriac, soit le collège de St Cernin.
Le conseil national de l'innovation pour la réussite scolaire nous a donné le feu vert pour que cette année scolaire permette de concrétiser ce projet.
Une charte des "établissements pionniers" est en cours d'élaboration. La mise en réseau de tous ces projets nous permet d'échanger sur l'avancée des travaux de chacun, tant sur le plan pédagogique que sur leur fonctionnement.
POUR QUEL PUBLIC ?
D'abord pour le public de proximité mais également pour tout élève de collège dont la famille est intéressée par le projet. Pour ce faire, un internat est prévu. Les familles peuvent choisir, soit un lieu de vie d'une quinzaine d'élèves, sur la commune, encadrés dans un foyer plus familial, soit un internat plus classique au collège de MAURIAC.AVEC QUELS ENSEIGNANTS ?
L'équipe éducative est formée par du personnel éducation nationale pour travailler dans le sens du projet.
La notion d'équipe éducative prend ici tout son sens : la diversité des expériences et des personnalités de chaque membre -ce qui fait sa richesse- doit aussi permettre la cohésion du groupe. Chacun est à la fois formateur et éducateur et vise, par ses pratiques et sa réflexion, à stimuler l'élève et l'institution.UN PROJET PEDAGOGIQUE QUI DOIT DONNER ENVIE D'APPRENDRE
L'éclatement des classes permet de travailler en groupe de dimensions variables suivant les objectifs et les notions abordées. Cet éclatement des classes ne peut s'entendre qu'avec l'idée d'une progression individualisée au sein d'un projet commun.
Ce système permet d'éviter l'aspect monolithique de l'enseignement traditionnel, tous les élèves d'une classe d'âge devant arriver au même niveau dans toutes les matières, présupposé fatalement fallacieux.
L'élève appartiendra donc à divers groupes, dont son groupe d'évaluation, groupe de référence à l'année, animé par un membre de l'équipe éducative, tuteur des élèves de ce groupe.
Le premier travail de l'équipe éducative sera, en partant des objectifs généraux du collège et des programmes officiels, d'établir une grille recoupant de manière tant horizontale que verticale, les notions et concepts à aborder au cours de l'année scolaire.
Pourquoi horizontale ? Il suffit de lire les programmes des différentes disciplines pour prendre conscience de la cohérence des savoirs transversaux. Ces savoirs transversaux sont la base de l'interdisciplinarité.
Donc pas de cours/matière de 55mn mais des savoirs a acquérir, éclairés par divers champs disciplinaires.
Un projet politique d'établissement basé sur plus de démocratie et de responsabilisation.
L'idée de départ est de favoriser l'émergence d'une plus grande démocratie dans l'école, ceci afin de permettre à l'élève de s'approprier son lieu d'apprentissage, de prendre des responsabilités et ainsi se former à la citoyenneté.