école
autrement, école alternative, école différente, collège
lycée innovant, expérimental ...
2018 ?
... 2118 ?
Une
autre
école est-elle possible?
Pour,
dans, une autre
société ?
...
on peut tout de même très légitimement se demander
si le ministre est bien vraiment toujours - et sera encore - celui de l'éducation,
et
... «nationale» ?
Ou
celui des multinationales ?
Et
de quel type d'«éducation»,
d'«école»,
celles-ci ont-elles besoin: Pour quel type
de «société» ?
«Possible»
?!
On peut
aussi faire pire : c’est
en cours.
Mais un
jour, le paysage sera redessiné, le puzzle sera terminé et
tout le monde n'y aura vu que du feu.
France, Belgique, Grande Bretagne ... comme aux USA, instruction en
famille : Mes
enfants d'abord ?
Enfin,
tant Oslo
que les
Gorguettes, démontrent que, si on joue franc-jeu avec les adolescents,
le résultat dépasse les espérances.
Le
C.E.S. n'a pas explosé dans une fuite en avant de revendications
impossibles à satisfaire de la part des élèves:
le
sentiment de leurs responsabilités a été permanent.
C'est que, aussi, ils aimaient leur établissement, qui était
devenu pour eux un lieu de vie.
Et
non le lieu de mort, ce parking déshumanisé et déshumanisant,
qu'il tend toujours plus à devenir aujourd'hui dans notre pays,
contre
le vœu profond de la plupart de ceux qui y travaillent.
Japon
:
Takasaki dit que son
école ("alternative") a commencé avec trois élèves
et a rapidement évolué durant les dix dernières années
pour atteindre aujourd'hui 50 enfants.
Presque
tous ces enfants fuyaient la brutalité qu'ils subissaient dans leurs
écoles régulières.
"Ils
cherchent refuge dans cette école parce que les enseignants
passent du temps à leur parler et à être leurs amis.
Les écoles japonaises
forcent simplement les enfants à étudier et ignorent leur
développement mental",
ajoute-t-il.
amputez
les enfants-adolescents du pouvoir qui leur revient dans l'Institution
scolaire
- qui leur revient, du fait qu'ils
y sont indispensables -
et, en les coupant de la réalité
extérieure, en les renvoyant à leur seul monde intérieur,
vous les désocialisez,
c'est-à-dire que vous les névrotisez.
2015
école
autrement, école alternative, école différente ...
Une
autre
école est-elle possible ?
une espèce animale où le petit sortant du ventre de sa mère est pris par les pattes de derrière et, tête en bas, battu, jusqu'à ce qu'il hurle, par un adulte. Puis ayant été retourné en tous sens, il est emballé, et déposé à l'écart. LES ENFANTS D'ABORD
FREINET & THE ANGLO-SAXONS (Nicholas BEATTIE, University of Liverpool, G.B.) FREINET AND CITIZENSHIP EDUCATION (Hugh STARKEY, The Open University) Persécutés dès le préau au Japon JAPON
: Les écoles de la liberté
Qu'est-ce qui fait marcher Summerhill ? Y a-t-il un mécanisme spécial, un truc ? Neill a-t-il un secret ? (l'opinion de John HOLT) ![]() IMAGINE A SCHOOL by Zoe Readhead-Neill Imagine a school.... · Where climbing trees and building dens are considered as important as learning decimal fractions. · Where you can shout at the teacher if you want to. · Where the rules governing everyday life are made democratically by the whole community. · Where the children are free to play all day if they want to...... Summerhill is such a school.
Bibliographie : - Libres enfants de Summerhill, en collection Poche - The new Summerhill, éd. Penguin, 1991 NDLR
- Un G.O. du L.A.P. ("lycée" "autogéré" de Paris) ayant affirmé avec force moulinets sur un plateau de TV que "Summerhill en France, c'est le Lap !", il convient d'apporter quelques précisions : - Summerhill est un internat, situé en pleine campagne,
près de Leiston en G.B.
- L'équipe éducative est composée d'une quinzaine
d'adultes - non fonctionnaires! - (vivant souvent sur place
et "au pair"), dont Zoé, propriétaire des lieux, fille
de A.S. Neill.
- L'école ne reçoit aucun salaire, ni aucune subvention publique, sous quelque forme que ce soit.
![]() L'opinion de John HOLT
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ÉTRANGES
ÉTRANGERS :
"école" (?) summerhill © AIE-Possible
Beaucoup de gens pensaient qu'après la mort de A.S. Neill en 1973, Summerhill disparaîtrait avec lui. Ce ne fut pas le cas. Summerhill existe toujours aujourd'hui, organisme social autogéré, indépendamment de l'homme dont la personnalité fut si intimement liée à sa conception. © AIE-Possible Nos véritables règles. Ces pouvoirs, comme
tout autre ici, sont délégués par l'assemblée.
Une autre source de pouvoir et de responsabilité est le titre de
"Beddie
Officer" (responsable du coucher). Plusieurs sont élus chaque
trimestre pour faire respecter les horaires votés. Ils ont la possibilité
de punir : par exemple, privation de pudding ou amende de 25 p. pour trop
de chahut après le couvre-feu.
![]() Les infractions à la loi et les conflits individuels sont examinés au Tribunal. L'atmosphère de ces réunions a quelque chose d'un conseil de tribu. Chacun écoute attentivement les litiges, donne son point de vue, et fait des propositions pour résoudre une situation ou clore une activité. Exemple : Tom a pris le pistolet à eau de Rupert et refuse de lui rendre. Celui-ci l'avertit que s'il ne lui rend pas, il demandera au Tribunal de statuer. Il y a de fortes chances pour que le pistolet soit rendu. Sinon, cela se réglera au Tribunal. Chacun donnera sa version des faits. Si quelqu'un a une suggestion, il lève la main : ce peut être pour demander un détail, proposer un arrangement, ou une sanction. Le Président récapitule le tout, et on vote. La décision finale est annoncée. L'affaire est close, et on passe à la suivante. D'autres affaires constituent une infraction aux règles communautaires. Par exemple, Linda est rentrée de la ville à la nuit tombée. Elle peut présenter une explication, puis chacun ayant quelque chose à dire peut le faire, puis on en vient aux propositions. Ce peut être un ferme avertissement, une amende, une corvée d'une demie-heure, ou une privation de sortie en ville pendant deux jours. La communauté penche souvent pour l'indulgence. Après tout, il arrive à la plupart d'entre nous de commettre une infraction ou une autre... Ni moraliste, ni psychologiste. Une nuit d'été, je fus réveillé par des voix dans la chambre voisine. J'y allai, énervé et les yeux mi-clos, pour découvrir les enfants habillés préparant une escapade. "Si vous avez l'intention de sortir, leur dis-je, pouvez-vous le faire un peu plus discrètement ?". Ils s'excusèrent et descendirent les escaliers sans bruit. Je pouvais, bien sûr, les citer au prochain Tribunal, mais maintenant qu'ils étaient calmes, je ne voulais pas en faire une histoire. Je retournai me coucher sans parvenir à m'endormir. Au bout d'un moment, plutôt que de rester là à m'inquièter, je décidai d'aller voir ce qu'ils fabriquaient. C'était
une belle nuit, bien éclairée par la lune, et je retrouvai
la petite bande de nomades noctambules près
du gros hêtre en face de l'école (connu sous le nom de
"Big Beech",
c'est un célèbre symbole de Summerhill. Des générations
de Summerhilliens ont joué à
Tarzan du haut de ses branches, sous l'oeil de nombreux photographes).
Le lendemain,
je fus cité au Tribunal par l'une des filles les plus âgées
pour être sorti avec un groupe d'enfants
après l'extinction des feux. Vous ne pouvez garder aucun secret,
ici ! Les enfants furent privés de pudding et de la veillée
hebdomadaire (les vendredi et samedi, on peut se coucher plus tard, si
l'on n'a pas enfreint les règles dans la semaine).
Pour cette véritable raison, le "self-government" fonctionne bien mieux qu'un environnement contrôlé par l'adulte, parce que les enfants comprennent les dimensions émotionnelles de leurs actes beaucoup mieux que les adultes. L'ambiance du "tribunal" n'est ni moraliste ni psychologiste. On ne tente pas de dépasser le sujet, mais seulement de le traiter simplement. Une conduite asociale est acceptée, c'est-à-dire tolérable, mais sans laxisme. Je veux dire qu'à Summerhill, nous voyons la vie franchement et simplement, et nous reconnaissons que presque tout le monde a, à un moment ou un autre, cassé quelque chose, perdu son calme, envahi l'espace d'autrui, ou l'a dérangé par sa conduite. Aussi, quand je dis que nous acceptons le comportement asocial, cela signifie que nous ne le dramatisons pas, mais le ramenons à des solutions pratiques. L'efficacité de la communauté. Le Bien et le Mal sont simplement des définitions artificielles par lesquelles nous affirmons nos propres manières de voir le monde, qui apparaît tout-à-fait différent à un autre. Qui suis-je pour dire que ma conception du monde est supérieure à celle d'autrui ? Qui sait quelle nébuleuse de cauchemars peut projeter quelqu'un dans un réveil sinistre? Qui peut comprendre les anxiétés d'un autre, ses peurs, sa solitude ? Chacun de nous porte ses propres cicatrices, ses blessures avec lesquelles il essaie de composer. Je peux seulement défendre mon droit d'avoir mon propre point de vue, et qu'il ne soit pas occulté par la réalité d'un autre. C'est le droit de tout être vivant, ce n'est pas une affaire de taille ou de pouvoir. Comment, devez-vous
aussi vous demander, espérer que les enfants se comprennent si vous
n'êtes pas psychologues avec eux ?
Il est toutefois
important de distinguer l'acceptation de trop d'indulgence, et c'est là
que l'approche pratique, terre à terre, des problèmes est
la plus efficace. Il est reproché par exemple, à Joe d'avoir
volé au café
("Orange Peel"), et d'avoir essayé
d'acheter l'amitié des autres en distribuant gratis chocolat et
friandises. Ceux qui ont investi beaucoup de travail dans le café
sont furieux parce qu'ils essaient de gagner de l'argent pour acheter des
B.D. et des jeux pour rendre ce lieu plus agréable. A la réunion,
beaucoup de choses se disent ouvertement. Joe est puni et devra faire une
étagère en bois pour le café et assurer son nettoyage
les trois prochains jours d'ouverture. On ne parle pas longtemps de ses
motifs. Ses problèmes personnels ne sont pas étalés
à la réunion. A la sortie, personne ne lui est hostile, l'atmosphère
a été assainie. Il a réalisé, peut-être
juste entrevu, qu'on l'accepte comme il est,
qu'il n'est pas nécessaire de chercher à frimer, que l'amitié
ne s'achète pas,mais vient d'elle-même. Il le comprend,
parce qu'il a été interpellé, mais pas rejeté.
De même,
s'il n'y a pas de moralisme ni d'autoritarisme, il n'y a pas non plus de
ressentiment de la personne jugée. Le conflit est rationnel, et
non pas basé sur une lutte de pouvoir;
la réponse est donc rationnelle.
Certains nouveaux
arrivants ont naturellement quelque difficulté à parler en
réunion : ils peuvent alors être
aidés par quelqu'un ou demander à un médiateur de
défendre leur cause. Les
"ombudsmen",
généralement des enfants plus âgés, sont élus
en début de trimestre. Trois d'entre
eux sont disponibles chaque semaine pour arbitrer les petites disputes
ou régler une affaire qui ne peut attendre la fin de la semaine.
Le self-government, c'est comme ça. La
principale fonction de l'A.G. est d'élaborer les lois régissant
notre vie et de supprimer celles qui ne conviennent
plus, ou de les amender pour qu'elles correspondent mieux aux besoins de
la communauté à un moment donné. C'est un processus
de renouvellement permanent.
Plus d'un juge ou d'un homme politique auraient beaucoup à apprendre d'une réunion à Summerhill. L'A.G. peut décider de renvoyer quelqu'un chez lui avant la fin du trimestre ou suggérer à l'équipe un renvoi définitif, mais c'est très rare. Le recrutement d'un enseignant est également du ressort de l'équipe, le C.V. pour le poste à pourvoir pouvant être difficilement apprécié par la communauté. Cependant, lorsque le candidat visite l'école, les opinions des enfants sont prioritairement prises en compte. Le droit de l'équipe auxchoix final vient du fait qu'elle est en dernier ressort responsable, et devra répondre à toute critique extérieure. Le
"self-government"
est un courant puissant qui guide notre vie à Summerhill, et donne
à la communauté sa force et sa substance. Les A.G. ne sont
pas des détails supervisés par des adultes bienveillants,
mais quelque chose de dynamique, d'animé, qui place le pouvoir de
notre vie quotidienne réellement entre les mains de la communauté
toute entière.
Plus d'un juge
ou d'un homme politique auraient beaucoup à apprendre d'une réunion
à Summerhill. Quand j'écoute le Parlement à la radio,
je suis stupéfait par la tenue et le niveau de respect de nos réunions
en comparaison.
Summerhill
continue aujourd'hui, non pas dans l'ombre d'un seul homme, mais grâce
à son propre système de self-government qui ne permet
pas à l'adulte d'avoir un pouvoir sur l'enfant, mais nous donne
la liberté de vivre côte à côte.
Matthew Appleton, (Traduit par Roger Auffrand pour POSSIBLE la Circule Air) |
![]() "Sa majesté des mouches" ("Lord of the flies") "adapté" en télé-réalité show ("Kid Nation") le 19 septembre aux Etats-Unis ![]() Sous l'oeil des caméras, 40 enfants devaient s'organiser en "société", voter des "lois" et construire une "économie". Ils pouvaient avoir à choisir entre ce dont ils ont besoin (nourriture, approvisionnement), et ce dont ils ont envie (Nintendo Wii...) En l'absence de lois sur le travail des mineurs : |
| Présentation
| SOMMAIRE
|
| Le
nouveau sirop-typhon : déplacements de populations ? chèque-éducation
? ou non-scolarisation ? |
| Pluralisme
scolaire et "éducation alternative" | Jaune
devant, marron derrière : du PQ pour le Q.I. |
| Le
lycée "expérimental" de Saint-Nazaire |
Le
collège-lycée "expérimental" de Caen-Hérouville|
| L'heure
de la... It's time for ... Re-creation | Freinet
dans (?) le système "éducatif" (?) |
| Changer
l'école | Des
écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop !|
L'école
Vitruve |
| Colloque
Freinet à ... Londres | Des
écoles publiques "expérimentales" |
| 68
- 98 : les 30 P-l-eureuses | Et
l'horreur éducative ? |