alternatives éducatives : des écoles, collèges et lycées différents
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I Obligation scolaire et liberté I Des écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop ! Appel pour des éts innovants et coopératifs |

école autrement, école alternative, école différente, collège lycée innovant, expérimental ...
2018 ?               2118 ?
Une autre école est-elle possible ?

Quelques autres "rubriques", parmi beaucoup d'autres, toujours d'actualité :
les rapports parents-profs, la maternelle à 2 ans, l'ennui à l'école les punitions collectives,  le téléphone portable, l'état des toilettes, le créationnisme...
 

Tendance allo-maman-bobo-doudou ...
Le téléphone portable, gadget de destruction massive
On croyait tout savoir sur les nuisances du téléphone portable. On était loin du compte.
"Bien sûr ces piles coûteront plus cher que le rechargement d'un téléphone sur une prise électrique,
mais nous ciblons les adolescents, qui sont immatures et moins rationnels,
et nous pensons qu'ils accrocheront au "sans fil" total."

Interdire les "téléphones-doudous" dans les écoles

Des communes  mécontentes de devoir refaire leur réseau d'eau pour STMicroelectronics
Estimé à 25 millions d'euros, le projet est destiné à répondre aux besoins des industries de la micro-électronique,
très consommatrices en eau pour le nettoyage des plaques de silicium.

France Libertés lance une campagne pour une eau "libre, potable et gratuite"
"Lorsqu'une société privée gère l'eau potable d'une commune,
les usagers payent une facture en moyenne
27% supérieure à la facture d'une régie publique
et jusqu'à 44% dans le cadre d'une gestion intercommunale"
La téléphonie mobile serait-elle encore trop rentable pour être [déclarée] nocive ?

"Téléphonie mobile, sommes-nous tous des cobayes ?"
documentaire (52') de Joaquina Ferreira, avec la voix de Rufus  visible et téléchargeable gratuitement

Jeu des 1000 Bornes - biométriques - à la cantine scolaire: 20 000 euros
"Demandons-nous si un monde sans caméra de surveillance, sans ordinateur, et sans portable, ne serait pas plus vivable"
dit le tract adressé aux "lycéennes et lycéens"

Très chers enfants
Qui refuserait de donner toutes ses chances à son gamin ?
«Cette situation est à l’origine d’une grande violence sociale, la violence de la pauvreté»
La police observe une forte poussée de la petite délinquance (racket, dépouille, casses) depuis l’arrivée des portables.
«Les vols ont explosé après 1998.
Dans la capitale, une plainte sur deux pour vol avec violence concerne un vol à l’arraché de portable.
Aujourd’hui nous en sommes à 27 000 depuis janvier.»
Autre conséquence moins visible,
l’émergence d’un marché noir et d’une société de la débrouille.

 RECETTE DE LA CERVELLE D'ENFANT AU MICRO-ONDES

les compagnies Swiss Re, Loyds, AXA, et Allianz,
n'assurent plus les compagnies de téléphone mobile
en responsabilité civile pour les risques sanitaires
liés aux émissions des champs électromagnétiques

L'UFC-Que choisir dépose plus de 12.500 demandes d'indemnisation contre les opérateurs de téléphonie mobile

PARIS (AP - 13 10 06) - L'UFC-Que choisir doit déposer vendredi matin au tribunal de commerce de Paris 12.530 demandes d'indemnisation de clients d'opérateurs de téléphonie mobile après la décision du Conseil de la concurrence de sanctionner Orange, SFR et Bouygues Télécom pour entente illicite.

L'objectif de cette action est de prouver le caractère "inadapté et inefficace des procédures à la disposition des consommateurs et de leurs associations".

Alors que le président Jacques Chirac avait promis début 2005 la mise en place d'une action collective, le projet de loi élaboré par le ministre de l'Economie Thierry Breton n'a toujours pas été déposé au Parlement, a rappelé lors d'une conférence de presse Alain Bazot, président de l'association de défense des consommateurs.

Actuellement, "chacun des 20 millions d'abonnés (des opérateurs de téléphonie mobile) doit agir individuellement pour obtenir réparation (...). A partir d'aujourd'hui, il ne sera plus recevable de dire que le droit français est suffisant".

Le 1er décembre 2005, le Conseil de la concurrence avait infligé une amende record de 534 millions d'euros à Orange, SFR et Bouygues Télécom pour entente illicite et échange d'free.frrmations entre 1997 et 2003. Les trois opérateurs ont fait appel. A la suite de cette décision, l'"UFC Que choisir" avait incité les consommateurs à demander réparation de leur préjudice en déposant un dossier auprès de ses services. 



30 millions de consommateurs invités à porter plainte 
contre les opérateurs mobiles
02 12 05 -- Par Guillaume Deleurence , 01net.
Un « jeudi noir ». La formule est déjà consacrée pour qualifier l'amende – 534 millions d"euros – que le Conseil de la concurrence a infligée ce 1er décembre 2005 aux trois opérateurs de téléphonie mobile. Le long d'une décision de 90 pages, très sévère, il les accuse d'avoir échangé, de 1997 à 2003, des free.frrmations de nature stratégique. Et, plus grave, de s'être réparti, de 1997 à 2002, les parts de marché. Cette entente illicite aurait faussé le jeu de la concurrence au détriment des consommateurs, en fixant des prix artificiellement élevés.

La sanction à peine publiée, l'UFC-Que Choisir est passée à l'action. L'association ne souhaite pas se contenter de cette décision qu'elle qualifie « d"historique ». Car les 534 millions, s'ils sont payés un jour – les opérateurs font appel* – iront dans les caisses du Trésor public. Les 30 millions de consommateurs lésés, eux, à hauteur de 1,2 milliard d"euros selon l"UFC-Que Choisir, n'en verront pas un centime.

« L'heure de la réparation a sonné », indique Alain Bazot, président de l'association. Il invite donc les clients des opérateurs à mener des actions individuelles devant la justice, afin d"obtenir réparation pour le préjudice subi de 1997 à 2002. Soit la durée où il y aurait eu un gel des parts de marché. Pour les aider à évaluer le montant du préjudice, l"UFC-Que Choisir vient de mettre à leur disposition cartelmobile.org, un outil de calcul en ligne permettant d"évaluer ce préjudice « de façon scientifique ». Elle s"est servi de l"évolution des prix constatés pendant six années sur deux marchés nordiques, le Danemark et la Finlande, jugés comme des références en matière de concurrence.

L"action collective très attendue

A partir des free.frrmations fournies par un consommateur (opérateur, montant et durée du forfait…), l'outil établit en quelques secondes le préjudice estimé. A noter que les clients prépayés ne pourront que très difficilement recourir à ce système, à moins d"avoir conservé toutes leurs factures. Une fois le calcul effectué, l"association incite les clients à réclamer une indemnisation au juge de proximité, qui traite les litiges portant sur des sommes inférieures à 4 000 euros. L'UFC-Que Choisir, qui va aussi assigner chaque opérateur devant la justice pour obtenir réparation du préjudice collectif, les aidera via ses antennes locales à effectuer ces démarches individuelles.

Mais il est clair, pour Alain Bazot, que le nombre de clients qui oseront passer à l'acte ne dépassera pas quelques dizaines de milliers, « au mieux 40 000, alors que le nombre total de victimes avoisine les 30 millions ». Conséquence : L"UFC-Que Choisir souhaite donc que l'action en nom collectif, ou class action, procédure habituelle aux Etats-Unis, intègre au plus vite le droit français. Le Président de la République Jacques Chirac, en janvier 2005, l"avait lui-même souhaité. Attendues début octobre, les conclusions du groupe de travail sur le sujet, en coordination avec les ministères de la Justice et de la Consommation, ne sont pas encore connues.

Estimant enfin que les amendes infligées ne permettront pas une concurrence meilleure en France, l'UFC-Que Choisir en appelle au régulateur français des télécoms, l"Arcep, et à la Commission européenne. « Il y a un besoin de régulation considérable », estime Alain Bazot. « Nous demandons une régulation des prix de gros, ajoute Julien Dourgnon, directeur des études et de la communication de l"association. La marge de manœuvre des opérateurs virtuels, par exemple, est nulle. Il ne faut donc pas attendre d"eux de baisse des prix. »

* Non seulement les opérateurs font appel de la décision du Conseil de la concurrence, mais ils pourraient aussi éventuellement remettre en cause toute la procédure, étant donné que des fuites concernant l'enquête de la Direction générale de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes (DGCCRF) ont été publiées dans Le Canard Enchaîné à la fin août :

Orange, SFR et Bouygues accusés d'avoir conclu 
"un Yalta du portable"

Condamnation des opérateurs: déjà 110.000 demandes d'évaluation de préjudice

En quatre jours, le service en ligne d'évaluation de préjudice de l'UFC-Que Choisir a reçu 110.000 inscriptions. Reste à voir combien de consommateurs engageront des procédures contre les opérateurs mobiles pour obtenir réparation.

Depuis le 1er décembre, date de la condamnation par le Conseil de la concurrence d'Orange, SFR et Bouygues Telecom, 110.000 consommateurs se sont déjà inscrits sur le site Cartemobile.org, mis en place par l'association UFC-Que Choisir.

Ce site donne accès à un outil de calcul en ligne qui évalue le montant du préjudice subi sur la période allant de janvier 2000 à décembre 2002. «Cet outil est essentiel, car la principale difficulté concrète dans ce type d'affaire est de chiffrer chaque préjudice», nous confiait récemment Alain Bazot, président de l'UFC-Que Choisir. L'association indique avoir réalisé ce service avec le concours de plusieurs cabinets d'études économiques.

«Reste maintenant à savoir combien de consommateurs vont réellement engager une procédure», commente Gaëlle Pateta, sa directrice juridique. Une des possibilités est de rejoindre l'action entamée par l'UFC auprès de trois tribunaux d'instance pour «préjudice à l'intérêt collectif»:  Paris 8e pour SFR; Antony (Hauts-de-Seine) pour Orange; et Boulogne (Hauts-de-Seine) pour Bouygues Telecom.

L'association table sur la perception de moins de 10.000 euros de réparation pour son compte; une somme qui servira à recouvrer le financement de son action. Car les démarches sont totalement gratuites pour les consommateurs qui décident de la rejoindre. Et chacun recevra, en cas de succès, une réparation basée sur l'évaluation qu'elle aura présentée au juge.

L'UFC pense rassembler 40.000 consommateurs

«Nous pensons recevoir 40.000 demandes qui vont venir s'associer à notre action», estime Gaëlle Pateta. Un «défi» pour l'UFC-Que Choisir qui a mobilisé sept juristes sur ce dossier. Les demandes peuvent se faire en ligne. Seule condition: disposer des factures de son opérateur mobile couvrant la période jugée par le Conseil de la concurrence.

Par ailleurs, comme l'évoquait Alain Bazot, chaque abonné peut aussi faire valoir ses droits individuellement auprès d'un juge de proximité. Là également, l'UFC va appuyer les démarches en publiant sur son site des modèles de formulaires, et organiser des journées portes ouvertes dans ses 300 antennes locales.

L'association estime que ces procédures engorgeront l'administration judiciaire. Et lui fourniront un argument de poids pour réclamer une nouvelle fois l'intégration dans le droit français des «actions en nom collectif».

L'UFC-Que Choisir chiffre à 1,2 milliard d'euros le préjudice subi par les consommateurs, soit environ 130 euros en moyenne par abonné à un téléphone mobile. L'association avait déclenché  la procédure en février 2002 avec une saisine auprès du Conseil de la concurrence.



Les cocus du portable en ligne 

LES clients des opérateurs de télépho­nie mobile qui, au vu de la décision du Conseil de la concurrence, exigent le remboursement des sommes indûment payées entre 1997 et 2002 ne sont pas au bout de leurs peines. Mardi, à l'heure de bouclage du « Canard »,130000 mécontents avaient déjà pris contact avec le site Internet de l'organisation Que choisir. Selon elle, le préjudice subi par quelque 30 millions d'abonnés se monte à 1,2 milliard d'euros, soit, en moyenne, 40 euros par abonné en cinq ans. 

Avant de pouvoir entamer une action judiciaire, les abonnés concernés devront attendre que la cour d'appel - saisie par les opérateurs - daigne confirmer la décision du Conseil de la concurrence. Ce n'est pas joué : le Conseil a en effet décidé que son amende couvrait également les «dommages causés à l'économie au détriment des consommateurs ». Ceux-ci, déjà indemnisés, ne sauraient ainsi prétendre à rien de plus, affirment les opérateurs. 

Après la décision en appel (fin 2006, si tout va bien), les abonnés mécontents devront constituer un dossier et se choisir un avocat, avec les frais afférents, Seulement 40 000 abonnés pourront s'associer à la procédure pilotée par Que choisir (au­delà, l'organisation s'affirme incapable de gérer le maelstrom judiciaire). On imagine d'ici la tête du modeste juge d'instance de la rue Mouton-Duvernet, à Paris (ou ses confrères des rues de Lisbonne ou Paul-Bert), submergé par des dizaines de milliers de dossiers. Engorgement assuré. 

Il n'existe en effet rien de comparable à la procédure américaine de la «class action" : elle permet d'instruire une plainte unique, quel que soit le nombre de victimes d'un même événement. Chirac avait bien promis l'intégration prochaine de la «class action" dans le droit français. Mais, comme d'habitude, il avait promis un peu vite. Le Medef ne veut pas en entendre parler et la commission constituée pour réfléchir à la question, qui devait rendre ses conclusions voilà deux mois, cogite encore. 

Seule certitude, le grand gagnant de l'opération reste l'Etat, qui gagne plus de 1 milliard au passage: en tant qu'actionnaire principal de France Telecom, il a encaissé - selon les calculs de Que choisir ­ plus de 500 millions d'euros de profits illicites. Et, aujourd'hui, il va empocher une amende de plus d'un demi-milliard d'euros. 

Y a bon la triche! 

LE GUIDE ANNUAIRE DES ECOLES DIFFERENTES
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| Pluralisme scolaire et "éducation alternative" | Jaune devant, marron derrière : du PQ pour le Q.I. |
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