alternatives éducatives : des écoles, collèges et lycées différents
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I Obligation scolaire et liberté I Des écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop ! Appel pour des éts innovants et coopératifs |
 

« OPA sur l'éducation nationale » ou « Main basse sur l'école publique »
L'Éducation Nationale est accusée de « fabriquer des crétins » et d'entretenir le « chaos pédagogique », l'insécurité et le chômage.
Eddy Khaldi et Muriel Fitoussi dévoilent la signification de ces mesures :
des associations de libéraux et de catholiques conservateurs proches du Front national et de l'Opus Dei sont à l'origine de ces propositions.
Au nom de la liberté de choix, on prépare une privatisation de l'Éducation.


L’année 2007 conclue en fanfare par Nicolas 1er : gros raout au Vatican, avec le prêtre des «loubards» Guy Gilbert,
l’historien du troisième âge Max Gallo et le très sévèrement membré comique de chez Patrick Sébastien
Jean-Marie Bigard, bigot de la biroute, venu sans doute dérider le Saint Père.

"Catholique et français toujours" c’est une vieille rengaine qu’on reprenait dans les églises autrefois.
La marque, proprement ahurissante, du discours de Nicolas Sarkozy, c’est de ne pas parler au nom de tous les français,
mais à partir d’une vision catholique très traditionnelle qu’il assume comme la sienne et celle de l’Etat français.
L'inquiétant pacte de Sarkozy au Vatican

POUR LA LIBERTÉ D'INSTRUCTION, disent-ils...

Les écoles publiques en Californie :  Sodome et Gomorrhe !
17 avril 2008 : sur CBN News
Diffusée dans 180 pays, CBN (Christian Broadcasting Network) a pour mission de "préparer l’Amérique et le monde au retour de Jésus-Christ".
Des activistes pro-familles tels que Randy Thomasson affirment que les parents doivent, absolument, retirer leurs enfants des écoles publiques californiennes.

Royaume-Uni :
moins de pauvres dans les écoles primaires catholiques
LOI 1905
le Président ne désespère pas de la « toiletter ». Au karcher ?
Et l'opération "toilettage" qui se profile fera aussi le bonheur des Scientos et de Jéhovah

La laïcité est-elle menacée par les récents discours de Nicolas Sarkozy au Latran ou à Riyad ?
Dans un essai tonique, l'historien des religions répond.
Extraits par Jean Baubérot
"/.../Mais quand un président de la République veut privilégier une ou plusieurs religions (peu importe), quand il affirme au Latran : «Partout où vous agirez, dans les banlieues, dans les institutions, auprès des jeunes, dans le dialogue interreligieux, dans les universités, je vous soutiendrai», il faut savoir résister au chant des sirènes. Mais s'il s'agit de penser que la laïcité doit être essentiellement ouverte aux religions, qu'elle se confond avec la seule liberté religieuse et que les seuls empêcheurs de laïciser en rond seraient les «laïcards», comme je l'entends dire parfois dans vos rangs, alors non. Sereinement mais résolument non."
Lettre aux croyants tentés par les sirènes sarkozystes
 
 
 
 

Communiqué de presse
17 avril 2008

Le C.E.D.E.C. 
(Chrétiens pour une Eglise Dégagée de l'Ecole Confessionnelle) 
est scandalisé par l'attribution d'un « fonds spécifique » attribué à l'enseignement privé
(à plus de 95 % catholique) pour ouvrir des classes qui assureraient,dit-on, plus de mixité sociale dans les zones scolaires « difficiles ». Ce n'est pas là une contribution à l'effort éducatif, mais une concurrence.

Il n'est pas nécessaire d'être un sociologue patenté pour comprendre que les « nouveaux » élèves accueillis par l'enseignement privé seraient ceux dont l'environnement familial – lié à l'Eglise catholique ou pas – atténue déjà les disparités sociales par un souci de « mise à l'abri »... alors que les enseignants des mêmes quartiers seront confrontés à plus de difficulté : ils devront gérer un pourcentage plus élevé de carences (linguistiques, comportementales, etc.) et avec moins d'enseignants, si on applique les suppressions de postes promises.

Si l'enseignement privé veut ouvrir de nouvelles classes, qu'il le fasse, mais sans les fonds publics, alors qu'un effort national est demandé pour éponger la dette de l'Etat.

Les membres du C.E.D.E.C. éprouvent un sentiment de honte devant un tel cadeau qui voudrait laisser croire qu'on se préoccupe des plus pauvres alors qu'il s'agit en fait d'instaurer un système éducatif à deux vitesses en se cachant derrière le paravent de la «liberté de choix ». On ne saurait accepter de tels détournements de fonds à l'heure où les jeunes les plus défavorisés clament dans la rue leur inquiétude. L'égalité n'est pas la parité. Comment l'enseignement catholique peut-il contribuer à alimenter la rancoeur des enseignants du service public ? Ces derniers ont bien compris que leurs revendications actuelles se heurtent à une fin de non-recevoir. La tirelire existe bien... mais elle ne leur est pas destinée !

       Pour le Bureau du C.E.D.E.C.,
       M. CABOTTE-CARILLON

CEDEC 
CHRéTIENS POUR UNE ÉGLISE DéGAGéE DE L’ÉCOLE CONFESSIONNELLE
100  rue de la Fuye  37000 TOURS


BRITISH WAY OF LIFE

Le "modèle" anglo-saxon,  libéral  ... et blairo-socialiste...
 

  ÉCOLES ANGLAISES :
Discipline, rigueur et esprit compétitif sont les maîtres mots de la mutation mise en œuvre par le gouvernement travailliste..

   Royaume-Uni : L’uniforme discriminatoire
En imposant un fournisseur unique pour l’achat de l’uniforme, les écoles pratiquent une discrimination à l’encontre des élèves pauvres. 

  Directeur d'école en Grande Bretagne :
« Le métier a beaucoup évolué. Aujourd’hui, on est beaucoup plus responsable,
on a plus de pression, on nous demande plus de résultats. »

  Deux fois plus d’enseignants sont partis en retraite anticipée au cours des sept dernières années. 

  35% des élèves de 11 ans ne savent pas lire.

  Un ado sur cinq ne peut situer son pays sur une carte.

  Ecoles publiques fermées aux pauvres.  Un rapport émis par ConfEd, (une association qui représente les dirigeants du secteur de l’éducation locale) dénonce le manque d’intégrité des processus d’admission dans certaines écoles publiques. Des réunions de "sélection" d’élèves sont organisées, durant lesquelles ne sont admis que les enfants "gentils, brillants et riches".  Ainsi, 70 000 parents n’ont pas pu inscrire cette année leurs enfants dans l’école de leur choix. En écartant les élèves issus de milieux pauvres, ces établissements "hors la loi" espèrent rehausser leur taux de réussite aux examens. 

   Selon l'OCDE, les écoles privées britanniques ont les meilleurs résultats au monde : FAUX !

  ... & Moins de pauvres dans les écoles primaires catholiques.

  Les écoles anglaises pourront être gérées par des "trusts".

  L’école britannique livrée au patronat.  En mars 2000, le Conseil européen de Lisbonne avait fixé comme principal objectif à la politique de l’Union en matière d’éducation de produire un capital humain rentable au service de la compétitivité économique. 

  Le créationnisme aux examens.

   "BAGUE DE VIRGINITE" : Une adolescente anglaise, fille d'un pasteur évangélique, perd son procès en Haute Cour.

  Grande-Bretagne : l'athéisme (bientôt ?) au programme scolaire

  Grande-Bretagne :Les sponsors au secours de l'école

  Empreintes digitales pour les enfants d'une école de Londres. Le Royaume-Uni réfléchit à la mise en place d’une loi pour la création d’un fichier national des enfants de moins de douze ans.

Naître et grandir pauvre en Grande-Bretagne  est encore plus pénalisant que dans d’autres pays développés.

  Un demi-million de «sans-logement». A Londres, un enfant sur deux sous le seuil de pauvreté.

  Un demi-million d'enfants britanniques travaillent "illégalement".

«tolérance zéro» et conditions de détention intolérables. Plus de dix milles jeunes délinquants britanniques sont emprisonnés.  «Le bilan du Royaume-Uni en terme d'emprisonnement des enfants est l'un des pires qui se puisse trouver en Europe.»

  Les frais très élevés d’inscription universitaire dissuadent les étudiants issus de familles modestes de s’inscrire en fac.

  De plus en plus d’étudiantes se prostituent ou travaillent dans l’industrie du sexe pour payer les frais d’inscription de leur université.

  Plus de 350 000 Britanniques ont quitté leur île en 2005 pour jouir d'une vie meilleure
Les jeunes Britanniques se voient vivre ailleurs.  Difficulté d' acquérir un logement, hausse de la fiscalité et indigence des services publics, en particulier les transports et le système de soins.

M. Ernest-Antoine Sellière, alors président du patronat français :« Je suis un socialiste britannique »

  Londres, paradis des milliardaires.

  Selon des rapports de l’ONU et de la Banque mondiale :  « Au Royaume-Uni, les inégalités entre riches et pauvres sont les plus importantes du monde occidental, comparables à celles qui existent au Nigeria, et plus profondes que celles que l’on trouve, par exemple, à la Jamaïque, au Sri Lanka ou en Ethiopie .»

  Grande Bretagne :  premier pays où chaque déplacement de véhicule sera enregistré.

  Les Britanniques inventent l'ultrason antijeunes.

   De plus en plus de mineurs hospitalisés pour des problèmes d'alcool. Le nombre de mineurs hospitalisés en Angleterre pour avoir trop bu a augmenté de 20% en un an.
 

Beuark.
Ségolène Royal rend hommage à la politique de Tony Blair.



AMERICAN WAY OF LIFE...
VIDE-GRENIERS ATTALI & "BANLIEUE EN PLAN" :
14 02 08 - Xavier Darcos annonce la création d'un "fonds d'intervention spécifique" pour les établissements privés acceptant de s'installer en banlieue, alors que des restrictions budgétaires et des suppressions de postes touchent l'enseignement public :
"Alors que l'enseignement privé a fait la preuve de sa capacité à accueillir des publics très divers, y compris des élèves en difficulté, et à leur proposer une pédagogie et un encadrement leur permettant de renouer avec la réussite scolaire, leur savoir-faire reste trop souvent aux portes de la banlieue parce que nous refusons de leur donner les moyens permettant de répondre à la demande", a expliqué le ministre jeudi matin, lors de la présentation du volet Education du "plan Banlieue". "Je suis le ministre de toutes les formes d'enseignement, et je veux offrir aux familles la même liberté de choix que celles dont disposent les familles des centres urbains".

France :
Missionnaires de la racaille

Le gouvernement déshabille l'école publique pour mieux aider l'école privée catholique à évangéliser les banlieues. 
 

C'est une nouvelle qui pourrait bien rallumer la guerre scolaire. Sitôt révélé par le site Mediapart, le projet d'un fonds spécifique destiné à encourager l'implantation de lycées privés catholiques dans les quartiers populaires a mis les laïques et les enseignants sur le pied de guerre. 
Le projet fait tache alors que lycéens et professeurs se mobilisent contre la suppression à venir de plus de 11 000 postes d'enseignant dans le public, notamment dans les ZEP. D'autant qu'en principe l'aide publique attribuée aux écoles privées ne peut augmenter si celle accordée à l'école publique augmente, selon la règle coutumière des 80/20 (80 % au public et 20 % au privé). 

Le projet existe pourtant et il est dans les cartons depuis le plan « Espoir banlieues », qui prévoit d' « encourager la contribution de l'enseignement privé à l'égalité des chances ». Et comme 80 à 90 % de l'enseignement privé est catholique, suivez mon regard ... Le gouvernement voudrait voir « cinquante nouvelles classes» de ce type en banlieue. C'est officiel, 1'« espoir en banlieue» s'appelle donc « espérance » et sera porté par le religieux. C'est confirmé, Nicolas Sarkozy préfère le curé à l'instituteur. Et puis, il en est persuadé: l'enseignement privé catholique civilisera « les racailles ». Emmanuelle Mignon, son cerveau catholique, l'un des auteurs du discours de Latran et des propos malheureux sur le « non-problème» des sectes, n'y est pas étrangère. Dès 2006, lors d'une convention de l'UMP, elle plaidait pour que les «familles de banlieue puissent bénéficier du savoirfaire des établissements catholiques et d'un vrai choix entre école privée et école publique ». 
 

Le gouvernement semble persuadé que la guerre scolaire est bien enterrée. « Nous sommes décomplexés », aurait dit Xavier Darcos, ministre de l'Éducation nationale, au nouveau patron de l'enseignement catholique, Éric de Labarre, venu réclamer qu'on lui «facilite la tâche ». 

Les écoles privées catholiques cartonnent et rêvent de grandeur. Lan dernier, elles ont dû refuser 35000 dossiers. La faute à 1'« accommodement raisonnable» de Debré, qui a mis le ver dans le fruit en autorisant le financement des écoles privées sur fonds publics. 
En 1960, 11 millions de Français signaient une pétition contre. Ils avaient vu juste. Les écoles privées ont largement tiré profit de ce système leur permettant d'avoir le beurre et l'argent du beurre: des frais de scolarité élevés, un droit à la sélection et, en prime, le soutien de l'État. Ces aides permettraient un droit de regard, mais on pourrait très bien imposer ce droit de regard sans verser des fonds qui manquent cruellement au public. Surtout depuis l'objectif de 80 % d'une classe d'âge au bac. Contrairement au privé, le public ne peut pas se permettre d'être trop sélectif. Si en prime on le prive de moyens, si on en diminue le nombre d'enseignants au lieu de diminuer le nombre d'élèves par classe, on empêche mathématiquement le maintien d'un certain niveau. On condamne donc l'école publique à perdre toute attractivité au regard du privé. 

D'autant que les écoles privées catholiques sous contrat se gardent bien d'afficher trop ostensiblement leurs convictions religieuses. Du moins, jusqu'ici. Avec Benoît XVI, le Vatican aussi se décomplexe. Certains archevêques, comme celui d'Avignon, appellent depuis un moment les établissements privés catholiques à renoncer à la tolérance postmoderne pour retrouver le chemin d'une vraie éducation catholique. Les banlieusards vont déguster... Mais pas seulement eux. 
À terme, les écoles confessionnelles sélectives - principalement catholiques, mais aussi musulmanes - auront supplanté le public. Le lien social, la citoyenneté et, bien sûr, la laïcité en sortiront en lambeaux. Le gouvernement se trompe: la bataille pour l'enseignement public, qui est aussi celle pour le respect de la loi de 1905, peut reprendre à tout moment. 

CAROLINE FOUR EST ET FIAMMETTA VENNER - CHARLIE HEBDO - 16 04 08 


communiqué du CNAL :
[Le CNAL est composé des DDEN, de la FCPE, de La Ligue de l’Enseignement, du SE-UNSA et de l’UNSA-Éducation]
L’État signe un « concordat scolaire » et met 3 millions d’euros de plus… 
… dans la tirelire des écoles privées !

Les écoles privées vont bénéficier d’une manne supplémentaire de trois millions d’euros. Le gouvernement a en effet décidé de leur octroyer 148 000 heures supplémentaires pour financer des stages de rattrapage à destination des élèves en difficulté. Ces stages, dont l’efficacité est par ailleurs très contestable, se dérouleront, pour cette année, lors
des vacances de printemps et d’été. Le CNAL* exprime son indignation face à une telle mesure qui confirme l’avalanche de privilèges accordés par le gouvernement aux établissements privés.

Ces derniers, déjà largement sur-dotés depuis de nombreuses années en postes d’enseignants, n’en finissent pas de recevoir des signes d’affection sonnants et trébuchants de la part du ministère de l’Education nationale. Après la dîme du forfait communal liée à l’article 89 de la loi de 2004, après la création d’un fond d’aide à l’implantation d’écoles privées en banlieue, l’argent public vient, une fois de plus, sponsoriser l’enseignement catholique avec cette dotation
en heures supplémentaires. A l’heure où les suppressions de postes frappent durement le service public, c’est une provocation.

Les organisations du CNAL sont d’autant plus scandalisées que rien ne justifie ce nouveau cadeau. Pourquoi, en effet, accorder au privé une dotation proportionnellement identique à celle du public, alors que ces stages devraient bénéficier aux seuls élèves les plus en difficulté ?
Contrairement aux écoles privées, le service public et laïque, et c’est son honneur, ne choisit pas et ne trie pas les élèves qu’il accueille. 
C’est donc lui qui a la charge quasi exclusive de l’accueil des plus fragiles.

Pour le CNAL, cette nouvelle contribution, qui s’apparente à un chèque en blanc à l’enseignement catholique, est le signe d’une double rupture :
- le gouvernement finance désormais un réseau, et plus les seuls établissements, reconnaissant ainsi l’enseignement catholique comme seul représentant du privé,
- ce financement se fait a priori, anticipant les dépenses, et venant en aide au développement des écoles privées.

Cela remet en cause la logique de la loi Debré qui permettait un financement a posteriori des dépenses constatées par chaque établissement. 
Le CNAL exige que le gouvernement cesse de financer indûment et avec l’argent de tous, les écoles choisies par quelques uns. Le CNAL demande aux citoyens d’exiger avec lui une réorientation budgétaire au profit de l’école de la République.


Royaume-Uni : 
moins de pauvres dans les écoles primaires catholiques

Les écoles primaires catholiques d’Angleterre (privées) sont moins enclines que les écoles publiques à admettre en leur sein des enfants issus de milieux défavorisés, selon une étude menée en 2005 par The Institute for Research in Integrated Strategies.

L’Institut a recensé le nombre d’élèves ayant droit aux repas gratuits (indicateur de difficultés sociales) dans 17 319 écoles primaires d’Angleterre.
Alors qu’en théorie, 19% des enfants vivant dans les zones des écoles catholiques ont droit aux repas gratuits, 14% seulement des inscrits dans ces écoles en bénéficient. 
A titre comparatif, les écoles publiques acceptent un nombre plus important d’enfants pauvres vivant dans leur district. 
L’auteur du rapport Chris Waterman, suggère que certains facteurs comme le coût de l’uniforme scolaire ou des activités extra scolaires, dissuadent les parents pauvres d’inscrire leurs enfants dans des écoles catholiques.

BBC News, http://news.bbc.co.uk, 12 février 06


'Richer pupils' at church schools

The report suggest parents shop around for primary schools

Church primary schools in England are less likely than local authority schools to admit children from poorer homes, updated research shows.

In 2005, the Institute for Research in Integrated Strategies identified a similar phenomenon in a limited study.

It has now analysed admissions and eligibility for free school meals in all 17,319 primary schools in England.

Schools in the voluntary aided category admitted fewer poorer children than expected from the area's social makeup.

Almost 19% of children living in the postcode area of church schools were from families eligible for free meals, but only 14% of the schools' intakes were.

Conversely, local authority community schools took a slightly higher proportion of poorer pupils than lived in their local districts.

'Wide' area

The institute's report suggests league tables are encouraging parents to "shop around" for primary schools as much as for secondary schools.

The author, Chris Waterman, suggests that other factors, such as the costs of school uniform or extra-curricular activities, could be producing a form of social sorting - determining which parents apply to certain schools in the first place.

His original study of schools in three areas, published in November, suggested Catholic schools in particular did not reflect their local areas - taking fewer poor children.

At the time, the Catholic Education Service said the most likely reason was that its schools served much wider geographical areas than their immediate postcodes.

'No evidence'

The Church of England's chief education officer, Canon John Hall, said the figures in the new report were complicated and did not give enough information about the localities and densities of neighbouring schools.

"As the author acknowledges it is hard to generalise about primary school admissions - though he seeks to do so," he said.

He added: "If there were covert social selection for church schools - of which there is no actual evidence in this report - we would deplore it and seek to root it out.

He was in favour of a proposal by the Commons education select committee to strengthen the powers of the local forums which seek to co-ordinate admissions in each area.

"We would welcome the monitoring of admissions practice by the local admissions forum and the strengthening of diocesan powers requiring governing bodies of voluntary aided schools to follow the advice they have been given," he said.



Royaume-Uni : La sélection dans les écoles catholiques

Les écoles catholiques britanniques sont fortement soupçonnées de sélectionner leurs élèves d'après la publication d’une enquête menée par la National Foundation for Educational Research auprès des écoles primaires et secondaires d’Angleterre. 

Selon cette enquête, les écoles catholiques comptent en effet un nombre moins important d’élèves issus de milieux défavorisés-ceux qui ont droit à la gratuité de la cantine- que les autres écoles. 

Elles inscrivent en revanche un nombre plus important d’élèves aux dossiers scolaires brillants.



Church schools accused of back-door selection
   By Richard Garner, Education Editor - 18 September 2006

 
 

Church schools are taking in far fewer pupils from disadvantaged backgrounds than other schools and more than their share of bright pupils, according to the most detailed research published on admissions.

The study, which covered all primary and secondary schools in England, revealed that voluntary-aided schools - mainly run by churches - were taking in fewer children entitled to free meals than other schools in their neighbourhoods. In addition, church secondary schools admit a far higher proportion of children who have done well in their 11-year-old national curriculum tests than the percentage in the communities they serve.

The research, covering every state school in England and carried out by the widely respected National Foundation for Educational Research, calls for an investigation to determine whether they are "overtly or covertly" selecting their pupils.

However, Tony Blair's flagship academies are given a clean bill of health - with researchers saying they are taking in far more than their share of poorer students and those who are struggling to master the three Rs.

This finding will give ministers ammunition with which to rebut claims from rebel Labour MPs that they are leading to a two-tier system of education when the Government's controversial school reforms return to the Commons next month.

The NFER research mirrors the findings of an earlier report by the education think tank, Iris, which only looked into primary schools - but found that voluntary-aided schools were using "devious" means such as ascertaining parents' affluence to determine admissions.

The NFER says there can only be two reasons for its findings: either parents with a religious faith have more intelligent children and are richer than the rest of the community or the voluntary aided schools are indulging in forms of selection.

"Even by compensating for the wider geographical area that such schools may serve, it does not explain the reason for the proportions of pupils eligible for free school meals admitted to voluntary-aided schools. Further research could investigate whether there are lower numbers of children with a particular religious affiliation within the group eligible for free school meals or whether some of these schools are overtly or covertly selecting out children with particular background characteristics."

The figures showed that - whereas 19 per cent of all pupils living in postcodes served by voluntary aided primary schools were entitled to free school meals - only 14 per cent of their pupils were. The figures were the same for secondary schools.

By contrast, in academies - the privately-sponsored independently-run inner city schools being set up by Mr Blair - 40 per cent of pupils were on free school meals compared to 31 per cent in the districts they covered.

Tamsin Chamberlain, who conducted the research for the NFER, said: "Further research is needed to provide the reasons for those differences - for example why some community and voluntary-aided schools appear to admit a lower proportion of pupils from disadvantaged backgrounds than might be expected."

Church schools are taking in far fewer pupils from disadvantaged backgrounds than other schools and more than their share of bright pupils, according to the most detailed research published on admissions.

The study, which covered all primary and secondary schools in England, revealed that voluntary-aided schools - mainly run by churches - were taking in fewer children entitled to free meals than other schools in their neighbourhoods. In addition, church secondary schools admit a far higher proportion of children who have done well in their 11-year-old national curriculum tests than the percentage in the communities they serve.

The research, covering every state school in England and carried out by the widely respected National Foundation for Educational Research, calls for an investigation to determine whether they are "overtly or covertly" selecting their pupils.

However, Tony Blair's flagship academies are given a clean bill of health - with researchers saying they are taking in far more than their share of poorer students and those who are struggling to master the three Rs.

This finding will give ministers ammunition with which to rebut claims from rebel Labour MPs that they are leading to a two-tier system of education when the Government's controversial school reforms return to the Commons next month.

The NFER research mirrors the findings of an earlier report by the education think tank, Iris, which only looked into primary schools - but found that voluntary-aided schools were using "devious" means such as ascertaining parents' affluence to determine admissions.

The NFER says there can only be two reasons for its findings: either parents with a religious faith have more intelligent children and are richer than the rest of the community or the voluntary aided schools are indulging in forms of selection.

"Even by compensating for the wider geographical area that such schools may serve, it does not explain the reason for the proportions of pupils eligible for free school meals admitted to voluntary-aided schools. Further research could investigate whether there are lower numbers of children with a particular religious affiliation within the group eligible for free school meals or whether some of these schools are overtly or covertly selecting out children with particular background characteristics."

The figures showed that - whereas 19 per cent of all pupils living in postcodes served by voluntary aided primary schools were entitled to free school meals - only 14 per cent of their pupils were. The figures were the same for secondary schools.

By contrast, in academies - the privately-sponsored independently-run inner city schools being set up by Mr Blair - 40 per cent of pupils were on free school meals compared to 31 per cent in the districts they covered.

Tamsin Chamberlain, who conducted the research for the NFER, said: "Further research is needed to provide the reasons for those differences - for example why some community and voluntary-aided schools appear to admit a lower proportion of pupils from disadvantaged backgrounds than might be expected."

LE GUIDE ANNUAIRE DES ECOLES DIFFERENTES
| LE GUIDE-ANNUAIRE | Présentation | SOMMAIRE |
| Le nouveau sirop-typhon : déplacements de populations ? chèque-éducation ? ou non-scolarisation ? |
| Pluralisme scolaire et "éducation alternative" | Jaune devant, marron derrière : du PQ pour le Q.I. |
| Le lycée "expérimental" de Saint-Nazaire | Le collège-lycée "expérimental" de Caen-Hérouville|
| L'heure de la... It's time for ... Re-creation | Freinet dans (?) le système "éducatif" (?) |
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