I Une
école différente ? Pour une société
différente
? Qui n'en veut ?! I Des
écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop |
|
L'heure
de la... It's time for ... Re-creation | Appel
pour des éts innovants et coopératifs |
I
Obligation
scolaire et liberté I | Une
école différente ? Pour une société
différente
? Qui n'en veut ?! I
Quelques
autres "rubriques", parmi beaucoup d'autres, toujours d'actualité
:
les rapports
parents-profs, la maternelle
à 2 ans, l'ennui
à l'école, les punitions
collectives, le téléphone
portable,
l'état des
toilettes,
le créationnisme...
France, Belgique, Grande Bretagne ... comme aux USA ("american
way of life"), instruction en famille : Mes
enfants d'abord ?
Familles d'accueil : les langues se délient L’affaire des deux enfants placés que veulent récupérer les services sociaux tourne au bras de fer. 30.000
à 50.000 jeunes de 18 à 24 ans se trouvent en situation de
très grande précarité ou d'errance.
...on ignore la plupart
du temps leur devenir à l’âge adulte.
Société
- tendance festive
Des
HLM pour les familles expulsées des HLM
malgré les bonnes
intentions affichées,
«
Touche pas à notre Défenseure
des enfants ! »
30.000 à 50.000
jeunes de 18 à 24 ans se trouvent en situation de très grande
précarité ou d'errance.
L'extrême
pauvreté touche un foyer parisien sur huit
Un
million d'enfants pauvres en France
Incendie
Hauts
fonctionnaires, grands logements et tout petits loyers
Mère avec trois enfants quitterait local à ordures C'est le prix du mètre carré qui fait la différence. Karima, trois enfants, 25 m2 insalubres (488 euros par mois) et dix ans d’attente |
C’est
de plus en plus dur d’obtenir un logement HLM
La flambée des loyers dans le privé pousse les Français à se tourner vers les HLM. Mais les logements manquent. Du coup, les listes d’attente 1,2 million de dossiers sont en souffrance ! s’allongent. Bénédicte
Alaniou- Le
Parisien - 05.01.2010
Plus de dix ans d’attente pour un cinq-pièces
à Paris ! Les logements sociaux ont toujours été une
denrée rare dans la capitale mais, de l’Isère au Pas-de-Calais
en passant par le Rhône, les demandeurs doivent désormais
partout faire preuve de patience avec des délais compris entre un
à trois ans. Et la liste ne cesse de s’allonger.
En savoir plus
De 850 000 en 1996, le nombre de dossiers est
passé à 1,2 million dont une partie concerne des familles
déjà logées en HLM qui souhaitent déménager
ou trouver plus grand.
« Avec la crise, la demande va continuer à augmenter » Autre solution : mieux organiser la construction.
« L’accent doit être mis sur les régions où les
besoins sont les plus criants, comme l’Ile-de-France, le Nord-Pas-de-Calais
et Provence-Alpes-Côte d’Azur, ajoute Pierre Quercy, directeur général
de l’Union sociale pour l’habitat (USH), qui chapeaute tous les organismes
HLM de France. La difficulté, c’est que c’est là que les
terrains sont rares et chers. Le gouvernement doit nous donner des moyens
financiers suffisants. »
La France compte 6% de logements vacants, selon l'INSEE PARIS 14 09 05- Sur les 30,3 millions de logements que compte la France, 6% sont vacants, selon des statistiques publiées par l'INSEE dans "Tableaux de l'économie française" (en librairie jeudi) et dont on peut déduire qu'il y a un peu plus de 1,8 million de logements vides dans le pays. En 2002, l'INSEE avait recensé 29,4 millions de logements: 24,5 millions de résidences principales, 2,9 millions de résidences secondaires et logements occasionnels et 2 millions de logements vacants. Les logements font en moyenne 90m2, comptent quatre pièces pour 2,4 habitants en 2002, contre 2,7 habitants dans un 3,8 pièces de 82m2 en 1984. Les Français sont donc moins à l'étroit. Cependant, le surpeuplement persiste. S'il ne concerne que 2,4% des familles vivant dans une maison, il en touche une sur cinq dans les immeubles. Sept pour cent des ménages se déclarent mécontents de leur logement, contre 18% qui le jugent acceptable et 75% qui en sont satisfaits. Un ménage sur trois se plaint du bruit le jour et un sur cinq la nuit. Principale accusée: la circulation. AP |
En Seine-Saint-Denis,
08/12/04 - De plus en plus d'enfants et de très jeunes majeurs, 5.000 selon une association, vivent en Seine-Saint-Denis en grande précarité, sans adresse fixe, ballottés avec leurs familles d'hôtels en squats ou en logements temporaires. Selon l'association départementale de sauvegarde de l'enfance et de l'adolescence (ADSEA 93) qui a lancé mercredi un cri d'alarme, "en Seine-Saint-Denis, 5.000 enfants sont sans adresse fixe et vagabondent de chambres misérables en squats". "Sans toit décent, l'enfant est exposé à tous les dangers. Sans domicile définitif, c'est l'éclatement familial, la déscolarisation" ajoute l'association, active dans le département depuis près de 40 ans. "La situation sociale dans le département est dramatique. Nous assistons à une explosion de ces situations" confirme à son tour Gilles Garnier, vice-président du conseil général, en charge de l'action sociale. "Entre 2001 et 2004, nous avons multiplié par quatre le nombre de prises en charge à l'hôtel dans le département. Et en 2003, 985 familles et 2016 enfants ont été hébergés par les crédits de l'aide sociale à l'enfance (ASE)", développe encore M. Garnier, selon qui l"Etat ne tient pas ses promesses". La Seine-Saint-Denis comprend 52.000 demandeurs de logement, estime le conseil général. Le nombre de Rmistes a par ailleurs augmenté de 10% en un an pour atteindre 45.000 bénéficiaires fin octobre 2004. Ces enfants vivant sans logements fixes, âgés jusqu'à 21 ans, sont "de toutes origines culturelles et sociales", expliquent ces sources. "Il ne s'agit pas uniquement d'enfants sans papiers, loin de là", témoigne Danielle Atlan, assistante sociale dans un lycée professionnel à Pantin et secrétaire fédérale de la FSU. Danielle Atlan recense pas moins de dix cas d'élèves mineurs et jeunes majeurs dans son lycée, sans hébergements fixes. "Ce sont des mineurs ou très jeunes majeurs en rupture familiale ou issus de familles en grande précarité. Ils vont chez des amis ou parfois temporairement chez un oncle ou une tante pour deux nuits. Quand on leur trouve un petit financement par le fonds social du lycée, on leur paye l'hôtel", relate l'assistante sociale. "Par exemple, parmi les dix cas dans mon lycée, cinq sont des jeunes filles. Parfois on appelle le 115 (Samu social) mais c'est saturé et ce n'est pas très adapté pour elles. On fait du bricolage, ces enfants ne sont pas des délinquants !" ajoute-t-elle. Ruptures familiales, expulsions locatives, enfants sans-papiers: les mineurs et jeunes majeurs sans logement sont de plus en plus nombreux et ne trouvent pas facilement de structures adaptées à leur situation. "Ce phénomène prend de l'ampleur. Il y a dix ans cela n'existait pas", s'inquiète encore Mme Atlan. Un phénomène que constate également le tribunal pour enfants de Bobigny. "La réalité du phénomène est là. De plus en plus d'enfants vivent dans des conditions épiques", constate Jean-Pierre Rosenczveig, président du tribunal pour enfants à Bobigny. D'un côté, admet le magistrat, de nombreux mineurs et jeunes majeurs sans papiers sont en situation d'errance. Et de l'autre, les jeunes majeurs qui n'arrivent pas à trouver de formation ou d'emploi, sont issus d'une famille modeste et se voient d'office exclus des offres de logement à cause des discriminations. "Une de nos demandes, soulève Danielle Atlan, c'est la création
d'internat pour les jeunes scolaires. Il n'en existe pas dans le département".
Cinq mille enfants sans adresse fixe BRAHIM, 12 ans, vit dans une chambre d'hôtel de 20 m2 avec ses parents et ses deux frères. Cissé, 4 ans, dort dans une salle paroissiale avec ses parents et d'autres familles expulsées. Des gamins et des pré-ados sans domicile fixe, trimbalés de chambres en squat, d'hôtels meublés hors de prix en foyer d'urgence, seraient 5 000 en Seine-Saint-Denis, selon l'Adsea 93 (Association départementale de sauvegarde de l'enfance et de l'adolescence en Seine-Saint-Denis)*, qui a choisi de pousser un cri d'alarme entre la Journée des droits de l'enfant et Noël. « Sans toit décent, l'enfant est exposé à tous les dangers, explique Xavier Bombard, le directeur général de l'Adsea depuis neuf ans. La pauvreté grandissante, les expulsions toujours plus nombreuses... Sans domicile définitif, c'est l'éclatement familial, la déscolarisation. Comment faire respecter les droits de l'enfant lorsque le droit élémentaire au logement n'existe pas ? » Le nombre de 5 000 enfants avancé par l'association, dont le conseil général est l'autorité de contrôle, est une estimation au vu des 700 familles suivies chaque année par l'Adsea 93. Sans papiers, familles étrangères ou françaises... Selon l'association, l'errance forcée « traverse aujourd'hui les familles, les quartiers, la sociologie ». Des bébés SDF, nés en centre d'urgence et grandissant
en centre d'hébergement.
* L'Adsea compte 17 activités dans la protection de l'enfance, le développement social local et le logement, et emploie 350 personnes. Carole Sterlé
Le Parisien , jeudi 09 décembre 2004 « Ma maison, c'est l'église » AVEC un sourire d'ange, elle dit que sa maison, c'est « l'église ». Une salle paroissiale, en fait, sur la commune du Blanc-Mesnil, non loin du musée de l'Air et de l'Espace, où la petite Cissé vit depuis la mi-octobre avec son jeune frère, ses parents et d'autres familles expulsées d'un squat de Saint-Ouen. A 4 ans, Cissé n'a connu que le squat, la rue, la salle paroissiale de l'église de Saint-Ouen « grâce à la générosité du curé », un hôtel et maintenant « l'église ». Deux salles ont été aménagées, une pour les hommes, une pour les femmes et les enfants, les plus petits dormant dans des berceaux, les autres sur des lits de camp, rapporte Sissoko, le papa de Cissé. « On ne peut recevoir que la famille, pas d'autres visites », insiste le papa, arrivé en France en 1993 et demandeur de HLM depuis 2000. Sans papiers et parents en situation régulière partagent ce refuge de fortune que tous les bambins appellent « la maison ». « On a la télé ici ! », crie toute fière Awa, 3 ans, une copine de Cissé. La télé à la maison, le sapin de Noël à l'école sont les deux principales préoccupations de ces petits qui, comme n'importe quel enfant de leur âge, jouent, crient, chahutent. « Ils ont l'insouciance de l'âge », glisse Sissoko, soulagé que ses petits ne mettent pas encore de mots sur leur quotidien précaire. Pourtant, il dit que sa fille se lève à 6 h 30 tous les matins, pour aller à l'école. Elle fait une heure et demie de transport le matin et une heure et demie le soir. Deux bus à l'aller, deux bus au retour avec sa maman. Les parents n'ont pas voulu changer leur fille de son école de Saint-Ouen pour ne pas la perturber. |