I Une
école différente ? Pour une société
différente
? Qui n'en veut ?! I Des
écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop |
|
L'heure
de la... It's time for ... Re-creation | Appel
pour des éts innovants et coopératifs |
I
Obligation
scolaire et liberté I | Une
école différente ? Pour une société
différente
? Qui n'en veut ?! I
2018 ?
2118 ?
Une
autre
école est-elle possible ?
Quelques
autres "rubriques", parmi beaucoup d'autres, toujours d'actualité
:
les rapports
parents-profs, la maternelle
à 2 ans, l'ennui
à l'école, les punitions
collectives, le téléphone
portable,
l'état des
toilettes,
le créationnisme...
Sa
Majesté des mouches ...
Pour stimuler la "construction
de leur propre société" (= "Kid
Nation" !) :
chaque épisode se
termine par un vote interne pour la remise d'un "prix"
(une étoile en or
d'une valeur de $20 000).
"There was no sex
or drugs"
Ouf.
Just money...
Great, fantastic, fun
!
God
bless America !
Lycéens:
l'Union
Nationale Lycéenne veut le droit de vote à 16 ans
L'UNL, principal
syndicat lycéen estime qu'on ne peut pas considérer les jeunes
comme pénalement responsables à partir de cet âge et
leur interdire de s'exprimer lors des grands scrutins nationaux.
Les femmes
et les non-blancs ayant crié assez fort, on leur a finalement consenti
le statut d'opprimés.
Mais on
ne pense pas encore aux enfants, car ils se taisent.
De tous
les opprimés doués de parole, les enfants sont les plus muets.
Les cris
et fureurs qui émanent du groupe ne sont pas perçus comme
protestation inarticulée, mais comme un fait de nature : les enfants,
ça crie. Nul être pourtant ne crie sans raison.
«
Les enfants » (la seule définition précise et recevable
du terme étant celle de la Loi : personnes de 0 à 18 ans)
ne disposent pas de moyens de s'exprimer.
Ils n'y sont
pas invités, les décisions qui les concernent étant
prises sans leur avis. Ils croient qu'ils ne savent pas, étant dits
ignorants bien qu'on les instruise six heures par jour. Et par-dessus tout
ils n'osent élever la voix, étant pour leur survie dans la
dépendance totale des adultes, qui ne permettent pas la mise en
question de leurs Œuvres - ces œuvres qui seront l'héritage forcé
des gens aujourd'hui jeunes, et muets.
Ce sont les
adultes qui parlent pour les enfants, comme les blancs parlaient pour les
noirs, les hommes pour les femmes. C'est-à-dire de haut, et de dehors.
Entre les
adultes qui parlent des enfants comme ils les veulent, et les enfants qui
ne peuvent pas parler pour eux-mêmes, la passe est étroite.
Et la mystification
se porte bien.
Il faudrait
pourtant sortir de là.
Un colloque sur «les
nouveaux âges de l'homme»
Adulte à 12 ans, ado à 33 Vieillissement, recomposition
des familles, allongement des études, chômage:
le modèle traditionnel n'existe plus.
Recueilli Par CATHERINE
BERNARD - Libération - jeudi 2 décembre 1999
Doit-on abaisser la majorité civique à 12 ans ? Soulevée ce week-end à Montpellier, lors de l'avant-dernier des quinze forums organisés par la mission 2000 chargée par le gouvernement d'orchestrer les manifestations pour le passage au troisième millénaire, la question peut paraître provocatrice. |
Yves
Michaud, philosophe, pour le droit de vote à 12 ans
L’entrée en maturité et citoyenneté est de moins en moins repérable. Pour Yves Michaux, philosophe, les enfants seraient porteurs d’avenir face aux valeurs d’une population vieillissante. Professeur de philosophie à Paris I, il est responsable du
projet “Université de tous les savoirs”,
Psychologies : La majorité civique à 18 ans signifie-t-elle le passage à l’âge adulte ? Yves Michaud :
En quoi les changements de société ont-ils bousculé les repères classiques des étapes de la maturité, et quelles sont aujourd’hui ces étapes ? Yves Michaud :
Quels sont aujourd’hui les rites de passage à l’âge adulte ? Yves Michaud :
Pourquoi proposez-vous que le droit de vote soit accordé dès l’âge de 12 ans ? Yves Michaud :
Isabelle Maury - janvier 2001 - Psychologies
|
Décryptages de notre
pathos national
Le Monde - Sophie Gherardi - 10.11.06
Les déclinistes sont des raseurs, et Yves Michaud déteste ennuyer autant que s'ennuyer. C'est pourquoi son nouvel essai se présente sous un titre plutôt optimiste, Précis de recomposition politique, clin d'oeil au très pessimiste Précis de décomposition de Cioran. Le sous-titre est mi-figue mi-raisin : des incivismes à la française et de quelques manières d'y remédier. Mais l'habillage ne doit pas faire illusion : l'objet d'observation d'Yves Michaud est la France contemporaine, et, à l'évidence, son oeil aigu n'y discerne rien de bien encourageant. La spécialité de ce philosophe atypique - il anime depuis l'an 2000 l'Université de tous les savoirs ; il avait auparavant dirigé la revue du Centre Pompidou et l'Ecole des beaux-arts -, c'est le décryptage du pathos national. Grands discours, grands mouvements, grandes colères se résolvent toujours dans le statu quo. La France est un pays où l'on se paie de mots : avec Jacques Chirac, elle a trouvé le grand bonimenteur qui depuis trente ans réussit à la faire marcher en lui promettant tacitement de ne rien changer. C'est au président de la République qu'Yves Michaud réserve ses piques les plus acérées, parce qu'il le retrouve derrière chaque recoin de son exploration des dysfonctionnements français : au chapitre des institutions, dans la pratique du pouvoir, dans les dérives de la justice ou dans ce qu'il appelle les "démoralisations". Contrairement aux nombreux autres pourfendeurs de Jacques Chirac, Yves Michaud va jusqu'au bout de sa logique en affirmant que, avec cet homme-là, il n'aurait pas fallu faire l'union sacrée au soir du 21 avril 2002. Quoi ? Face à Jean-Marie Le Pen ? Oui, car les démocrates ont été bien naïfs : "Juste une minute de réflexion ou quelques souvenirs du Léviathan de Hobbes leur auraient fait comprendre que la reddition sans condition à l'escroc, pour ne pas tomber dans les bras du facho, n'était ni plus ni moins qu'un contrat de soumission - et donc n'était pas un contrat politique du tout." Car "la soumission au pouvoir de Léviathan exprime le choix de la sécurité et de la protection en échange de l'abandon de tout vouloir politique propre." Au lieu de négocier avec un Chirac lui aussi affaibli les conditions d'un ralliement au second tour, c'est-à-dire un pacte républicain en bonne et due forme, ou bien de jouer l'abstention, ce qui, parie Yves Michaud, n'aurait pas fait gagner Jean-Marie Le Pen, la gauche se livra "à un débordement de pathos qui déboucha sur un front antifasciste dégoulinant de bonnes intentions et de culpabilité". De ce non-choix ont résulté cinq années de non-politique. Yves Michaud détaille aussi pourquoi il fallait dire non au projet de Constitution européenne, essentiellement parce que c'était tout sauf un projet de Constitution. Mais il discute par ailleurs l'idée, chère à Etienne Balibar, du refus comme refondation politique. Cet exercice bien français lui semble avoir un terrible défaut : il contribue à l'occultation des problèmes. Le courage des dreyfusards a masqué l'ampleur de l'antisémitisme français, le manifeste des 121 intellectuels en 1960 "a facilité le trou de mémoire français sur la guerre d'Algérie". Et, aujourd'hui, les fractures de la société française sont oubliées "dans l'euphorie de sursauts citoyens temporaires qui touchent une frange limitée de la population". Parmi la vingtaine d'essais qui forment ce livre riche en formules fortes - Yves Michaud parle de "méchanceté administrative" -, on recommandera particulièrement "Incivilité et communauté". Ou comment les petites agressions du quotidien, en rétrécissant l'espace public, renvoient chacun à la recherche d'une communauté fantasmée, phénomène qui ne fait que renforcer l'atomisation de la société.
![]() Et si on votait dès 16 ans ? "Phosphore, (février 2007) le magazine des 15-25 ans, publie les résultats d’un sondage Phosphore/CSA qui révèle que 68% des 16-25 ans sont contre le droit de vote dès 16 ans. Trop d'engagement tue l'engagement ? Cet âge que l'on aime imaginer rebelle et engagé, est-il plus sage en 2007 ? Ou le cliché du « jeune apolitique » aurait-il un fondement ? Ni l'un, ni l'autre. En épluchant ce sondage, l'enseignement majeur est que cette génération n'est ni apolitique, ni abstentionniste, mais qu'au contraire elle prend la politique bien trop au sérieux pour la laisser entre des mains sans expérience. La politique n'est pas un jeu d'enfant, ni d'ado, disent-ils... peut-être aussi pour ne pas précipiter cet ultime rite de passage à l'âge adulte." L'UNL (lycéens) interpelle les candidats à la présidentielle --afp--29 01 07 - L'Union nationale lycéenne (UNL) a décidé d'interpeller les candidats à la présidentielle, souhaitant obtenir des réponses durant la campagne sur les revendications des lycéens, notamment en matière de lutte contre la précarité des jeunes, a-t-elle annoncé samedi dans un communiqué. "Les lycéens attendent des réponses des candidats à la présidentielle", souligne l'Union Nationale Lycéenne, à l'initiative de laquelle le 7e Congrès des élus lycéens s'est réuni samedi à Paris. "En présence de plus de 350 militants et de 120 élus aux Conseils Académiques de la Vie Lycéenne (CAVL) de la France entière, l'UNL et les élus lycéens ont affirmé leur volonté d'être entendus dans le débat présidentiel", souligne le communiqué qui rappelle que "la France compte plus de 2 millions de jeunes dans l'enseignement secondaire". "Les lycéens subissent de plein fouet la crise économique et démocratique que traverse notre pays, pourtant rien ne change", déplore l'UNL, qui fait valoir que "bien qu'ils n'aient pas le droit de vote, ces dernières années les lycéens ont occupé une place centrale dans l'actualité en descendant massivement dans la rue à plusieurs reprises". Un an après la victoire contre le CPE (contrat première embauche), "l'UNL et les lycéens ont interpellé les candidats à l'élections présidentielles pour qu'ils s'engagent à améliorer les conditions de vie et d'études d'une population qui représente l'avenir de tout le pays". "Sur trois grands thèmes", les lycéens "demandent à ce que les candidats apportent des réponses concrètes à leurs revendications: la citoyenneté lycéenne, la lutte contre la précarité des lycéens avec la création d'un Statut lycéen, la réussite de tous les jeunes au lycée et la réforme de notre système éducatif". "Cet appel qui doit désormais être signé dans l'ensemble
des académies sera remis aux candidats", précise l'UNL qui
demande "à l'ensemble des candidats et à leurs représentants
de faire savoir s'ils sont prêt à reprendre à leurs
compte ces exigences".
Un an après avoir terrassé le CPE, les lycéens interpellent les candidats --afp--29 01 07 - Les lycéens, un an après avoir terrassé le CPE avec leurs aînés étudiants et syndicalistes, entendent se mêler au débat de la présidentielle, en interpellant les candidats sur leurs intentions face au fléau de la précarité qui affecte prioritairement les jeunes. Par un hasard de calendrier, les deux plus importants syndicats de lycéens, l'Union nationale lycéenne (UNL) et la Fédération indépendante démocratique lycéenne (Fidl), ont tenu samedi et dimanche leurs rencontres nationales: chacune a profité de l'occasion pour faire entendre sa voix en s'adressant aux candidats à l'Elysée. "Après la rue, les urnes !" brandit, tel un slogan la Fidl en tête d'un document qui rappelle à la fois la victoire du Contrat première embauche (CPE) mais aussi un questionnaire "à l'adresse des partis politiques dans le cadre de l'élection présidentielle et des élections législatives". Et forts de leur relation durable lancée l'an dernier avec les syndicats, les lycéens de la Fidl ont reçu samedi la visite du secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly, qui les a félicité pour leur engagement en assurant: "la relève est prête!". "On a envoyé à tous les candidats ce questionnaire, on attend les réponses", explique à l'AFP Tristan Rouquier, 18 ans, en terminale au lycéen Mendès de Vitrolles (Bouches-du-Rhône) et président de la Fidl. En huit questions, celui-ci demande aux prétendants à l'Elysée leurs positions sur la situation des lycéens sans-papiers, le racisme, les moyens alloués aux ZEP ou à la lutte contre la précarité pour conforter l'emploi. "Quand on ne nous écoute pas, des mouvements comme la lutte anti-CPE surgissent, donc on attend que les politiques soient à l'écoute", prévient Tristan Rouquier avec un sourire en coin. "Avant, beaucoup de jeunes se disaient que la politique était un autre monde, le CPE nous a rapproché du syndicalisme et de la politique", souligne-t-il. "Les jeunes ont pris conscience d'un pouvoir. Il y a eu la lutte contre le Pen en 2002, le CPE en 2006, je me dis maintenant que les jeunes sont experts de leur propre vie, il y a eu une véritable prise de conscience", renchérit Charlotte Allegret, ex-lycéenne active lors du mouvement anti-CPE, aujourd'hui étudiante dans un IUT de Grenoble. A l'UNL aussi, précarité des jeunes et présidentielle sont au centre des préoccupations: "Les lycéens attendent des réponses des candidats à la présidentielle", a souligné ce syndicat pendant son 7e Congrès des élus lycéens samedi à Paris, rappelant que la France compte plus de 2 millions de jeunes dans l'enseignement secondaire. Selon Floréale Mangin, la présidente de l'UNL âgée de 17 ans et lycéenne à Paul-Eluard à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), le CPE a permis aux lycéens de réaliser qu'ils n'étaient "pas assez entendus alors qu'ils ont des problèmes de précarité comme les étudiants" car "de plus en plus de lycéens sont obligés de travailler". Selon une étude récente de l'institut CSA pour l'UNL, près d'un jeune sur cinq (18%) a travaillé pendant l'année scolaire durant ses années de lycée. L'UNL "demande que les candidats apportent des réponses concrètes à leurs revendications: la citoyenneté lycéenne, la lutte contre la précarité des lycéens avec la création d'un statut lycéen, la réussite de tous les jeunes au lycée et la réforme de notre système éducatif". "Avant le CPE on n'était pas vraiment consultés, on était les petits, tandis que maintenant on a un poids, sans être obligés de descendre dans la rue", se félicite Floréale. |
Christiane
Rochefort : LES ENFANTS D'ABORD
Pourquoi
maintenant
?
Les enfants, qui n'ont jamais
eu tant de bonheur et de pouvoir (disent les adultes), sont en réalité,
maintenant, menacés.
Par-dessus les parents,
dont la non-intervention est espérée, la Force Aveugle est
en marche contre eux.
Car en dépit d'un
traitement réducteur millénaire, les enfants ont toujours
la rage de vivre.
L'Entreprise
mondiale d'exploitation
La mécanique du jeu
- Les parents pris au piège - Point d'ordre
Exploitation
de la condition parentale
Quelques millénaires
en quelques lignes - Le patriarche dépossédé - Exploitation
- Triste fin du patriarche - Ambiguïté de la condition d'officier
subalterne - La politique de l'éducation - Le pouvoir - Le devoir
d'aimer et de rendre heureux - Divorce!
Gérard
MENDEL :
POUR DECOLONISER L'ENFANT.
Le droit de vote dès
12 ans, la lutte entre les classes d'âge relayant et complétant
la lutte entre les classes sociales, le conflit dans l'individu et entre
l'individu et la société reconnu comme inéluctable
et devenant le nouveau consensus social, l'enfance comme état spécifique
au même titre que l'état d'adulte et se prolongeant la vie
durant chez l'adulte, la désoccultation des projections et idéalisations
diverses, le recouvrement par l'individu des pouvoirs délégués
du fait de la culpabilité et de l'exploitation économique
aux Grands et à l'Etat.
Voilà ce que l'auteur
de la Révolte contre le Père et de la Crise de
Générations nomme l'utopie réaliste d'une révolution
pédagogique dont l'Institution scolaire serait le lieu d'apprentissage.
Réaliste, car il
lui paraît que sous I'"eau dormante" de la stagnation politique actuelle
une lutte de vitesse est engagée entre de telles novations et un
retour en force des Dictatures.
Le consensus social traditionnel,
fondé sur l'Autorité, se désagrège. Le relaiera
un consensus fondé sur la force nue et policière de l'Etat
ou bien, pour l'auteur de cet Essai, un consensus fondé sur
l'institutionnalisation du conflit à tous les niveaux, non plus
lutte à mort mais jeu sans fin d'antagonismes eux-mêmes évolutifs.
Cette 40° édition
comporte pour la première fois une anthologie de citations sur les
thèmes de l'Autorité et du Culte de la personnalité.
Collection : Petite
bibliothèque n° 188 - Editeur : Payot - Pages :
261 - Année : 1971 - ISBN : 2228324205
|
Présentation
| SOMMAIRE|
| Le
nouveau sirop-typhon : déplacements de populations ? Chèque-éducation
? ou non-scolarisation ? |
| Pluralisme
scolaire et "éducation alternative" | Jaune
devant, marron derrière : du PQ pour le Q.I. |
| Le
lycée "expérimental" de Saint-Nazaire |
Le
collège-lycée "expérimental" de Caen-Hérouville
|
| L'heure
de la... It's time for ... Re-creation | Freinet
dans (?) le système "éducatif" (?) |
| Changer
l'école | Des
écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop !
| L'école
Vitruve |
| Colloque
Freinet à ... Londres | Des
écoles publiques "expérimentales" |
| 68
- 98 : les 30 P-l-eureuses | Et
l'horreur éducative ? |
| Appel
pour des éts innovants et coopératifs |