alternatives éducatives : des écoles différentes
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téléréalité...
Comme aux plus belles heures du stalinisme, où les visages des gêneurs étaient effacés des photos officielles,
on nous présente un portrait historique de Mai-68 retouché à grands coups de gomme.

Comme celle d’un Berlusconi ou d’un Reagan — qui ne venait pas du cinéma par hasard, et qui ne faisait qu’accentuer une tendance amorcée avec Kennedy —, la victoire de Nicolas Sarkozy en France résulte d’une manipulation à grande échelle des imaginaires.

Elle a été préparée par vingt ans de TF1 et de M6, de presse people, de jeux télévisés, de Star Ac et de superproductions
(« Rêves de droite, défaire l'imaginaire sarkozyste » de Mona Chollet)

Secte, mensonges et vidéo... ou les coulisses de la téléréalité.
Conditionnés, manipulés ou exploités, les ex de "Greg le Millionnaire ", "Bachelor", de la Tentation" ou "Koh-Lanta" demandent réparation.
Ils sont plus de cent ...
 

"Kid Nation" : nouvelle émission de télé-réalité-show aux États-Unis
"QUEL DOMMAGE QU'ON VA PLUS VERS L'ÉTÉ !"

   Au même moment, dans le même pays...
Une jeune fille de 12 ans ayant écrit «Je t’aime Alex» sur les murs d’une école, a été envoyée pour 4 mois dans un établissement "accueillant" des élèves "en difficulté". La WWASP patronnée par le professeur Skinner, le père de la psychologie comportementaliste, gère ces camps pour ados "difficiles" ("Tranquillity bay"). Pour 3000 dollars par mois, il promet de transformer ces récalcitrants en citoyens dociles et travailleurs.



Dans ce monde post-apocalyptique, les mômes ne descendent plus de leurs parents. Ils sont leur propre groupe, petite communauté sans langage avec ses codes et son organisation. Sans partage et sans affect.
« On ne sait jamais ce qu’il y a dans la tête d’un enfant en dehors de ce que nous y avons mis »
(Jean Pourtalé- "Demain les mômes").

Des enfants livrés à eux-mêmes : un thème récurrent.

A intervalles plus ou moins régulier, la société adulte a besoin de fantasmer sur une enfance idéale, "rousseauiste", mais lointaine : perdue, future, ailleurs. 
Mais tellement improbable, trop risquée lorsque cela prend la forme d'une révolte :  donc, aussi, de jouer à se faire peur.
Pour mieux tuer dans l'oeuf toute velleité de !

Les sociétés (éditions, production) s'activent à satisfaire ce besoin.
Et publient de temps à autre des romans, dont on "s'inspire" pour faire des films.
... Et maintenant des "reality-shows" (une historiette hachée en épisodes: c'est plus facile et plus avantageux pour la truffer de pubs).

Au fil des décennies :


Sa majesté des mouches (1963),


If (1968), 


Demain les mômes (1976), 


La révolte des enfants (1991), 
et tant d'autres.

Et que si les enfants se révoltaient ?
ou pire, se passaient de nous ?
s'organisaient 
sans nous ?
(donc) contre nous ?
Fichtre !
En général, la morale est sauve. 
Le carnage est évité de justesse, sauf, par exemple, dans If...

"Sex & drug" : jamais. 
Sauf dans ... la vie.

Comme disait Christiane Rochefort,
Quel dommage qu'on va plus vers l'été !

R.A.


Résumé de l'histoire 
du livre "Sa majesté des mouches"
(dont cette émission dit s'être "inspirée"...)

Deuxième guerre mondiale, un avion transportant de jeunes collégiens anglais âgés de 6 à 12 ans s'écrase sur une île apparemment déserte. Aucun adulte ne survit, et les enfants se retrouvent alors seuls dans ce monde nouveau! Ralph, rescapé presque adolescent, rencontre Porcinet, enfant fragile et obèse. Ensemble ils trouvent une conque, grand coquillage qui produit une note grave et puissante lorsqu'on souffle dedans. Le bruit attire les autres enfants rescapés qui se rassemblent tous sous le signe de la conque. Le coquillage devient dès lors un symbole d'organisation et de pouvoir. Ralph instaure une règle organisant la circulation de la parole: celui qui tient la conque détient la parole.

Survient alors Jack à la tête d'un groupe de petits chanteurs : une amitié naît vite entre les deux jeunes garcons Ralph et Jack. Le pouvoir de Ralph n'est pas contesté et Jack est nommé chef d'un groupe de chasseurs, chargé d'apporter la nourriture au groupe et les "petits", eux, sont chargés de faire du feu.

Cependant, peu à peu une rivalité apparaît entre les deux chefs et s'aggrave au fil des jours. Jack aime l'aventure et l'ivresse de la chasse, il n'apprécie pas les contraintes et les responsabilités qu'implique l'organisation dirigée par Ralph. Il finit par s'en détacher et peu à peu les enfants le rejoignent un par un : ensemble ils créent une société tribale autour de Jack qui s'arroge les pleins pouvoirs. Cependant la dépendance envers Porcinet,dont les lunettes permettent d'allumer le feu et qui reste fidèle à Ralph, cristallise un terrain de conflit entre les deux sociétés rivales.

En parallèle se développe un culte primaire envers une sorte de divinité sanglante symbolisée par une tête de cochon plantée sur un piquet. Jack utilise la peur d'un "monstre" entrevu en haut de la colline pour justifier l'adoration de l'idole. Seul le sage Simon aura le courage d'aller jusqu'en haut pour constater qu'il n'y a aucune bête, seulement le corps d'un parachutiste mort tombé dans les rochers. Mais lorsqu'il redescend à la nuit tombante pour donner la nouvelle, une fête orgiaque bat son plein : dans la pénombre Simon est associé au monstre, les enfants surexcités et à moitié en transe se ruent sur lui pour le rouer de coup de bâtons. Il n'y survivra pas.

Ce crime originel, auquel Ralph et Porcinet ont eux-mêmes participé dans un état second, galvanise le camp de Jack et lui donne une sorte de fondement collectif moral. S'organisant en commando, ils finissent par pourchasser les derniers fidèles de Ralph pour les emprisonner ou les ramener dans leur camp, voler les lunettes de Porcinet avant de l'assassiner puis organiser une vaste chasse à l'homme afin de tuer Ralph qui se terre dans la jungle. Jack décide alors de mettre le feu à la forêt pour faire sortir le fuyard de sa cachette : après une course poursuite où les enfants pourchassent Ralph en poussant de grands cris sauvages, ils tombent nez à nez avec un groupe de marins adultes interloqués qui viennent de débarquer sur l'île. Après un instant de flottement, les enfants s'écroulent tous en pleurs, oubliant leur liberté, leur organisation ainsi que toutes leurs rivalités.




LORD OF THE FLIES
de William Golding
(Roman paru en 1954)

France : Poche Folio

Adaptations cinéma :

- Sa Majesté des mouches (Lord of the Flies), film anglais de Peter Brook - 1963.
- Sa Majesté des mouches (Lord of the Flies), film américain de Harry Hook - 1990. 



American way of life
 

  Écoles poudrières aux États-Unis.  "Pourquoi des jeunes se sentent-ils exclus et se vengent en tuant. C'est la vraie question, conclut le professeur Vianno. Et comme personne ne veut se la poser aux Etats-Unis, cela va continuer".

  21 meurtres d'élèves dans les écoles américaines en 2004/2005
Sur les 54,9 millions d'élèves dans les écoles américaines, 28 élèves sont décédés de morts violentes: 21 ont été tués et 7 se sont suicidés dans l'enceinte de l'école.

  Puces RFID et caméras dans les écoles.  Le ministère de la justice des USA incite les districts scolaires à s'équiper de  technologies controversées pour surveiller et pister les étudiants.

  Le Congrès pour les fouilles corporelles dans les écoles.

  Des aberrations scientifiques pour mieux prêcher la chasteté. Cette année, 40 des 50 Etats doivent faire face à diverses procédures visant à contester l'enseignement de la théorie de l'évolution dans les écoles publiques.

Quelque 6000 étudiants sont attendus sur le campus  "sans péché" (l’Ave Maria University), qui ne connaîtra ni préservatifs ou autre moyen de contraception, ni homosexualité, ni avortement. "L’Ave Maria University doit devenir l’"académie militaire de la spiritualité"...

   Le système de santé américain est le plus onéreux parmi les pays industrialisés
et l'un des moins efficaces en terme de nombre de personnes couvertes

   Les inégalités s'accroissent aux Etats-Unis.    L'écart de rémunération entre un PDG et un salarié aux Etats-Unis de 1 à 40 en 1980, est passé de 1 à 411 en 2005.

   Amnesty accuse Washington d'utiliser le monde comme un "champ de bataille"
La guerre en Irak et le climat de peur étendu au monde entier par l'administration du président George W. Bush
ont profondément renforcé les divisions internationales, estime l'organisation de défense des droits de l'homme.


Jesus Camp, dirigé par Heidi Ewing et Rachel Grady (The Boys of Baraka), suit Levi, Rachael, Tory et un certain nombre d’autres enfants en bas âge dans les colonies de vacances “Kids on Fire” (les gamins en feu) du pasteur Becky Fischer, au lac Devil, Dakota du Nord, où ces enfants, parfois âgés de 6 ans seulement, apprennent à devenir des soldats chrétiens consacrés dans l’armée de Dieu.

Le film suit ces enfants dans le camp pendant qu’ils rectifient leurs cadeaux prophétiques et sont enseignés de la façon de ramener l’Amérique au Christ. Le film est un premier regard sur un camp d’entrainement intense, qui recrute des enfants chrétiens “born-again” pour les faire devenir une part active du futur politique de l’Amérique.



A Summerhill school,
"Le self-government, 
c'est comme ça."

La principale fonction de l'A.G.
est d'élaborer les lois
régissant notre vie
et de supprimer celles 
qui ne conviennent plus,
ou de les amender 
pour qu'elles correspondent mieux
aux besoins de la communauté 
à un moment donné.
C'est un processus 
de renouvellement permanent.


"On n'est pas des minus"
Grain de sable (50' -1984) - Jean-Michel Carré
Au travers de reportages effectués à l'école Vitruve en 1981 et 1982,
ce film est une réflexion sur le travail, la parole et l'école.
À la fois suite et fin de la trilogie “L'Enfant Prisonnier”, “Alertez les Bébés !” et “Votre Enfant m'intéresse”,
il apporte un complément d'information sur la façon d'apprendre dans une école déscolarisée,
où l'on repousse les contradictions à propos de l'école et de la société, du travail manuel et intellectuel, des loisirs et du travail
... et des savoirs.
 
 

Face aux crises successives… au mal d'enseigner…au mal d'être élève…,
on est loin des propos des initiateurs des lycées expérimentaux qui prônaient …
"la co-gestion entre maîtres et élèves pour en faire des adultes citoyens".
"Ils rêvaient d'un Lycée...où profs et élèves inventeraient leur école…"
Alors…,  cette idée  "... d'un lycée où le bac n'est pas une finalité!",  n'est-elle que la vision utopiste d'idéalistes?
Et la situation "de crise" que semble vivre aujourd'hui l'école, démontre-t-elle l'échec de ces expériences,
ou l'erreur de ne pas les avoir prises en compte?
"L'école un monde à construire!" (le lycée "expérimental" de Saint-Nazaire)
un film de Patrick Le Ray - Coproduction: ArtScenic Production - France 3 Ouest  - La Chaîne Parlementaire - TV Rennes  - Télé Nantes
Avec la participation du Centre National de la Cinématographie, de la Région Bretagne, et de l'association "Le Long Court"
 
 


L'ÉCOLE DE LA NEUVILLE
La minute de silence est finie et le président commence à lire les mots.
On parle de ce que l’on a mangé, du ciné-club, des sports, on donne des informations,
on fait le point sur les publications, les spectacles, on débat sur les propositions de la semaine
et l’on vote, éventuellement, pour la ceinture d’un enfant. Puis on en vient aux infractions et aux conflits...
Françoise Dolto 
et l'école de la Neuville
 

 

« d'après »
"Sa majesté des mouches".

Tournage du show (déclaré sous label "camp de vacances") :
au Nouveau Mexique.
En l'absence de lois sur le travail des mineurs : 
14 heures par jour, 7 jours sur 7, pendant 6 semaines.

Quelques contestations, batailles juridiques en cours
- rituels petits tracas aux USA -, but the show must go on
et le casting pour le 2 ème épisode, Kid Nation 2, a déjà commencé :


 
 

Première diffusion (CBS) : 19 septembre 2007.

(bande-annonce : cliquer sur la photo)
 
 

La chaîne de télévision américaine CBS diffusera à partir du 19 septembre une émission "inspirée", dit-elle, par le célèbre roman "Sa majesté des mouches", dans lequel des enfants "essaient de construire leur propre société sans la supervision d'adultes".


"sans la supervision d'adultes"...!?!

"Sans parents ni instituteurs" ... mais encerclés et stimulés 
par quelques dizaines de fabricants-revendeurs d'émotions fortes 
(production, cameramen, techniciens divers...) 
Staff de "psychologues"-manipulateurs, de G.O. scénaristes...)
De juristes...  Au cas où.
D'une équipe médicale. Au cas où.
Et d'éleveurs-vétérinaires : pour les figurants-moutons.

On peut imaginer également les innombrables séances préalables de casting
pour composer le panel de profils, de frimousses et de couleurs...
correspondant au scénario, à l'identification du télé-spectateur simpson moyen... 
Et aux exigences des annonceurs qui vont truffer la diffusion de spots adéquats.

Intitulée "Kid nation", cette émission de télévision-réalité a placé 40 enfants de huit à quinze ans pendant plus d'un mois, dans Bonanza City, une "ville-fantôme" du Nouveau-Mexique, "abandonnée depuis plus d'un siècle"
Mais depuis longtemps reconstruite à l'ancienne et aménagée en décors par des firmes cinématographiques qui y ont tourné de nombreuses scènes de films "d'époque"...

Ils y ont passé six semaines en (très relative !) "autonomie" et sans confort moderne, "à l'instar des naufragés" de "Sa majesté des mouches" (roman écrit en 1954 par William Golding, suivi de deux adaptations cinématographiques en 1963 et 1990).

Sous l'oeil des caméras, les enfants devaient s'organiser en "société", voter des "lois" et construire une "économie", selon Variety

Ils pouvaient avoir à choisir entre ce dont ils ont besoin (nourritures, approvisionnement), et ce dont ils ont envie (Nintendo Wii...), et ...avaient la possibilité de quitter le tournage et rentrer chez eux s'ils le désiraient. 


Pour stimuler la "construction de leur propre société" :
chaque épisode se termine par un vote interne pour la remise d'un "prix" 
(une étoile en or d'une valeur de $20 000).
Cachet pour 6 semaines de  tournage : $5,000 (env. 3.6638 euros) par enfant.
La première A.G. de la rentrée va être agitée à Summerhill school"...

"We would wake up the kids at 7 a.m. and were shooting them until sometimes midnight," said a member of the production crew.
"Nous réveillions les enfants à 7 heures du matin, et le tournage durait parfois jusqu'à minuit" (un membre de l'équipe de production)

The children were asked to perform on camera for more than 14 hours a day, seven days a week, during the school year without any studio teachers or parents on the set. Such practices are already banned across much of America, but in New Mexico a loophole exempted television companies from normal child protection laws.

"There was no sex or drugs"

Ouf.

Just money...

Great, fantastic, fun !

R.A.
Sale temps pour les mouches !

Jesus Camp (cf "évangélistes" & "homeschooling"
"popularisé" par un film récent
est maintenant fermé "pour quelque temps".
Ce qui n'exclut pas l'ouverture d'autres, ailleurs, du même genre....
Mais l'un des hystérico-prédicateurs présentés dans le film
a eu quelques ennuis  "(uncorrect) sex & drug"...

Un reality show mettant en scène des enfants fait scandale
03  09 07 -
Un reality show mettant en scène des enfants livrés à eux-mêmes dans une ville fantôme, a suscité une polémique aux États-Unis avant même sa diffusion, qui pourrait, du coup, être remise en question.

L'émission baptisée Kid Nation, qui a déjà été tournée et doit être diffusée sur la chaîne CBS le mois prochain, se veut une chronique des aventures de jeunes enfants s'efforçant de bâtir une société sans adultes.

Le programme a été comparé au célèbre roman de William Golding, Sa majesté des mouches, où un groupe d'enfants s'efforce de survivre sur une île du Pacifique après un accident d'avion, et où ils finissent par construire une société encore plus violente que celle des adultes.

Le tournage de Kid Nation, intervenu en avril et en mai, a réuni 40 enfants âgés de 8 à 15 ans dans l'objectif de réussir là où les adultes ont échoué, selon le créateur du programme, Tom Forman.

Mais des révélations ont soulevé des problèmes juridiques et éthiques liés à l'émission, et remis en question sa diffusion prévue le 19 septembre.

Les autorités du Nouveau Mexique où a eu lieu le tournage, seraient actuellement en train d'enquêter sur une possible infraction au code du travail après des accusations affirmant que les enfants avaient été contraints de travailler 14 heures par jour.

Un parent s'est également plaint du fait que sa fille a été brûlée au visage au cours d'un accident dans une cuisine, et d'autres enfants auraient bu du chlore accidentellement. Tom Forman a démenti que les enfants aient été maltraités.

«Ces enfants étaient entre de bonnes mains avec des procédures de sécurité qui sont à la hauteur ou dépassent celles de n'importe quelle école ou camp de vacances dans le pays», a-t-il déclaré dans un communiqué.

Les enfants ne travaillaient pas, ils participaient, fixant leurs propres horaires, a ajouté M. Forman.

Sans parvenir à désamorcer les critiques, les responsables de l'émission ont fait valoir qu'une équipe de psychologues, d'experts de la nature et du personnel médical assistaient les enfants.

«Cela a été assez loin», a estimé pour sa part le reporter de télévision Barry Garron. «Il est temps pour CBS d'arrêter les frais, de demander des excuses pour cette idée hâtive même si elle était bien intentionnée, et de la retirer de la programmation».

Les syndicats d'acteurs s'en sont mêlés: «nous sommes choqués des récentes informations sur l'exploitation des enfants sur le tournage de Kid Nation», a indiqué dans un communiqué la Screen Actors Guild (SGA). «Si les enfants avaient été engagés sous des contrats de la Guild, ils auraient été protégés», ajoute la SGA.

Les enfants sur le tournage étaient payés 5000 dollars chacun, et certains recevaient des bonus, après avoir gagné des défis. Plusieurs parents interrogés ont assuré qu'ils ignoraient que leur progéniture pouvait gagner des «étoiles d'or» d'une valeur de 20 000 dollars.

Dans la polémique, il est aussi reproché aux parents d'avoir signé des documents désengageant la responsabilité de la production en cas d'imprévus pouvant causer de graves blessures, des maladies ou la mort, tels que noyades, chutes, rencontres d'animaux sauvages, maladies sexuellement transmissibles, virus du sida ou grossesse.

Une mère a défendu sur CNN son choix de faire participer sa fille: «j'ai parlé à CBS qui m'a dit que grosso modo cela ressemblait à une colonie de vacances».

«Il ne s'est rien passé de dangereux pour les enfants. Je n'aurais pas envoyé ma fille si il y avait eu un quelconque danger», a ajouté cette mère.

Pour Robert Thompson, professeur de culture populaire à l'Université de Syracuse, «la vraie question est de savoir si, même s'il s'agit juste d'un reality show sur un camp de vacances, on doit exposer un gamin de 8 ans sur une chaîne de télévision nationale, connaissant les impacts de la célébrité télévisuelle sur de si jeunes esprits».



Kids to rule reality on CBS
Show offers new take on 'Lord of the Flies'
By JOSEF ADALIAN -   -  May 16, 2007, Los Angeles

 

CBS is ready to unleash a reality take on "Lord of the Flies," quietly wrapping filming on a new skein in which a group of 8- to 15-year-olds will create their own society.

Tom Forman, showrunner on "Extreme Makeover: Home Edition," is behind the 13-episode project, tentatively titled "Kid Nation."

Eye is expected to unveil the show Wednesday at its upfront presentation. It's unclear if "Kids' Nation" will land on the fall sked, but it wouldn't be surprising if it did. 

Project was originally pegged for a summer debut but was held for the 2007-08 season after CBS execs became excited about its breakout potential. Eye's other reality staples -- "Survivor" and "Amazing Race" -- have been greenlit for two cycles and one cycle, respectively.

CBS reality guru Ghen Maynard has been feverishly working on nearly two dozen unscripted concepts for the Eye and cousin net the CW. 

With "Survivor" and "Amazing Race" both aging, execs at CBS have made finding the next big reality hit a huge priority. Effort begins in earnest later this month with "Pirate Master," premiering on the same date "Survivor" originally bowed.

As for "Kid Nation," skein will follow 40 kids for 40 days, observing them as they attempt to build a new society from scratch.

Rather than surviving on an island, the kiddies relocated to Bonanza City, N.M., a ghost town abandoned more than a century ago. Prodigal children live without parental supervision and modern comforts.

Goal for the kids is to build a functional society. They have to pass laws, choose leaders and build an economy. People familiar with the project said the kids may also be given choices between things they need (food and supplies) and things they want (think Nintendo Wii).

Unlike most reality shows, there will be no mandated eliminations. Kids can go home when they want to.

Rather than weekly exits, each seg will end with a feel-good moment in which one kid is selected by his peers to earn a major reward.

CBS brass have kept the project quiet in part out of fear that the idea of the project -- kids living sans parents -- could kick up a media frenzy and threaten production before it began. By wrapping the show before its announcement, net will now be able to show off clips and perhaps quash some pre-broadcast controversy.

Eye also wanted to avoid giving potential copycats too many details about the project, mindful of many past cases in which rivals have ripped off each other's concepts.

"Kid Nation" is being produced via Tom Forman Prods. and Good TV Inc. Eye execs declined comment. Forman, who's repped by CAA, inked a multiyear overall deal with CBS Par Network Television last year (Daily Variety, March 30, 2006).



 Outrage as kids reality TV takes on 'Lord of the Flies'
By Leonard Doyle in Washington -  20 July 2007

 

For America's stage mothers the pitch could not have been clearer: send your children - 8 to 15 years old - to an abandoned ghost town in the boiling heat of the New Mexico desert for a reality TV show Survivor meets Lord of the Flies.

The children were asked to perform on camera for more than 14 hours a day, seven days a week, during the school year without any studio teachers or parents on the set. 
Such practices are already banned across much of America, but in New Mexico a loophole exempted television companies from normal child protection laws.

Even before the first episode of the new CBS series Kid Nation has been aired, howls of outrage are being heard from competing networks and parents groups across the country. And after a preview of the series for television critics this week, one person present blurted out what was on everyone's mind when she said: "Who the hell would let their kids do that?"

The idea behind the show is for the children to attempt to forge their own society, "fix the mistakes of their forebears" and turn the "completely dead ... former mining town" of Bonanza City, New Mexico, into a functioning community.

CBS is delighted with the fuss as Kid Nation is already the most talked about TV series of the coming season.

CBS used a loophole in New Mexico law to declare the production a "summer camp" rather than a place of employment, just before the law was changed.

The Emmy-winning producer Tom Forman, who had the inspiration for Kid Nation, wanted something as head-turning as Survivor, the reality series that in effect rewrote the book on television entertainment when it was first shown.

But Mr Forman and CBS wanted to go further than any television series had previously dared in isolating children from the outside world.

The truth is that everything is less dangerous than the network would have it appear. The show was shot at a privately owned town (the Bonanza Creek Movie Ranch,) that featured in Silverado and All the Pretty Horses. Built on the ruins of Bonanza City by various TV production companies, little of the town is original.

While the children of Kid Nation do not have their pushy parents on the set, they are surrounded by producers and camera crews, and are far from being left alone to fend for themselves.

Two years ago, the TNT network ran into trouble with Native American groups when there were complaints that adults and children were overworked and mistreated on the show Into the West. Then on 1 July, the New Mexico legislature passed a law closing a loophole that bizarrely exempted television and theatrical productions from child labour law restrictions.

Today New Mexico like California and New York has strict limits on the number of hours children can work on a production - a maximum of 18 hours during a school week, and no shooting after 7pm. These states also demand that studio teachers and a parent or guardian are on the set and that the children are fed proper meals.

But with a small army of lawyers on its side, CBS managed to duck under the wire just ahead of the new legislation. It is now looking forward to both controversy and profit as the first show is broadcast in late August.




The executive producer of 'Kid Nation', Tom Forman, answers questions during the CBS Press Tour in Beverly Hills yesterday. (AP)
 

BEVERLY HILLS, Calif. (AP - 19 07 07) - 'Kid Nation,' a CBS reality series that gives 40 children free rein in an uninhabited town, protected the youngsters physically and emotionally during filming, the show's producer said Wednesday.

The series, in which youngsters age 8 to 15 spend more than a month without parents and with responsibility for their daily lives, is scheduled to premiere Sept. 19.

At a Television Critics Association panel, executive producer Tom Forman was peppered with questions about how the children's well-being was safeguarded - and whether viewers would be interested in a show about kids in power.
 
 

The audience will discover they're watching "incredible people. ... 
They're young, but wise beyond their years, doing things you never could imagine," Forman said. 
There was no sex or drugs,
he said in response to a later question.

As for the effect on the children, Forman said that "almost to a one" they consider it a highlight of their lives. "I exchange e-mails with every one of these kids and they're doing just great," he said.

Asked if he set the show in New Mexico because a loophole in its labor laws made the production possible, Forman said that was incorrect.

The trade magazine TV Week reported July 15 that the show declared the production a "summer camp" instead of a place of employment and took advantage of a now-changed provision in the state's labor rules.

The state was picked because it had "the right location," Forman said. The uninhabited town, Bonanza City, is about 20 minutes outside of Santa Fe.

CBS Entertainment President Nina Tassler told reporters the network expected the show to create buzz. "There are aspirational elements to the show, absolutely. But in order for a reality show ... to really get out there and change the landscape of television, you have to sort of stir public debate," Tassler said. "We know we're going to create some controversy."

The children were safe at all times, she said. "You had nutritionists. You had paramedics. You had psychologists. You had a full support staff around to make sure ... as we like to say on "Survivor," they really weren't alone on the island," Tassler said.



The Founding of 'Kid Nation'
How CBS Navigated Legal, PR and Logistical Shoals to Produce Key Show
By James Hibberd - July 15, 2007 -

 

CBS encamped 40 kids in an abandoned New Mexico ghost town for more than a month. 
The kids performed on camera for more than 14 hours at a stretch, seven days a week, making their own meals.

They were filming during the school year, yet no studio teachers were present. They were working on a major television production, yet no parents were on the set.

The show is CBS’ upcoming reality series "Kid Nation." When rivals first got wind of the concept, they declared the production an impossible endeavor: From a legal, labor, public relations and logistical standpoint, this show should never have worked.

Yet CBS, long considered the most conservative of the broadcast networks, quietly and without mishap shot the first season of "Nation" before the media had even a whiff of what’s become one of the most talked-about series of the fall—and seemingly stayed within the lines of applicable labor laws in the process.

How’d they do it? By literally declaring the production a "summer camp" instead of a place of employment; by taking advantage of a loophole in New Mexico labor rules two months before the state legislature tightened the law, and using a ghost town that wasn’t exactly a ghost town.

Emmy-winning "Extreme Make­over: Home Edition" executive producer Tom Forman was bored with the existing crop of reality shows when he had the inspiration for "Kid Nation." Every new series seemed to fit firmly into worn-out templates.

There was nothing that felt like that first season of "Survivor," a head-turning social experiment that changed the rules governing television entertainment.

Moreover, with the viewership of reality veterans "Survivor" and "The Amazing Race" dropping each season, the network that housed Mr. Forman’s production deal, CBS, needed a buzz-worthy new title to complement its more risqué fall dramas.

Networks had produced reality shows with kids before (Disney Channel had a show called "Bug Juice" set at a summer camp that’s not entirely dissimilar to "Nation"). But Mr. Forman and CBS reality head Ghen Maynard wanted to go further than any production had previously attempted in terms of isolating children from adults and the outside world.

"It’s hard to find good adult reality characters. They all know what they’re supposed to do," said Mr. Forman, giving an interview on "Nation" for the first time since CBS’ May upfront presentation to advertisers. "You need participants who didn’t grow up on this stuff."

The network immediately recognized the appeal—and difficulty—of the show. There were a million "what if?" disaster scenarios, such as a child getting injured on the set.

In a television genre known for breakneck turnaround times, "Kid Nation" spent six months in development at CBS as lawyers, labor and production experts vetted the plan.

One key point: Finding the right location. According to the CBS preview, "Nation" charges 40 kids with "fixing their forefathers’ mistakes" by rebuilding the "completely dead ... former mining town" of Bonanza City, New Mexico, into a functioning community.

"Nation" shot at the Bonanza Creek Movie Ranch, a privately owned town setting that has been featured in films such as "Silverado" and "All the Pretty Horses." The ranch was built on the ruins of Bonanza City by various production companies. Although a few original structures remain, the bulk of the town was constructed during the past few decades.

Using a set built for filming not only made it easier for the "Nation" crew, but also was a safer environment for the kids (who ranged from 8 to 15 years old).

But even more important was the state housing the town.

New Mexico has long been considered to have some of the most lenient labor rules governing kids on entertainment productions. Two years ago, TNT ran afoul of Native American groups after extras claimed adults and kids were overworked and mistreated on "Into the West."

On July 1, New Mexico passed legislation closing a federal loophole that had exempted television and theatrical productions from child labor law restrictions.

"We didn’t have anything in our statutes that said they can’t work a child 10 hours a day, so we had hoped that [productions] would operate in the best interests and do what’s best for the children," said Tiffany Starr-Salcido, who specializes in child workplace rights at the New Mexico Department of Labor.

Today New Mexico (like California, New York and most states) has strict limits on the number of hours children can work on a production (18 hours during a school week, and no shooting after 7 p.m.). Many popular filmmaking states also require the presence of studio teachers and a parent or guardian, as well as regular meals.

The New Mexico labor law changes weren’t prompted by "Nation," but they likely will prevent a second season from shooting there.

On "Nation," kids were on camera from dawn till dusk, and then some.

"We would wake up the kids at 7 a.m. and were shooting them until sometimes midnight," 
said a member of the production crew.

Kids were on the show for seven days a week, for up to 40 days, and were responsible for cooking their own meals. Though there were no teachers or parents (aside from a few at the start of the shoot), an array of physicians and an emergency medical technician were available at all times.

In addition to shooting in a state that didn’t govern child labor on TV shows, the producers legally characterized the show in a unique way to avoid complaints that kids were overworked.

"We were essentially running a summer camp," Mr. Forman said. "They’re participants in a reality show. They’re not ‘working.’ They’re living and we’re taping what’s going on. That’s the basis behind every [legal] document for the show."

Unlike summer camp, however, these kids were paid a $5,000 stipend for completing the production, along with lucrative "gold star" awards won during the shoot.

The summer-camp argument is similar to contract logic on some reality shows shot in a documentary style. There have been lawsuits by reality show participants that hinged on whether they were "employees" or not.

The biggest difference with "Nation" is that such long-form and immersive reality show productions usually cast adults.

As for the number of hours on the set, Mr. Forman said the kids decided their own curfew.

"We were basically camp counselors that followed the kids instead of led," Mr. Forman said. "We were the safety net if things had ever really got out of hand."

Sources agreed that, aside from a minor cooking burn, things never did get out of hand, and that no kids were harmed in the making of the show. In fact, crew members took pains to emphasize that they, and the kids, had an uncommonly positive experience on the set.

"The kids loved it," one crew member said. "Some have been depressed returning to normal life."

As for Mr. Forman, he and CBS are confident "Nation" will attract audiences, and sources said production is already scouting for a second-season cast.

"I expected a lot of off-camera hand-holding, but they just didn’t need it," Mr. Forman said. "The kids were better human beings than you’ve ever seen on television. And when they decide to be mean to each other, they’re horrible. You’re seeing kids at their absolute best and worst." 

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