alternatives éducatives : des écoles différentes
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Quelques autres "rubriques", parmi beaucoup d'autres, toujours d'actualité :
les rapports parents-profs, la maternelle à 2 ans, l'ennui à l'école les punitions collectives,  le téléphone portable, l'état des toilettes, le créationnisme...

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2018 ?              2118 ?
Une autre école est-elle possible ?
 

Époque épique
Cinq mille enfants s.d.f.
En Seine-Saint-Denis, l'errance de plus en plus forte des enfants mal logés
"La réalité du phénomène est là. De plus en plus d'enfants vivent dans des conditions épiques",
constate Jean-Pierre Rosenczveig, président du tribunal pour enfants à Bobigny.

"droits de l'enfant"
Familles d'accueil : les langues se délient
L’affaire des deux enfants placés que veulent récupérer les services sociaux tourne au bras de fer.

Un tiers des jeunes en errance serait des enfants de la Dass et la moitié n'aurait aucun diplôme

Hauts fonctionnaires, grands logements et tout petits loyers
Tous ces avantages bénéficient à des cadres supérieurs de la fonction publique, disposant déjà de traitements confortables.
En outre il n'est pas certain que leurs contraintes de service justifient réellement l'attribution d'un logement gratuit à proximité de leur lieu de travail. Que dire en ce cas des contraintes de service des infirmières des hôpitaux parisiens, travaillant la nuit, les dimanches, les jours fériés, et obligées d'habiter en grande banlieue et à leurs frais, faute de moyens pour se loger dans la capitale?

 Jean-Louis Borloo souhaite en finir avec les hébergements en hôtels,
hors de prix.
Des HLM pour les familles expulsées des HLM
Liberation - samedi 26 juin 2004
L'hébergement de familles ou de personnes en difficulté dans des chambres d'hôtel est dénoncé depuis longtemps par les associations de lutte contre les exclusions. «Ça nourrit un système d'hôtellerie discutable, parfois à la limite de l'insalubrité. De surcroît, c'est totalement inadapté à la vie familiale. Les gens ne peuvent même pas cuisiner», observe Patrick Doutreligne, délégué général à la Fondation Abbé Pierre.
Une mesure du plan cohésion sociale ­ qui devrait être annoncée mercredi prochain par Jean-Louis Borloo ­ consisterait à faire baisser le nombre de personnes logées à titre précaire dans l'hôtellerie. 

Selon nos informations, il s'agirait de leur réserver «de 8 000 à 10 000 logements sociaux» par an sur les 4 millions de logements que possèdent les HLM. Le ministre de la Cohésion sociale entend aussi accélérer la construction de foyers relais, sortes de pensions destinées aux personnes ayant accompli un parcours d'insertion. Objectif : créer 6 000 places dans les prochaines années. Il est aussi question d'augmenter les capacités d'accueil des Cada, centres où sont hébergés les demandeurs d'asile en attendant l'examen de leur dossier.

Rentes. Le gouvernement comme les associations semblent d'accord pour mettre fin au système actuel. «Non seulement l'hôtel maintient les gens dans la précarité, mais en plus ça coûte une fortune», analyse Patrick Doutreligne. Combien ? «Un demi-million d'euros par jour», a précisé récemment Marc-Philippe Daubresse, secrétaire d'Etat chargé du Logement. L'effort public est considérable pour un résultat social quasi nul. Il évite ­ provisoirement ­ les affres de la rue aux personnes hébergées mais ne leur offre aucune perspective. 
Rien qu'à Paris, en moyenne, 8 500 nuitées d'hôtel sont prises en charge par les services sociaux quotidiennement. L'exclusion sociale est devenue une rente, pour des hôtels de tourisme bas de gamme en manque de clients. La profession se frotte les mains. Pas les hébergés. Ni les travailleurs sociaux qui sont ulcérés. «Faute de reloger rapidement en HLM des familles avec des enfants en bas âge, on a parfois payé en chambre d'hôtel l'équivalent du prix d'un pavillon», raconte l'ancien responsable d'un service social de la capitale.

A la fin de la trêve hivernale en mars, les coordinations des travailleurs sociaux avaient dénoncé l'absurdité de l'action publique. «Parfois, on voit des familles avec des enfants se faire expulser parce qu'elles ne peuvent plus payer. On les vire d'un logement à 600 euros par mois. Et on les met dans des hôtels. Comme il faut plusieurs chambres, ça peut coûter jusqu'à 2 200 euros par mois», dénonçait l'un d'eux.

Cette aberration n'a pas échappé, au Haut Comité pour le logement des personnes défavorisées, présidé par l'ancien secrétaire d'Etat à l'Action humanitaire Xavier Emmanuelli. «Nous, on s'est prononcés pour l'instauration d'un droit de substitution. Quand une famille de bonne foi fait l'objet d'un jugement d'expulsion, une collectivité locale ou l'Etat devrait pouvoir reprendre le bail à son nom pour maintenir la location. Ça coûterait nettement moins cher», affirme le secrétaire général du Haut Comité, Bernard Lacharme. Un système que pratique en Allemagne la ville de Cologne par exemple. «Quand une famille est expulsable, la ville réquisitionne et paye le loyer, en attendant de trouver un relogement.»

Effort. Le gouvernement ne semble pas vouloir retenir cette solution. Il paraît en revanche déterminé à mettre la pression sur les organismes de HLM, appelés à faire un effort supplémentaire en faveur des plus démunis. Dans les Centres d'hébergement et de réinsertion sociale (CHRS), ces foyers qui accueillent d'anciens sans-abris (31 700 places), des milliers de personnes ont retrouvé du travail, mais n'arrivent pas à accéder à un logement ordinaire. Du coup tout le système d'insertion est ankylosé. «Des gens qui devraient obtenir un logement social restent en CHRS. Et des gens qui devraient être en CHRS sont mis dans les hôtels. D'où la nécessité de dégager de 8 000 à 10 000 HLM par an pour eux», précise Marc-Philippe Daubresse.

Cette mise à disposition de logements se ferait dans le cadre d'accords signés localement entre les HLM, l'Etat, les collectivités locales et les associations. Mais à la Fnars, la Fédération nationale des associations de réinsertion sociale, on juge nécessaire de construire davantage de HLM. Jean-Louis Borloo proclame qu'il entend créer 120 000 HLM par an. Mais, pour devenir crédible, ce voeu doit être étayé par des financements, dont l'arbitrage n'a pas encore été rendu par Bercy.


août 2003 - « Les loyers », illustre le DAL avec virulence, « vont de 1000 à 2500 euros pour des chambres de 6 à 12 m2. Les sommes payées par les familles dépassent toujours le prix qu’elles paieraient pour un logement social et peuvent représenter jusqu’à quatre fois le montant d’un loyer HLM ». 
Beaucoup de familles en difficulté ont les moyens de se loger correctement si une solution raisonnable leur est proposée. Mais l’action sociale préfère dépenser jusqu’à quatre fois le montant d’un loyer en HLM pour les héberger dans des hôtels taudis, dramatiques pour la santé.

septembre 2004
ça ira !
SANS FÊTE, NI HUMANITÉ

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