I Une
école différente ? Pour une société
différente
? Qui n'en veut ?! I Des
écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop |
|
L'heure
de la... It's time for ... Re-creation | Appel
pour des éts innovants et coopératifs |
I
Obligation
scolaire et liberté I | Une
école différente ? Pour une société
différente
? Qui n'en veut ?! I
Quelques
autres "rubriques", parmi beaucoup d'autres, toujours d'actualité
:
les rapports
parents-profs, la maternelle
à 2 ans, l'ennui
à l'école, les punitions
collectives, le téléphone
portable,
l'état des
toilettes,
le créationnisme...
"Plus
on étudie en classe, plus on apprend"
Faux.
Un pays comme la Finlande,
qui caracole en tête des évaluations internationales du niveau
des élèves,
impose 2 000 heures d'enseignement
de moins que la France aux élèves de 7 à 14 ans.
En Finlande,
les enfants ne sont scolarisés qu'à partir de 7 ans,
et apprennent à
lire ... à la maison.
L'école
finlandaise au tableau d'honneur mondial
Dans son rapport, l'OCDE
souligne que les systèmes scolaires les plus efficaces
sont ceux où les
établissements sont «très autonomes».
C'est justement le cas
de la Finlande : pour peu que les objectifs principaux soient atteints,
l'État laisse
chaque école choisir ses méthodes et ses professeurs.
L'OCDE
(Rappport 2004 "Regards sur l'éducation") relève que
«d'autres facteurs
[que le temps passé en classe] entrent en jeu,
tels que l'efficacité
avec laquelle les élèves utilisent leur temps d'apprentissage
et avec laquelle l'enseignement
leur est dispensé».
Idem du temps consacré
aux devoirs.
Éducation:
une étude met en évidence l'obsession de la France pour les notes --afp--170107---- Une étude internationale sur les acquis des élèves et la méthode d'évaluation de ces acquis dans neuf pays, présentée mercredi à la presse, met en évidence une France maniaque des notes, où "la dictature de la moyenne" entraîne une forte "angoisse scolaire". Intitulée "Que savent les élèves ?", cette étude, publiée dans la Revue internationale d'éducation, réunit la réflexion de neuf chercheurs sur le système éducatif de leurs pays : les Etats-Unis, Singapour, le Japon, le Brésil, l'Allemagne, le Royaume Uni, la Finlande, le Portugal et la France. "En France, on fait des moyennes. Entre un 8 en anglais et un 12 en biologie, sait-on vraiment ce que sait un élève qui a 10 de moyenne ?", a interrogé lors d'une conférence de presse Alain Bouvier, professeur d'université membre du Haut conseil de l'Education (HCE) et coordinateur de ce numéro de la revue. Il a expliqué à quel point les notes en France visaient à "négocier" avec les parents pour que "le système éducatif et eux aient l'impression de se comprendre". Les résultats décevants de la France aux évaluations de l'OCDE semblent prouver que la Finlande, par exemple, régulièrement aux premiers rangs mondiaux, tire les plus grands bénéfices de son absence de notation jusqu'à la fin du collège. L'étude dégage également à quel point le rapport à l'élitisme des différents pays façonne l'enseignement reçu par ses enfants. En France, "le système est bon pour les bons élèves et, pour une frange conséquente, 40%, nous sommes au niveau des pays qui accueillent 100 élèves par classe et où les professeurs sont recrutés au niveau du bac", a déclaré M. Bouvier. A Singapour, la forte volonté d'élitisme pousse son système éducatif vers les nouvelles technologies et la formation d'une société en pleine évolution, a-t-il encore expliqué. L'Allemagne en revanche, sans remiser son aspiration à créer une élite, "assure aussi une deuxième chance aux autres". |