LES "MODÈLES"
ANGLO-SAXONS :
(libertés, système
scolaire, éducatif, marché de l'éducation, homeschooling...aux
USA et en Angleterre)
AMERICAN
WAY OF LIFE
BRITISH
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Le "modèle"
anglo-saxon, libéral ... et blairo-socialiste...
Beuark.
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L’Angleterre
inquiète de la criminalité chez les jeunes
Le
Soir - 23 août 2007
La mort d’un enfant de 11 ans tué par balles à Liverpool, apparemment par un adolescent, relance le débat sur la montée de la criminalité et le phénomène des gangs chez les jeunes Britanniques. Le Premier ministre Gordon Brown a dénoncé un « crime haineux qui a choqué tout le pays » et promis que les coupables seraient « poursuivis, arrêtés et punis ». M. Brown a tenu jeudi à Downing Street une réunion, prévue de longue date, avec des représentants de la police et d’autres membres du gouvernement sur le problème de la délinquance juvénile et des gangs. « Là où il y aura besoin de nouvelles lois, nous les ferons adopter, là où il y aura besoin de se montrer plus durs, nous le ferons », a-t-il assuré. Rhys Jones, 11 ans, jouait au football avec deux amis sur le parking d’un pub du quartier de Croxteth mercredi soir, quand un jeune à vélo, le visage caché par sa capuche, l’a visé et tué par balles vers 19H30 (18H30 GMT), selon la police. L’enfant, blessé au cou, a été emmené à l’hôpital mais n’a pu être sauvé. « Nous appelons tout le monde (…) à désigner rapidement le responsable de ce crime affreux et insensé », a déclaré le commissaire adjoint du Merseyside (région de Liverpool), Simon Byrne. La police a procédé jeudi à l’arrestation de deux adolescents de 14 et 18 ans, et prévoit de nouvelles interpellations. La police du Merseyside a certes souligné que les statistiques montraient une réduction constante des crimes par armes à feu dans la région, mais le quartier de Croxteth est connu pour être fréquenté par les gangs. Cette attaque survient alors qu’une quinzaine d’adolescents ont été tués à Londres depuis le début de l’année, par balles ou à l’arme blanche. Cette vague de meurtres a choqué le pays, confronté à la culture de gangs violents parmi les jeunes de la communauté noire britannique. Scotland Yard, qui dispose d’une unité spécialisée dans les crimes par armes à feu au sein de la communauté noire, l’Operation Trident, a recensé jusqu’à 170 gangs à Londres, dont certains comptent une centaine de membres. Le nombre de jeunes poursuivis pour des délits liés à la possession d’armes à feu a augmenté de 20 % entre 2001 et 2005, selon des statistiques officielles publiées début août. La ministre de l’Intérieur Jacqui Smith a promis « des ressources et une attention » renouvelés pour s’attaquer au problème des gangs. « Nous étudions très sérieusement ce que nous pouvons faire en plus », a-t-elle déclaré, souhaitant recourir plus régulièrement aux Contrats de comportement antisocial (ABCs) par lesquels les délinquants s’engagent à ne plus commettre une série d’actes antisociaux sous peine de sanctions. En février, l’ancien premier ministre Tony Blair avait fait part de son intention de durcir la législation sur les armes à feu. Il avait notamment dit souhaiter abaisser de 21 à 17 ans l’âge à partir duquel des personnes illégalement en possession d’une arme à feu sont passibles d’une peine minimale de cinq ans de détention. Le chef de Scotland Yard, Ian Blair, avait à la même époque dit observer « une nouvelle tendance » à l’augmentation des crimes graves et des meurtres impliquant des adolescents, et ce malgré la baisse de 14 % en 2006 des crimes par armes à feu à Londres. Le chef de l’opposition conservatrice, David Cameron,
qui a commencé à durcir son discours ces dernières
semaines après un recul dans les sondages, a pour sa part dit récemment
vouloir s’attaquer à « l’anarchie dans certaines parties du
Royaume-Uni ».
La Grande-Bretagne sous le choc après la mort d'un enfant de 11 ans abattu sur un parking AP 23 08 07
LIVERPOOL - La Grande-Bretagne est sous le choc jeudi et s'interroge sur la recrudescence de la violence chez les adolescents, au lendemain du meurtre d'un enfant de 11 ans, abattu d'une seule balle mercredi sur un parking. Rhys Jones, 11 ans, jouait au ballon avec ses copains sur le parking d'un pub de Liverpool mercredi soir quand deux jeunes en vélo, selon les témoins, ont ouvert le feu dans sa direction. Il est mort d'une balle dans le cou après son arrivée à l'hôpital. Jeudi, ses camarades de classe et de nombreux habitants de la ville sont venus se recueillir sur le parking, pour déposer des fleurs et rendre hommage au petit garçon qui aimait les jeux vidéo et était toujours souriant, selon ses amis. Deux adolescents de 14 et 18 ans ont été arrêtés dans cette affaire, qui a eu lieu à Croxteth Park, une vaste cité qui en son temps fut la plus vaste d'Europe, et où des gangs rivaux sont en activité depuis des années. Non loin de là, il y a quelques jours, un homme qui s'en était pris à un gang a été si violemment passé à tabac qu'il a succombé à une hémorragie cérébrale juste devant chez lui. "Là où il faut de nouvelles lois, nous les adopterons. Là où il faut une plus grande sévérité dans l'application, nous nous assurerons que cela est fait", a déclaré le Premier ministre Gordon Brown à l'issue d'une réunion consacrée à la violence des plus jeunes. Le phénomène inquiète de plus en plus la Grande-Bretagne, où il est en forte augmentation. Rien qu'à Londres, 18 jeunes sont morts de mort violente en un an, 11 poignardés et sept tués par balles. Selon les travailleurs sociaux, beaucoup d'adolescents britanniques des quartiers difficiles sont devenus totalement désensibilisés à la violence, désormais considérés comme la seule solution au moindre problème, et sont de plus en plus fréquemment armés. Ces cinq dernières années, selon
les statistiques gouvernementales publiées en août, le nombre
d'adolescents poursuivis dans des crimes avec armes à feu ou port
d'armes a augmenté de 20%.
Grande-Bretagne: la multiplication des gangs de jeunes au centre des préoccupations Par Cyril BELAUD AFP - Samedi 25 août
2007
LONDRES (AFP) - La prolifération ces dernières années
en Grande-Bretagne des gangs, composés de membres essentiellement
issus des minorités ethniques et de plus en plus jeunes, est revenue
au coeur du débat politique cette semaine après le meurtre
d'un enfant de 11 ans.
La criminalité ne progresse pas dans le pays, où le nombre d'homicides est resté stable ces dix dernières années. Mais les gangs de jeunes ont créé des poches de violence dans les grandes villes, principalement Londres, Manchester, Liverpool et Birmingham. Apparus progressivement dans les années 1990, ces gangs ont connu une nette expansion ces dix dernières années. En 1996, 72 gangs étaient recensés en Angleterre et au Pays de Galles, avec des membres majoritairement blancs, âgés de 25 à 29 ans. En 2006, Scotland Yard en a compté 169 dans la seule ville de Londres, un chiffre qui pourrait même s'élever à 257 à en croire une étude publiée vendredi par la police, qui invite cependant à l'interpréter avec précaution. Leurs membres sont maintenant surtout noirs et plus jeunes. Il ressort d'une étude pour le ministère des Communautés parue en août, qu'entre 2002 et 2005 la probabilité pour les noirs d'être victimes d'un homicide était de 5,5 fois supérieure à celle des blancs, les gangs frappant de préférence dans leur environnement. D'après la police, victimes comme délinquants sont de plus en plus jeunes. A Londres, l'âge moyen des victimes est passé de 24 à 19 ans et les crimes sont généralement commis par des gens âgés de 16 à 25 ans. Un sondage de l'institut Mori avait montré en 2006 que 29% des élèves des écoles de Londres admettaient être munis d'un couteau. "Nous n'aidons pas les jeunes à s'adapter aux sociétés modernes, nous les transformons en gens matérialistes, égoïstes, qui ne savent pas comment nouer des relations avec les gens", regrette Uanu Seshmi, le directeur d'une association londonienne venant en aide aux jeunes délinquants. "Les jeunes utilisent les gangs comme un substitut, parce qu'ils n'ont pas d'adultes dans leur vie", explique-t-il à l'AFP. "Ils rejoignent un gang parce qu'ils n'ont rien d'autre à faire. Le plus important est de leur trouver des activités dans lesquelles être engagés." Les gangs sont structurés comme une famille, dans lesquels les nouveaux membres sont souvent introduits par des parents. Le commerce de drogue est le principal facteur associé aux gangs, qui ont développé une culture propre, souvent mêlée à la musique hip-hop. Environ 40% des membres de gangs reconnaissent cependant être plus ou moins contraints à adhérer au groupe, a montré une étude récente du Centre d'études criminelles de Vauxhall. Mais la peur de représailles les empêche de s'enfuir et entretient le mur du silence. Les jeunes sont chargés de transporter la drogue et les armes pour les anciens, qui échappent ainsi aux contrôles. Effet pervers d'une loi qui dispose que les plus de 21 ans en possession illégale d'une arme à feu sont passibles d'une peine minimale de cinq ans de détention. Après la fusillade de Dunblane (Ecosse) en 1996, dans laquelle 16 écoliers et une enseignante avaient trouvé la mort, le gouvernement avait adopté une loi interdisant le port de la plupart des armes à feu. Malgré cela, les "armes à feu illégales sont devenues beaucoup plus accessibles aux jeunes délinquants", a remarqué en 2006 le ministère de l'Intérieur. "On a laissé tomber un grand nombre de ces jeunes", estime Uanu
Seshmi. "La seule chose qu'ils ont est leur colère. Nous devons
leur apprendre à transformer leur douleur en quelque chose de plus
productif."
Les Britanniques sont horrifiés par la montée de la criminalité chez les jeunes Le
Monde 25.08.07 Correspondant
La vague de violences meurtrières commises par des gangs de jeunes n'a cessé de défrayer la chronique criminelle de l'été. Avant le meurtre du petit Rhys, un homme de 47 ans, père de trois enfants, a été battu à mort par trois jeunes gens en train de vandaliser son automobile à Warrington, également dans le nord-ouest du pays. Un incident similaire a coûté la vie à un autre père de famille dans les mêmes circonstances. Depuis le début de l'année, rien qu'à Londres, neuf adolescents ont été tués par balles. Face à la révulsion que provoque la guerre des gangs, le gouvernement Brown prône désormais la tolérance zéro. Parmi les mesures préconisées figurent la hausse de 18 à 21 ans de l'âge minimum requis pour consommer de l'alcool, à l'origine de bon nombre d'incidents, ou l'obligation légale pour les témoins d'aider la police. Par ailleurs, l'adhésion à un gang armé pourrait entraîner un alourdissement substantiel des peines. LAISSÉS-POUR-COMPTE La réduction de la charge de travail administrative de la police devrait permettre d'accroître la visibilité des bobbies dans les quartiers à risque. Enfin, la priorité est de lutter contre le trafic d'armes - essentiellement originaire d'Europe de l'Est et d'Irlande du Nord -, dont le port de Liverpool est l'une des plaques tournantes. En 2006, les douanes britanniques n'ont saisi que 759 armes à feu. Faciles à trouver sur le marché noir, revolvers et carabines à canon scié sont bon marché, respectivement 150 livres et 50 livres. "Nous n'avons ni les structures familiales de l'Europe du Sud ni les systèmes sociaux de l'Europe du Nord" : à l'instar du quotidien The Independent, les sociologues s'interrogent sur les raisons de cette flambée de délinquance juvénile. Certains montrent du doigt le fossé croissant entre riches et pauvres, créant une sous-classe de jeunes laissés-pour-compte du "miracle" économique travailliste. Avec ses rangées de petites maisons coquettes, ses rues propres et ses voitures neuves bien garées, Croxteth Park, zone pavillonnaire de Liverpool où habitait le petit Rhys, à première vue, n'a rien d'un repaire de voyous. Mais, à deux pas, se trouvent deux des pires cités HLM du royaume, Croxteth et Norris Green, véritable jungle urbaine ravagée par la drogue et le vandalisme, d'où serait originaire le meurtrier présumé. D'autres experts soulignent l'effet du plus haut taux de divorces en Europe, du nombre élevé de familles éclatées, ainsi que d'un système d'éducation public mal adapté. La vie familiale souffre des longues heures de travail des parents et surtout de l'affaiblissement des liens entre adultes et jeunes, plus marqué dans le royaume qu'ailleurs sur le continent. A écouter un criminologue, "ce fossé entre les générations est peut-être une forme extrême de la réserve et du respect de la vie privée chez les Britanniques, mais il est dangereux". |
| Présentation
| SOMMAIRE
|
| Le
nouveau sirop-typhon : déplacements de populations ? chèque-éducation
? ou non-scolarisation ? |
| Pluralisme
scolaire et "éducation alternative" | Jaune
devant, marron derrière : du PQ pour le Q.I. |
| Le
lycée "expérimental" de Saint-Nazaire |
Le
collège-lycée "expérimental" de Caen-Hérouville|
| L'heure
de la... It's time for ... Re-creation | Freinet
dans (?) le système "éducatif" (?) |
| Changer
l'école | Des
écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop !|
L'école
Vitruve |
| Colloque
Freinet à ... Londres | Des
écoles publiques "expérimentales" |
| 68
- 98 : les 30 P-l-eureuses | Et
l'horreur éducative ? |