I Une
école différente ? Pour une société
différente
? Qui n'en veut ?! I Des
écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop |
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L'heure
de la... It's time for ... Re-creation | Appel
pour des éts innovants et coopératifs |
I
Obligation
scolaire et liberté I | Une
école différente ? Pour une société
différente
? Qui n'en veut ?! I
Quelques
autres "rubriques", parmi beaucoup d'autres, toujours d'actualité
:
les rapports
parents-profs, la maternelle
à 2 ans, l'ennui
à l'école, les punitions
collectives, le téléphone
portable,
l'état des
toilettes,
le créationnisme...
homeschooling aux États Unis : environ 80% des enfants suivent un programme ultra-religieux.
Lourde
peine pour une écolière amoureuse
Selon les lois relatives
à l’éducation au Texas, les graffitis à l’encre indélébile
sont considérés comme un délit aussi grave que la
possession de drogue ou la déclaration de menaces terroristes. Seuls
le meurtre, la détention d’arme à feu ou encore le viol sont
plus sévèrement punis.
Une jeune fille de 12
ans a été envoyée pour 4 mois dans un établissement
alternatif
(*) accueillant des "élèves en difficulté".
(*) NDLR - Aux
USA, le terme "alternative" pour désigner une "école" n'a
pratiquement plus aucun sens.
S'il existe encore quelques
rares "free alternative schools" nées dans les années
70 (sur le modèle de Summerhill),
le terme (débarassé de "free" !) désigne de plus en
plus :
- soit des structures,
publiques ou privées, vaguement "scolaires" pour "décrocheurs"
(plus ou moins "décrochés" depuis longtemps...)
- soit ce l'on désignait
jadis, ici ou ailleurs, sous le terme de "maisons de correction",
"camps de redressement"...
Le professeur Skinner,
le père de la psychologie comportementaliste, a créé,
en 1987, des camps pour ados difficiles dénommés "Tranquillity
Bay" (cf le film "Les
enfants perdus de Tranquility Bay")
Pour 3000 dollars par
mois, il promet de transformer ces récalcitrants en citoyens dociles
et travailleurs.
Il suffit d'une "immaturité"
"révélée" ... par un manque d'investissement scolaire
pour y placer un enfant de 12 ans, ou de craindre que sa fille soit trop
jolie et qu'il lui arrive quoique ce soit !
- En Floride,"Eagle
Academy" est une autre de ces jolies colonies de vacances .
92 filles et garçons
entre 13 et 16 ans, jamais condamnés, n'ayant jamais commis de délit,
y sont enfermés pendant 4 mois pour y être "rééduqués".
Ils sont simplement des
"adolescents à problèmes", "volontaires", ou placés
là par leurs parents.
Une trentaine d'«instructeurs»,
de «psychologues» et de «professeurs»
les surveillent jour et nuit.
Au menu "Tolérance
Zéro", cours, discipline, pression physique, verbale et psychologique...
AMERICAN
WAY OF LIFE
BRITISH
WAY OF LIFE
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PLUS
DE PRISONNIERS AUX ÉTATS UNIS
QU'EN CHINE pour emprisonner au moindre délit (théorie néoconservatrice "Tolérance Zero") que ce qu'ils investissent en éducation. 29 02 08 - La population carcérale a augmenté l'an dernier aux Etats-Unis de 25.000 personnes et s'élevait à quelque 2,3 millions de personnes, sur une population adulte de 230 millions de personnes, soit le taux le plus élevé dans l'histoire américaine, selon le Pew Center. Plus d'un adulte sur 100 se trouve actuellement derrière les barreaux aux Etats-Unis, pays qui détient la plus importante population carcérale au monde, avec un jeune Noir sur neuf en prison, selon un rapport publié jeudi. Taux d'incarcération le plus élevé de la planète 2,3 millions de personnes sont incarcérées aux Etats-Unis. Par comparaison, la Chine, avec une population de plus d'un milliard de personnes arrive en deuxième position avec 1,5 million de prisonniers, suivie de la Russie avec 890.000 personnes détenues, précise le document. Les Etats-Unis ont le taux d'incarcération le plus élevé de la planète, supérieur à des pays comme l'Iran ou l'Afrique du Sud, relève encore le Pew Center, un centre de recherche indépendant basé à Washington. L'Allemagne a un taux de 93 détenus pour 100.000 adultes et enfants, il est huit fois supérieur aux Etats-Unis avec 750 pour 100.000. Les statistiques sont particulièrement frappantes parmi les minorités: alors qu'un adulte blanc sur 106 est incarcéré, c'est un Hispanique sur 36 et un Noir sur 15 qui sont en prison. Dans la tranche d'âge de 20 à 34 ans, un jeune Noir sur neuf est derrière les barreaux, selon le Pew Center sur la base des données du ministère américain de la Justice. La proportion de femmes augmente rapidement
Une femme sur 265, entre 35 et 39 ans, se trouve en prison, mais les femmes appartenant à des minorités sont placées en détention en plus grand nombre que chez les femmes blanches. Une femme noire sur 100 et une Hispanique sur 297 sont en prison, contre une sur 355 femmes blanches, relève l'étude. Un durcissement de la loi, avec notamment des mesures augmentant nettement la durée d'incarcération pour les récidives, a fait exploser la population carcérale, davantage qu'une augmentation de la criminalité, indique le rapport. Malgré l'augmentation de la population carcérale, le taux de récidivistes reste relativement stable avec environ la moitié des détenus libérés retournant en prison dans les trois ans suivant leur libération, indique encore le document. L'étude souligne que l'augmentation de la population carcérale oblige les autorités locales de chaque Etat américain à des choix budgétaires draconiens. Nouveaux moyens pour désengorger les prisons
Il y a une vingtaine d'années, les 50 Etats américains dépensaient 10,6 milliards de dollars de leur budget pour le système pénitentiaire. Aujourd'hui, ce chiffre est de 44 milliards de dollars, soit 315% de plus. La pression économique a conduit certains Etats à changer leur politique et à trouver d'autres moyens d'empêcher les délinquants peu dangereux de récidiver, comme des travaux d'intérêt général ou des systèmes de surveillance électronique, ajoute le rapport. "Certains responsables politiques expérimentent
tout un éventail de sanctions qui sont aussi efficaces que l'incarcération
pour protéger la sécurité publique et permettent aux
Etats de mettre un frein à l'explosion de la population carcérale",
explique Susan Urahn, une directrice du centre de recherche.
New High In U.S. PrisonNumbers Growth Attributed To More Stringent Sentencing Laws More than one in 100 adults in the United States is in jail or prison, an all-time high that is costing state governments nearly $50 billion a year and the federal government $5 billion more, according to a report released yesterday. With more than 2.3 million people behind bars, the United States leads the world in both the number and percentage of residents it incarcerates, leaving far-more-populous China a distant second, according to a study by the nonpartisan Pew Center on the States. The growth in prison population is largely because of tougher state and federal sentencing imposed since the mid-1980s. Minorities have been particularly affected: One in nine black men ages 20 to 34 is behind bars. For black women ages 35 to 39, the figure is one in 100, compared with one in 355 for white women in the same age group. The report compiled and analyzed data from several sources, including the federal Bureau of Justice Statistics and Bureau of Prisons and each state's department of corrections. It did not include individuals detained for noncriminal immigration violations. Although studies generally find that imprisoning
more offenders reduces crime, the effect may be less influential than changes
in the unemployment rate, wages, the ratio of police officers to residents
and the proportion of young people in the population, report co-author
Adam Gelb said.
In addition, when it comes to preventing repeat offenses by nonviolent criminals -- who make up about half of the incarcerated population -- less-expensive punishments such as community supervision, electronic monitoring and mandatory drug counseling might prove as much or more effective than jail. For instance, Florida, which has almost doubled its prison population over the past 15 years, has experienced a smaller drop in crime than New York, which, after a brief increase, has reduced its number of inmates to below the 1993 level. "There is no question that putting violent and chronic offenders behind bars lowers the crime rate and provides punishment that is well deserved," said Gelb, who as director of the Center's Public Safety Performance Project advises states on developing alternatives to incarceration. "On the other hand, there are large numbers of people behind bars who could be supervised in the community safely and effectively at a much lower cost -- while also paying taxes, paying restitution to their victims and paying child support." Sociologist James Q. Wilson, who in the 1980s helped develop the "broken windows" theory that smaller crimes must be punished to deter more serious ones, agreed that sentences for some drug crimes were too long. However, Wilson disagreed that the rise in the U.S. prison population should be considered a cause for alarm: "The fact that we have a large prison population by itself is not a central problem because it has contributed to the extraordinary increase in public safety we have had in this country." About 91 percent of incarcerated adults are under state or local jurisdiction. And the report also documents the tradeoffs state governments have faced as they devote larger shares of their budgets to house them. For instance, over the past two decades, state spending on corrections (adjusted for inflation) increased 127 percent; spending on higher education rose 21 percent. Five states -- Vermont, Michigan, Oregon, Connecticut and Delaware -- now spend as much as or more on corrections as on higher education. Locally, Maryland is near the top, spending 74 cents on corrections for every dollar it spends on higher education. Virginia spends 60 cents on the dollar. Despite reaching its latest milestone, the nation's incarcerated population has been growing more slowly since 2000 than it did during the 1990s, when harsher sentencing laws began to take effect. These included a 1986 federal law (since revised) mandating prison terms for crack cocaine offenses that were up to eight times as long as for those involving powder cocaine. In the 1990s, many states adopted "three-strikes-you're-out" laws and curtailed the powers of parole boards. Many state systems also send offenders back to prison for technical violations of their parole or probation, such as failing a drug test or missing an appointment with a supervisory officer. A 2005 study of California's system, for example, found that more than two-thirds of parolees were being returned to prison within three years of release, 40 percent for technical infractions. "We're just stuck in this carousel that people get off of, then get right back on again," said Los Angeles Police Chief William J. Bratton, who as New York City police commissioner in the 1990s oversaw a significant reduction in crime. Because of these policy shifts, the nationwide prison population swelled by about 80 percent from 1990 to 2000, increasing by as much as 86,000 a year. By contrast, from 2007 to 2008, that population increased by 25,000, a 2 percent rise. The U.S. Supreme Court has recently issued decisions giving judges more leeway under mandatory sentencing laws, and a number of states -- including Texas, which has the country's second-highest incarceration rate -- are seeking to reduce their prison population by adopting alternative punishments. Last year, Maryland officials began developing a new risk-assessment system to ensure that low-level offenders are not kept in jail longer than necessary, said Shannon Avery, executive director of a policy planning division of the state's Department of Public Safety. "That's what you have to do when you don't have enormous amounts of tax dollars available for building prisons," she said. Among the early innovators that states can look to is Virginia, which overhauled its system for sentencing nonviolent offenders in the mid-1990s. Although the state's incarceration rate remains relatively high, Virginia has managed to slow the growth of its prison population substantially and reduce the share of its budget spent on corrections while still reducing its crime rate. State judges use a point system to weigh factors believed to predict a lawbreaker's likelihood of becoming a repeat offender or otherwise pose a threat to public safety. Those deemed low risk are given alternative sentences. As a result, the share of Virginia prison beds occupied by nonviolent convicts has dropped, from 40 percent in 1994 to 23 percent in 2007. "The idea is to make a distinction between the
people we're afraid of and the ones we're just ticked off at," said Rick
Kern, director of the Virginia Criminal Sentencing Commission. "Not that
you shouldn't punish them. But if it's going to cost $27,500 a year to
keep them locked up, then maybe we should be smarter about how we do it."
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Présentation
| SOMMAIRE
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| Le
nouveau sirop-typhon : déplacements de populations ? Chèque-éducation
? ou non-scolarisation ? |
| Pluralisme
scolaire et "éducation alternative" | Jaune
devant, marron derrière : du PQ pour le Q.I. |
| Le
lycée "expérimental" de Saint-Nazaire |
Le
collège-lycée "expérimental" de Caen-Hérouville
|
| L'heure
de la... It's time for ... Re-creation | Freinet
dans (?) le système "éducatif" (?) |
| Changer
l'école | Des
écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop !
| L'école
Vitruve |
| Colloque
Freinet à ... Londres | Des
écoles publiques "expérimentales" |
| 68
- 98 : les 30 P-l-eureuses | Et
l'horreur éducative ? |
| Appel
pour des éts innovants et coopératifs |