alternatives éducatives : des écoles différentes
| Présentation | SOMMAIRE |

| Une école différente ? Pour une société différente ? Qui n'en veut ?! I Des écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop |
| L'heure de la... It's time for ... Re-creation | Appel pour des éts innovants et coopératifs |

- Quelques "rubriques", parmi beaucoup d'autres, toujours d'actualité :
les rapports parents-profs, la maternelle à 2 ans, l'ennui à l'école, les punitions collectives, l'état des toilettes, le téléphone portable, le créationnisme...
  France, Belgique, Grande Bretagne ... comme aux USA, instruction en famille : Mes enfants d'abord ?

école autrement, école alternative, école différente, collège lycée innovant, expérimental ...
2018 ?              2118 ?
Une autre école est-elle possible ?

En période de croissance, il est rentable de prêcher le « laissez faire »
parce qu’un gouvernement absentéiste permet le gonflement de bulles spéculatives.
Quand ces bulles éclatent, cette idéologie devient un obstacle,
et elle se fait discrète pendant qu’un gouvernement fort accourt à la rescousse.
Mais soyez assurés qu’elle reviendra vrombissante après le sauvetage.

Les dettes massives que les contribuables accumulent pour renflouer les spéculateurs
deviendront alors partie intégrante d’un budget global de crise,
qui sera le prétexte à des coupes sombres dans les programmes sociaux,
et à une incitation renouvelée à la privatisation de ce qu’il reste du secteur public.
On nous dira aussi que nos espoirs pour un futur « vert » sont malheureusement trop coûteux.

LES "MODÈLES" ANGLO-SAXONS :
(libertés, justice, santé, système scolaire, éducatif, marché de l'éducation, homeschooling ... aux USA et en Angleterre)
AMERICAN WAY OF LIFE
BRITISH WAY OF LIFE

USA : De plus en plus "lourds"...
Les Etats-Unis dépensent deux fois plus contre l'obésité que contre le cancer


Les dangers de la ruée sur les meilleures terres d'Afrique
Les populations concernées sont tenues à l'écart des négociations et les données sur la superficie ou la nature des contrats ne sont pas publiques.


PÉROU : Deux décrets aux conséquences catastrophiques pour l'environnement
Deux décrets ont provoqué la protestation amazonienne, conséquence de la signature d'un traité de libre-échange avec les Etats-Unis.
L'Amazonie péruvienne est la plus riche en biodiversité et que toute déforestation y est presque irrémédiable.
Au Pérou, on dénombre 40 conflits par mois liés à la contamination des milieux naturels.


©  Daniel Maunoury
Quand la crise rattrape les indiens d’Amazonie
Sous prétexte d’équilibrer leur bilan carbone, ces entreprises remplacent la végétation existante par de vastes plantations d’eucalyptus avec des conséquences écologiques désastreuses, notamment pour les ressources en eau. 
Avec l’extension programmée de ces mécanismes, les indigènes risquent de se retrouver en première ligne. Certaines communautés (ou certains leaders) en profiteront peut-être d’ailleurs pour tirer leur épingle du jeu, là où la discrimination politique n’est pas trop forte, où leurs droits sont à peu près reconnus et respectés, ou encore là où ils ont pu s’assurer l’alliance (ou la tutelle) de puissantes ONG environnementales nord-américaines, comme en Amazonie. 
Dans la plupart des cas, toutefois, le développement des marchés du carbone sera une occasion pour le capitalisme global de mettre la main sur les dernières terres préservées pour les confier à des acteurs « responsables » 
Plutôt des multinationales que des communautés traditionnelles.

La forêt amazonienne 
toujours plus dévastée

17 % de la forêt ont été détruits en cinq ans, entre 2000 et 2005  (PNUE)
 

2009 

Bélem : Ouverture du Forum Social
Aux portes de l'Amazonie,
100.000 sans terres, sans toits, syndicalistes, femmes en luttes, jeunes activistes et indiens... 
2008 :
Nouvelles menaces contre la forêt amazonienne
Si 30 % de la forêt étaient encore détruits, cet écosystème cesserait d'exister, remplacé par un autre - une sorte de savane."
Au rythme actuel, la moitié des arbres aura disparu en 2050.

La Californie (395 millions de tonnes de CO2) pollue plus que 106 pays en développement
ou que le seul Brésil, pourtant cinq fois plus peuplé.
 (rapport du National Environment Trust (NET) à la conférence de l’ONU sur le climat.)


"La Terre des hommes rouges" ("Birdwatchers" de Marco Bechis) : au coeur de la révolte des Indiens Kaiowa.
La mort qui guette ces Indiens assiégés et brimés est d'autant plus rapide que nombre d'entre eux (les jeunes surtout) se suicident pour échapper à leur souffrance d'ici-bas et revivre ailleurs, dans une autre dimension.



La déforestation de l'Amazonie brésilienne sous-estimée de 50%

WASHINGTON (AFP- 21 10 05) - La déforestation de l'Amazonie brésilienne a été sous-estimée de 50% selon de nouvelles données satellitaires ayant pris en compte les coupes sélectives illégales d'arbres comme les acajous, selon une étude publiée jeudi aux Etats-Unis.
Ces observations conduites de 1999 à 2002 avec des satellites dotés de systèmes optiques de haute résolution ont montré que ces coupes ont réduit les surfaces boisées de l'Amazonie au Brésil de 12.135 à 20.651 km2 par an, explique Greg Asner, de l'institut privé américain Carnegie Institution, qui a dirigé cette recherche.
Durant plusieurs décennies, des coupes sélectives d'au moins 35 variétés d'arbres ayant une valeur marchande élevée, ont été pratiquées sans que l'on ait pu en mesurer l'ampleur alors que les satellites ne pouvaient percer l'épais couvert forestier de l'Amazonie.

Les nouvelles technologies optiques permettent depuis ces dernières années de pénétrer les feuillages et d'obtenir des images très détaillées, souligne Greg Asner dans un article paru dans la revue Science datée du 21 octobre.

"Nous avons de ce fait été totalement surpris de découvrir que l'abattage sélectif sauvage entraîne la perte annuelle de surface forestière équivalente à la superficie de l'Etat du Connecticut", dans le nord-est des Etats-Unis, soit l'équivalent d'un peu moins de 5% du territoire français, déplore ce scientifique.

"Ces coupes ont un impact négatif sur l'équilibre écologique fragile de la forêt amazonienne en provoquant la destruction de nombre d'arbres, de plantes et d'animaux", ajoute-t-il.

Près du tiers de toutes les espèces animales terrestres, des insectes aux jaguars, vivent dans la forêt amazonienne déjà mise à mal depuis la fin des années 1970 par les feux volontaires destinés à libérer des terrains pour l'élevage ou la culture.

Au total, ce sont 17% (632.000 km2) de la forêt amazonienne du Brésil qui ont été rasés. Quelque 70% de la forêt amazonienne, plus grande forêt au monde, se trouvent sur le territoire brésilien.

Les abattages sélectifs accroissent aussi l'érosion du sol et créent des conditions plus favorables à des incendies, ajoute M. Asner.

De plus, la décomposition des déchets de bois et d'autres végétaux due aux abattages produit 25% plus d'oxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère, contribuant davantage au réchauffement climatique.

On estime que 400 millions de tonnes de CO2 sont produites annuellement du fait de la déforestation traditionnelle de l'Amazonie. Les coupes sélectives augmentent de 100 millions de tonnes les émissions de CO2, ce qui selon M. Asner pourrait avoir un impact sur le climat de la planète.


Le Brésil a perdu 
26.130 km2 
de sa forêt amazonienne en un an

2005-05-19 - BRASILIA (AFP) - Le Brésil a perdu 26.130 km2 de forêt amazonienne entre août 2003 et août 2004, soit une surface pratiquement équivalente à celle de la Belgique, en raison des activités humaines néfastes à l'environnement, selon des données officielles diffusées mercredi soir.

Il s'agit du plus fort taux de déforestation enregistré depuis 1995 (29.050 km2) et qui dépasse de 6% celui enregistré de 2002 à 2003, a souligné le Ministère de l'Environnement qui table sur une "baisse de la dévastation" cette année.

"C'est une chiffre bien au-dessus de ce que nous attendions", a admis la ministre de l'Environnement, Marina Silva.

Dans un communiqué de l'organisation écologique Greenpeace, le responsable de la campagne pour la préservation de l'amazonie, Paulo Adario, affirme que cela équivaut "à la destruction de six terrains de football par minute".

"Même si des mesures positives ont été prises par le gouvernement, telles que la création de zones protégées et la délimitation de territoires indigènes, le fait que la moyenne annuelle de déboisement atteigne plus de 23.000 km2 au cours ces trois dernières années, est inacceptable; c'est une véritable honte", estime M. Adario.

La déforestation par brûlis (incendies volontaires) pour la culture du soja ou l'élevage de bovins et l'abattage illégal d'arbres, qui permet le trafic de bois précieux, sont la conséquence du recul de la frontière agricole qui empiète chaque fois plus sur la forêt, dans les Etats de Mato Grosso (centre-ouest) et du Rondonia (ouest), avec des hausses de 23% et 20% respectivement par rapport à 2003.



 Disparition accélérée de la forêt amazonienne à cause  du soja et du  boeuf

Brésil : Trois millions d'enfants ne sont toujours pas inscrits à l'école élémentaire,
beaucoup d'autres ne la fréquentent pas, la moitié ne sait pas lire à la fin du primaire.
Trois millions huit cent mille enfants travaillent.
Cristovam Buarque, ex-ministre brésilien de l’éducation:
"Au cours de leurs débats, les actuels candidats à la Présidence des États-unis ont soutenu l'idée
d'une internationalisation des réserves florestales du monde en échange d'un effacement de la dette.
Commençons donc par utiliser cette dette pour s'assurer que tous les enfants du monde
aient la possibilité de manger et d'aller à l'école.
Internationalisons les enfants, en les traitant, où qu'ils naissent,
comme un patrimoine qui mérite l'attention du monde entier.
Davantage encore que l'Amazonie.
Quand les dirigeants du monde traiteront les enfants pauvres du monde comme un Patrimoine de l'Humanité,
ils ne les laisseront pas travailler alors qu'ils devraient aller à l'école;
ils ne les laisseront pas mourir alors qu'ils devraient vivre..."
 

Expulsion de missionnaires évangéliques américains du mouvement "Nouvelles tribus"
installés dans des régions à forte population indienne
Sous couvert d’évangélisation : exploitation illimitée et illégale des ressources naturelles présentes en territoires indiens,
au profit de compagnies nord-américaines comme General Dynamics et Westinghouse,
elles-mêmes liées à l’industrie militaire et au constructeur automobile Ford.
Cette organisation compterait une flotte d’aviation, pistes d’atterrissage, et puissant réseau de télécommunications.
Plus grave, l’organisation est accusée de s’être servi de communautés entières, Yanomami entre autres,
pour des expérimentations génétiques.

COMMENT NOURRIR LES BAGNOLES 
AVEC DES AFFAMÉS 
Charlie hebdo - n° 945 - 28 juillet 2010
Les crève-la-faim du Mozambique veulent du pain ? L'Europe n'a plus de brioche, alors elle leur donnera des biocarburants.

Les bureaucrates de l'Union européenne, qui ont l'humour bien caché, ont choisi la date du 14 juillet pour signer un accord historique avec le Brésil. La scène se passe à Brasilia, où les deux parties décident ce jour-là de lancer, à une échelle encore inconnue, un plan de production de biocarburants. Où? Au Mozambique, l'un des pays les plus pauvres du monde. Là-bas, après une guerre civile de seize années qui a zigouillé plus d'un million de personnes, on se contente désormais de mourir du sida ou de la faim. Espérance de vie: 46 ans. 

Rappelons le principe admirable des biocarburants - encore appelés agrocarburants ou nécro­carburants -, tout empli d'humanisme de combat. Il s'agit de transformer des plantes, le plus souvent alimentaires - blé, canne à sucre, maïs, tournesol - en carburant pour les bagnoles. Dans un monde qui compte plus d'un milliard d'affamés chroniques, cela ne manque pas de classe. 

L'accord du 14 juillet porte essentiellement sur deux plantes: la canne à sucre et le jatropha, dont on ne va pas tarder à parler. C'est un texte du genre «win-win », gagnant-gagnant. Pour l'Union européenne - et donc nous -, la production d'un carburant végétal au Mozambique est une aubaine, car, à l'horizon 2020, l'objectif est d'utiliser 10 % de biocarburants dans nos moteurs, ce qui fait du volume. Et pour le Brésil, « champion » mondial de l'éthanol - ce carburant tiré de la canne à sucre fait rouler les trois quarts de ses voitures -, c'est une occasion unique de développer ses grandes compagnies, Cosan et Copersucar. Reste le Mozambique, où il est si facile et si agréable de distribuer les enveloppes de la corruption. Gagnant-gagnant­gagnant. 

Selon le gouvernement local, les promoteurs ­ souvent européens - des biocarburants ont déposé des demandes d'usage de terres agricoles portant sur 4,8 millions d'hectares, une plaisante bagatelle qui représente 1/7 de la surface cultivable du Mozambique. Certes, beaucoup de ces demandes ne seront pas acceptées, ou resteront à l'état de projet. Mais une révolution est en marche. 

Pour mieux comprendre, précisons que, selon les chiffres de la FAO, 98 % des paysans mozambicains sont dépourvus de titres de propriété pour les terres qu'ils cultivent depuis toujours. Le jeu se présente donc de la sorte: un jour, des militaires ou de simples flics arrivent pour faire appliquer une décision arrêtée à Maputo, la capitale, entre un corrompu et un corrupteur. Les paysans dégagent, et l'on plante, selon les lieux, de la canne à sucre ou du jatropha, qui produit une huile commode à transformer en biocarburant. Beaucoup de jatropha. 

Cette dernière - la variété curcas - est présentée par la propagande commerciale comme une plante miraculeuse, qui pousserait sans eau, sur des terres arides ou marginales, sans pesticides. Mais un rapport très documenté des Amis de la Terre, financé en partie par la grande association caritative suisse Swissaid (1), raconte une histoire totalement différente. D'abord, presque tout le jatropha est planté sur des terres agricoles riches, et concurrence donc l'agriculture vivrière. Cultiver loin des villages et des routes, sur des sols pauvres, ne paierait pas même le travail engagé. 

Entre corrompus et corrupteurs

Ensuite, il faut en réalité beaucoup d'eau, d'engrais de synthèse et de pesticides. Même dans des zones où il pleut entre 800 et 1 200 mm d'eau par an - 641 mm en moyenne à Paris -, l'irrigation est nécessaire au moins au début de la croissance du jatropha. Et presque indispensable pendant tout le cycle de production au-dessous de 600 mm. Deux agricultures antagoniques se font donc face. Les petits paysans, sans relais politique, produisent des céréales et des légumes qu'ils consomment aussitôt. Sûr qu'ils ont toutes leurs chances en face des grosses machines et de la soldatesque. 

Écoutons à tout hasard Anabela Lemos, directrice à Maputo de l'association Justicia Ambiental (JA) et responsable en outre des Amis de la Terre au Mozambique: 
« L'expansion des agrocarburants dans notre pays transforme des zones forestières et naturelles en monocultures énergétiques, confisque des terres agricoles fertiles qui permettaient aux populations locales de produire leur nourriture. Ce que nous voulons, ce n'est pas remplir les réservoirs des voitures étrangères avec du carburant, mais les estomacs de nos concitoyens avec de la nourriture. » 

Même son de cloche chez Christian Berdot, qui suit l'affaire pour Les Amis de la Terre en France. Il résume pour Charlie: « Confisquer des millions d'hectares pour développer des plantations de canne à sucre et de jatropha est immoral et abject. ». Tout de suite les grands mots. On allait oublier: dans le portugais parlé au Brésil, jatropha se dit aussi favela. Probablement un hasard. 

LE GUIDE ANNUAIRE DES ECOLES DIFFERENTES
| Présentation | SOMMAIRE |
| Le nouveau sirop-typhon : déplacements de populations ? chèque-éducation ? ou non-scolarisation ? |
| Pluralisme scolaire et "éducation alternative" | Jaune devant, marron derrière : du PQ pour le Q.I. |
| Le lycée "expérimental" de Saint-Nazaire | Le collège-lycée "expérimental" de Caen-Hérouville|
| L'heure de la... It's time for ... Re-creation | Freinet dans (?) le système "éducatif" (?) |
| Changer l'école | Des écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop !| L'école Vitruve |
| Colloque Freinet à ... Londres | Des écoles publiques "expérimentales" |
| 68 - 98 : les 30 P-l-eureuses | Et l'horreur éducative ? |