alternatives éducatives : des écoles différentes
| Présentation | SOMMAIRE |

I Une école différente ? Pour une société différente ? Qui n'en veut ?! I Des écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop |
| L'heure de la... It's time for ... Re-creation | Appel pour des éts innovants et coopératifs |
I Obligation scolaire et liberté I | Une école différente ? Pour une société différente ? Qui n'en veut ?! I

Quelques autres "rubriques", parmi beaucoup d'autres, toujours d'actualité :
les rapports parents-profs, la maternelle à 2 ans, l'ennui à l'école les punitions collectives,  le téléphone portable, l'état des toilettes, le créationnisme...

2018
école autrement, école alternative, école différente ...
Une autre école est-elle possible ?
 

QUOI DE NEUF POUR "CHANGER" L'ÉCOLE ?

Adulte à 12 ans, ado à 33
Vieillissement, recomposition des familles, allongement   des études, chômage:
le modèle traditionnel n'existe plus.
Doit-on abaisser la majorité civique à 12 ans ?
 le corps électoral, à l'image du personnel politique, tend à devenir un vieillard qui vote conservateur.
Or, pour répondre aux défis des retraites, de la violence, du redécoupage des rythmes de travail, de l'âge d'entrée et de sortie de la vie active,
il nous faudra prendre des mesures de rééqulibrage en abaissant encore l'âge du vote.

Sa Majesté des mouches ...

Pour stimuler la "construction de leur propre société" (= "Kid Nation" !) :
chaque épisode se termine par un vote interne pour la remise d'un "prix"
(une étoile en or d'une valeur de $20 000).
"There was no sex or drugs"
Ouf.
Just money...
Great, fantastic, fun !
God bless America !

Mesurer, tester, calibrer, étiqueter, évaluer, trier, sélectionner, dresser, jeter, enfermer, punir, éliminer...
«former des gens à l'esprit éveillé et critique» ?
Manquerait plus que ça !



 
 
 

L'Entreprise mondiale d'exploitation :

BRITISH WAY OF LIFE

Le "modèle" anglo-saxon,  libéral  ... 
et blairo-socialiste

Royaume-Uni : 35% des élèves de 11 ans ne savent pas lire

Un demi-million de «sans-logement» en Grande-Bretagne
A Londres, un enfant sur deux sous le seuil de pauvreté

Un demi-million d'enfants britanniques travaillent "illégalement"

Royaume-Uni : «tolérance zéro» et conditions de détention intolérables
Plus de dix milles jeunes délinquants britanniques sont emprisonnés
«Le bilan du Royaume-Uni en terme d'emprisonnement des enfants
est l'un des pires qui se puisse trouver en Europe.»
Tony Blair : "tolérance zéro" face aux éléments perturbateurs dans les écoles

Royaume-Uni : Ecoles fermées aux pauvres

Un rapport émis par ConfEd, (une association qui représente les dirigeants du secteur de l’éducation locale) dénonce le manque d’intégrité des processus d’admission dans certaines écoles publiques.
Des réunions de "sélection" d’élèves sont organisées,
durant lesquelles ne sont admis que les enfants "gentils, brillants et riches".
Ainsi, 70 000 parents n’ont pas pu inscrire cette année leurs enfants dans l’école de leur choix.
En écartant les élèves issus de milieux pauvres, ces établissements "hors la loi" espèrent rehausser leur taux de réussite aux examens.
Pour lutter contre ces pratiques, le gouvernement s’apprête à proposer un nouveau système d’admission des élèves dans les écoles publiques.


5 September 2005

... et moins de pauvres dans les écoles primaires catholiques.

Les écoles anglaises pourront être gérées par des "trusts"

Les Britanniques inventent l'ultrason antijeunes

Grande Bretagne : premier pays où chaque déplacement de véhicule sera enregistré.

Blairo-socialisme : bilan globalement positif
Naître et grandir pauvre en Grande-Bretagne
est encore plus pénalisant que dans d’autres pays développés.

Royaume-Uni : Le créationnisme aux examens

Plus de 350 000 Britanniques ont quitté leur île en 2005
pour jouir d'une vie meilleure

Les jeunes Britanniques se voient vivre ailleurs
difficulté d' acquérir un logement, hausse de la fiscalité et indigence des services publics,
en particulier les transports et le système de soins.

Beuark.
Ségolène Royal rend hommage à la politique de Tony Blair.



  AMERICAN WAY OF LIFE...

45 millions de personnes sans système de santé
dans le pays le plus riche du monde

Le système de santé américain est le plus onéreux parmi les pays industrialisés
et l'un des moins efficaces en terme de nombre de personnes couvertes

États-Unis : L’abstinence sexuelle renforcée
131 millions de dollars (augmentation de 30 millions) pour les programmes fédéraux vantant auprès des collégiens et lycéens américains les mérites de l’inexistence d’une vie sexuelle avant le mariage. L’évaluation nationale des bienfaits réels de ces programmes a été reportée à 2006.

Des aberrations scientifiques pour mieux prêcher la chasteté
Cette année, 40 des 50 Etats doivent faire face à diverses procédures visant à contester l'enseignement de la théorie de l'évolution dans les écoles publiques.

Quelque 6000 étudiants sont attendus sur le campus  "sans péché" (l’Ave Maria University), 
qui ne connaîtra ni préservatifs ou autre moyen de contraception, ni homosexualité, ni avortement.

Le nombre total des armes à feu en circulation aux Etats-Unis est estimé à plus de 200 millions, dont 65 millions d'armes de poing, pour une population totale de 284 millions d'habitants.
Selon des statistiques gouvernementales remontant à la fin des années 90, les armes à feu sont la cause de la mort d'un enfant ou adolescent toutes les deux heures, par crime, accident ou suicide.
En 1997, ces armes ont été responsables de la mort de 32.436 personnes,
selon ces mêmes statistiques.

La "Home School Legal Defense Association" :
Liée à l’église évangélique,
« Les croisés américains du Home Schooling »
 

4000 Québécois fréquentent des écoles clandestines pentecôtistes
les écoles pentecôtistes enseignent notamment le créationnisme.



FRANCE : « les plus stricts des stricts »
Présents dans huit départements (Ardèche, Drôme, Loire, Haute-Loire, Var, Gard, Rhône, Seine-et-Marne)
La vie familiale y est très normée, dans un contexte patriarcal où le père travaille à l’extérieur, tandis que la mère prend en charge l’éducation morale des enfants.
Ils ont choisi depuis quelques années de scolariser eux-mêmes leurs enfants.
Les communautés ont récemment créé un système privé de cours par correspondance, les cours du Chêne.
Exploitation de la condition parentale
 
« Remplissez la Terre, et l'assujettissez. »
DIEU
Quelques millénaires en quelques lignes

D'abord un survol de ce qui nous a menés où nous sommes. Ne remontons pas aux origines, qui sont mal connues, mais seulement jusqu'à Adam et Eve. Les anciennes sociétés patriarcales, source des nôtres, reposent sur des rapports de domination. Les aînés mâles commandent. Les enfants, comme le bétail les femmes et tout, appartiennent au chef de famille, qui a le droit de les tuer et sinon le devoir de les nourrir jusqu'à ce qu'ils soient capables, très tôt, de travailler à leur tour pour la tribu, selon leur devoir à eux. L'énergie ne sort pas de la famille. Le patriarche, force de travail spirituelle, transmet impérieusement les codes qui assurent le maintien de ces sociétés à population et moyens de production limités, avec autorégulation par catastrophes naturelles (épidémies épizooties séismes sauterelles. etc.). La famille patriarcale est une unité de production, forme parmi d'autres, et fort rigide, d'adaptation au milieu.
Le germe de l'expansion est dans ces sociétés. La charte de fondation de notre patriarcat d'origine l'indique d'ailleurs sans fard (Genèse, l, 28). Conquêtes et compétition sans fin y sont inscrites.
Les dominants s'affrontent pour remplir davantage de Terre et assujettir de plus en plus de choses, bêtes, et gens. Ils s'approprient les énergies et moyens techniques susceptibles d'augmenter leur puissance. Toutes ces quantités, croissantes, et se faisant croître l'une l'autre, enclenchent une dynamique explosive (exponentielle), qui au cours des siècles - avec un bond fantastique au moment où les moyens techniques permettent une appropriation massive d'énergies, et où le facteur « catastrophes naturelles » est mieux maîtrisé ­accouche, par mutations successives dites « révolutions », de formes sociales à croissance de plus en plus croissante et à domination de plus en plus étendue sur une population de plus en plus peuplante, avec concentration de plus en plus concentrée des biens et des pouvoirs - processus tendant vers l'explosion, car une telle accélération de plus en plus accélérée de quantités massives ne peut pas finir autrement. Avec un bon ordinateur on peut tracer cette courbe.
C'est comme ça que nous sommes arrivés dans la présente mutation, qu'on appelle société en expansion quand on est parmi les exploiteurs, et, quand on est parmi les exploités, capitalisme monopoliste. La dernière peut-être avant l'explosion définitive.
De fait, sont déjà prévues avec beaucoup de sang-froid l'explosion démographique (datée à environ l'an 2030); l'explosion technique (nucléaire, non datée); l'explosion de la Nature (catastrophe écologique, genre tremblements de terre généralisés, ou autre); l'explosion tétanique (blocage général). Mais pas encore l'explosion des rapports de domination (le moteur initial), qui paraît pourtant la plus passionnante et inspirante.
 

Le patriarche dépossédé

Les parents actuels sont encore propriétaires de leurs descendants mineurs, et en particulier responsables de leurs méfaits et casses.
Mais, à mesure que le pouvoir est plus centralisé, il tend à prendre le contrôle de tout. C'est dans ce mouvement de mainmise, qui porte pavillon de «Progrès de la Démocratie », que le chef de famille a été progressivement dépouillé de ses droits absolus. Ce « progrès » est un déplacement du pouvoir : mutation au sommet.
La Loi défend aux parents de tuer ou abîmer leurs descendants. C'est désormais l'Etat qui se le permet, en cas de guerre, service militaire, tortures, répressions, ainsi qu'accidents du travail, de la route et autres dans l'intérêt de l'industrie.
La Loi enjoint aux parents de faire instruire leur progéniture dès l'âge tendre, ce qui revient pour la quasi-totalité à les remettre aux établissements éducatifs gratuits de l'Etat. Les établissements privés revenant au même en plus cher. L'instruction à domicile par parent n'est pas interdite, bien que contrôlée, mais qui le sait? Et qui le peut? Au moyen de l'école, qui porte toujours son vieux pavillon de « l'instruction égale pour tous », l'Entreprise d'exploitation tend à disposer de plus en plus, par-dessus la famille, des nouvelles générations. 
Les Etats - agents d'exécution de l'Entreprise, qui a ses hommes dans les gouvernements, les fait et défait - les Etats font des décrets structurant l'enseignement en fonction directe des besoins de l'industrie, l'industrie passe ses commandes, et l'école sert, en dépit des résistances internes. Et on voit des parents aller se débattre à l'école, essayant par des suppliques d'infléchir le destin de leurs rejetons jetés en pré-apprentissage. (Quelques-uns s'unissent pour constituer des écoles parallèles). L'avenir des enfants n'est plus déterminé par les parents. La tendance en monopolisme est la prise en main directe des enfants, et le retrait de toute autonomie aux personnes, c'est-à-dire au peuple.
Après « formation », l'État, toujours, prend les fils dans son appareil militaire : le dernier tour de vis, la finition; les objecteurs et inconformes étant si possible brisés. Puis lesdits fils, bien à point, sont jetés sur le marché du travail. Les filles l'étant de préférence sur le marché du mariage où elles sont plus avantageuses à l'Entreprise pour l'entretien gratuit de la force de travail, et la production et l'élevage des petits (selon les besoins de l'exploitation, une certaine proportion est admise dans des emplois subalternes : selon le degré d'agitation, quelques exemplaires féminins sont mis en vitrine pour éblouir le reste).
Une fois terminés, les jeunes quittent leurs parents, vont essaimer ailleurs, vivement encouragés à fonder à leur tour un « foyer ». La famille est éclatée en micro-unités, aisément contrôlables car minuscules, fermées, sans force, sans solidarité. Faciles à mettre en cages, à manipuler, à doter de structures mentales concurrentielles, égotistes, routinières, timorées : à ensemencer en virus émotionnels et fermentations diverses habituelles aux vases clos. Par-dessus le marché ça multiplie la consommation, par mise en rivalité, et entassement d'objets à vocation collective dans des mains privées : c'est gagné sur tous les tableaux. (Le coup tous-tableaux est un génie de cette caste dirigeante, ménagère de ses munitions.)
Les parents seraient donc plutôt aujourd'hui des sortes de dépositaires provisoires, et des agents techniques, à pouvoirs restreints.
Leur tâche peut être définie comme un service d'élevage super-qualifié.
 

Exploitation

Et non rétribué : les parents ne vendent pas leurs petits, comme les autres éleveurs, à l'Entreprise de ramassage. Ils les donnent. Rien ne leur revient en fait de l'énergie investie dans les enfants : ceux-ci sont pratiquement dispensés d'entretenir leurs ascendants en retour du service reçu, et souvent n'en ont pas les moyens - car l'Entreprise s'approprie la totalité de leur force de travail pour en tirer la plus-value. De là une ambiguïté tragique pour les parents  : les structures mentales ne suivant pas les réalités économiques galopantes, les parents restés dans l'illusion patriarcale, et mesurant les peines endurées, croient que leurs enfants leur doivent quelque chose, et souffrent une intolérable frustration à cause de leur « ingratitude ». Une analyse correcte desdites réalités économiques permettrait seule de désigner la vraie source de tous ces malheurs - que l'on croit privés parce qu'ils sont vécus dans l'isolement, mais qui sont de nature sociale.
La société moderne a ôté aux parents les droits absolus de jadis mais leur a laissé les devoirs. L'entretien des petits et même des grands (16, 18 ans!) est à leur charge. Elever un enfant coûte, en pur argent (énergie, temps, angoisses non compris) autour de 200000 F (20 millions anciens).
Une étude plus poussée de la fonction parentale pourrait contenir un calcul de l'économie ainsi réalisée par l'Entreprise, bénéficiaire réel de l'élevage, sur une population donnée.
Ce « devoir » est appelé naturel. Comme le travail domestique des femmes mariées, notez. Lequel n'est pas rétribué non plus. Cette analogie n'est pas un hasard, mais une économie : le mot « naturel », dans le glossaire de la bourgeoisie, a pour fonction de soutirer un travail gratuit, c'est-à-dire un servage. Les parents sont persuadés pourtant qu'ils élèvent leurs petits par amour. C'est ainsi que leur amour est le fondement de l'appropriation de leur énergie.
Ce « devoir naturel » est impératif. Y manquer s'appelle abandon. L'Assistance publique, prenant les enfants « abandonnés » par des parents « dénaturés » (la société parle une langue hautement morale), est l'alternative. Et honte à qui y recourt. Les parents sont coincés.
Ainsi, à leurs propres frais, avec leurs énergies, au besoin en se saignant aux quatre veines pour élever leurs petits « décemment » selon les critères mêmes de ces gens-là qui ne leur donnent même pas un salaire « décent », ils font de leurs enfants une valeur-travail, laquelle est aussitôt raflée par ces dits gens-là afin d'en tirer pour eux seuls profit. Bravo.
Les parents sont les pigeons de l'Entreprise. Leur énergie leur est volée. On se sert d'eux pour rendre les jeunes exploitables et contrôlables.
Après ça on les balance. En société de consommation on jette tout après usage.
 

Triste fin du patriarche

Cette société n'a rien à faire des vieillards sans force de travail utilisable, et qui n'ont à transmettre qu'un « de mon temps » dont il n'y a plus trace. Pour la transmission des codes, qui changent si vite que ça s'appelle « être dans le vent », il y a la télé et autres media, sous contrôle. Les vieux n'ont aucune fonction dans la vie moderne, où en même temps des fortunes sont englouties dans des recherches en vue de prolonger la vie humaine. On ne les tue pas toutefois. Mais, afin que ces résidus de fabrication ne fassent pas trop de vagues, (ils votent), l'Etat se contente de les laisser s'éteindre à petit feu au moyen du reversement partiel, judicieusement nommé « retraite », des économies faites par eux sur leurs bas salaires durant toute leur vie de travailleurs, et s'il vous plaît c'est un cadeau prière de dire merci humblement 1. La fonction des vieux c'est attendre la mort. De plus en plus souvent à l'hôpital, car personne n'en veut. En attendant qu'on les parque tous ensemble dans des ghettos spéciaux 2. Pour leur bien voyons ne sois pas mauvais esprit, pour qu'ils aient de la compagnie. Pas gratuits les ghettos d'ailleurs, et on parle déjà de scandales, aux U.S.A. pays pilote, à propos d'hospices qui ne nourrissent pas leurs pensionnaires. Une autre utilisation du vieillard se profile à l'horizon : cobayes pour les recherches gériatriques, puis consommateurs de produits anti­vieillissement. Ce sera un progrès sur l'hôpital allons. Et puis ce ne sera pas long. L'ennui tue.
C'était : la condition des vieux en société avancée.
Le capitalisme a phagocyté le patriarcat. Ce n'est pas un rapport de filiation mais de dévoration. Il n'a laissé que les os  : il exploite les structures.
A l'autre bout de la chaîne le patriarche passe a la poubelle. Il a été dépassé par la dynamique de la domination même.
Après tout il n'avait qu'à ne pas la démarrer. Trop tard pour pleurer, grand-père.
A moins que, la retraite survenant de plus en plus tôt, les « vieux » ne l'étant plus et y voyant encore clair se constituent en groupe de revendication?
 

1. L'opération « mise à la retraite» atteint les campagnes, bastion du patriarcat traditionnel.
Le vieux quitte sa ferme et va végéter ailleurs avec une pension, tandis que les jeunes vont servir l'industrie 
(jeunes Bretons en Alsace, etc.). Après on peut remembrer à l'aise. Coup « tous-tableaux ».
2. Le Capitalisme sépare les tranches d'âge, de revenus de cultures, etc. 
Il quadrille le peuple.
Ambiguïté de la condition d'officier subalterne

Le couple-agent technique a rang (il n'est pas payé mais du moins il est gradé) d'officier subalterne et sous-officier. Car il est composé de deux termes inégaux : la mère, située quelque part entre l'adjudant et le caporal, pour les basses-œuvres; le père pour les hautes, entre le sous-lieutenant et le capitaine. Tous deux ayant entre eux un rapport de classes, économique (la femme dépendant économiquement du mari « normalement ») et sexuelle (sanctionnée par le devoir conjugal, obligation légale remplie avec plus ou moins de bonheur).
Jadis relation économique, le mariage est aujourd'hui un amalgame d'économie, de contrainte légale, de sexe, de sentiments variés et variables. Une étude complète de la condition parentale aurait à décaper le tableau conjugal du vernis idyllique, et toxique, dont les media le recouvrent obstinément afin de ne décourager personne.
Cet alliage instable, parfois explosif, bourré de charges émotionnelles, lieu du non-dit, a mission d'éduquer - ce mot de pouvoir signifiant : réduire l'enfant aux normes.
Étant humains et non robots, pleins de contradictions, de frustrations, croulant sous les tracas, à côté de leurs pompes comme tout le monde, et parfois même doués de conscience, ou d'intuition, les parents ne sont pas des instruments parfaits. Ils font des erreurs. Et c'est notre veine : nombre d'anciens enfants qui s'en sont à peu près tirés disent qu'ils doivent leur salut à la pagaille et à l'échec de leur éducation. Des ordinateurs feraient certes mieux l'affaire de l'Entreprise. A partir de bébés-éprouvettes par exemple, et c'est pourquoi il faut se méfier de la chose, à première vue si pratique.
La marge d'erreur (par rapport à la commande) tend à croître avec la décadence des principes sacrés, le mode de vie névrosant, les fuites de l'information (on ne peut pas tout contrôler, des étincelles s'échappent, Reich, Laing-Cooper, Bettelheim, Leboyer, Summerhill, etc.), la pression des jeunes eux-mêmes, et semble-t-il une montée générale de conscience.
On ne peut plus vraiment se fier aux parents.
Certains se sont même mis à penser. Aussi ces outils incertains sont-ils de plus en plus secondés, guidés dans leur mission. La voie est balisée : bons conseils répétitivement prodigués par les media, entourage, voisins, ascendants veillant au grain, tous redresseurs de tort bénévoles : institutions, corps médico-pédiatrique, psychologique de plus en plus souvent, scolaire. Et, pour que rien ne soit laissé au hasard, les parents seront enfin eux-mêmes éduqués. Ils ont à présent des écoles où éponger les gaffes et apprendre à marcher droit au milieu de toute cette confusion. Ils ne pourront plus se tromper.
 

La politique de l'éducation

Ainsi, fermement maintenus dans la ligne juste, à part quelques bavures (bénies soient-elles), les parents ont peu de chance d'échapper à leur rôle, dont la nature politique leur est soigneusement cachée. Pour la découvrir, il faut avoir accès à la culture : l'information ne descend pas à la masse, elle est bloquée ou dénaturée avant, au niveau des media destinés au peuple, et pour cela dits « populaires ».
Ceux qui parviennent à prendre conscience de leur rôle, et entrent dans la résistance, se heurtent à de sérieuses difficultés. Ils sont minoritaires. La majorité écrasante, entourage media école presse et littérature « pour » enfants, tout se chargera de rectifier leur tir, fatalement tâtonnant puisqu'ils inventent. Mauvais rapport de forces. Ils seront déchirés, accusés, coupables, on les persuadera qu'ils rendent un bien mauvais service à leurs petits (en ne les préparant pas à être des loups parmi les loups), et il arrivera que les petits eux-mêmes souffrant d'insécurité (parmi les loups) leur reprochent de manquer de cette autorité qui rend tous les autres enfants si heureux, et leur mènent la vie dure. Tout l'environnement, agissant sur tous les sens, force dès le début de la vie les jeunes dans des rapports dominant-dominé. Si tu ne me domines pas, je te domine. La structure fatale est intériorisée dès 5 ans.
Sortir de là n'est pas totalement impossible.
Mais quel travail. Quelle énergie. Quelle attention. Quel temps, quelle disponibilité. Et qui peut se lancer dans une affaire pareille? Peu, jusqu'à ce que le mouvement amorcé dans cette voie s'implante assez pour devenir un soutien et une alternative.

En attendant, la masse des parents, sans remettre en question les principes qui leur ont été à eux-mêmes inculqués, font le job, s'efforçant avec ingénuité de réduire les « rebelles », et de livrer des modèles conformes, « bien élevés », comme on dit, compétitifs ou consentants (sachant « tenir leur rang » ou « rester à leur place ») selon sur quel barreau de l'échelle économique, sexuelle, ou raciale, leur naissance leur permet de grimper.
On fait un bruit d'enfer des parents modernes « permissifs ». C'est la vieille technique de l'épouvantail. La réalité est : les enquêtes montrent qu'une majorité massive réclame pour les enfants une éducation plus sévère, dans tous les pays « avancés ».
Ah comme ils l'ont facile là-haut! En faisant une loi de la cohabitation des enfants et des parents et de la hiérarchie dans la famille, les pouvoirs jouent sur le velours : si les plus petits renâclent contre leur condition, voire contre les institutions elles-mêmes, ce sont les parents qui ont la vie impossible, pas les institutions. Les parents exercent alors leur autorité pour avoir la paix « chez eux », car ils se croient chez eux.
Ils se leurrent - ou plutôt sont leurrés. L'idée que les relations interfamiliales sont affaire privée est une illusion. Ne serait-ce d'abord que du fait que la cohabitation est obligée par la loi, aucun ne pouvant s'y soustraire : les enfants ne peuvent pas s'en aller mais les parents ne peuvent pas non plus les mettre dehors; et ensuite, du fait que la hiérarchie est instituée également par la loi. Les structures sont données de l'extérieur, et non modifiables à volonté. Il n'y a pas là, de choix personnel. Et le fonctionnement est contrôlé. La famille est censée donner d'elle une certaine image, « honorable ». Elle est vulnérable aux pressions de l'environnement, voire accessible aux interventions directes des Autorités elles-mêmes : les assistantes sociales pénètrent à l'intérieur des foyers, agissent sur les parents, font des rapports. 
En cas de « déviance » des mesures sont prises. Cette illusion d'un domaine privé est un piège où à peu près tout le monde se laisse prendre. Non, on n'est pas chez soi.
A l'intérieur de la famille, dont les membres sont inégaux; et obligés de demeurer ensemble, les Pouvoirs, ayant constitué enfants et parents en antagonismes, les laissent s'affronter, et recueillent sans frais le bénéfice du maintien de l'ordre.
 
 

                                               *

Mais, s'ils ne peuvent échapper, alors ça n'est vraiment pas de leur faute!
Ça n'est pas de leur faute et ça continue comme ça dans les siècles des siècles.
Nous quand on dit  : on ne l'a pas fait exprès, ils trouvent que ce n'est pas une excuse.
En fait il n'est interdit à personne, surtout grande, de réfléchir à ce qu'elle fait. Les grandes personnes ont accès à l'information, si elles veulent.
L'information est truquée. On peut faire un effort, non?
Ça c'est la douloureuse question de l'aliénation, et de la responsabilité humaine.
 

Le pouvoir

C'est compliqué. Mais tout de même les gens ont au moins un choix : ils sont libres de prendre ou non le rôle de parent. Un jour, ils l'ont « fait exprès ». Ils l'ont accepté, le job. D'avance et en bloc, par un acte volontaire. Un acte décisif de la vie, dont l'importance d'ailleurs ne leur échappe pas (ô, le léger serrement de cœur, sur les marches de la Mairie ... ô la nostalgie soudaine.). Ils ont signé un pacte. Ça s'appelle Mariage. On y dit « Oui », mot lourd de sens. En connaissance de cause, en ignorance de cause, sous des pressions sociales, familiales, en cas de force majeure (?), c'est ça le sens de ce contrat, signé avec les Autorités, sur les registres officiels de l'Etat, et accompagné de Sa bénédiction, d'un discours significatif, et d'un Livret « de Famille ». Ils ne font rien pour rien ces gens-là, peut-on encore l'ignorer? La Mairie est le bureau de recrutement des agents techniques, et on y va sur ses pieds, même si pas avec toute sa tête. 
On y signe 3 son appartenance à un Ordre social défini, l'acceptation des fonctions que cet Ordre implique, et la délégation de pouvoirs.
Et ce pouvoir qui leur a été remis, les parents l'exercent sur leurs enfants, comme chose naturelle et allant de soi. II ne s'en trouvera guère pour seulement songer à s'interroger sur la légitimité de ce pouvoir. Bien plutôt il arrivera que pouvoir et amour vivent en symbiose : j'aime mon pouvoir sur toi. On a remarqué un détachement des pères au moment où les enfants grandissant échappent au contrôle : plus contrôlé, plus aimé.
Qui exerce un pouvoir n'est jamais innocent.
« Quoi pouvoir, quel pouvoir, de quoi parlez-vous? C’est dépassé il n'y a plus de pouvoir, c'est la démission la déliquescence, ce sont les enfants qui commandent à présent, et les parents qui sont aux ordres! » Cette chanson à la mode relève de la conjuration magique : Ce que vous attaquez n'existe pas - conclusion, rentrez chez vous.
Quelle confusion. Les parents sont blâmés pour une perte de l'autorité qui résulte du démantèlement de leur pouvoir par l'Etat - qui n'en laisse que ce qui lui convient.
Quelle mauvaise foi : car cette « démission » ne vaut que pour une maigre frange sophistiquée de la population qui, dans les faits de la vie quotidienne, n'ose plus exercer une autorité ressentie comme ridicule à l'égard de personnes capables d'autonomie que la Loi maintient absurdement en dépendance. Cette minorité est brandie par les gardiens de l'Ordre moral comme si elle était le tout. C'est la technique de l'épouvantail.
Quel déni de logique  : car de toute manière le pouvoir est conféré par la Loi. Par conséquent les permissions ne sont que des faveurs; donc précaires. Les conditions peuvent à tout moment changer (divorce, remariage, crises), et le dernier mot appartient aux adultes en tout cas. Les enfants, qui le savent, ne font jamais que jouer avec le pouvoir, à l'intérieur d'une relation de pouvoir dont la nature n'est pas changée. Ils peuvent gagner des batailles, ils ne gagnent pas la guerre. Qui est : leur formation en vue des intérêts de la société en place.
Cette guerre-là se mène par une prise de conscience des fondements politiques de l'éducation, et par le changement des lois et des structures.
 

3. Les parents délibérément non mariés n'ont du moins pas signé de pacte. Bien qu'ils subissent comme les autres les pressions sociales, ils peuvent mieux prendre leurs distances par rapport au rôle.
*

« Chers parents. Si vous ne savez pas ce que vous faites, alors souffrez qu'on vous l'apprenne. Au moins ne détournez pas les yeux quand on vous montre. L'inconscience n'est plus une excuse quand l'information vous est offerte. Refuser de savoir, c'est déclarer votre appartenance au rang des oppresseurs.
« Vous dites que vous ne tirez aucun profit de votre position : je vous arrête. Vous avez eu du pouvoir, le pouvoir c'est du profit, le vrai profit c'est le pouvoir, dont l'argent n'est que signe et mesure. Vous n'êtes pas à cent pour cent dans le camp des opprimés, même si un pouvoir vous opprime ailleurs : vous exercez chez vous le seul qui vous est permis. Une part de vous, celle qui a signé la délégation de pouvoirs, est passée de l'autre côté.
« Vous n'êtes pas les seuls, en ce monde de dominations enchevêtrées, à avoir une part dans chaque camp. Mais nous, les enfants, nous avons bel et bien le tout dans le mauvais, il n'est rien qui ne nous domine.
« Au moins cessez de l'ignorer et de jouer les ingénus. Il est temps que vous connaissiez votre place, et la nôtre. Nous réclamons votre conscience.
« Vos fils et filles affectionnés. »
 

Le devoir d'aimer et de rendre heureux

Les parents actuels doivent aimer leurs enfants, quoi qu'ils en aient. Presque aucun n'oserait, sauf à titre de douloureuse confidence à un intime, dire qu'il ne les aime pas. En tout cas, aucune mère : le devoir est plus impérieux pour elles. Les pères sont plus libres de leurs mouvements internes, il est même admis officiellement qu'un père « se détache » de son fils quand il s'aperçoit que ce fils n'est pas comme il avait cru, un soi-même recommencé.
Aimer ses enfants est un devoir : au commencement était le verbe, et le reste suit : la persuasion, puis la réalité elle-même. Tous les parents actuels aiment leurs enfants.
Qu'est-ce qu'aimer ses enfants? - Aimer ses enfants, c'est les rendre heureux.
Le bonheur des enfants est bien entendu défini par les adultes - ou plutôt ceux-ci répercutent naïvement l'image définie par la société et diffusée par ses canaux habituels.
Le mythe du bonheur est un des plus puissants analgésiques utilisés par l'Entreprise. Et sans compter. Un vrai matraquage. Comment les parents ne se laisseraient-ils pas prendre dans un piège qui porte un si joli nom? Au niveau des individus, tout le monde est piégé. Il n'y a que la Force Aveugle qui gagne.
Le bonheur des enfants, la réduction sans douleur, la mutilation dans la joie. Être heureux de marcher vers l'ennui définitif et consenti. 
Une chanson aux lèvres. Il faut qu' « il » et « elle » soient heureux maintenant puisqu'ils ne le seront pas plus tard.
« Chers parents. Votre idée de notre bonheur, qui ne vous appartient même pas mais vous fut dictée, n'est pas forcément la nôtre. Vous devriez nous demander avant de nous rendre heureux. Peut-être préférons-nous être vivants.
« Vos filles et fils, trop heureux. »
 

Divorce!

Les gens qui n'ont plus envie de vivre ensemble ont le droit de se séparer. Mais ils hésitent ou ne le font pas, « à cause des enfants ». 
Car ils les rendraient ainsi, dit tout le monde, malheureux. Ils en sont prisonniers.
Les parents qui divorcent aiment mal leurs enfants, tel est le consensus, demeuré solide malgré les libéralisations. Ils n'ont pas fait leur devoir de les entourer de tendresse unis (lire : de maintenir la petite cellule). Les enfants de divorcés souffrent.
A moins qu'ils ne soient ravis : ils ont tout en double, s'ils savent y faire.
Ils sont pervertis par la situation, ce n'est pas mieux. Sous leur attitude cynique ils cachent leur souffrance vraie. On va même jusqu'à faire un accroc au mythe sacré de l'amour filial, à admettre que les petites victimes aiment moins, tant pis pour eux. Méchants parents.
Sur les parents qui divorcent s'exerce une pression énorme, destinée à les culpabiliser. Selon une technique éprouvée, l'action psychologique freine l'exercice d'une liberté accordée par la loi.
La société patri-capitaliste n'a jamais digéré le divorce, consenti... pour sauver le mariage, en perte de vitesse.
Indigestion compréhensible : vivre parmi les contradictions et les mises en question déconditionne - et voilà le danger! La conscience des enfants pourrait s'éveiller! La preuve que c'est bien là que ça gêne, c'est qu'en cas de mésentente évidente (« devant les enfants! Au moins cachez-vous! ») le même consensus antidivorce passe le message : « Ils feraient mieux de se séparer. » Pour le bonheur des enfants évidemment. Le bonheur des enfants est la prison des parents.
 
 
 

                                                 *

C'était un peu court, et fatalement sans nuances.
Mais chacun peut compléter, l'information étant à portée : c'est l'expérience quotidienne.
Une étude détaillée et honnête serait sûrement utile. Elle pourrait être menée par groupes de prises de conscience dont le thème ne serait pas « Comment s'en tirer avec l'éducation », mais la propre condition et expérience de parent. Une telle étude pourrait porter le titre, par exemple : « Manipulation et exploitation de la fonction parentale dans les sociétés modernes. »
En attendant, la position des parents est tout de même assez clarifiée maintenant pour qu'on se livre sans remords au sujet. L'oppression des enfants.
 
 
 

Christiane ROCHEFORT
"Les enfants d'abord"(chap. 2) -  1976.

 

Pourquoi maintenant ?  (chap. 1)
Les enfants, qui n'ont jamais eu tant de bonheur et de pouvoir (disent les adultes), sont en réalité, maintenant, menacés.
Par-dessus les parents, dont la non-intervention est espérée, la Force Aveugle est en marche contre eux.
Car en dépit d'un traitement réducteur millénaire, les enfants ont toujours la rage de vivre.Christiane ROCHEFORT : LES ENFANTS D'ABORD

Sommaire

7  - Avertissement

9 - Point d'information, en guise d'exposé des motifs

11 - Welcome

15 - L'Entreprise mondiale d'exploitation
La mécanique du jeu - Les parents pris au piège - Point d'ordre.

21 - Exploitation de la condition parentale
Quelques millénaires en quelques lignes - Le patriarche dépossédé - Exploitation - Triste fin du patriarche - Ambiguïté de la condition d'officier subalterne - La politique de l'éducation - Le pouvoir - Le devoir d'aimer et de rendre heureux - Divorce !

39 - Les enfants: une oppression très spécifique
Mesures - Universalité - Spécificité - Objets - Inconnus et pourtant définis, épistémologie - Non-identité - Temporaire éternel - Régime - Pas d'alternative - Bases réelles, analyse de classes - Dictionnaire du Maître, ou génie sémantique de la bourgeoisie.

59 - Pourquoi maintenant ?

71 - Les chemins de la dépendance
L'homme le plus riche du monde, qui peut être une femme et de n'importe quelle couleur - Les traumatismes de la naissance - Sur une structure mentale de dominant - Coupures - Enfants et femmes: antagonisme actuel, solidarité potentielle - Nostalgies génétiques - Le bébé, cet inconnu - Mise en dépendance - La dépendance la plus profonde au monde.

83 - Rapport de forces
Dressage des désirs - La laisse - L'inceste - L'éducation.

93 - Action psychologique, ou combat contre un adversaire ligoté
L'armée en campagne - L'arsenal des media - La période de compromis.

101 - Dépendance légale
Le statut de mineur - Non-personnes civiles - Incapacité civique - Anticonstitutionnellement vôtre - Justifications de la privation de droits - La protection est toujours un alibi - A quoi les enfants ont droit. - Attention ! réformes.

113 - Les Corps constitués
La grande expropriation - Le Corps enseignant - Expropriation de l'environnement - Expropriatiqn du corps - Expropriation de l'esprit - Eloge des coups de bol - Guerre contre le hasard - Corps orienteur ou la science domestique - Ce que le QI ne mesure pas - Valeur idéologique - Ce que le QI mesure - La culture intensive de matière grise extra - Portrait-robot de la Nouvelle Société rationnelle - Mais - Le Corps médical - Nos enfants! - Le caducée se mord la queue - L'armée psy, en expansion : Travail Famille Chimie.

141 - Dépendance économique
Dorlotage obligatoire - La reconnaissance - Points de références - Motus - Les adultes - Exploitation - Petit supplément de dépendance - Impacts et mesures.

157 - L'amour filial
L'Histoire reprend ce qui lui appartient  - L'amour filial, tel qu'il est ordonné - Tel qu'il est ordonné - Dosage - Le terrain - Tel qu'il est administré - L'amour pris dans une relation de pouvoir - Litanie pour les jours lucides - Impossibilité de l'observation ­ L'inconnaissable amour et l'inconnaissable non-amour - L'enfant lucide - L'ordre et désordre d'Œdipe - Les oppressions enchevêtrées : ­ Le plaisir - L'amour, entre parenthèses.

188 - Haldol

Christiane ROCHEFORT

Octobre 75 - Avec Christiane Rochefort, une des premières réunions de "Possible".
© A.I.E. - Possible

LE GUIDE ANNUAIRE DES ECOLES DIFFERENTES
| Présentation | SOMMAIRE |
| Le nouveau sirop-typhon : déplacements de populations ? chèque-éducation ? ou non-scolarisation ? |
| Pluralisme scolaire et "éducation alternative" | Jaune devant, marron derrière : du PQ pour le Q.I. |
| Le lycée "expérimental" de Saint-Nazaire | Le collège-lycée "expérimental" de Caen-Hérouville|
| L'heure de la... It's time for ... Re-creation | Freinet dans (?) le système "éducatif" (?) |
| Changer l'école | Des écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop !| L'école Vitruve |
| Colloque Freinet à ... Londres | Des écoles publiques "expérimentales" |
| 68 - 98 : les 30 P-l-eureuses | Et l'horreur éducative ? |