alternatives éducatives : des écoles différentes
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I Une école différente ? Pour une société différente ? Qui n'en veut ?! I Des écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop |
| L'heure de la... It's time for ... Re-creation | Appel pour des éts innovants et coopératifs |
I Obligation scolaire et liberté I | Une école différente ? Pour une société différente ? Qui n'en veut ?! I

Quelques autres "rubriques", parmi beaucoup d'autres, toujours d'actualité :
les rapports parents-profs, la maternelle à 2 ans, l'ennui à l'école les punitions collectives,  le téléphone portable, l'état des toilettes, le créationnisme...

Viande obligatoire dans les cantines, réaffirme la mairie de Villefranche-sur-Saône

ON DIRAIT QU'ILS S'ENNUIENT ...
Les formes radicales d'abandon sont préoccupantes :
les "décrocheurs", sortant du secondaire sans diplôme, sont estimés à 120 000 tous les ans.
  

ALLERGIES SCOLAIRES

Seine-Saint-Denis: près de 1.000 élèves pas rentrés de vacances 

08/09/04 -  Près de 1.000 élèves du secondaire en Seine-Saint-Denis ne se seraient pas présentés à l'école le jour de leur rentrée des classes à cause de "vacances prolongées", a déploré mercredi l'inspection académique du département.

"Cette année, bon nombre de familles ne sont pas rentrées le 2 septembre, jour de la rentrée des classes républicaine. Ce sont beaucoup d'élèves en vacances prolongées avec leurs familles, je trouve cela inadmissible", s'est indigné Jean-Charles Ringard, l'inspecteur d'académie.

D'après l'inspection académique, ces retards concerneraient 400 élèves du primaire, 500 collégiens et environ 200 lycéens.

"Je trouve inadmissible que l'on considère le service public d'éducation avec autant de légèreté. L'éducation ne peut pas être assimilée à je ne sais quel self-service", a ajouté M. Ringard.

Les élèves "absents non excusés" qui ne seront pas de retour avant le 30 septembre, "devront se réinscrire", a prévenu l'inspection académique.



Des "sanctions prévues" contre les élèves prolongeant leurs vacances 

19/09/04 -   Le ministre de l'Education nationale François Fillon a déclaré dimanche sur Europe 1 qu'il y avait des "sanctions prévues" contre les élèves qui ne se sont pas présentés le jour de la rentrée des classes pour prolonger leurs vacances.

"Pour ceux qui profitent de l'été indien, il y a des sanctions qui sont prévues, nous avons une collaboration étroite avec le ministère de l'Intérieur, avec l'ensemble des autorités qui ont la possibilité d'agir dans ce domaine et nous voulons lutter contre l'absentéisme scolaire", a expliqué le ministre.

Le 8 septembre, l'inspecteur d'académie de Seine-Saint-Denis avait annoncé que près de 1.000 élèves du secondaire ne s'étaient pas encore présentés dans leurs établissements scolaires à cause de "vacances prolongées".

Interrogé par ailleurs sur les élèves surnommés les "sans-bahuts" qui ne savent pas dans quel établissement ils doivent se rendre à la rentrée, M. Fillon a assuré qu'il s'agissait "uniquement" d'élèves orientés vers des sections professionnelles qui "n'existent pas ou qui n'ont pas des capacités d'accueil suffisantes".

"C'est une préoccupation majeure pour moi, c'est surtout dans la région parisienne que ces difficultés sont concentrées", a-t-il expliqué. 

Le ministre a affirmé qu'il était de la "responsabilité de l'Education nationale" de se mettre en "situation d'accueillir tous les élèves". "On y travaille", a-t-il ajouté. 



Seine-Saint-Denis: la majorité des élèves en "vacances prolongées" de retour 

21/09/04 -   Près des trois quarts des quelque 1.100 élèves qui ne s'étaient pas présentés à l'école le jour de leur rentrée en Seine-Saint-Denis pour cause de "vacances prolongées" sont rentrés, a-t-on appris mardi auprès de l'inspection académique du département.

D'après l'inspection académique, ces "vacances prolongées" concernaient quelque 400 élèves du primaire, 500 collégiens et environ 200 lycéens. La majorité d'entre eux sont "revenus" en classe, selon la même source.

"Dès le 13 septembre, dans les lycées, nous avions décidé de récupérer les places de ceux qui ne s'étaient pas présentés à la rentrée. Nous avons ainsi récupéré 230 places en lycée", a-t-on expliqué à l'inspection académique.

Le ministre de l'Education nationale François Fillon avait déclaré dimanche qu'il y avait des "sanctions prévues" contre les élèves qui ne se sont pas présentés le jour de la rentrée pour prolonger leurs vacances.

Interrogée par ailleurs sur les 466 élèves de Seine-Saint-Denis surnommés les "sans bahut", présents le jour de la rentrée, mais sans établissement d'affectation, l'inspection d'académie a précisé qu'ils étaient toujours "en entretiens de situation" et que leur cas serait définitivement résolu le 27 septembre.



Des associations dénoncent les tarifs et les aléas des transports 

POUR Patrick Karam, président du collectif des Antillais, Guyanais et Réunionnais, ces sanctions sont « intolérables ». « On nous fait payer l'incurie de l'Etat, qui est incapable d'imposer des tarifs cohérents aux compagnies aériennes », dénonce le responsable. Les 600 000 Antillais que compte l'Ile-de-France, pour beaucoup implantés en Seine-Saint-Denis, doivent ainsi débourser 1 200 à 1 500 € pour rentrer dans leurs îles en juillet et en août. 

«Les familles, qui ont souvent trois à quatre enfants, regardent à la dépense. Si elles repartent courant septembre, le prix du billet est divisé par deux. Ceci explique cela !», défend Patrick Karam. De l'autre côté de la Méditerranée, ce serait plutôt la saturation des transports, notamment en Algérie, qui empêcherait certaines familles de rentrer en temps et en heure, ainsi que l'observe Brahim Kechkeche, président de l'association sevranaise Méditerranée occidentale. « Il n'y a que deux compagnies aériennes et deux sociétés maritimes qui assurent le lien entre l'Algérie et la France. En juillet et en août, tout est complet, souvent depuis le mois d'avril ! », assure cet habitant du quartier des Beaudottes, d'origine algérienne. «Les familles qui oublient de confirmer leur place ou qui prennent un billet ouvert pour le retour peuvent se retrouver coincées plusieurs jours», déplore-t-il. 

M.C.  - Le Parisien , mercredi 22 septembre 2004

Irlande : L’école buissonnière

Plus d’un quart des élèves du secondaire issus de milieux défavorisés manquent au moins un mois d’école chaque année. Environ 91% de l’ensemble des élèves du
secondaire pratiquent également l’école buissonnière au moins trois semaines chaque année scolaire. 
L’enquête a été menée auprès de tous les établissements publics secondaires du pays. 
Les membres du National Education Welfare Board se sont déclarés "choqués" et "inquiets" de ces résultats.
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Many teenagers from poorer areas missing a month's school
 (The Irish Times)

Over one-quarter of secondary students from poorer areas miss school for at least one month in every academic year, according to the first national report of non-attendance.
Every national and second-level school in the State was surveyed for the report by the National Education Welfare Board (NEWB), the new Government agency for school attendance.
Members of the board were said to be "shocked" and " worried" by the preliminary results, which were detailed to the Minister of State for Education and Science (with responsibility for children), Mr Brian Lenihan, last week.

The main findings were:
Second-level: 26 per cent of second-level students in poorer areas miss school for at least 20 school days (one month) every year; 91 per cent of all second-level pupils missed 15 schools days (three weeks) or more.
Primary Level: 11 per cent of all primary school children miss at least 20 days per year; 93 per cent of primary pupils miss at least 12 days per year.
Sources say the high level of absenteeism in poorer areas confirms anecdotal evidence from teachers that absenteeism is reaching what they call "epidemic proportions" in poorer areas.
One source said : "It begs questions as to why we did not know this before now."
The survey results, however, include both "authorised" non-attendance (such as when a student is ill) and "unauthorised", when a student is absent for no good reason.
Last night, sources said the figures also pointed to a relatively high level of absenteeism in middle-class areas. Many parents, according to one source, are taking children out of school to avail of cheaper holidays during the school term.
The new findings will boost the case made by the NEWB for additional support. In recent months the three teaching unions have complained about the under-resourcing of the new board.
Under the new system, education welfare officers have replaced school attendance officers. However, lack of resources means that nine counties in the State have no welfare officers to check on school attendance.
The board is now concentrating its efforts in so-called RAPID schools , which are designated as disadvantaged.
The NEWB is dealing with 1,500 "acute cases". These would involve children who consistently fail to attend school. In a further indication of the widespread nature of the problem, the helpline operated by the board has received 2,500 calls, mostly from concerned parents .
The board was told 83 per cent of primary schools and 71 per cent of second-level schools responded to the survey, making this the most complete national picture
of school attendance. The survey related to the period up to the end of June this year.

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Privé de repas à l'école pour cause d'allergie

Libération -  08 septembre 2004 

Pierre-Alexis, 6 ans, vient d'entrer en CP à Lamorlaye, ville voisine de Chantilly (Oise). Mais le garçon est allergique à certains aliments : arachides, petits pois, lentilles, fruits secs... Quand il était en maternelle, ses parents s'étaient, comme beaucoup de familles dans le même cas, résignés à engager une nourrice tous les midis. «On avait refusé de l'accueillir à la cantine en nous disant d'abord qu'il n'y avait pas de micro-ondes pour réchauffer ses paniers-repas. Puis, finalement, à cause de son allergie», explique Bonaventure Kpenou, son père. «C'est une forme d'exclusion alors que les enfants allergiques sont devenus un phénomène de société.» En France, un enfant sur deux déjeune à la cantine, et un sur dix souffre d'allergie. Soit environ 700 000 gamins.

Pour l'entrée en primaire, les parents ont pris les devants. Sa mère, infirmière dans le paramédical, obtient un «accord oral» de la municipalité de Lamorlaye dès mai. «Une semaine avant la rentrée des classes, nous avons reçu deux cartes de cantine, car nous avons un autre enfant. On pensait donc que la question était réglée.»
«Je n'ai pas vu ces gens, et je ne leur ai jamais donné mon accord», se défend Jacques Muffang, adjoint au maire chargé des affaires scolaires. Il invoque le règlement intérieur de l'école, envoyé aux parents en juin : «L'éventuelle nécessité d'une injection sera un motif de refus à la restauration scolaire.» Un enfant allergique est donc autorisé à manger un panier-repas à la cantine, uniquement si son traitement ne prévoit qu'une administration classique de médicaments.

Or, en cas de crise grave, Pierre-Alexis doit être allongé, les jambes surélevées, avant de subir une piqûre. Le projet d'aide individualisé (PAI), rédigé par les parents et un allergologue, précise qu'il «présente une allergie alimentaire pouvant engager son pronostic vital en cas d'absorption accidentelle des aliments» interdits. Panique des élus. «Avant d'arriver à la cantine, il peut très bien manger quelque chose qui déclenchera une crise, avance Jacques Muffang. On ne peut pas se permettre de demander à notre personnel de cantine de faire une injection, qu'elle soit simple ou compliquée.» Les parents de Pierre-Alexis vont devoir chercher une nourrice.

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Quoi de neuf pour "changer l'école" ?
 

LE GUIDE ANNUAIRE DES ECOLES DIFFERENTES

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| Le nouveau sirop-typhon : déplacements de populations ? Chèque-éducation ? ou non-scolarisation ? |
| Pluralisme scolaire et "éducation alternative" | Jaune devant, marron derrière : du PQ pour le Q.I. |
| Le lycée "expérimental" de Saint-Nazaire | Le collège-lycée "expérimental" de Caen-Hérouville |
| L'heure de la... It's time for ... Re-creation | Freinet dans (?) le système "éducatif" (?) |
| Changer l'école | Des écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop ! | L'école Vitruve |
| Colloque Freinet à ... Londres | Des écoles publiques "expérimentales" |
| 68 - 98 : les 30 P-l-eureuses | Et l'horreur éducative ? |
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