alternatives éducatives : des écoles différentes
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I Une école différente ? Pour une société différente ? Qui n'en veut ?! I Des écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop |
| L'heure de la... It's time for ... Re-creation | Appel pour des éts innovants et coopératifs |
I Obligation scolaire et liberté I | Une école différente ? Pour une société différente ? Qui n'en veut ?! I

Quelques autres "rubriques", parmi beaucoup d'autres, toujours d'actualité :
les rapports parents-profs, la maternelle à 2 ans, l'ennui à l'école les punitions collectives,  le téléphone portable, l'état des toilettes, le créationnisme...

école autrement, école alternative, école différente, collège lycée innovant, expérimental ...
2018 ?              2118 ?
Une autre école est-elle possible ?
 

le marquage social des quartiers souligne l'inégalité devant l'école.
 (enquête INSEE) 
En Ile-de-France, un enfant sur quatre vit dans un "logement surpeuplé". 
En France, un enfant sur dix.
Les familles monoparentales sont plus touchées que les autres.

Logement : la Fondation Abbé Pierre dénonce le décalage entre parole et actes

Cinq mille enfants s.d.f.
En Seine-Saint-Denis, l'errance de plus en plus forte des enfants mal logés;
"La réalité du phénomène est là. De plus en plus d'enfants vivent dans des conditions épiques", constate Jean-Pierre Rosenczveig, président du tribunal pour enfants à Bobigny.

 Société - tendance festive
"NUIT BLANCHE 2004" dans le 9-3
« Vous aimeriez dormir dehors avec vos gamins ? »
On espère que les experts en expertise
ne tarderont pas à se pencher sur eux
pour le cas - sait-on jamais ? -  où ils seraient atteints prochainement
d'« échec scolaire », voire même de « troubles de comportement »...
SANS FÊTE NI HUMANITÉ
"Al-Qaïda s'enrichit des causes locales qu'il exploite"

Des HLM pour les familles expulsées des HLM
Jean-Louis Borloo souhaite en finir avec les hébergements en hôtels, hors de prix.
Beaucoup de familles en difficulté ont les moyens de se loger correctement si une solution raisonnable leur est proposée.
Mais l’action sociale préfère dépenser jusqu’à quatre fois le montant d’un loyer en HLM
pour les héberger dans des hôtels taudis, dramatiques pour la santé.
« Faute de reloger rapidement en HLM des familles avec des enfants en bas âge,
on a parfois payé en chambre d'hôtel l'équivalent du prix d'un pavillon» ,
raconte l'ancien responsable d'un service social de la capitale.

L'extrême pauvreté touche un foyer parisien sur huit
Plus de 200  000 personnes vivent avec moins de 670  euros par mois.
Selon l'Insee, un tiers des sans-domicile de la capitale déclarent avoir un emploi.
Les familles monoparentales sont de plus en plus touchées.
Peut-on vivre à Paris, se loger, se nourrir et se déplacer avec 373 euros par mois ?

Un million d'enfants pauvres en France
Un million d'enfants de moins de 18 ans vivaient en 1999-2000 sous le seuil de pauvreté Insee en France, soit près de 8% de l'ensemble des enfants,
et près de deux millions sous le seuil européen selon une étude du C.E.R.C.

30.000 à 50.000 jeunes de 18 à 24 ans se trouvent en situation de très grande précarité ou d'errance.
Certains chercheurs évoquent le chiffre de 100.000.
Un tiers des jeunes en errance serait des enfants de la Dass et la moitié n'aurait aucun diplôme.
"Quand ils approchent de la majorité, l'ASE évite de se mobiliser pour certains jeunes à la dérive, fugueurs récidivistes,
en se contentant d'attendre qu'ils aient 18 ans, date à laquelle l'administration n'a plus à s'occuper de leur cas.
De toutes façons, nous manquons de structures adaptées".

...on ignore la plupart du temps leur devenir à l’âge adulte.
Si ce n’est le chiffre noir d’une enquête de l’Institut national des études démographiques (Ined) en 2006,
établissant que 40% des SDF âgés de 18 à 24 ans sortaient du dispositif de protection de l’enfance.

 Hauts fonctionnaires, grands logements et tout petits loyers
Tous ces avantages bénéficient à des cadres supérieurs de la fonction publique, disposant déjà de traitements confortables.
En outre il n'est pas certain que leurs contraintes de service justifient réellement l'attribution d'un logement gratuit à proximité de leur lieu de travail. Que dire en ce cas des contraintes de service des infirmières des hôpitaux parisiens, travaillant la nuit, les dimanches, les jours fériés, et obligées d'habiter en grande banlieue et à leurs frais, faute de moyens pour se loger dans la capitale?

Plus de cinq millions de personnes 
à la frontière du mal-logement

PARIS - 31 01 05 - Plus de trois millions de personnes en France vivent dans des conditions de logement très précaires, et plus de cinq millions d'autres pourraient basculer dans cette situation "à court ou moyen terme", notamment des personnes hébergées par des tiers faute de mieux, selon le 10e rapport annuel de la Fondation Abbé Pierre sur le mal-logement rendu public lundi.

Face à ce constat, la fondation dénonce, cette année encore, une "pénurie persistante" de 500.000 logements sociaux. Et si le plan de cohésion sociale de Jean-Louis Borloo prévoit leur construction dans les cinq prochaines années, l'association estime que cet objectif ne pourra être atteint qu'avec de nouvelles mesures, et seulement si les collectivités locales "acceptent de prendre la part qui leur revient".

Au total, la fondation recense 3.082.500 personnes vivant une "situation forte de mal-logement" en France, parmi lesquelles 86.500 SDF, 50.000 personnes hébergées à l'hôtel, 41.000 dans des "habitats de fortune" (cabanes, constructions provisoires), 1.150.000 dans des logements dépourvus de W.C, salle de bain et chauffage ou encore 35.000 installées dans des structures d'hébergement d'urgence.

Mais l'association tire également le signal d'alarme sur le cas de 5.670.000 personnes qui vivent dans une situation de "réelle fragilité à court ou moyen terme".

Si la fondation englobe dans cette catégorie les ménages vivant dans des immeubles dégradés "nécessitant une intervention publique", ou encore en impayés de loyer depuis plus de deux mois pour cause de difficultés financières, elle prend aussi en compte l'hébergement chez des amis ou de la famille devenu une nécessité pour 150.000 à 300.000 personnes, véritable "cache misère" ou "palliatif" à la crise du logement.

L'association pointe ainsi "l'augmentation du nombre de personnes qui sont hébergées par des membres de leur famille ou par des tiers et surtout le fait que ce mode d'hébergement constitue désormais une solution par défaut pour de nombreuses personnes que l'on ne s'attendrait pas à trouver dans cette situation".

"Le recours à la solidarité privée est utilisé autant par des jeunes qui cherchent à décohabiter que par des ménages endettés ou expulsés qui ne peuvent plus se maintenir dans leur logement, ou pour traiter des problèmes spécifiques liés à des flux migratoires qui ont évolué", souligne la Fondation Abbé Pierre.

"On compte aussi de nombreux adultes isolés, généralement des hommes ou des femmes divorcés ou séparés, ayant déjà eu un logement autonome pour la plupart d'entre eux, ainsi que des familles avec enfants". "Rupture familiale, éclatement des couples se conjuguent avec les problèmes liés à une baisse de revenus, à une perte d'emploi ou de logement pour décrire les raisons qui conduisent à un hébergement chez des proches", constate la fondation.

Et la situation est d'autant plus alarmante que la spirale de la grande précarité peut finir par faire basculer tout le monde, selon l'association. "Le plus souvent, l'hébergeant est dans une situation financière qui n'est guère plus enviable que celle de l'hébergé", note-t-elle. "Et s'il fait preuve de générosité en ouvrant sa porte, il peut alors se retrouver en mauvaise posture. Une solidarité qui ne s'exerce qu'entre personnes modestes trouve forcément ses limites". 

ED. 2008 DU GUIDE ANNUAIRE DES ECOLES DIFFERENTES
| Présentation | SOMMAIRE |
| Le nouveau sirop-typhon : déplacements de populations ? Chèque-éducation ? ou non-scolarisation ? |
| Pluralisme scolaire et "éducation alternative" | Jaune devant, marron derrière : du PQ pour le Q.I. |
| Le lycée "expérimental" de Saint-Nazaire | Le collège-lycée "expérimental" de Caen-Hérouville |
| L'heure de la... It's time for ... Re-creation | Freinet dans (?) le système "éducatif" (?) |
| Changer l'école | Des écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop ! | L'école Vitruve |
| Colloque Freinet à ... Londres | Des écoles publiques "expérimentales" |
| 68 - 98 : les 30 P-l-eureuses | Et l'horreur éducative ? |