I Une
école différente ? Pour une société
différente
? Qui n'en veut ?! I Des
écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop |
|
L'heure
de la... It's time for ... Re-creation | Appel
pour des éts innovants et coopératifs |
I
Obligation
scolaire et liberté I | Une
école différente ? Pour une société
différente
? Qui n'en veut ?! I
Quelques
autres "rubriques", parmi beaucoup d'autres, toujours d'actualité
:
les rapports
parents-profs, la maternelle
à 2 ans, l'ennui
à l'école, les punitions
collectives, le téléphone
portable,
l'état des
toilettes,
le créationnisme...
| Appel
pour des éts innovants et coopératifs |
"Homeschooling"
:
mercredi 29 novembre
: après le Sénat,
les
députés ont adopté l'article 9 de la loi prévention
délinquance
prévoyant, entre autres,
le contrôle
des enfants inscrits à des cours par correspondance.
"Les enfants soumis à
l'obligation scolaire qui reçoivent l'instruction dans leur famille
[
y compris dans le cadre d'une inscription dans un établissement
d'enseignement à distance ]
sont dès la première
année, et tous les deux ans, l'objet d'une enquête de la mairie
compétente,
uniquement aux fins d'établir
quelles sont les raisons alléguées par les personnes responsables,
et s'il leur est donné
une instruction dans la mesure compatible avec leur état de santé
et les conditions de vie de la famille. (...)"
La première lecture
du projet de loi s'est achevée vendredi 1 décembre
avant de repartir pour
le Sénat pour une deuxième lecture.
Les
explications de vote et le vote par scrutin public sur le présent
projet de loi auront lieu mardi 5 décembre,
après
les questions au Gouvernement, à 9 heures 30.
1995 - 2006 : une décennie de commissions, rapports, lois, décrets et circulaires "/.../ Il ne s'agit pas non
plus de sanctionner les quelque centaines de parents qui font le choix
d'éduquer eux-mêmes leurs enfants, dès lors qu'ils
le font dans l'intérêt réel de ceux-ci : les pouvoirs
publics ont le devoir de s'en assurer.
Mais je voudrais appeler
votre attention sur les enfants scolarisés par le CNED, le centre
national d'enseignement à distance.
|
![]() Élèves décrocheurs, décrochés, découragés, révoltés... 120.000
collègiens casqués,
"A bout de souffle,
perclus d'habitudes obsolètes, notre enseignement secondaire s'enfonce
dans la grisaille. L'ennui des élèves dans cette affaire
n'est qu'un symptôme parmi d'autres, comme la violence à l'école
ou l'absentéisme. Des symptômes significatifs d'une inadaptation
profonde du système scolaire face aux besoins de culture et de savoir
de la population actuelle."
ON DIRAIT QU'ILS S'ENNUIENT ... L'ennui
à l'école,
Absentéisme à l'école : 100 000 collégiens fantômes Absentéisme
scolaire : les mesures déjà prises
ALLERGIES
SCOLAIRES
France
: l'absentéismetouche
5% en moyenne des collégiens et lycéens
Absentéisme
scolaire :
Absentéisme
: 5% des collégiens et lycéens selon le ministère.
École
sans issue pour élèves hors-circuit
La
FCPE réservée sur les mesures de prévention de l'absentéisme
scolaire
L'Etat
condamné pour le non-remplacement de professeurs absents.
Violences scolaires, absentéisme : l'école et la police au diapason pour "éradiquer ce cancer".
dans la dernière enquête
de l’OCDE, à la question
C’est en France que les élèves souffrent le plus ! L'enquête Pisa menée
dans différents pays de l'OCDE
L'humiliation
des élèves, reflet des carences pédagogiques françaises
Pierre Merle, sociologue,
regrette que les classes soient souvent des zones de non-droit:
Vifs
débats entre les délégués de classe et les
élus du conseil général
Ecole:
des sanctions sans appel à la pelle
Fillon
rétablit la punition
collective à l'école
"un précédent
très préoccupant au moment où s'élabore la
future loi d'orientation."
La punition collective :
un
non-sens éducatif et un déni de droit
Les parents d'élèves (FCPE & PEEP) s'opposent au rétablissement de la punition collective Punitions collectives: "une source de conflit" pour l'Unapel Les lycéens dénoncent la punition collective comme "source d'injustice" Punitions collectives: le Snes-FSU dénonce le risque d'"abus" Mais quel vent rétrograde
souffle sur le ministère ?
On
n’instruit pas dans le chantage aux punitions.
" Éducation ":avec Fillon on punit en vrac, on cause ensuite On
croise plus d'avocats en conseil de discipline dans les centre-villes...
que dans les Z.E.P.
Les
proviseurs expriment leur "ras-le-bol"
A
l'école des parcours choisis
Philippe
Guittet, secrétaire général du SNPDEN-Unsa, premier
syndicat de chefs d'établissements:
Impasses
Reformatage
Une
pierre dans l'internat vitrine de Sarkozy à Nanterre
Inserm
: la violence
scolaire ordinaire progresse et s'indifférencie.
Notre
pays se distingue par une montée de la violence anti-institutionnelle
plus forte qu'ailleurs.
Agir
contre les discriminations dénonce l'existence de ségrégations
ethniques à l'Ecole
Violence
à l'école : "immense
démagogie mondiale sur le sujet"
"Aveu
d'impuissance" ou "faiblesse éducative", un rapport décrit
la maltraitance à l'école
Depuis
cinq ans,
Trouble
des conduites
Des
enfants sages sur ordonnance
Pas
de zéro de conduite pour les enfants de trois ans
Les
tout-petits pris dans le tout-sécuritaire
Il ne reste plus qu´à
mettre un képi à tout le monde, et à construire encore
plus de nouvelles prisons,
Monsieur
le Président,
Les
contrôles policiers devant les lycées contestés par
certains,
"Nous sommes scandalisés
par l'utilisation de la lutte contre la violence à des fins médiatiques
et de petite publicité mesquine", affirme le syndicat lycéen
FIDL.
Mais là où
l'intention est bonne, pourquoi se fourvoyer dans une gesticulade à
grand spectacle, avec policiers et CRS en tenue, l'arme à la hanche,
parfois accompagnés de chiens et pratiquant le cas échéant
la fouille au corps ? N'est-ce pas plutôt le signe d'une faillite
terrible de devoir mobiliser les forces de l'ordre pour rétablir
la tranquillité dans certaines écoles ?
Très
chers enfants
Justice
des mineurs
Les
jeunes des quartiers difficiles ne voient du «modèle social
français» qu'une grise prison.
Haschisch
au collège: exclusion immédiate
La
police derrière la porte du proviseur
La FSU dénonce des lois privilégiant la répression des jeunes En occultant une réelle
analyse des viols collectifs,
"d'un côté,
des moyens de communication très développés et, de
l'autre, l'adolescent renvoyé à son extrême
solitude"
![]() usagers usagés TOUJOURS PLUS ?! |
Enfants
"malades
de l'école":
la phobie scolaire tend à s'élargir --afp--08 11 06---- - Du petit enfant nostalgique de sa maman à l'adolescent en révolte contre l'école, le concept de "phobie scolaire", appelé de préférence aujourd'hui "refus scolaire", tend à s'élargir, reflétant l'évolution de la société. La prévalence du refus scolaire varie autour de 2% des enfants scolarisés en primaire et au collège, selon une communication présentée mardi par le Pr Marie-Christine Mouren, pédopsychiatre (Robert-Debré - Paris), devant l'Académie nationale de médecine. Les pics de fréquence se situent entre 5 et 7 ans (début de la scolarité primaire), vers 11 ans (entrée au collège) et à partir de 14 ans. La survenue tardive du trouble est un facteur aggravant de même que sa prise en charge tardive, a indiqué le Pr Mouren. "Le refus scolaire se voit plus fréquemment dans la préadolescence que dans l'enfance", souligne le Pr Mouren, alors que ses conséquences "sont d'autant plus délétères que celui-ci survient tardivement". Ce sont en fait souvent des enfants qui ont souffert de "troubles de l'apprentissage parfois passés inaperçus" et dont "la scolarité a été marquée par l'échec", explique-t-elle. Les parents ne sont pas forcément les mieux placés pour détecter le trouble, le dépistage étant surtout l'affaire des différents professionnels de l'école (chefs d'établissement, conseillers d'éducation, infirmières scolaires...). Les médecins généralistes ont aussi un rôle de premier plan, puisque les enfants leur sont souvent adressés en première intention, notamment pour des plaintes somatiques (maux de tête, de ventre...). Le concept de refus scolaire évolue: si l'accent a d'abord été mis sur des facteurs intrapsychiques, comme la dépendance psychologique à la mère, les facteurs externes entrent maintenant en ligne de compte. Changement d'établissement, incidents (harcèlement, racket...), peuvent être des "facteurs précipitants". "L'école n'est plus obligatoirement un lieu de sécurité", souligne le Pr Mouren. Les troubles anxieux comme l'angoisse de la séparation, la phobie simple (peur d'un camarade, de la cantine...), la phobie sociale (peur de la moquerie, de la critique...), sont plus fréquents chez les enfants et les pré-adolescents, indique-t-elle. Le trouble anxieux peut passer longtemps inaperçu lorsque son installation est progressive. Les troubles du comportement (refus des ordres, vandalisme, agressions... ) s'accompagnent souvent d'absentéisme scolaire et se retrouvent davantage chez les adolescents. "L'enfant doit absolument retourner à l'école", insiste le Pr Mouren, ce qui implique généralement une "alliance" entre les thérapeutes et la famille et les enseignants. La rescolarisation peut être programmée, s'étaler sur plusieurs semaines, l'essentiel est qu'"elle amène l'enfant à retourner à l'école". Le Pr Mouren estime que "l'attitude de la famille est un facteur essentiel de la pérennité ou non du trouble", soulignant que des parents peuvent "installer l'enfant dans son refus" en lui organisant une vie adaptée: accès aux jeux vidéo, achat d'animaux de compagnie, cours par correspondance... Au
Japon, où le refus scolaire est en constante augmentation
depuis 1960, des centaines de milliers de jeunes vivent aujourd'hui enfermés
chez eux: ce sont les "hikikomori" ou "socialement exclus".
Quand le refus de l'école devient une maladie Christine Ducros - Le Figaro - 08 01 2007
La cause de la phobie de l'école n'est pas facile à déterminer.
Mauvais résultats, racket, difficultés à établir
des relations, sentiment justifié ou non d'exclusion... tout est
possible pour ces enfants.
Pour 2 à 3 % d'enfants atteints de phobie scolaire, prendre le chemin de l'école est un calvaire. À l'hôpital Robert-Debré, des spécialistes tentent de leur redonner l'envie d'apprendre. SACRÉ FARCEUR de Charlemagne. Sûr qu'en inventant l'école, il n'a jamais imaginé qu'il serait, un jour, le cauchemar de tant d'écoliers. Pourtant, à la veille de la reprise des cours, ils sont nombreux à fulminer contre lui. Louis est de ceux-là. Élève de sixième, il prend quotidiennement le chemin de l'école la mort dans l'âme. « Au collège, je suis mal pendant les récréations. Je suis encore plus mal quand je vais au tableau, j'ai toujours peur que quelqu'un se moque de moi », chuchote-t-il, dans un souffle. « Il n'a jamais beaucoup aimé l'école, mais depuis son entrée au collège tout s'est aggravé, confie sa mère. Il ne fait pas du cinéma. Il a les mains moites au moment de partir, son coeur s'emballe. Parfois, ses crises de panique sont si violentes que je préfère le garder à la maison », reconnaît-elle. Aujourd'hui, elle a décidé d'aller chercher de l'aide à l'hôpital Robert-Debré, à Paris. Ici, dans ce grand bâtiment blanc qui ressemble à un drôle de paquebot planté en bordure du périphérique parisien, on soigne d'ordinaire les petits corps malades. Dans le service du Pr Marie-Christine Mouren et du docteur Marie-France Le Heuzey, on accueille de plus en plus souvent des enfants pétris d'angoisse : des gamins malades de l'école. Un trouble pris très au sérieux qui n'a rien à voir avec le banal vague à l'âme d'une collégienne qui n'aime pas son prof de maths ou d'un bon élève qui panique à la veille d'un contrôle de physique. Stressés par un rythme qui n'est pas le leur, perturbés par des parents qui les poussent à l'excellence ou par des camarades qui les malmènent, ces enfants vivent l'école comme un calvaire. L'enfer de leur vie au quotidien. Il n'y a pas d'âge pour sombrer dans cet engrenage. « Le refus d'aller à l'école intervient parfois très tôt, en maternelle, quand la séparation avec la maman est difficile, au CP quand les écoliers entrent à la grande école, mais aussi au collège et même au lycée », affirme Marie-France Le Heuzey, qui travaille depuis trente ans sur le sujet. Ne pas céder au chantage La cause n'est jamais facile à déterminer, explique-t-elle. Mauvais résultats, racket, difficultés à établir des relations, sentiment justifié ou non d'exclusion... tout est possible. Une chose est sûre : la phobie scolaire affecterait de 2 à 3 % des enfants. « Ce refus anxieux de l'école », comme disent les spécialistes, n'est pas soudainement apparu à l'aube du XXIe siècle. Simplement, il s'aggrave. Vraisemblablement parce que les parents qui ont eux-mêmes une angoisse à l'égard de l'échec scolaire de leurs enfants exercent sur eux une pression trop forte. « Les enfants n'ont plus droit à l'erreur. Dès qu'ils collectionnent trois ou quatre mauvaises notes, c'est le drame, alors certains ne se sentent plus à la hauteur des espérances de leur famille. Ils craquent, et décrochent », observe un professeur de sciences physiques. Le malaise n'est pas toujours détecté rapidement. « Souvent, quand les enfants nous arrivent, ils ont été déscolarisés pendant des semaines, parfois des mois », observe Marie-France Le Heuzey. Au départ, relève cette spécialiste, les parents patientent, ils veulent croire que la crise d'angoisse est passagère. « Il faut leur dire de ne jamais prendre le malaise de leur écolier à la légère, conseille-t-elle, mais ils ne doivent pas céder au chantage d'un enfant qui promet que, dans une semaine, tout ira mieux et qu'il retournera en classe. Ce n'est pas vrai. Il inventera de nouvelles stratégies d'évitement pour se détourner toujours plus du chemin de l'école. » Car la phobie scolaire n'a rien à voir avec l'école buissonnière. Elle relève d'un trouble du comportement. À l'hôpital Robert-Debré, des enfants sont parfois hospitalisés de longues semaines. Une équipe les aide à reprendre confiance. Elle les ramène progressivement à l'école. D'abord dans une discipline que les enfants affectionnent, pour qu'ils y prennent du plaisir. Certains ne se remettent jamais complètement de leur malaise
d'hier. François, aujourd'hui informaticien, en fait partie. Il
a été un écolier malheureux. Comme tétanisé
pendant des années. « La gorge nouée, je passais mes
journées à l'infirmerie, je n'avais pas d'amis. Ce n'est
qu'à l'entrée au lycée que j'ai commencé à
me sentir moins mal. Il me semblait que j'étais moins jugé.
» Le fait même de repenser à cette époque lui
donne, dit-il, « des frissons » quinze ans plus tard. En cinquième,
l'angoisse chevillée au corps, il avait même réussi
à ne pas aller à l'école pendant près de deux
semaines. « Ma phobie de l'école m'avait donné des
ailes. J'appelais chaque matin le principal en prenant la voix de mon père
pour annoncer l'aggravation d'une supposée longue maladie, se souvient-il,
je passais mes journées à traîner dans les rues. Forcément,
un jour, mes parents ont découvert mon stratagème. Ça
a été terrible. »
|
| LE
GUIDE-ANNUAIRE | Présentation
| SOMMAIRE
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| Le
nouveau sirop-typhon : déplacements de populations ? chèque-éducation
? ou non-scolarisation ? |
| Pluralisme
scolaire et "éducation alternative" | Jaune
devant, marron derrière : du PQ pour le Q.I. |
| Le
lycée "expérimental" de Saint-Nazaire |
Le
collège-lycée "expérimental" de Caen-Hérouville|
| L'heure
de la... It's time for ... Re-creation | Freinet
dans (?) le système "éducatif" (?) |
| Changer
l'école | Des
écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop !|
L'école
Vitruve |
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Freinet à ... Londres | Des
écoles publiques "expérimentales" |
| 68
- 98 : les 30 P-l-eureuses | Et
l'horreur éducative ? |