LES "MODÈLES"
ANGLO-SAXONS :
(libertés, justice,
santé, système scolaire, éducatif, marché de
l'éducation, homeschooling...aux USA et en Angleterre)
AMERICAN
WAY OF LIFE
BRITISH
WAY OF LIFE
disent-ils... |
1995 - 2009 :
1998
Mais je voudrais appeler
votre attention sur les enfants scolarisés par le CNED, le centre
national d'enseignement à distance.
|
||
2006
" /.../ enfants éduqués dans les familles : il y en a eu l'an dernier 2869, et nos inspecteurs des corps territoriaux ont procédé à 1149 contrôles. Nous avons eu 23 mises en demeure de scolarisation. En ce qui concerne l'enseignement
à distance, il y avait l'an dernier 3983 enfants qui étaient
inscrits au CNED
Nous avons contrôlé
86 écoles privées hors contrat l'an dernier.
Jean-Yves
Dupuis et Pierre Polivka.
2007
(Audition de la commission d’enquête parlementaire relative à l'influence des mouvements à caractère sectaire et aux conséquences de leurs pratiques sur la santé physique et morale des mineurs, le 10 octobre 2006). - Loi "Prévention de la délinquance" (Article 9)
Le
Code de l'éducation
est ainsi modifié
:
- Réforme "Protection de l'enfance" (art. 22) : Le quatrième alinéa
de l'article L. 131-10 du code de l'éducation
est complété par une phrase ainsi rédigée : « Il vérifie notamment que l'instruction dispensée au même domicile l'est pour les enfants d'une seule famille. » Décrets
et circulaires d'application : à suivre...
"Même si aucune disposition législative
n’oblige, dans le cadre de l’instruction dans la famille, à se
JO n° 56 du 7 mars 2009 – Page 4357 Ministère de l'éducation
nationale
Le Premier ministre, Sur le rapport du ministre de l'éducation nationale, Vu le code de l'éducation, notamment ses articles L. 122-1-1, L. 131-1-1, L. 131-10 et L. 442-2 et D. 131-11 à D. 131-16 et D. 442-22 ; Vu l'avis du Conseil supérieur de l'éducation du 30 janvier 2009, Décrète : Art. 1er.
Art. 2.
Art. 3.
Art. 4.
Art. 5.
Art. 6.
Fait à Paris, le 5 mars 2009. François Fillon Par le Premier ministre : Le ministre de l'éducation nationale, Xavier Darcos |
Du petit enfant nostalgique
de sa maman à l'adolescent en révolte contre l'école
:
"phobie
scolaire", "refus scolaire" : toujours plus.
A l'Éducation nationale,
Pierre Polivka, inspecteur général et délégué
à la Miviludes,
précise que «les
dérives sectaires dans le réseau sous contrat ont largement
diminué depuis 1998».
Mais, ajoute-t-il, «de
fortes présomptions sectaires pèsent désormais sur
une floraison d'instituts privés d'enseignement à distance
ou de soutien scolaire».
Sainte
Alliance du "Libéralisme" et de "La-Bible" réunis,
versions
Brutes de Brut made in u.s.a.
De petits groupes, clubs,
associations, "collectif pour la liberté d'instruction"
(auxquels adhèrent
ponctuellement quelques centaines de parents pratiquant, en France,
l'école, l'instruction,
l'éducation, à la maison, à domicile, en famille,
avec ou sans cours à distance,
bref soyons modernes et
tendance, le homeschooling),
- et au nom de la "liberté
d'instruction, de conscience", des "droits-de", et de la sainte-Famille
-
ont réagi en choeur,
avec cris d'orfraies et rifs d'harmoniums,
au vote de l'article
9 de la loi "prévention délinquance"
puis au rapport 2006 de
la commission
sur l'influence des sectes :
communiqué, pétition
mytho-mégalo-parano, et questions alarmistes sur divers blogs.
... et l'appui des commandos de la Home School Legal Defense Association (HSLDA)
C.J. Klicka invite les partisans étrangers
de l'école à la maison au combat.
Son organisation est liée à
l'église évangélique
et c'est son église qui sert
de relais en dehors des Etats-Unis pour promouvoir l'école en famille
:
"French
Homeschoolers Need Your Help Immediately !"
Intéressant.
C.q.f.d. ?
Alain Touraine : "/.../
C'est des questions de priorités. L’Etat, dans l'état actuel
des choses, qu'est-ce qu'il doit faire?
J’aurais quand même
une attitude favorable à un financement public, parce que je pense
que l’Etat a essentiellement deux choses à faire.
La première, c’est
d'être un agent du développement à long terme, parce
qu'il y a beaucoup de choses qui ne peuvent pas être couvertes par
la recherche du profit,
parce que c'est trop aléatoire
ou trop lointain
(pensez à l'école
primaire, par exemple: si c'est le privé qui le fait, il y aurait
beaucoup d'enfants analphabètes).
Et la deuxième chose,
c'est d’assurer l'intégration sociale, c'est-à-dire la sécurité
sociale, lutter contre l'inégalité, redistribuer les impôts,
etc.
/.../ Est-ce
que vous voulez vivre comme les Américains?
Avec une absence totale
d'infrastructures urbaines, avec une misère urbaine extrême?
Soyons sérieux. Vous
ne voulez pas que Genève devienne le Bronx. Vous n'avez évidemment
pas envie de cela. Aucun Européen n'a envie de cela.
Ma réponse c'est:
l’Etat-entrepreneur et reconstructeur, c’est terminé;
en revanche, l’Etat-réintégrateur,
non seulement ce n'est pas terminé, mais cela revient au galop.
Et
plus cela reviendra vite, mieux ce sera.
"L'enfance volée.
Les mineurs victimes des sectes"
la
commission d'enquête
"relative à l'influence des mouvements
à caractère sectaire
et
aux conséquences de leurs pratiques sur la santé physique
et mentale des mineurs",
(Georges Fenech, président
- Philippe Vuilque, rapporteur),
a
adopté 50 propositions
(concernant notamment
les conditions d'instruction/scolarisation et le contrôle médical)
Les 50 mesures proposés concernent aussi bien l'éducation (redéfinition des critères autorisant l'instruction à domicile, contrôle des organismes d'éducation à distance), la santé publique (contrôle médical scolaire systématique quel que soit le type de scolarisation des enfants, unification des sanctions pour refus de vaccination des enfants, prise en charge des sortants des sectes, définition des "bonnes pratiques des psychothérapeutes), l'Intérieur (prendre davantage en considération l'intérêt de l'enfant dans le statut des associations cultuelles), la Justice (droits des grands parents, sanction de l'enfermement), etc...
«
On laisse prospérer des écoles sans existence juridique »
Il est reproché
à l'Éducation nationale de ne s'intéresser qu'aux
acquis fondamentaux lors des contrôles effectués sur des mineurs
non scolarisés dans des structures sous contrat. Et de passer outre
la loi de 1998, dite loi Royal, qui stipule que le contrôle doit
aussi porter, comme le précise Georges Fenech, « sur l'épanouissement
de la personnalité de l'enfant ». « L'Éducation
nationale a le devoir de vérifier que ces enfants acquièrent
bien les savoirs de la citoyenneté, susceptibles de leur constituer
un esprit critique, ouvert sur le monde, éclairé et libre.».
REFORME DE LA
PROTECTION
DE L'ENFANCE
A L'ASSEMBLEE
NATIONALE
Georges Fenech et
Philippe Vuilque
(commission
d'enquête
"relative à l'influence des mouvements à
caractère sectaire
et
aux conséquences de leurs pratiques sur la santé physique
et mentale des mineurs")
ont déposé de nombreux
amendements inspirés des 50
propositions
tirées
du rapport "L'enfance volée. Les mineurs victimes des sectes"
LES
AMENDEMENTS
concernant notamment
les conditions d'instruction/scolarisation et le contrôle médical
11 janvier :
L’ensemble du projet de loi, mis aux voix, est
adopté.
Réforme de la Protection de l'enfance (adopté en deuxième lecture au Sénat le 12 février)
un
projet de décret veut regrouper des écoles de communes rurales
au risque conduire à
des fermetures
Et
pendant qu'au Sénat on parle du sexe des anges,
(réforme
de la "protection de l'enfance")
l'amendement Seillier
(MPF)
vole
à la rescousse des écoles "familiales" dites "indépendantes"
:'
("/.../ Il est donc nécessaire
de permettre aux familles qui le souhaitent, vivant dans un proche environnement,
de se regrouper pour
organiser l'instruction à domicile de leurs jeunes enfants. /.../
"
=
tout bénéf. pour le medef
il suffira de s'installer en montagne pour se soustraire à la loi et à la circulaire de 1999. Nous pouvons au contraire développer un service public adapté. Je souhaite le retrait du sous-amendement." L'amendement 6 est adopté, ainsi que l'article 22, modifié. Article 22 (nouveau)
« Il vérifie
notamment que l'instruction dispensée au même domicile
La commission des Affaires sociales
de l'Assemblée nationale a approuvé mardi 13 février,
sans modification,
![]()
Le "Collectif Pour la Liberté d'Instruction" : "L'amendement n° 6 a été adopté : L'INSTRUCTION EN FAMILLE EST LIMITEE AUX ENFANTS D'UNE MEME FAMILLE ! " Caelum et Terra : "C’est à raison que Jeanne Smits estime qu’une liberté fondamentale disparaît ainsi, sans éveiller la moindre réaction. Au moins, apparente. Je sais pour ma part qu’il y a eu des tentatives pour arrêter le mouvement. En vain, semble-t-il !" |
90 % des sectes sont d’origine
nord-américaine ou ont installé leur siège outre-Atlantique.
AU NOM
DE LA LIBERTÉ RELIGIEUSE
Les
sectes, cheval de Troie des Etats-Unis en Europe
Pour les sectes, l’intérêt
de ce combat paraît évident : s’implanter dans l’éducation
au niveau européen et disposer, comme aux Etats-Unis,
d’écoles sans aucun
contrôle de l’Etat, c’est l’assurance d’un recrutement plus large
et plus solide,
car intégré
à la construction culturelle et psychologique des individus.
EN FRANCE,
L'ÉCOLE
N'EST PAS OBLIGATOIRE ...
Apprendre
sans école ("Home schooling", école à
la maison, instruction en famille, éducation à domicile...)
:
L'argumentaire français,
les motifs affichés ou pas, notamment religieux et/ou "sectaires",
néo-conservateurs ou libertariens-libéraux, et les stratégies,
ressemblent aujourd'hui furieusement à ceux en vigueur outre-Manche
comme outre-Atlantique.
Copiés-collés, planqués
derrière, drapés dans, l'étendard des "droits de
l'Homme" et de la Liberté de. Et au nom de la (sainte)
Famille...
On y trouve même un nombre
croissant de nostalgiques de ... l'école.
D'école "différente"
? Pas vraiment.
Le
nouveau sirop-typhon :
déplacements
de populations ? Chèque-éducation ? ou non-scolarisation
?
Janine Tavernier : "Il
faut distinguer les mouvements religieux des vraies sectes"
Aujourd'hui,
on ne sait plus où l'on en est.
Si des travaux sérieux
avaient été entrepris, on y verrait plus clair.
sectes
et homeschooling : près de Pau, 18 enfants coupés du
monde dans une communauté biblique
qui se retranche derrière
le droit de scolariser les enfants à domicile, ce qui est légal.
La communauté de
Tabitha's Place, également connue sous le nom d'"Ordre Apostolique",
fait partie du mouvement
fondamentaliste américain Communauté du Royaume du Nord-est
des Frères de Plymouth,
dont les membres affirment
suivre strictement la Bible.
ALLEMAGNE -
Le tribunal de Hambourg a condamné à une semaine de prison
un père de 6 enfants qui refuse d'envoyer ses 3 filles aînées,
en âge scolaire, à l'école.
Comme d'autres familles,
le couple de chrétiens
évangéliques, objecte que plusieurs sujets enseignés
à l'école sont contraires à leur foi chrétienne.
Par exemple, l'éducation
sexuelle, l'instruction religieuse et l'enseignement des théories
de l'évolution
en cours de biologie.
Selon eux, les écoles
publiques ne respectent pas les préceptes bibliques de décence
et d'obéissance aux parents.
Le couple de chrétiens
évangéliques avait été condamné en février
à une amende.
Comme celle-ci (2340 euros)
n'a pas été payée, l'incarcération a été
prononcée.
Le porte-parole de l'administration
scolaire, Mr. Luckow a déclaré au journal du soir de Hambourg
(Hamburger Abendblatt):
"L'obligation d'aller
en classe est un devoir parental et un devoir civique et ne peut dépendre
du bon vouloir de qui que ce soit."
Les parents chrétiens
avaient annoncé en février vouloir revendiquer leur droit
au "homeschooling" (scolarité à la maison) devant la Cour
Européenne des Droits de l'homme.
Si
les textes autorisent l'enseignement dans les familles,
la commission
d'enquête (créée le 28 juin 2006 et présidée
par M. Georges Fenech)
relative
à l'influence des mouvements à caractère sectaire
et
aux conséquences de leurs pratiques sur la santé physique
et mentale des mineurs
sait déjà
qu'elle réfléchira à une mesure contre la possibilité
des communautés à créer leur propre école.
(rapport rendu le 19 décembre
2006).
Deux commissions d´enquête
sur les sectes s´étaient déjà constituées
sous les deux précédentes législatures
et avaient rendu des rapports
:
Alain Gest et Jacques
Guyard, 22
décembre 1995
Jacques Guyard et Jean-Pierre
Brard,
10
juin 1999
Le projet
de loi sur la prévention de la délinquance, adopté
par le Sénat, puis par l’Assemblée nationale :
quinze
séances pour l'examen du projet de loi
mercredi 29 novembre
: après le Sénat, les
députés ont adopté l'article 9 de la loi prévention
délinquance
prévoyant, entre
autres, le contrôle
des enfants inscrits à des cours par correspondance.
"Les enfants soumis à
l'obligation scolaire qui reçoivent l'instruction dans leur famille
[
y compris dans le cadre d'une inscription dans un établissement
d'enseignement à distance ]
sont dès la première
année, et tous les deux ans, l'objet d'une enquête de la mairie
compétente,
uniquement aux fins d'établir
quelles sont les raisons alléguées par les personnes responsables,
et s'il leur est donné
une instruction dans la mesure compatible avec leur état de santé
et les conditions de vie de la famille. (...)"
Sectes
:
la commission parlementaire veut renforcer les contrôles sur la scolarité des enfants --ap--22 11 06----
"Nous avons l'intention, dans le rapport que nous allons rendre le 19 décembre, de rendre plus opérationnel le principe de contrôle par l'inspection académique, et sans doute devrons-nous travailler aussi sur l'obligation de scolarisation, car il n'apparaît pas tout à fait logique que l'on puisse maintenir des enfants hors du monde", a déclaré sur Alain Gest, député UMP et vice-président de la commission d'enquête sur les sectes, sur iTélé. Le député de la Somme s'est rendu mardi près de Pau avec la commission d'enquête et l'inspecteur d'académie dans la propriété de la communauté de l'Ordre apostolique Tabitha's place, qualifiée de secte par le rapport parlementaire sur ce sujet, pour "contrôler l'éducation" des enfants, "puisque ce sont des familles qui refusent de placer leurs enfants dans les écoles", a-t-il expliqué. Il a décrit "une communauté qui vit donc totalement refermée sur elle-même, avec un nombre de personnes adultes indéfinissable", et "constaté qu'il y avait quatre élèves qui n'étaient pas signalés à l'inspection académique, ce qui n'est pas conforme à la loi". L'inspecteur d'académie disposait seulement d'"une liste de 14 élèves". M. Gest a également estimé que ces enfants avaient "un
niveau scolaire qui est relativement bas" et noté qu'ils avaient
"beaucoup de mal, en règle générale, à donner
un sens à ce qu'ils lisent". "Ils craignent tout de l'extérieur,
les ouvrages scolaires qu'on leur met à disposition sont en fait
transformés avec des données qui leurs sont propres", a ajouté
le député à propos des enfants. "Ils ne sont pas préparés
à rentrer dans la vie ordinaire, c'est en cela qu'on peut considérer
comme en danger."
|
Homeschooling,
école à la maison, et contrôles
(loi du 18 décembre 1998) QE N° 30854
Texte de la QUESTION : M. Philippe Vuilque attire l'attention de M. le ministre
de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche sur
le cas des enfants soumis aux mouvements sectaires dans le cadre de leur
éducation.
Texte de la REPONSE : En application de la loi du 18 décembre 1998,
l'enseignement assuré aux mineurs instruits dans les familles est
régulièrement contrôlé par les personnels d'inspection
de l'éducation nationale.
QE N° 23825 QUESTION POSEE par Monsieur Bourg-Broc Bruno (UMP) - Marne ésotérisme - sectes - enfants. scolarisation Ministère : jeunesse et éducation nationale Publiée au JO le 25-08-2003 Réponse JO le 24-11-2003 Texte de la QUESTION : M. Bruno Bourg-Broc appelle l'attention de M. le ministre de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche sur les préoccupations des maires de France (Maires de France, juillet-août 2003) quant à l'obligation scolaire. Le respect de cette obligation est à la charge des inspecteurs d'Académie, en liaison avec les maires. L'Association des maires de France signale qu'un rapport sénatorial de 1998 relevait que « sur le nombre d'enfants ne fréquentant pas un établissement scolaire, 1 034 élèves recevraient une instruction au sein d'une famille sectaire et environ 3 600 enfants seraient scolarisés dans des écoles ou établissements soupçonnés d'entretenir des liens avec une secte ». Il lui demande les perspectives de son action ministérielle s'inspirant de ce constat, à la veille de la prochaine rentrée scolaire. Texte de la REPONSE : Le rapport établi en 1998 au nom de la commission
des affaires culturelles du Sénat sur deux propositions de loi relatives
à l'obligation de scolarité et au renforcement du contrôle
de l'obligation scolaire avait tenté d'estimer le nombre d'enfants
échappant à toute scolarisation, ainsi que le nombre d'enfants
qui auraient suivi une éducation sectaire, que ce soit dans des
établissements d'enseignement ou dans leur famille. Les chiffres
avancés étaient tirés du croisement de plusieurs sources
d'information et d'extrapolations, et, en tout état de cause, le
phénomène était présenté comme difficile
à évaluer en l'absence de statistiques fiables. Le ministère
chargé de l'éducation nationale a pour sa part recensé
sur trois années, auprès des inspecteurs d'académie,
directeurs des services départementaux de l'éducation nationale,
le nombre d'enfants soumis à l'obligation scolaire, âgés
de six à seize ans et déclarés instruits dans la famille.
Ces chiffres sont globalement stables : environ 1 000 enfants en 1997 (extrapolation),
978 à la rentrée 1999, 1 016 à la rentrée 2000.
En outre, 6977 enfants d'âge scolaire ont reçu un avis favorable
pour suivre leur scolarité auprès du Centre national d'enseignement
à distance en 1999 ; ils étaient 7728 en 2000. Par ailleurs,
en 1999-2000, on recensait 8 581 élèves scolarisés
dans des classes élémentaires d'écoles privées
hors contrat et 7 419 élèves dans des classes de collèges
privés hors contrat. Ces différentes données chiffrées
concernent des enfants identifiés par les services académiques,
régulièrement inscrits ou déclarés, et contrôlés
en fonction de leurs modes de scolarisation spécifiques. La loi
du 18 décembre 1998 relative au renforcement du contrôle de
l'obligation scolaire, issue des deux propositions de loi précitées
et adoptée à l'unanimité par le Parlement, a mis en
place un contrôle spécifique de l'instruction suivie par les
enfants dans leur famille ou dans des établissements d'enseignement
privés hors contrat, afin de garantir à tous les enfants
leur droit fondamental à l'éducation. Ainsi, pour ce qui
concerne les enfants instruits dans leur famille, après une première
enquête du maire portant sur les conditions de l'instruction, un
contrôle pédagogique est régulièrement exercé
par l'inspecteur d'académie pour vérifier que celle-ci est
conforme au décret n° 99-224 du 23 mars 1999 définissant
le contenu des connaissances requis des enfants instruits dans la famille
ou dans les établissements d'enseignement privés hors contrat.
En cas de constat d'absence d'instruction ou de difficultés familiales
autres qu'éducatives, les instances compétentes (procureur
de la République, aide sociale à l'enfance) doivent être
saisies aussitôt. Un contrôle comparable est institué
dans les établissements d'enseignement hors contrat. En cas de constat
de carences persistantes, les parents sont mis en demeure d'inscrire leurs
enfants dans un établissement d'enseignement ou, selon le cas, dans
un nouvel établissement. Des sanctions pénales sont prévues
en cas de refus d'obtempérer.
QE N° 63640 QUESTION POSEE par Monsieur Darciaux Claude (SOC) - Côte-d'Or santé - traitements - kinésiologie. bilan et perspectives Ministère : santé et solidarités Publiée au JO le 26-04-2005 Réponse publiée au JO le : 09/08/2005 Texte de la QUESTION : Mme Claude Darciaux souhaiterait attirer l'attention de M. le ministre des solidarités, de la santé et de la famille sur la kinésiologie. Au regard des dérives sectaires de cette théorie dénoncées par de nombreuses familles, elle lui demande de bien vouloir faire le point sur la kinésiologie, son origine, son développement et ses risques. Texte de la REPONSE : La kinésiologie est un mouvement qui se qualifie
de « thérapie énergétique », apparu aux
États-Unis dans les années soixante. La kinésiologie,
proche de la chiropraxie reposant sur le concept d'énergie vitale,
qui s'est développée en France en recrutant notamment auprès
de professionnels de santé et d'adeptes de médecines parallèles
et en délivrant des prestations très coûteuses présentées
comme qualifiantes par leurs promoteurs, n'est ni définie ni reconnue
dans le cadre du code de la santé publique. À diverses reprises
la mission interministérielle chargée de la vigilance et
de la lutte contre les dérives sectaires a appelé l'attention
sur la kinésiologie. Il importe de souligner que toute personne
qui prend part à l'établissement d'un diagnostic ou au traitement
de maladies réelles ou supposées, par des actes personnels,
consultations verbales ou écrites, ou par tout autre procédé
quel qu'il soit, sans être titulaire d'un diplôme exigé
pour l'exercice de la profession de médecin ou sans être bénéficiaire
des dispositions relatives aux actes qui peuvent être pratiqués
dans le cadre des professions paramédicales, est passible de poursuites
pour exercice illégal de la médecine, aux termes de l'article
L. 4161-1 du code de la santé publique. En outre, avant de reconnaître
les bienfaits d'une thérapie, il est indispensable de définir
les pathologies auxquelles celle-ci s'adresse et d'en apprécier
l'efficacité. En effet, l'article 39 du code de déontologie
médicale précise que « les médecins ne peuvent
proposer aux malades ou à leur entourage comme salutaire et sans
danger un remède ou un procédé illusoire ou insuffisamment
éprouvé. Toute pratique de charlatanisme est interdite ».
À ce jour, aucune étude sérieuse n'ayant été
réalisée quant au respect de ces exigences dans le cadre
de la kinésiologie, cette activité ne saurait être
considérée comme une méthode thérapeutique
à promouvoir.
QE N° 62382 QUESTION POSEE par Monsieur Roubaud Jean-Marc (UMP) - Gard ésotérisme - sectes - enfants. scolarisation Ministère : éducation nationale Publiée au JO le 12-04-2005 Réponse publiée au JO le : 09/08/2005 Texte de la QUESTION : M. Jean-Marc Roubaud appelle l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales le problème des mouvements sectaires qui touchent les jeunes dans notre pays. La mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) s'inquiète dans son rapport annuel des mouvements sectaires, plus que les grandes sectes déjà connues des autorités ; ce rapport s'intéressant avant tout à la manière d'empêcher les jeunes de se laisser convaincre. La mission considère que les dérives sectaires ont été moins apparentes en 2004 mais qu'elles gagnent en diversité et complexité avec le développement de nouvelles structures plus diffuses. Elle observe notamment l'apparition de groupes comme le satanisme, la nébuleuse new age, les thérapies alternatives, ou encore les tentatives d'infiltration en direction des publics fragiles... Un essaimage qui ne remet pas en cause les sectes plus anciennes et plus connues comme les adeptes de Ron Hubbard ou de Moon. Le rapport demande notamment le renforcement du contrôle de l'obligation scolaire, contrôle de la situation des 1 000 enfants environ qui, hors de l'école, sont instruits dans leur famille, et contrôle des 40 000 élèves fréquentant les établissements privés hors contrats, dont une infime minorité sont des communautés fermées ou intégristes, ou des lieux de pédagogie alternative qui mériteraient une attention renforcée. Le plus souvent, en effet, ces établissements sans contrat avec l'éducation nationale n'ont rien à voir avec les sectes, il s'agit de boîtes à bac (des écoles de remise à niveau), d'écoles religieuses, ou de pédagogies libertaires. La mission demande aussi un contrôle des enseignements privés et indépendants en psychothérapie ; selon le rapport, ils se multiplient, gourous et charlatans aussi. En conséquence, il lui demande quelles mesures concrètes en phase avec ce rapport le Gouvernement entend prendre afin de lutter efficacement contre les mouvements sectaires en France et plus particulièrement concernant le renforcement du contrôle de l'obligation scolaire ainsi que des enseignements privés et indépendants en psychothérapie. Texte de la REPONSE : L'enseignement dispensé aux mineurs instruits
dans les familles ou dans les établissements privés hors
contrat est régulièrement contrôlé par les personnels
d'inspection de l'éducation nationale, conformément aux articles
L. 131-10, D. 131-11 à D. 131-16 du code de l'éducation,
et aux dispositions de la circulaire n° 99-070 du 14 mai 1999, relative
au renforcement du contrôle de l'obligation scolaire. Ce système
a été conçu plus spécifiquement pour lutter
contre les dérives sectaires qui peuvent affecter les enfants d'âge
scolaire. Ainsi, pour ce qui concerne les enfants instruits dans leur famille,
après une enquête du maire portant sur les conditions de l'instruction,
un contrôle pédagogique est régulièrement exercé
par l'inspecteur d'académie pour vérifier que celle-ci est
conforme aux articles D. 131-11 à D. 131-16 du code de l'éducation,
définissant le contenu des connaissances requises des enfants instruits
dans la famille ou dans les établissements privés hors contrat.
En cas d'absence d'instruction, ou de difficultés familiales autres
qu'éducatives, les instances compétentes (procureur de la
République, aide sociale à l'enfance) doivent être
saisies aussitôt. Un contrôle comparable existe pour les établissements
privés hors contrat. En cas de constat de carences persistantes,
les parents sont mis en demeure d'inscrire leurs enfants dans un établissement
d'enseignement ou, selon le cas, dans un nouvel établissement. Des
sanctions pénales sont prévues en cas de refus d'obtempérer.
Ainsi, dès qu'un enfant a fait l'objet d'une déclaration
d'instruction auprès du maire, soit par l'établissement dans
lequel il est inscrit, soit par la famille si celle-ci assure son instruction,
les contrôles prévus peuvent s'exercer afin de garantir que
l'éducation à laquelle il a droit lui est dispensée
dans des conditions normales. C'est le cas de la quasi-totalité
des enfants. En revanche, les enfants non scolarisés qui ne font
pas l'objet d'une déclaration d'instruction ne peuvent pas être
contrôlés et l'influence éventuelle de sectes peut
alors s'exercer jusqu'à ce qu'ils soient repérés.
Bien qu'en nombre infime, ces enfants sont malaisés à détecter.
Avant même la publication du rapport de la mission interministérielle
de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (MIVILUDES),
la cellule chargée de la prévention des phénomènes
sectaires dans l'éducation (CPPS) a organisé à Poitiers
les 7 et 8 avril une session de formation destinée aux personnels
d'inspection (deux par académie), afin de les sensibiliser au contrôle
de l'obligation scolaire et de mettre au point les protocoles d'inspection.
La priorité de la CPPS pour la prochaine année scolaire sera
de s'assurer du suivi de ce stage et de la bonne application des dispositions
législatives en vigueur.
Question N° : 59672 QUESTION POSEE par Monsieur Perez Jean-Claude ( Socialiste - Aude ) Ministère : éducation nationale Publiée au JO le : 08/03/2005 Réponse publiée au JO le : 19/07/2005 Texte de la QUESTION : M. Jean-Claude Perez appelle l'attention de M. le
ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur
et de la recherche sur l'application stricte du principe de laïcité
dans les établissements scolaires. En effet, la loi n° 2204-228
du 15 mars 2004 qui encadre, en application du principe de laïcité,
le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse
dans les écoles, collèges et lycées publics reste
incomplète sur les activités dispensées par les enseignants.
Ainsi, il est anormal que les parents appartenant aux Témoins de
Jéhovah refusent, pour leurs enfants, l'apprentissage de la musique,
du chant, de la chorale et des activités manuelles de Noël
ou de Pâques. De même, les activités piscine doivent
pouvoir être suivies par tous et ce, quelles que soient la confession
religieuse à laquelle appartiennent les élèves. Enfin,
l'absentéisme constaté des catholiques les lundis, lendemains
de communion privée, ou des musulmans, le jour de l'Aïd, peut
également soulever de légitimes interrogations. En conséquence,
il souhaite savoir quel est son point de vue sur le sujet et quelles mesures
il entend prendre pour que le principe de laïcité s'applique
dans sa globalité et pas seulement sur le port de signes ou de tenues
manifestant une appartenance religieuse dans les écoles.
Texte de la REPONSE : La laïcité de l'enseignement public est
un principe constitutionnel. Toute manifestation allant à l'encontre
de ce principe est interdite à l'intérieur des écoles,
collèges et lycées publics. Les dispositions de la loi n°
2004-228 du 15 mars 2004, qui ne portent que sur l'interdiction du port
par les élèves de signes ou de tenues qui manifestent ostensiblement
une appartenance religieuse, n'ont pas modifié ces règles.
C'est ce que rappelle la circulaire du 18 mai 2004, prise en application
de cette loi : « Les obligations qui découlent pour les élèves
du respect du principe de laïcité, ne se résument pas
à la question des signes d'appartenance religieuse ». Ainsi,
les convictions religieuses ne sauraient être opposées à
l'obligation d'assiduité, à laquelle sont tenus tous les
élèves inscrits dans un établissement scolaire, et
justifier un absentéisme sélectif. Les élèves
doivent assister à l'ensemble des cours prévus à leur
emploi temps sans pouvoir refuser les matières qui leur sembleraient
contraires à leurs convictions, qu'il s'agisse de l'apprentissage
de la musique, des activités manuelles ou des séances de
piscine, organisés sur le temps scolaire. En ce qui concerne les
grandes fêtes religieuses, et notamment l'Aïd, dont les dates
sont rappelées chaque année au Bulletin officiel de l'éducation
nationale, des autorisations d'absence doivent pouvoir être accordées
aux élèves si ces dates ne coïncident pas avec un jour
de congé. En revanche, les lendemains de fêtes religieuses
ne donnent pas lieu à des autorisations d'absence spécifiques.
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| LE
GUIDE-ANNUAIRE |
Présentation
| SOMMAIRE
|
| Le
nouveau sirop-typhon : déplacements de populations ? chèque-éducation
? ou non-scolarisation ? |
| Pluralisme
scolaire et "éducation alternative" | Jaune
devant, marron derrière : du PQ pour le Q.I. |
| Le
lycée "expérimental" de Saint-Nazaire |
Le
collège-lycée "expérimental" de Caen-Hérouville|
| L'heure
de la... It's time for ... Re-creation | Freinet
dans (?) le système "éducatif" (?) |
| Changer
l'école | Des
écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop !|
L'école
Vitruve |
| Colloque
Freinet à ... Londres | Des
écoles publiques "expérimentales" |
| 68
- 98 : les 30 P-l-eureuses | Et
l'horreur éducative ? |