2018
école
autrement, école alternative, école différente ...
Une
autre
école est-elle possible ?
Une école
différente
?
Quelques
autres "rubriques", parmi beaucoup d'autres, toujours d'actualité
:
les rapports
parents-profs, la maternelle
à 2 ans, l'ennui
à l'école, les punitions
collectives, le téléphone
portable
, l'état des
toilettes,
le créationnisme...
1978 ...
1979 ...
photos © AIE-Possible
1982 ...
![]() ![]() Dijon. Une trentaine d'écoles, publiques et privées, des différents courants pédagogiques présents en France, décident de la création du "guide-annuaire des écoles différentes" : ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() photos © AIE-Possible
![]() photos © AIE-Possible
D'autres rencontres
en France, Allemagne, Suisse, Angleterre, U.S.A., Danemark, Norvège, Finlande ... 1986, 87, 90, 98 ... 2008 ... ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]()
![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() © photos : D.R./D. Maunoury/Aie-Possible 2008 ... Oh-so-british
!
A partir du Lycée expérimental de Saint-Nazaire, qui représente un courant de pensée (éducatif/pédagogique et…politique) et de ses élèves (ceux de 81 et ceux d’aujourd’hui), j'ai eu envie de comprendre, "ce qui avait bien pu changer entre ces deux époques… Pourquoi ce retour à l'ordre et à l'autorité, et pourquoi aujourd'hui (plus qu'hier?) dit-on que l'école est en crise? " "l'école, un monde à construire" un film de Patrick Le Ray ... cette étrange imposture nationale que constitue "l'élitisme républicain", cette conception qui fonde l'Ecole en même temps qu'elle la tétanise, qui l'institue comme le premier creuset démocratique depuis Jules Ferry et reproduit pourtant - quand elle ne les aiguise pas - des inégalités scolaires étroitement liées à l'origine sociale des familles. ... une réforme improbable, pour Baudelot et Establet, tant que les gouvernements auront pour seule boussole la logique comptable de diminution des dépenses publiques et tant que les familles considéreront l'école comme une affaire privée, à la recherche du meilleur placement pour leurs enfants. Des écoles Des collèges et des lycées Oui, mais ... pas trop ! Statiques universitaires-fonctionnaires ou camelots très agités ont en commun, depuis deux bonnes décennies radoteuses sur l’échecscolaire, l’art et la pratique du piratage et de son exploitation en produits dérivés et contre-faits. NON,
les écoles différentes ne sont pas les écoles
parallèles
(à
quoi ?), souvent mortes-nées, dont tout le monde parle depuis 30
ans sans jamais (vouloir) savoir de quoi il s’agit/s’agissait : alternativement
synonymes de "dernière chance", de "pas mal, ... pourles
autres", le terme étant souvent affublé de "post-soixanthuitardes"
par tous ceux parvenus, et qui en sont
revenus sans y être jamais allés; précédé
de «ça marginalise un peu,
quelque part, au niveau de la socialisation, quand même, non ?»
ou suivi de «qu’est-ce que ça
serait bien si qu'on en ferait une».
2012, 2013 ... Pour-de-vrai-sans-déc. ? |
La petite
« histoire »
de ce « guide-annuaire des écoles différentes »… NI CONFORMES NI UNIFORMES Inventé par les prussiens voici deux siècles,
notre système scolaire ne répond même plus aujourd'hui
aux attentes de ses commanditaires.
Pour sortir aussi de nos hypocrites guerres de religion
entre le «tout-public» et le «tout-privé»,
il va falloir du courage : celui notamment de reconnaître qu'en l'état,
la majorité des écoles ne sont plus que d'immenses garderies,
avec ou sans miradors.
Des écoles fondées sur un solide projet pédagogique, où l'on apprend d'abord à élaborer une Société viable, plus qu'à monter - et couler - des sociétés. Ni bleu de prusse ou vert-de-gris, ni tricolores ou fleur-de-lys. Mais multicolores. Comme l'arc-en-ciel, comme la vie, comme les enfants. Ni conformes ni uniformes, mais différentes. Comme les enfants. ET MAINTENANT : DES ÉCOLES ? DIFFÉRENTES ? Entre mémoire ...
En France, près de Dijon, au printemps 1982,
(*) Parallèle : c'est-à-dire allant
dans la même direction ?.
A la même époque, dans les pays voisins, on parlait d'écoles "libres. alternatives, progressistes" Archives (1978)
![]() "Alors,
on n'a pas école aujourd'hui ?" - n°
13 - avril 1978
Différentes du modèle traditionnel, et différentes entre elles: cette double constatation-définition initiale parut tellement implicitement évidente, et suffisante, que les participants négligèrent de l'expliciter... «Différentes» ne pouvait-elle
dès lors que rester une formule vide et passe-partout, permettant
d'esquiver réflexion et explications sur les différences,
non seulement des pratiques, mais aussi et surtout des motivations et des
objectifs (ou sur leur absence ... ) ?
Au grand étonnement ou désespoir des stratèges
et autres dilettantes, les Rencontres organisées ensuite par l'A.I.E.
n'eurent jamais - surtout pas ! - pour objectif la création de la
moindre fédération fourre-tout et attrape-tout, mais tentèrent
d'amorcer un préalable et indispensable échange d'informations
entre les écoles présentes dans ce guide-annuaire
(né entre-temps, au forceps, de la revue Possible).
Vingt-cinq ans plus tard, l'image de ces écoles
est toujours assez floue.
Ayant depuis plusieurs décennies vu naître et mourir, grandir ou s'embourber, de nombreuses «expériences», et depuis 25 ans, relayant l'initiative originale de cette première rencontre, popularisé l'idée et le terme d'écoles différentes, par nos éditions successives, d'autres Rencontres, avec le soutien, la sympathie ou la collaboration d'ami-e-s journalistes, universitaires, enseignants et animateurs de ces écoles, françaises ou étrangères, nous apparaît aujourd'hui encore plus qu'hier la nécessité, non pas de définir arbitrairement ces écoles, encore bien moins de les fédérer ou les amalgamer, mais en incitant à remonter aux sources de leurs courants respectifs, d'en rappeler les origines, et d'en déceler les convergences. Nécessité aussi, en dépit du fatalisme morbide alternant avec une euphorie anesthésiante, d'en rappeler la toujours actuelle, et de plus en plus évidente pertinence. On trouvera donc dans les textes de ce "guide-annuaire des écoles différentes", comme à l'intérieur des projets pédagogiques, nombre d'éléments, repères, rappels et propositions pouvant permettre à ceux-celles qui en ressentent le besoin et veulent bien y consacrer un peu de temps, de prendre le recul nécessaire avant d'aller plus loin. Pour une meilleure appréciation des enjeux, des projets, une plus grande transparence, et certainement une «efficacité» accrue des écoles existantes ou à venir. Différentes : si l'on ne prend soin de mieux définir ce que recouvre ce terme, ou d'en trouver un autre plus descriptif, il est certain que de plus en plus d'écoles pourront sembler, croire ou prétendre l'être. Et chaque fois qu'un commercial renifle le créneau, on n'échappe pas longtemps à un remake de «École Plus» : la copieuse liste des écoles où sévissent très ponctuellement des «Bonaldi» de la pédagogie-fluo-laser-qui-vient-de-sortir, des «Nicolas Hulot» de la pédagogie-du-saut-à-l'élastique au bout du monde, au fond des mers, en haut d'un pic et au bord d'un gouffre; bref de tous ces grands dadais qui veulent épater leurs copines et croient innover en manipulant des gadgets et des enfants. Ou des histrions s'essoufflant à rejouer le cercle des poètes disparus en grimpant sur une table, des agités fabricants de futiles P.A.E. et autres articles de saison sans suite, et de ces inlassables organisateurs de fugues touristiques pour adolescent-e-s à déniaiser, maquillées en «échanges internationaux», voire en raids initiatiques à la recherche - ou au secours!- des vieilles civilisations. Ce "guide-annuaire" suscite parfois aussi, évidemment, des imitations assez fantaisistes et diverses contre-façons aux titres plus ou moins similaires : parasitaires... Tendance coucou "pousse-toi d'là qu'j'm'y mette!"
"Cousinet, Freinet, Montessori, Oury, Steiner ... C'est pas un peu dépassé tout ça ? Vous n'auriez pas quelque chose de plus moderne ?" Une véritable Éducation, qu'elle soit dite «nouvelle» ou «alternative» n'a rien à voir avec le pédagogisme de laboratoire ou de concours Lépine, ni avec l'émerveillement extatique de nunuches immatures récitant des formules sur l'épanouissement ou l'éveil d'une enfance désincarnée. Elle ne peut se contenter de «cercles de qualité», ni se réduire aux dernières techniques comportementales «modernes» (!) importées des USA. Il s'agit, et c'est plus difficile, exigeant et contraignant, sans doute moins gratifiant à court terme, mais indispensable et même «incontournable» au point où nous en sommes, de reparler d'Éducation. Et forcément d'alternatives : puisque tout système déjà très orienté et verrouillé au départ, a une naturelle tendance à la sclérose et au monopole de fait, sinon de droit. Et donc d'alternatives éducatives
sérieuses, crédibles et cohérentes pour qu'elles soient
non seulement viables mais reproductibles.
Dès le siècle dernier, lors de l'institution des systèmes de « scolarité obligatoire » dans toute l'Europe, puis au début de ce siècle, suite aux massacres de la première guerre mondiale, des pédagogues ont élaboré et mis en pratique non seulement de nouvelles «méthodes» ou «techniques», mais une autre conception de l'école, c'est-à-dire de l'instruction, mais aussi et d'abord de l'éducation. Et c'est en ce sens seulement qu'on peut sérieusement parler d'alternative ou de différente à propos d'école ... au lieu de galvauder ces termes pour désigner des replâtrages officiels ou des bricolages parallèles et entretenir, volontairement ou pas, une funeste confusion. En réunissant les conditions pour que dès leur plus jeune âge, des enfants apprennent à organiser leur vie quotidienne, à prendre, appliquer et contrôler des décisions concernant leur temps, leur espace, leur corps, leurs jeux, leurs études, leurs relations, leur présent, et donc leur avenir, ces pédagogies forment, c'est prouvé, des jeunes à l'aise dans leur tête et leurs baskets, éventuellement diplômés, sachant toujours s'adapter à continuer à apprendre (= comprendre, appréhender) le monde. Et devenant, c'est là que çà se gâte, des adultes-citoyens moins crédules, moins malléables, moins versatiles, moins consommateurs. Ce qui n'est du goût ni des professionnels assoiffés de pouvoir, ni des marchands d'illusions à crédit. Ce qui explique peut-être que ces pédagogues n'aient jamais été réellement encouragés ni par les ministres provisoirement chargés de rénover la façade de l'école, ni par les faiseurs d'opinion ne ratant jamais une occasion de prétendre - commanditaires et salaires obligent - que «les méthodes nouvelles (lesquelles ?!) ont échoué» ou que «les français veulent des profs à poigne». D'où cette double nécessité
:
Sources et convergences inaccessibles au touriste pressé abandonnant le choix de son itinéraire au tracé de l'autoroute ! Car si ce guide-annuaire a une petite histoire, celle de l'Éducation Nouvelle est déjà longue et mériterait qu'on s'y intéresse activement et lucidement, en prenant le temps du recul, tout autant qu'à d'autres grandes questions trop souvent négligées ou traitées de façon frivole, dans la précipitation ou la confusion. Et pour les mêmes raisons :
Comme la démocratie, elle s'annihile, se suicide, en se laissant accaparer par des professionnels et des privilégiés. En se laissant travestir par des mystificateurs, ou réduire à des simulacres, elle laisse le champ libre aux nouveaux barbares et leurs entreprises franchouillardes et multinationales de décervelage et d'asservissement, pour une « mise aux normes » uniforme du super-marché planétaire. Toutes les écoles de ce guide-annuaire sont-elles des "alternatives éducatives" ? ... Et tous les parents lecteurs de ce guide-annuaire
recherchent-ils, vraiment, des «alternatives éducatives»
?
Pour ne pas en rester au stade du marché - de l'offre
et de la demande de services - il n'existe qu'un point de rencontre possible
: le projet, vivant, enrichi, vécu par des partenaires actifs,
parents, enseignants, enfants et adolescents. Lui seul peut permettre de
quitter le terrain stérile de la consommation pour se placer sur
celui, fertile, de la création.
Faut-il encore aujourd'hui des «écoles»
?
LE PROJET EN QUESTION Le premier questionnaire du guide-annuaire, issu de la Rencontre de ces écoles en mars 1982, était plutôt sommaire : une sorte de fiche signalétique ne comportant qu'une question sur l'appartenance à une fédération ou mouvement pédagogique, et une autre sur les « buts poursuivis ». Les réponses étaient souvent aussi brèves et vagues que les questions, ou bien, profitant de l'absence de balises, devenaient parfois hermétiques: les mal-entendus viennent presque toujours de mal-dits ou de non-dits pour cause de questions non ou mal posées. Parfois aussi esquivées ... Année après année, le questionnaire
est devenu plus étoffé. Nous avons interrogé les lecteurs,
utilisateurs ou pas de ces écoles
«différentes»,
sur leurs préoccupations, leurs recherches, leurs exigences, en
matière d'école, mais aussi d'éducation.
Qui pourra certainement encore être enrichi et amélioré.
Avec une bonne dose de poudre magique (le «Parent-Plus»), les
projets deviendront tellement plus nets et transparents qu'on ne pourra
plus s'en passer.
Projet éducatif qui ne peut pas, la situation étant ce qu'elle est, faire totalement l'impasse sur des références à un projet de société; qui ne se réduit pas forcément - soyons un peu sérieux, ou moins frileux - à une obédience aveugle, proclamée ou camouflée, envers une centrale politique ou syndicale, ni à un fanatisme idéologique. Pas plus qu'à une soumission à des oukases économiques. Mais dont le rôle est de fournir, non seulement le minimum de «garde-fous», mais le maximum de repères stables quant aux objectifs communs et aux moyens d'y parvenir. Aucune éducation nouvelle ne peut être produite
ex nihilo par une société sclérosée. Et vice-versa
: une école figée dans ses habitudes, enfermée dans
sa tour d'ivoire-sanctuaire, ne peut pas prétendre préparer
sérieusement les enfants d'aujourd'hui à contribuer «demain»
à l'évolution de la société vers plus ... d'«humanitude».
Tandis que les technologies (dont certaines concurrencent déjà l'institution scolaire) progressent dans tous les domaines à une vitesse rapide et exponentielle, c'est bien d'une stagnation, voire d'une régression, dont il faut parler à propos de notre vie sociale, de nos références morales ou éthiques, au niveau hexagonal aussi bien que mondial. C'est-à-dire d'une sorte d'inaptitude au «bien-être» - comme au «bien-faire», tant au niveau individuel, face à soi-même, qu'au niveau local ou national - disons social - face aux «autres», dont chacun est un individu, et même depuis deux bons siècles un citoyen. Depuis cette invention récente dans la relativement longue histoire de l'être humain, pour pallier à la très «naturelle» loi du plus fort ou de la jungle : le contrat social. Appelé aussi la «Constitution» lorsqu'il s'agit des lois fondamentales régissant les institutions dont s'est doté un pays, ce nécessaire contrat est encore à l'état d'ébauche dans sa dimension planétaire, mais est devenu tout aussi urgent, peut-être même vital, depuis que l'on connaît chaque jour un peu mieux «l'histoire» de la Vie, qu'il s'agisse de celle de ce que nous appelons l'Univers, de notre unique et petit vaisseau spatial, ou de chacun d'entre nous. Et depuis que grâce, ou à cause de, ces nouvelles technologies, médias et multinationales s'affairent sans frontières à niveler les cultures. Et l'école devrait être un «sanctuaire» ? Une cloche stérilisée, aseptisée, où l'on n'apprendrait qu'à lire-écrire-compter, avec comme unique option (au choix, pas les deux !) : les activités d'éveil pour l'épanouissement OU la préparation intensive de diplômes pour la réussite avec compte à rebours enclenché dès le jardin d'enfants ? En croyant les enfants ou adolescents «à l'abri», préservés des pollutions extérieures? Jusqu'au jour de leur sortie dans le monde, un peu avant
leur «majorité» pour les uns, plus ou moins longtemps
après pour les moins «défavorisés»?
Si l'École veut échapper à la concurrence
sauvage des nouveaux médias, à la désaffection ou
à l'implosion, si elle veut justifier son coût, l'espace et
le temps qu'elle occupe encore, elle doit dire plus clairement ce qu'elle
offre.
Non pas dans un rapport de consommation passive ou vindicative, mais dans celui, revivifiant, de l'élaboration commune et active d'un réel projet éducatif/pédagogique, nécessairement complémentaire et cohérent - pour enrayer l'accroissement des inégalités et du mépris, le pourrissement ou l'explosion - avec un sérieux projet de société. Étonnez vos ami-e-s : mieux que tupperware, herbalife,
new-age, war-game ou Internet ...
POURQUOI ? POUR QUI ? MODE D’EMPLOI À n'évoquer l'idée d'écoles "différentes" qu'à propos d'échec ou de difficultés scolaires, et ne les présenter, les réclamer ou les tolérer que sous la forme d'un remède nécessaire, et réservé, aux seuls enfants ou adolescents souffrant d'inadaptation passagère ou chronique, et donc tout-à-fait inutile, voire nocif, pour les autres puisqu'on ne soigne pas les "bien-portants", à ne signaler leur existence qu'à l'occasion de dysfonctionnements du système, et ne les présenter que sous la forme de méthodes plus rapides et efficaces, permettant de rejoindre le peloton des gagneurs et d'aller plus haut et plus vite dans la course aux performances, ... on ne rend en fait service
ni aux un-e-s ni aux autres :
Parce que, faute d'information et
surtout de réflexion préalables, on met toujours beaucoup
trop de temps à s'apercevoir de l'inadéquation, de l'"inadaptation"(de
l'enfant ou de l'école ?),
Il est donc nécessaire de poser
la question :
En examinant les deux versants de cette interrogation : - "pourquoi ?", qui amène la réponse "parce que" (les causes, les raisons historiques), et qui fait donc appel à la mémoire individuelle et collective. - "pour quoi ?", qui conduit à
répondre en termes de projet (les buts, les choix, pour aujourd'hui
et demain),
Ce n'est qu'en prenant le temps d'examiner
sérieusement les deux facettes de ce "pourquoi ?" que chacun-e pourra
commencer à entrevoir plus clairement le"comment
?" :
Et que deviendra évidente
la réponse à la question "pour qui ? " :
UNE MÉMOIRE.
Pour comprendre les difficultés qu'éprouve un enfant ou un-e adolescent-e à s'adapter au système traditionnel d'enseignement (et réciproquement), en refusant les pseudo-explications relevant de la magie primitive ou de la mystification moderne, comme l'hérédité, la fatalité ou "la crise", n'est-il pas nécessaire, au préalable et en permanence : - de faire appel à la mémoire
?
- d'élaborer un projet ?
Puis d'examiner alors,
- la nature et la qualité du service proposé par l'Institution (publique, confessionnelle ou commerciale), son coût réel, direct et indirect, à court et à long terme; et, au-delà des apparences et des
objectifs déclarés :
En fin de compte et tous comptes faits, y a-t-il compatibilité entre les véritables objectifs - et les résultats - de l'Institution proposant ce "service", et vos choix personnels ? Si oui, il est probable que ce guide vous sera d'un piètre secours pour "gérer vos contradictions". Si non, c'est-à-dire si vous n'acceptez pas ou plus le décalage flagrant et permanent, affiché ou camouflé, usant et coûteux, entre votre conception de l'éducation, votre expérience, vos intuitions, vos convictions, vos choix, c'est-à-dire votre propre "Projet", et les finalités, méthodes et résultats de beaucoup d'établissements "traditionnels" (publics, confessionnels ou commerciaux), vous trouverez sans doute ici de quoi : - contribuer à transformer
l'école de votre quartier, en collaboration avec parents, enseignants
et enfants,
|
alternatives
éducatives : des écoles, collèges & lycées
différents
| LE
GUIDE-ANNUAIRE |
Présentation
| SOMMAIRE
|
| Le
nouveau sirop-typhon : déplacements de populations ? chèque-éducation
? ou non-scolarisation ? |
| Pluralisme
scolaire et "éducation alternative" | Jaune
devant, marron derrière : du PQ pour le Q.I. |
| Le
lycée "expérimental" de Saint-Nazaire |
Le
collège-lycée "expérimental" de Caen-Hérouville|
| L'heure
de la... It's time for ... Re-creation | Freinet
dans (?) le système "éducatif" (?) |
| Changer
l'école | Des
écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop !|
L'école
Vitruve |
| Colloque
Freinet à ... Londres | Des
écoles publiques "expérimentales" |
| 68
- 98 : les 30 P-l-eureuses | Et
l'horreur éducative ? |