alternative éducative : une école différente
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IL ETAIT UNE FOIS ...   LA LOI D'ORIENTATION JOSPIN - 1989

 
Robien: 
Les lycéens poursuivis en justice 
ont "perverti le message" des autres

15-09-05  -   Le ministre de l'Education nationale Gilles de Robien a estimé mercredi que "les lycéens poursuivis en justice pour des voies de fait ou des agressions physiques" lors des manifestations contre la loi Fillon avaient "perverti le message de l'immense majorité".

Lors d'une visite au pôle universitaire européen de Strasbourg, le ministre a défendu les valeurs de la citoyenneté et du débat démocratique, lors d'une discussion informelle avec des élus des deux principaux syndicats d'étudiants, l'Unef et la Fage.

Il a évoqué la quarantaine de lycéens condamnés ou poursuivis à la suite des manifestations de l'hiver et du printemps dernier, jugeant que leur comportement représentait "une déviance qui a nui à la démarche initiale".

"Le message de l'immense majorité qui était là pour dire des choses a été perverti", a-t-il déclaré. "Les organisateurs doivent faire attention, dans la mesure du possible, à éviter ces débordements", a rappelé le ministre.

En félicitant les étudiants présents de "s'investir dans la vie associative et citoyenne, parce que la société marche aussi grâce à cette démarche altruiste", il a conclu son propos: "nous sommes des bâtisseurs de société". "C'est un peu présomptueux", lui a répondu une élue Unef.

Interpellé sur l'opportunité de mettre en place une allocation rentrée universitaire, à l'image de l'allocation rentrée scolaire, M. de Robien a répondu que "l'allocation rentrée serait idéale dans un monde merveilleux".

"Ca représente des sommes astronomiques, trouvez-moi la recette et je la mettrais en place", a-t-il assuré.


 
Un des leaders de la contestation lycéenne 
devant le tribunal mercredi 25 mai
Début d'une série de comparutions, notamment à Paris et dans le Val d'Oise, de lycéens accusés d'"outrages" ou de "dégradations de biens" lors d'incidents 
qui ont émaillé la contestation lycéenne, en mars et avril.

   Evaluation & prospective ...
Occupation lycéenne: 
neuf personnes présentées à un juge
Mouvement lycéen: protestations contre les gardes à vue

Le «mini-Mai 68» lycéen continue
 les occupations d'établissements et la grève ne faiblissent pas.

Les proviseurs veulent participer aux négociations lycéens/ministère
"Il ne faudrait pas que, du fait de son incapacité à gérer le mouvement lycéen, 
le gouvernement ne choisisse comme seuls partenaires les syndicats lycéens"

Lycéens : l'UNL appelle à un pique-nique

sur le parvis des libertés et des droits de l'homme à Paris

La Fidl demande un "geste fort" au président de la République

L'Union nationale lycéenne en appelle au chef du gouvernement

Lycées occupés : 
François Fillon a donné des "instructions extrêmement fermes"
370 lycées mobilisés pour la journée de blocage de jeudi selon la Fidl
François Fillon accuse les communistes "d'entretenir" le mouvement lycéen
 

LILLE - "Deuxième sommation: dispersez-vous ou il sera fait usage de la force".
A Lille, les lycéens n'ont pas obtempéré jeudi ce qui a donné lieu à des incidents 
avec les forces de l'ordre, qui ont fait deux blessés légers, et à une dizaine d'interpellations.
Les syndicats lycéens dépassés


Assistants pédagogiques
"C'est une innovation" pour le ministre
"premier signe d'ouverture" pour l'UNL
"un nombre ridicule" selon la Fidl
"complètement incohérent" pour le Snes-FSU


L'Assemblée nationale adopte le texte de la CMP sur l'Ecole
24/03/05 -   L'Assemblée nationale a adopté jeudi le texte de la commission mixte paritaire (CMP, 14 députés et sénateurs) sur le projet de loi d'orientation sur l'avenir de l'Ecole.
Le texte doit être soumis dans la soirée au vote des sénateurs, en vue de son adoption définitive.
Rebaptisé "projet de loi d'orentation et de programmation pour l'école", le projet de loi a été voté par l'UMP. Le PCF et le PS ont voté contre. Le groupe UDF s'est abstenu.
"La loi va changer profondément le visage de l'Ecole", a déclaré le ministre de l'Education nationale François Fillon.
"Le gouvernement n'a pas cédé devant la mobilisation parce qu'il a considéré que cette mobilisation n'a jamais été majoritaire mais initiée par une vision mensongère de la réalité", a-t-il soutenu.
A l'adresse des lycéens, il a précisé: "je n'en ai pas pour autant été insensible à l'appel pour l'égalité et suis disponible pour discuter avec les organisations lycéennes et la communauté éducative d'autres étapes pour réduire les inégalités".

Loi d'orientation pour l'école : baroud d'honneur des lycéens

Projet de loi Fillon sur l'Ecole adopté définitivement
par le Parlement

Loi sur l'Ecole : 
"bel exemple de bavardage législatif qui ajoute à l'insécurité juridique 
une certaine confusion des missions et des obligations 
des citoyens et des pouvoirs publics"
Les parlementaires PS saisissent le Conseil constitutionnel

Pour les "profs", la loi Fillon sera inefficace
79% d'entre eux pensent que la loi Fillon
ne va pas améliorer le fonctionnement de l'école



Professeurs, parents et lycéens 
appellent à manifester le 2 avril

« La proviseur nous a traités de clochards dégueulasses »

Les CRS évacuent un lycée parisien occupé
 "Dix enfants sont sortis volontairement, les 30 autres ont été traînés par terre 
jusque dans la rue devant le lycée par les CRS"
«C'est quand même un comble, partout ce sont les lycéens qui bloquent, 
ici c'est l'administration qui le fait. 
On veut juste un endroit pour pouvoir continuer à discuter du sujet 
qui nous tient tous à cœur, l'éducation. 
C'est le rôle d'un lycée, non?»


TOUS COLLÉS
  Le Sénat poursuit samedi l'examen du projet de loi sur l'école
 "Il y a de fortes chances pour que lundi matin on soit encore en séance".
Plusieurs centaines d'amendements restaient à examiner.

"Vous nous faites travailler au canon", a protesté Jean-Marc Todeschini (PS, Moselle)

Le rapporteur Jean-Claude Carle (UMP, Haute-Savoie) leur a rétorqué 
que sous le gouvernement de Lionel Jospin,
le Sénat avait "voté le budget de l'Education nationale un dimanche après-midi".

La séance a été levée peu avant trois heures du matin ce samedi
et devait reprendre à 15h00.
Il restait 46 articles a examiner et 249 amendements.

Au Sénat, le socle de la loi Fillon sur l'école a brièvement vacillé

Droit sur son socle, M. Fillon ne semble pas réaliser...

Le projet de loi d'orientation pour l'école adopté par le Sénat

Les infirmières FSU contre un amendement du Sénat sur la loi Fillon

Le projet de loi d'orientation pour l'école adopté en CMP
Disposition sur les langues et cultures régionales
réintroduite en commission mixte paritaire



Manifs lycéennes : 
On est loin d'un véritable appel 
à une mobilisation massive des enseignants.
"De toutes façons les jeux sont faits, c'est un baroud d'honneur",
estime l'enseignante 
en déplorant la faible mobilisation de ses collègues.

Fidl : "référendums lycéens" sur ses revendications



"rien ne me fera renoncer" 
"dans quelques minutes je vais quitter l'Assemblée nationale
pour aller débattre de ce texte au Sénat", a conclu François Fillon 
qui a "donné rendez-vous" aux députés
"le 24 mars prochain 
pour voter définitivement la réforme de l'école". 

François Fillon annonce une conférence
sur la scolarisation à deux ans

la FCPE : "solidaire des lycéens"

Reprochant au gouvernement 
"une politique éducative qui ignore la place et le rôle des familles",
la CSF (Confédération Syndicale des Familles) voit dans ce texte un 
"retour à l'ordre moral avec renforcement de la valeur du règlement intérieur".

Mouvement lycéen:
la FCPE (parents d'élèves) écrit à Fillon et Villepin
pour dénoncer les «mesures d'intimidation et de répression 
à l'égard des lycéens qui prennent part aux actions» 
(menaces d'exclusion, devoirs sur table les jours de manif...)

les mille et un griefs des lycéens
à l'encontre de la politique éducative du gouvernement

FIDL et UNL, les deux syndicats lycéens,
appellent à manifester, malgré leurs divergences



 
 
 
 
 
 

Le Conseil national de la vie lycéenne
(16 des 30 membres)
réfute la légitimité à UNL et FIDL

(Chaque académie est représentée au Conseil National de la Vie Lycéenne

présidé par le ministre.)

«Ces petits-bourgeois ne comprennent rien à ce qu'on vit dans une cité.
Ils n'ont jamais mis les pieds à Evry ou à Grigny. Il faut aller parler avec les bahuts de banlieue.
Là-bas, on ne sait même pas qui est Fillon, ni pourquoi on descend dans la rue.»
Manifestations lycéennes 
et «racaille des cités», «casseurs de mouvement», «lascars»...

«Je sais que, dans les banlieues, les mecs en ont marre, 
souffle Jeanne, une jeune fille.
Mais je ne savais pas à quel point. Et là, je viens de me le prendre en pleine gueule.»

Un appel pour que lumière soit faite sur les casseurs du 8 mars
Ils veulent qu'on fasse la lumière sur ce qui s'est «vraiment» passé.


L'UNL, l'UNEF et la FCPE condamnent l'appel contre des "ratonnades anti-blancs"
Des personnalités  (Alain Finkielkraut, Jacques Julliard et Bernard Kouchner, Ghaleb Bencheikh, Elie Chouraqui, Chahdortt Djavann,  Pierre-André Taguieff) ont signé un appel, publié le 25 mars à l'initiative du mouvement sioniste Hachomer Hatzaïr et Radio Shalom, dénonçant des "ratonnades anti-blancs" lors des récentes manifestations lycéennes.


Demande aux sénateurs d'inscrire l'éducation sexuelle dans la loi Fillon
"L'absence de toute référence à l'éducation à la sexualité dans le projet de loi traduit un recul inacceptable."

Réforme de l'école  : adoptée en commission au Sénat 
avec 132 amendements ...

"Rien ne pourra faire que la loi soit retirée"
Ça n'aura été qu'une formalité.
L'Assemblée a sans surprise approuvé mercredi 2 mars,
par 346 voix contre 178,
le projet de loi Fillon sur la réforme de l'école, 
expurgé des dispositions décriées sur la réforme du baccalauréat.

L'UDF s'est abstenue, estimant "ne pas avoir été entendue". 
Parmi ses 13 propositions : 
"préserver les écoles rurales et favoriser l'enseignement des langues régionales"


Et hop, c'est les vacances !

Alors que les discussions avaient traîné en longueur depuis quatre jours,
le président de l'Assemblée, J-L Debré a mené les débats
à un rythme effréné, faisant voter
les 54 articles restants sur 62  en à peine trois heures.

L'ASSEMBLÉE ACHÈVE L'EXAMEN DE LA RÉFORME FILLON

PARIS - 19 02 05 - Après de longues heures de débats, les députés ont achevé dans la nuit de vendredi à samedi l'examen du projet de loi d'orientation sur l'école, que dénoncent vivement l'opposition et plusieurs syndicats de lycéens et d'enseignants.

L'Assemblée se prononcera le mercredi 2 mars, après la pause parlementaire d'une semaine, 
sur l'ensemble de ce projet de loi que le Sénat examinera à son tour à partir du 15 mars.

Le gouvernement ayant demandé l'urgence, une commission mixte paritaire sera convoquée dès que le Sénat aura voté le texte afin de parvenir à une version commune aux deux assemblées. 
Cette ultime mouture sera alors soumise aux députés et sénateurs pour son adoption définitive.



 
Les députés ont rendu l'apprentissage de l'hymne national, 
"la Marseillaise" obligatoire à l'école

Normal, à la veille du referendum sur l'Europe : 

Qu'un sang impur abreuve nos sillons !


 Déjà en 1985, Jean-Pierre Chevènement
alors ministre de l'Education nationale...

Et pourquoi pas L'HYMNE EUROPÉEN ?

Trop scout-catho-giscardien ?

Alors ... "EUROP'HYMNES"
l’hymne transmusical européen, l’hymne des hymnes de l’Europe à 25 ?

Cette symphonie de l’Europe mélange les hymnes nationaux de France, Suisse, Pays-Bas, Royaume-Uni, Espagne, Portugal, Yougoslavie, Estonie, Finlande, Allemagne, Luxembourg, Irlande, Danemark, Italie, Pologne, Chypre, Suède, Roumanie, Norvège, Lettonie, Lituanie, Hongrie, Malte,
Tchéquie, Slovénie et Belgique.
... Avec quelques notes venues de Turquie, Algérie, Etats-Unis.

12 JANVIER :  DÉBUT DES SOLDES ...
Sur l'école, la droite ne s'est pas constitué une véritable doctrine et le projet de loi n'y contribue pas.
M. Fillon et son projet sur l'école critiqués au sein du gouvernement

Doctrines & doctes "docteurs"

 Fillon retire la réforme du bac

  les députés retouchent à la marge la copie de Fillon
La commission a rebaptisé le "contrat individuel de réussite éducative" (CIRE : soutien aux élèves en difficulté de trois heures par semaine) "programme personnalisé de réussite scolaire" (PPRS).
Ce qui évitera peut-être aussi certains jeux de mots sur le CIRE dans les manifestations de lycéens...

     Alors qu'aucun autre projet d'ensemble ne lui est opposé ...

L'Assemblée nationale saisie du projet controversé de réforme de l'Ecole
Preuve de la détermination du PS, le président du groupe Jean-Marc Ayrault, 
défend "l'irrecevabilité" de ce projet 
et présente les propositions alternatives des socialistes.

"Les socialistes ne veulent pas non plus d'une situation 
qui s'envenime durablement"

Entre l'Europe et l'école, les socialistes ont tranché : ce sera l'Europe. 
Alors que l'aile gauche du PS avait réussi à lancer un début de bataille parlementaire
lors de l'examen du projet de loi sur l'avenir de l'école de François Fillon, 
les députés PS ont finalement baissé les bras. Laissant la discussion s'achever samedi soir.
 

[ Le PS veut définir «les grands axes de son projet pour l'éducation».
- Il n'en avait pas ?
" Il n'en avait plus
Aucun des candidats à la présidentielle 
n'a su poser la question de l'éducation.
Nous nous reposions sur une conception honorable de l'éducation,
mais qui ne répond plus aux enjeux actuels." ]


L'Éducation nationale doit avoir le courage de rompre 
avec les méthodes uniformes
dont tous les rapports prouvent les limites, pour encourager une logique de soutien plus ciblée. 
De nombreux établissements expérimentent déjà des méthodes spécifiques pour répondre aux difficultés de leurs élèves. Elles ne sont pas toutes orthodoxes mais elles marchent souvent.
Ce qui leur manque, c'est un pilotage académique qui permette de les évaluer 
et, le cas échéant, de les étendre à d'autres. 
Ces établissements attendent le courage du politique d'instituer des mesures dérogatoires : 
la diminution du nombre d'élèves par classe, l'aménagement des temps de service, 
la mise en place de dispositifs pédagogiques spécifiques.
Boutons l'uniformité hors des classes.
   Émancipation ?!

«la loi est critiquée sur un ou deux points mais peu sur 90 % de son texte, 
ces 90 % là, il faut les expliquer».
Le comble pour un texte censé refléter «un an de dialogue avec les Français».

Edgar Faure : «En décrétant le changement, l'immobilisme s'est mis en marche
et je ne sais plus comment l'arrêter.»
C'était lors de la mise en place de sa réforme de l'Education nationale... en 1968 ! 
Depuis, tout n'a jamais fait que se répéter...


2 mars : vote solennel du projet de loi sur l'école

"Que le Parlement ne consacre que
deux jours et demi
(du 15 au 18 février) à l'examen du projet 
 pour déterminer les impulsions à donner
face aux défis des vingt ans à venir, montre bien la vacuité du projet"

Des mésententes Ferry-Darcos à la déclaration d'urgence, 
deux années de rendez-vous ratés et de déconvenues
Les deux ministres subissent un camouflet supplémentaire :
en juillet 2003, leur audition devant le Parlement ne déplace pas les foules 
(à peine une trentaine de sénateurs, et une dizaine de députés). 
Xavier Darcos voit confirmer sa sentence favorite : 
"Le Parlement passe plus de temps à parler de la chasse que de l'école."

 La déclaration d'urgence sur le projet Fillon
traduit une "énorme peur"

J.-L. Debré a ironisé remarquant que "ce n'est pas la première fois qu'il y a urgence", en faisant allusion, sans les citer, "aux précédents qu'il y a eus dans le domaine de l'éducation nationale".

La loi Jospin sur l'éducation avait été examinée, en mai 1989, 
selon la procédure d'urgence.

Le PS veut retrouver le soutien des enseignants
 L'éducation «est un domaine où nous avons obligation de résultat plus que de moyens»
La gauche, aujourd'hui, demande au gouvernement de répondre 
«aux revendications en termes de moyens». 
Mais pour l'avenir, les responsables socialistes sont plus prudents.



 
 
 
 
 
 

ça leur passera avant que ça nous/vous reprenne,
sont forcément manipulés, voire même endoctrinés,
feraient mieux de préparer leur bac, 
rassurez-vous, doivent pas être très nombreux ...

"Profs cravateux, militants austères, récupérateurs de révolte en tout genre, 
VOS GUEULES, ON N'ENTEND QUE VOUS AU 20H !"

"les organisations de parents d'élèves, syndicales et politiques 
chargées de notre défense, 
empêtrées dans la cogestion frileuse de la société
et des logiques d'appareil sans lendemain, 
ne sont pas à la hauteur de leur tâche"

Rencontres avec les lycéens: "climat d'écoute et de franchise",
selon Fillon



Copie à revoir, Monsieur Fillon !
Déclaration commune :
ATD - QUART MONDE ; FNARS ; LA LIGUE DE L’ENSEIGNEMENT ; FCPE ; CSF ; CNAFAL ; JOC ; MRJC ; Confédération Etudiante ; CFDT


Les enseignants embrayent le pas aux lycéens.
En retrait, pas très nombreux.
Hier, le gouvernement tentait de se rassurer en soulignant que 
les enseignants, également appelés à manifester,
étaient peu nombreux dans les défilés.

Jouer sur le temps et passer entre les gouttes :
voilà comment la droite espère vaincre
la malédiction des réformes de l'Education.

Comme elle avait réussi à la faire à propos des retraites avec... Fillon.

Lycéens :

"On est un peu fatigués des interventions à répétition de M. Fillon qui hier accusait les lycéens 
d'être manipulés et aujourd'hui dit qu'on est mal informés. 
Nous sommes en contact avec le ministère, nous siégeons au Conseil supérieur de l'Education, 
nous connaissons le texte et le ministre connaît nos revendications.
Alors on ne se sent pas visés par ses propos"

Succès de la mobilisation des lycéens
 40.000 à 80.000 à Paris.  12.000 lycéens à Lyon, entre 8.000 et 15.000 à Toulouse, 5.000 à Bordeaux.

Les lycéens très mobilisés contre «Fillon qui veut les rendre cons»
Un adage en vogue au ministère dit: 
"Les lycéens, c'est comme le dentifrice:
une fois sortis du tube on ne les fait plus rentrer."

Le syndicat lycéen UNL réclame
"des excuses publiques" à François Fillon

Snes-FSU : action nationale le 15 février
avec grève en Ile de France

Le conseil des ministres adopte la réforme Fillon
«Je décide et ne recule pas»
Fillon annonce une rentrée 
2005-2006 au pas de charge

Le gouvernement renonce à réformer le baccalauréat

Les parents pour le contrôle continu
Les jeunes, quant à eux, sont partagés : 49 % favorables, 51 % opposés.

Réforme du bac: un repli pour désamorcer une crise politiquement risquée
Les réformes Devaquet en 1986, Balladur en 1994 ou plus récemment Ferry,
se sont toujours soldées par le retrait des textes contestés dans la rue.

"beaucoup de finasserie de la part du gouvernement pour tenter de passer ce cap difficile 
en espérant que les choses vont se tasser pendant les vacances".
"François Fillon n'a rien suspendu du tout"

Face aux lycéens, Fillon s'explique sur le bac
Il l'affirme : il ne retire pas son texte.

Jusqu'à quand ?
 Ce que les lycéens ont pensé du ministre de l'éducation nationale



Journée nationale d'actions des lycéens jeudi
"Mardi, nous appelons à la mobilisation dans tous les établissements scolaires, 
avec interventions en cours, assemblées générales et, éventuellement, grève et rassemblements :
c'est une sorte de préparation pour la grande mobilisation de jeudi"

Les lycéens multiplient grèves et manifestations 
contre la politique Fillon


Malgré une possible invalidation,
Fillon veut un débat parlementaire sur sa réforme

Loi d'orientation sur l'école : réaction commune des fédérations !
PEEP, FCPE et UNAPEL réagissent conjointement.
ÉDUQUER, C’EST OSER


Deux semaines après son refus de la suppression des T.P.E...
[la suppression par François Fillon des travaux personnels encadrés (TPE)
en classe de terminale est ridicule. 
La première année, les professeurs ont dit : 
"On n'en veut pas."
La deuxième, ils ont trouvé que ça n'était pas si mal.
La troisième, ils ont essayé d'en tirer vraiment parti.
Aujourd'hui, on les supprime !
Antoine Prost]

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