alternative éducative : une école différente
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2018
école autrement, école alternative, école différente ...
Une autre école est-elle possible ?

Quelques autres "rubriques", parmi beaucoup d'autres, toujours d'actualité :
les rapports parents-profs, la maternelle à 2 ans, les punitions collectives, l'état des toilettes, le téléphone portable, le créationnisme...
 

... ces jeunes non-scolarisés se retrouvent bien souvent sans emploi ou inactifs. C’est le cas pour 71% d’entre eux en France, un chiffre au-dessus de la moyenne de l’OCDE (57%). Et les inégalités ont tendance à durer, puisqu’un quart des 20-24 ans qui ont un niveau de formation inférieur à la fin du secondaire (autrement dit, la fin du lycée) sont au chômage. Chez les 25-29 ans, la proportion demeure élevée, à 22% ...
... Entre 2000 et 2009, l'échec scolaire chez les élèves de 15 ans est passé de 15 à 20%.» Pour lui, le système scolaire français «se dégrade par le bas». En cause notamment, le manque de mesures pour lutter contre l'échec scolaire et une pratique du redoublement qui ne fonctionne pas bien.
... faiblesse des investissements réalisés jusqu'à la fin du secondaire entre 2000 et 2009 : si les dépenses par élève ont augmenté en moyenne de 36% dans les pays de l’OCDE, elles ont crû de moins de 10% en France...
[ Regards sur l'éducation 2012 : Les indicateurs de l'OCDE ]

  L'ennui à l'école,
l'une des causes de la violence scolaire

   L'absentéisme scolaire : les mesures déjà prises

   École : le coût de l'ennui

   Absentéisme à l'école : 100 000 collégiens fantômes

   France : l'absentéisme touche 5% en moyenne des collégiens et lycéens
L'absentéisme scolaire touche d'abord les quartiers défavorisés
Enseignants et proviseurs ont également relevé une "forte augmentation depuis 5 ou 6 ans"
d'adolescents exerçant un petit boulot le soir et renonçant à se lever le matin pour aller en cours.
Loin du baby-sitting ou de l'encadrement de centres aérés le mercredi,
c'est "un vrai travail qui est pris en charge par les jeunes",
tel que le service dans des fast-food ou la livraison de pizzas...

   L'absentéisme scolaire touche 5  % des élèves
... mais atteint 10  % en lycée professionnel.
8,5 % des enseignements ne sont pas assurés


Une étude officielle montre l'inutilité du redoublement brut
Le redoublement frappe par son "caractère massif".
Il touche "tous les milieux sociaux" à l'exception notable des enfants d'enseignants qui présentent un risque deux fois moins élevé que les enfants d'employés de service ou d'ouvriers non qualifiés de redoubler.

 La France détient le record mondial des redoublements
alors qu'elle dépense davantage pour ses collèges et lycées que la moyenne des pays de l'OCDE

Elèves absents, décrocheurs, décrochés...
1% des 3,25 millions de collégiens que compte la France seraient déscolarisés.
Ce phénomène s'opère le plus souvent entre 14 et 16 ans.
Les filles sont presque autant concernées que les garçons.
5% des élèves du second degré sont absents plus de quatre demi-journées par mois.
La moitié des collèges et lycées ayant participé à l'enquête «la Déscolarisation» comptabilisent 2 % d'élèves absentéistes, mais un sur dix en enregistre 15 %.
Le décrochage scolaire, qui désigne les jeunes en voie de déscolarisation, touche 8% d'une classe d'âge, soit 60 000 jeunes par an en France,
selon une étude de l'Education nationale en 2001.

   France :  Nouvelle "Innovation" innovante  (Académie de Créteil - Rentrée 2008-2009)
Pour les décrocheurs- ou déjà "décrochés" - de plus de 16 ans : une annexe (3 classes d'une douzaine d'élèves)

Les 16-18 ans en France et en Europe
Entre 16 et 18 ans, les jeunes dépourvus de diplôme et qui ne sont plus en formation voient leur insertion immédiate et future durablement compromise.

Le fond de la classe au premier rang
Ils ne sont pas là tout à fait par hasard. Leur scolarité a été une longue suite d’échecs, souvent dès le CP.
Habitués des fonds de classe, la plupart ont acquis la conviction qu’ils étaient nuls, tout juste bons à faire le pitre ou à tenir tête au principal pour exister.



BRITISH WAY OF LIFE

Le "modèle" anglo-saxon,  libéral  ... et blairo-socialiste...
 

  ÉCOLES ANGLAISES :
Discipline, rigueur et esprit compétitif sont les maîtres mots de la mutation mise en œuvre par le gouvernement travailliste..

   Royaume-Uni : L’uniforme discriminatoire
En imposant un fournisseur unique pour l’achat de l’uniforme, les écoles pratiquent une discrimination à l’encontre des élèves pauvres. 

  Directeur d'école en Grande Bretagne :
« Le métier a beaucoup évolué. Aujourd’hui, on est beaucoup plus responsable, on a plus de pression, on nous demande plus de résultats. »

  Deux fois plus d’enseignants sont partis en retraite anticipée au cours des sept dernières années. 

  35% des élèves de 11 ans ne savent pas lire.

  Un ado sur cinq ne peut situer son pays sur une carte.

  Ecoles publiques fermées aux pauvres.  Un rapport émis par ConfEd, (une association qui représente les dirigeants du secteur de l’éducation locale) dénonce le manque d’intégrité des processus d’admission dans certaines écoles publiques. Des réunions de "sélection" d’élèves sont organisées, durant lesquelles ne sont admis que les enfants "gentils, brillants et riches".  Ainsi, 70 000 parents n’ont pas pu inscrire cette année leurs enfants dans l’école de leur choix. En écartant les élèves issus de milieux pauvres, ces établissements "hors la loi" espèrent rehausser leur taux de réussite aux examens. 

   Selon l'OCDE, les écoles privées britanniques ont les meilleurs résultats au monde : FAUX !

  ... & Moins de pauvres dans les écoles primaires catholiques.

  Les écoles anglaises pourront être gérées par des "trusts".

  L’école britannique livrée au patronat.  En mars 2000, le Conseil européen de Lisbonne avait fixé comme principal objectif à la politique de l’Union en matière d’éducation de produire un capital humain rentable au service de la compétitivité économique. 

  Le créationnisme aux examens.

   "BAGUE DE VIRGINITE" : Une adolescente anglaise, fille d'un pasteur évangélique, perd son procès en Haute Cour.

  Grande-Bretagne : l'athéisme (bientôt ?) au programme scolaire

  Grande-Bretagne :Les sponsors au secours de l'école

  Empreintes digitales pour les enfants d'une école de Londres. Le Royaume-Uni réfléchit à la mise en place d’une loi pour la création d’un fichier national des enfants de moins de douze ans.

Naître et grandir pauvre en Grande-Bretagne  est encore plus pénalisant que dans d’autres pays développés.

  Un demi-million de «sans-logement». A Londres, un enfant sur deux sous le seuil de pauvreté.

  Un demi-million d'enfants britanniques travaillent "illégalement".

«tolérance zéro» et conditions de détention intolérables. Plus de dix milles jeunes délinquants britanniques sont emprisonnés.  «Le bilan du Royaume-Uni en terme d'emprisonnement des enfants est l'un des pires qui se puisse trouver en Europe.»

  Plus de 350 000 Britanniques ont quitté leur île en 2005 pour jouir d'une vie meilleure
Les jeunes Britanniques se voient vivre ailleurs.  Difficulté d' acquérir un logement, hausse de la fiscalité et indigence des services publics, en particulier les transports et le système de soins.

  Selon des rapports de l’ONU et de la Banque mondiale :  «Au Royaume-Uni, les inégalités entre riches et pauvres sont les plus importantes du monde occidental, comparables à celles qui existent au Nigeria, et plus profondes que celles que l’on trouve, par exemple, à la Jamaïque, au Sri Lanka ou en Ethiopie.»

  Les Britanniques inventent l'ultrason antijeunes.

   De plus en plus de mineurs hospitalisés pour des problèmes d'alcool. Le nombre de mineurs hospitalisés en Angleterre pour avoir trop bu a augmenté de 20% en un an.
 

Beuark.
Ségolène Royal rend hommage à la politique de Tony Blair.



AMERICAN WAY OF LIFE...

   Lycées, collèges de Californie :
Près d'un élève sur 4 "décroche" entre 15 et 18 ans

(rapport du State Department of Education - 7 juillet 2008)
Mous en classe, âpres à la critique
Dans les collèges,
la «séance de vie scolaire»
sert de défouloir.
Par DIDIER ARNAUD - Libération - 22 decembre 2000
«Ça sert à quoi le latin? Ça devait durer qu'en cinquième.
On nous prévient même pas. Et on doit le faire jusqu'à la fin du collège.»
 Un élève
Ultime semaine dans la quatrième d'un collège de 700 élèves à Montreuil.
Les enseignants s'épongent le front. Certains disent: «C'est dur! On ne peut rien leur faire faire.» Les conseils de classe ont livré leurs bulletins. Dans la salle des professeurs, un enseignant s'amuse à corriger les fautes sur les annotations de ses collègues. Ça ne change rien, les résultats de cette quatrième déçoivent. Les élèves sont passifs. Les élèves subissent. Les élèves sont mous. Ils sont fatigués.

On dirait qu'ils s'ennuient.
Seule éclaircie, ils s'entendent bien.  «Tais-toi». Il est 11 heures, ce mardi, c'est la séance de vie scolaire, un dialogue entre les élèves et le professeur principal introduit dans tous les établissements depuis trois ans. La déléguée balaie rapidement les observations notées lors du dernier conseil: «J'avais remarqué qu'il y avait une bonne ambiance. Pas assez de travail à la maison. La classe est trop bruyante et on n'a pas une attitude assez sérieuse.»
On en vient à l'essentiel. L'exercice consiste à balancer les professeurs. On commence avec une liste de doléances. Les professeurs sont forcément injustes. «Il m'a dit "tais-toi", alors que j'avais éternué», lance l'une. «Elle voulait pas faire de foot. Il l'a forcée. C'était vrai qu'elle avait mal au ventre», raconte l'autre. «Monsieur M., il a dit "moins de contestation", c'est un menteur», avance une troisième.

On s'essaie au commentaire de texte. Sur plusieurs bulletins figure la mention «travail supplémentaire». La professeur principale explique qu'il s'agit de renforcer le travail pour être meilleur. Salamatou (1) marmonne qu'elle préfère être moyenne. «Ça ne te tente pas les félicitations?», lui demande l'enseignante. Puis elle félicite Tatiana pour son changement de comportement depuis le conseil de classe. Elle ajoute: «Comme quoi, les remarques...»
Mais les récriminations reviennent. Quelques-unes sont récurrentes. Une bonne élève parle d'un enseignant qui se met à crier dès qu'on lui demande quelque chose. «Il ne veut pas chercher à comprendre. Il a su qu'il avait tort, il a jeté ma feuille et puis il est parti. Comme ça [elle se lève, fait un geste ], il l'a lancée comme ça.» La professeur dit qu'il ne faut pas se formaliser. Cécilia s'est mal comportée lors d'un précédent cours. Elle a été mise à la porte avec une amie. L'enseignante appuie son collègue.

Respect.
Ce qu'on demande aux élèves, c'est de ne pas contester, ne pas ronchonner, etc. Tatiana: «Des fois, les profs font des remarques. Moi je veux du respect. Madame! vous croyez qu'on peut dire "la ferme!" à un élève? Les adultes faut qu'ils aient du respect, les élèves aussi!»
Un autre enseignant est mis sur la sellette. Juan: «Avec lui, on essaie de participer. Mais dès qu'on participe, il nous fout dehors.»
Une élève se plaint de ne pas avoir été acceptée en cours parce qu'elle était en retard. La professeur principale argumente: «Vous le connaissez bien. C'est sa façon de fonctionner.»

Hasard.
Les élèves se plaignent. Du manque de surveillants. De trop de surveillants. De la gestion du temps. «Quand il fait froid, ils nous laissent dehors, quand il fait beau, on est dedans.» L'enseignante répond: «C'est un hasard.» L'un peste contre les cours de latin: «Ça sert à quoi le latin? Quand on a commencé, ça devait durer qu'en cinquième, et puis on nous prévient même pas. Et on doit le faire jusqu'à la fin du collège...» La professeur dit que c'est le règlement. «Quel règlement?, lance l'élève. Moi j'aime pas le latin. En cinquième, déjà, j'y comprenais rien.»  L'enseignante dit qu'elle aimerait bien les voir travailler un peu plus. En français, leur maître est déçu. En ce moment, ils étudient le Bourgeois gentilhomme. Anna: «Ils sont durs les mots, c'est pas intéressant, il faut lire tout le livre.» Certains ânonnaient le texte pendant le cours. D'autres avaient du mal à trouver le bon ton.

Ils se plaignent encore. Trop de travail. Tatiana regrette qu'en anglais il y ait des interros «tous les jours». Ils raillent. Cette enseignante écrit «de travers». Elle ne sait «même pas écrire». «Vous êtes capable de lire ça?», demande Aurélie. Il y a du brouhaha. Les élèves poursuivent leurs critiques. Celle-ci: «Elle a des 3, moi j'ai des 6, et en plus elle a dit à ma mère qu'on copie!»
On parlera ensuite de la cantine. Ceux qui arrivent pour le deuxième service n'ont plus le choix des plats. La pauvre cuisinière, pourtant douée, ne fait que réceptionner les menus préparés ailleurs - «elle fait pas son métier, là, elle est simplement réchauffeuse».

On finira par les toilettes, où il y en a qui font n'importe quoi. «C'est dégueulasse, ça pue. Pourquoi elles sont fermées entre les cours? Et les profs, ils font où?», interroge une élève. Les professeurs, ils ont leurs WC. «Ils sont propres ou ils sont sales?», risque la même élève.
La professeur principale ne répond pas.
Elle sourit.
Ça sonne.
Ils détalent.

(1) Les prénoms ont été modifiés

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