alternatives éducatives : des écoles différentes
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I Une école différente ? Pour une société différente ? Qui n'en veut ?! I Des écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop |
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I Obligation scolaire et liberté I | Une école différente ? Pour une société différente ? Qui n'en veut ?! I

Quelques autres "rubriques", parmi beaucoup d'autres, toujours d'actualité :
les rapports parents-profs, la maternelle à 2 ans, l'ennui à l'école les punitions collectives,  le téléphone portable, l'état des toilettes, le créationnisme...
 

Plus de trois millions de personnes
                en France
vivent dans des conditions de logement très précaires,
et plus de cinq millions d'autres pourraient basculer dans cette situation
"à court ou moyen terme"

 Hauts fonctionnaires, grands logements et tout petits loyers
Tous ces avantages bénéficient à des cadres supérieurs de la fonction publique, disposant déjà de traitements confortables.
En outre il n'est pas certain que leurs contraintes de service justifient réellement l'attribution d'un logement gratuit à proximité de leur lieu de travail. Que dire en ce cas des contraintes de service des infirmières des hôpitaux parisiens, travaillant la nuit, les dimanches, les jours fériés, et obligées d'habiter en grande banlieue et à leurs frais, faute de moyens pour se loger dans la capitale?

Cinq mille enfants s.d.f.
En Seine-Saint-Denis, l'errance de plus en plus forte des enfants mal logés;
"La réalité du phénomène est là. De plus en plus d'enfants vivent dans des conditions épiques", constate Jean-Pierre Rosenczveig, président du tribunal pour enfants à Bobigny.

 Société - tendance festive
"NUIT BLANCHE 2004" dans le 9-3
« Vous aimeriez dormir dehors avec vos gamins ? »
On espère que les experts en expertise
ne tarderont pas à se pencher sur eux
pour le cas - sait-on jamais ? -  où ils seraient atteints prochainement
d'« échec scolaire », voire même de « troubles de comportement »...
SANS FÊTE NI HUMANITÉ
"Al-Qaïda s'enrichit des causes locales qu'il exploite"

Des HLM pour les familles expulsées des HLM
Jean-Louis Borloo souhaite en finir avec les hébergements en hôtels, hors de prix.
Beaucoup de familles en difficulté ont les moyens de se loger correctement si une solution raisonnable leur est proposée.
Mais l’action sociale préfère dépenser jusqu’à quatre fois le montant d’un loyer en HLM
pour les héberger dans des hôtels taudis, dramatiques pour la santé.
« Faute de reloger rapidement en HLM des familles avec des enfants en bas âge,
on a parfois payé en chambre d'hôtel l'équivalent du prix d'un pavillon» ,
raconte l'ancien responsable d'un service social de la capitale.

L'extrême pauvreté touche un foyer parisien sur huit
Plus de 200  000 personnes vivent avec moins de 670  euros par mois.
Selon l'Insee, un tiers des sans-domicile de la capitale déclarent avoir un emploi.
Les familles monoparentales sont de plus en plus touchées.
Peut-on vivre à Paris, se loger, se nourrir et se déplacer avec 373 euros par mois ?

Un million d'enfants pauvres en France
Un million d'enfants de moins de 18 ans vivaient en 1999-2000 sous le seuil de pauvreté Insee en France, soit près de 8% de l'ensemble des enfants,
et près de deux millions sous le seuil européen selon une étude du C.E.R.C.

30.000 à 50.000 jeunes de 18 à 24 ans se trouvent en situation de très grande précarité ou d'errance.
Certains chercheurs évoquent le chiffre de 100.000.
Un tiers des jeunes en errance serait des enfants de la Dass et la moitié n'aurait aucun diplôme.
"Quand ils approchent de la majorité, l'ASE évite de se mobiliser pour certains jeunes à la dérive, fugueurs récidivistes,
en se contentant d'attendre qu'ils aient 18 ans, date à laquelle l'administration n'a plus à s'occuper de leur cas.
De toutes façons, nous manquons de structures adaptées".

...on ignore la plupart du temps leur devenir à l’âge adulte.
Si ce n’est le chiffre noir d’une enquête de l’Institut national des études démographiques (Ined) en 2006,  établissant que 40% des SDF âgés de 18 à 24 ans sortaient du dispositif de protection de l’enfance.

 Hauts fonctionnaires, grands logements et tout petits loyers
Tous ces avantages bénéficient à des cadres supérieurs de la fonction publique, disposant déjà de traitements confortables.
En outre il n'est pas certain que leurs contraintes de service justifient réellement l'attribution d'un logement gratuit à proximité de leur lieu de travail. Que dire en ce cas des contraintes de service des infirmières des hôpitaux parisiens, travaillant la nuit, les dimanches, les jours fériés, et obligées d'habiter en grande banlieue et à leurs frais, faute de moyens pour se loger dans la capitale?

La justice expulse "Jeudi noir" de la place des Vosges à Paris
18.01.10 - Le Monde/Reuters


PARIS (Reuters) - Un tribunal de Paris a ordonné lundi l'expulsion de jeunes militants du collectif "Jeudi noir" qui occupent depuis fin octobre un hôtel particulier du XVIIe siècle vide selon eux depuis plus de 40 ans.

Ce dossier a attiré l'attention car il illustre la crise du logement dans la capitale.

Invoquant le respect du droit à la propriété, la tutrice de la propriétaire âgée de 87 ans avait demandé au tribunal d'instance du Ve arrondissement l'expulsion des militants et plus de 140.000 euros d'indemnités (69.663 euros par mois).

Les juges ordonnent finalement aux "squatteurs" de payer 3.500 euros par mois d'indemnités, soit environ 10.000 euros au total pour la période durant laquelle ils ont occupé l'immeuble. La sanction passera à 25.000 euros par mois s'ils n'ont pas quitté les lieux dans huit jours, dit le jugement.

La propriétaire, Béatrice Cottin, 87 ans, qui vit en maison de retraite, considère l'immeuble, où naquit la marquise de Sévigné, écrivain célèbre du XVIIe, comme sa "résidence principale", même si elle n'y a presque jamais habité en raison de travaux, ont dit ses avocats.

Me Pascal Winter, avocat du collectif "Jeudi noir", invoquait la loi sur le "droit au logement opposable" votée en mars 2007 et qui donne aux sans-logis le droit de contester en justice l'impossibilité d'accéder à un foyer.

La municipalité socialiste de Paris avait exprimé son soutien à "Jeudi noir" et appelé les juges à la "clémence".

La Fondation Abbé Pierre recense en France 100.000 personnes vivant dans la rue, 493.000 "privées de domicile personnel" et vivant en foyers, habitats de fortunes, chez des tiers ou à l'hôtel, ainsi que plus de deux millions de personnes habitant dans des logements précaires, insalubres ou surpeuplés.

A Paris, selon le recensement de 1999, il y avait 136.000 logements vides, un chiffre qui aurait peu évolué. En 2006, les statistiques fiscales montrent que 18.600 étaient vides depuis plus de deux ans.


Logement : la Fondation Abbé Pierre dénonce
le décalage entre parole et actes

Le Monde -  31.01.05
 

Les objectifs annoncés dans la loi de cohésion sociale sont loin d'être tenus, et une large partie de la population vit dans des "conditions inacceptables".

Depuis près d'un an, le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin a élevé le logement au rang de "grande cause nationale", mais son action, pour ambitieuse qu'elle soit, ne va pas assez loin ou demeure en décalage par rapport aux besoins d'une large partie de la population.

Dans son dixième rapport annuel, qui doit être rendu public mardi 1er février, la Fondation Abbé Pierre (FAP) se livre à une expertise sans concession de l'action de Jean-Louis Borloo et de Marc-Philippe Daubresse, les deux ministres qui fixent le cap en matière de logement. Leurs objectifs, déclinés dans la loi de cohésion sociale pour la période 2005-2009, sont sans doute louables, mais ils risquent fort de ne pas être atteints et entrent en contradiction avec d'autres choix gouvernementaux, d'après la fondation.

Construire 500 000 logements sociaux en cinq ans est "une bonne chose", souligne le rapport, mais ce chiffre englobe l'offre locative intermédiaire, qui peut difficilement être assimilée à du HLM, du fait des loyers pratiqués. Financé grâce à des prêts locatifs sociaux (PLS), ce type d'habitat est, en effet, inaccessible à la plupart des six millions de ménages qui touchent l'aide personnalisée au logement (APL). Il représente cependant plus du tiers des objectifs de production inscrits dans la loi de cohésion sociale. Une tendance inquiétante, aux yeux de la FAP, d'autant que le nombre de logements "réellement sociaux" financés a diminué entre 2001 et 2003 (- 8 %).

MAUVAISE VOLONTÉ

Autre difficulté : l'implication insuffisante des communes. Compte tenu des buts qu'elles affichent actuellement en matière de construction, les trente plus grandes agglomérations ne pourront réaliser que 60 % du programme qui leur est assigné par la loi de cohésion sociale, selon la fondation. On est loin du compte. Certaines municipalités font même preuve de mauvaise volonté, alors qu'elles sont tenues de construire du HLM afin d'en avoir 20 %, à terme, sur leur territoire, conformément à la loi "solidarité et renouvellement urbains" (SRU). Ainsi, un tiers des villes "concernées par ce texte n'ont construit aucun logement social depuis trois ans", dénonce le rapport.

Dans ce contexte, il faudrait que la collectivité accroisse son "effort" en faveur du logement, d'après la fondation. Mais les "tendances récessives"se révèlent pour l'heure plus fortes : les dépenses consenties par l'Etat, les collectivités locales et les partenaires sociaux en matière d'habitat représentaient 1,95 % du PIB en 2004, contre 2,07 % en 2000. Seul le "1 % patronal" a vu sa part progresser, tandis que les pouvoirs publics se désengageaient. De même, les aides personnelles au logement ont "beaucoup souffert des "nouvelles orientations" de la politique du logement" (mesures d'économie, absence de revalorisation en 2004, etc.). Du coup, ces prestations ne compensent plus la hausse des prix et des loyers.

Faute de trouver un toit dans le monde HLM ou dans le parc privé, de plus en plus de ménages se tournent vers des proches pour être hébergés, poursuit la fondation. Près d'un million de personnes étaient dans cette situation en 2002 (soit 50 000 de plus en six ans). Parmi elles, de 150 000 à 300 000 "vivent dans des conditions de logement inacceptables".

Bertrand Bissuel

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