«
OPA sur l'éducation nationale » ou « Main basse sur
l'école publique »
L'Éducation
Nationale est accusée de « fabriquer des crétins
» et d'entretenir le « chaos pédagogique »,
l'insécurité et le chômage.
Eddy Khaldi
et Muriel Fitoussi dévoilent la signification de ces mesures :
des associations
de libéraux et de catholiques conservateurs proches du Front
national et de l'Opus Dei sont à l'origine de ces propositions.
Au
nom de la liberté de choix, on prépare une privatisation
de l'Éducation.
L’année 2007 conclue
en fanfare par Nicolas 1er : gros
raout au Vatican, avec le prêtre des «loubards»
Guy Gilbert,
l’historien du troisième
âge Max Gallo et le très sévèrement membré
comique de chez Patrick Sébastien
Jean-Marie Bigard, bigot
de la biroute, venu sans doute dérider le Saint Père.
"Catholique et français
toujours" c’est une vieille rengaine qu’on reprenait dans les églises
autrefois.
La marque, proprement ahurissante,
du discours de Nicolas Sarkozy, c’est de ne pas parler au nom de tous les
français,
mais à partir d’une
vision catholique très traditionnelle qu’il assume comme la sienne
et celle de l’Etat français.
L'inquiétant
pacte de Sarkozy au Vatican
POUR LA LIBERTÉ D'INSTRUCTION, disent-ils...
Les
écoles publiques en Californie : Sodome et Gomorrhe !
17 avril 2008 : sur CBN
News
Diffusée dans 180
pays, CBN (Christian Broadcasting Network) a pour mission de "préparer
l’Amérique et le monde au retour de Jésus-Christ".
Des activistes pro-familles
tels que Randy Thomasson affirment que les parents doivent, absolument,
retirer leurs enfants des écoles publiques californiennes.
Royaume-Uni
:
moins
de pauvres dans les écoles primaires catholiques
LOI
1905
le Président ne
désespère pas de la « toiletter ». Au
karcher ?
Et l'opération
"toilettage" qui se profile fera aussi le bonheur des Scientos et de Jéhovah
La laïcité est-elle
menacée par les récents discours de Nicolas Sarkozy au Latran
ou à Riyad ?
Dans un essai tonique, l'historien
des religions répond.
Extraits par Jean Baubérot
"/.../Mais quand un président
de la République veut privilégier une ou plusieurs religions
(peu importe), quand il affirme au Latran : «Partout où
vous agirez, dans les banlieues, dans les institutions, auprès des
jeunes, dans le dialogue interreligieux, dans les universités, je
vous soutiendrai», il faut savoir résister au chant des
sirènes. Mais s'il s'agit de penser que la laïcité doit
être essentiellement ouverte aux religions, qu'elle se confond avec
la seule liberté religieuse et que les seuls empêcheurs de
laïciser
en rond seraient les «laïcards», comme je l'entends
dire parfois dans vos rangs, alors non. Sereinement mais résolument
non."
Lettre
aux croyants tentés par les sirènes sarkozystes
Communiqué
de presse
17 avril 2008 Le C.E.D.E.C.
Il n'est pas nécessaire d'être un sociologue patenté pour comprendre que les « nouveaux » élèves accueillis par l'enseignement privé seraient ceux dont l'environnement familial – lié à l'Eglise catholique ou pas – atténue déjà les disparités sociales par un souci de « mise à l'abri »... alors que les enseignants des mêmes quartiers seront confrontés à plus de difficulté : ils devront gérer un pourcentage plus élevé de carences (linguistiques, comportementales, etc.) et avec moins d'enseignants, si on applique les suppressions de postes promises. Si l'enseignement privé veut ouvrir de nouvelles classes, qu'il le fasse, mais sans les fonds publics, alors qu'un effort national est demandé pour éponger la dette de l'Etat. Les membres du C.E.D.E.C. éprouvent un sentiment de honte devant un tel cadeau qui voudrait laisser croire qu'on se préoccupe des plus pauvres alors qu'il s'agit en fait d'instaurer un système éducatif à deux vitesses en se cachant derrière le paravent de la «liberté de choix ». On ne saurait accepter de tels détournements de fonds à l'heure où les jeunes les plus défavorisés clament dans la rue leur inquiétude. L'égalité n'est pas la parité. Comment l'enseignement catholique peut-il contribuer à alimenter la rancoeur des enseignants du service public ? Ces derniers ont bien compris que leurs revendications actuelles se heurtent à une fin de non-recevoir. La tirelire existe bien... mais elle ne leur est pas destinée !
Pour le Bureau du C.E.D.E.C.,
CEDEC
BRITISH WAY OF LIFE Le "modèle"
anglo-saxon, libéral ... et blairo-socialiste...
Beuark.
AMERICAN WAY OF LIFE... |
VIDE-GRENIERS
ATTALI & "BANLIEUE EN PLAN" :
14 02 08 - Xavier Darcos annonce la création d'un "fonds d'intervention spécifique" pour les établissements privés acceptant de s'installer en banlieue, alors que des restrictions budgétaires et des suppressions de postes touchent l'enseignement public : "Alors que l'enseignement privé a fait la preuve de sa capacité à accueillir des publics très divers, y compris des élèves en difficulté, et à leur proposer une pédagogie et un encadrement leur permettant de renouer avec la réussite scolaire, leur savoir-faire reste trop souvent aux portes de la banlieue parce que nous refusons de leur donner les moyens permettant de répondre à la demande", a expliqué le ministre jeudi matin, lors de la présentation du volet Education du "plan Banlieue". "Je suis le ministre de toutes les formes d'enseignement, et je veux offrir aux familles la même liberté de choix que celles dont disposent les familles des centres urbains". France :
Le gouvernement déshabille l'école
publique pour mieux aider l'école privée catholique à
évangéliser les banlieues.
C'est une nouvelle qui pourrait bien rallumer
la guerre scolaire. Sitôt révélé par le site
Mediapart, le projet d'un fonds spécifique destiné à
encourager l'implantation de lycées privés catholiques dans
les quartiers populaires a mis les laïques et les enseignants sur
le pied de guerre.
Le projet existe pourtant et il est dans les cartons
depuis le plan « Espoir banlieues », qui prévoit d'
« encourager la contribution de l'enseignement privé à
l'égalité des chances ». Et comme 80 à 90 %
de l'enseignement privé est catholique, suivez mon regard ... Le
gouvernement voudrait voir « cinquante nouvelles classes» de
ce type en banlieue. C'est officiel, 1'« espoir en banlieue»
s'appelle donc « espérance » et sera porté par
le religieux. C'est confirmé, Nicolas Sarkozy préfère
le curé à l'instituteur. Et puis, il en est persuadé:
l'enseignement privé catholique civilisera « les racailles
». Emmanuelle Mignon, son cerveau catholique, l'un des auteurs du
discours de Latran et des propos malheureux sur le « non-problème»
des sectes, n'y est pas étrangère. Dès 2006, lors
d'une convention de l'UMP, elle plaidait pour que les «familles de
banlieue puissent bénéficier du savoirfaire des établissements
catholiques et d'un vrai choix entre école privée et école
publique ».
Le gouvernement semble persuadé que la guerre scolaire est bien enterrée. « Nous sommes décomplexés », aurait dit Xavier Darcos, ministre de l'Éducation nationale, au nouveau patron de l'enseignement catholique, Éric de Labarre, venu réclamer qu'on lui «facilite la tâche ». Les écoles privées catholiques cartonnent
et rêvent de grandeur. Lan dernier, elles ont dû refuser 35000
dossiers. La faute à 1'« accommodement raisonnable»
de Debré, qui a mis le ver dans le fruit en autorisant le financement
des écoles privées sur fonds publics.
D'autant que les écoles privées
catholiques sous contrat se gardent bien d'afficher trop ostensiblement
leurs convictions religieuses. Du moins, jusqu'ici. Avec Benoît XVI,
le Vatican aussi se décomplexe. Certains archevêques, comme
celui d'Avignon, appellent depuis un moment les établissements privés
catholiques à renoncer à la tolérance postmoderne
pour retrouver le chemin d'une vraie éducation catholique. Les banlieusards
vont déguster... Mais pas seulement eux.
CAROLINE FOUR EST ET FIAMMETTA
VENNER - CHARLIE HEBDO - 16 04 08
communiqué du CNAL : [Le CNAL est composé des DDEN, de la FCPE, de
La Ligue de l’Enseignement, du SE-UNSA et de l’UNSA-Éducation]
L’État signe un « concordat scolaire » et met 3 millions
d’euros de plus…
… dans la tirelire des écoles privées ! Les écoles privées vont bénéficier d’une
manne supplémentaire de trois millions d’euros. Le gouvernement
a en effet décidé de leur octroyer 148 000 heures supplémentaires
pour financer des stages de rattrapage à destination des élèves
en difficulté. Ces stages, dont l’efficacité est par ailleurs
très contestable, se dérouleront, pour cette année,
lors
Ces derniers, déjà largement sur-dotés depuis de
nombreuses années en postes d’enseignants, n’en finissent pas de
recevoir des signes d’affection sonnants et trébuchants de la part
du ministère de l’Education nationale. Après la dîme
du forfait communal liée à l’article
89 de la loi de 2004, après la création d’un fond
d’aide à l’implantation d’écoles privées en banlieue,
l’argent public vient, une fois de plus, sponsoriser l’enseignement catholique
avec cette dotation
Les organisations du CNAL sont d’autant plus scandalisées que
rien ne justifie ce nouveau cadeau. Pourquoi, en effet, accorder au privé
une dotation proportionnellement identique à celle du public, alors
que ces stages devraient bénéficier aux seuls élèves
les plus en difficulté ?
Pour le CNAL, cette nouvelle contribution, qui s’apparente à
un chèque en blanc à l’enseignement catholique, est le signe
d’une double rupture :
Cela remet en cause la logique de la loi Debré qui permettait
un financement a posteriori des dépenses constatées par chaque
établissement.
Royaume-Uni : moins de pauvres dans les écoles primaires catholiques Les écoles primaires catholiques d’Angleterre (privées) sont moins enclines que les écoles publiques à admettre en leur sein des enfants issus de milieux défavorisés, selon une étude menée en 2005 par The Institute for Research in Integrated Strategies. L’Institut a recensé le nombre d’élèves ayant
droit aux repas gratuits (indicateur de difficultés sociales) dans
17 319 écoles primaires d’Angleterre.
BBC News, http://news.bbc.co.uk, 12 février
06
'Richer pupils' at church schools The report suggest parents shop around for primary schools Church primary schools in England are less likely than local authority schools to admit children from poorer homes, updated research shows. In 2005, the Institute for Research in Integrated Strategies identified a similar phenomenon in a limited study. It has now analysed admissions and eligibility for free school meals in all 17,319 primary schools in England. Schools in the voluntary aided category admitted fewer poorer children than expected from the area's social makeup. Almost 19% of children living in the postcode area of church schools were from families eligible for free meals, but only 14% of the schools' intakes were. Conversely, local authority community schools took a slightly higher proportion of poorer pupils than lived in their local districts. 'Wide' area The institute's report suggests league tables are encouraging parents to "shop around" for primary schools as much as for secondary schools. The author, Chris Waterman, suggests that other factors, such as the costs of school uniform or extra-curricular activities, could be producing a form of social sorting - determining which parents apply to certain schools in the first place. His original study of schools in three areas, published in November, suggested Catholic schools in particular did not reflect their local areas - taking fewer poor children. At the time, the Catholic Education Service said the most likely reason was that its schools served much wider geographical areas than their immediate postcodes. 'No evidence' The Church of England's chief education officer, Canon John Hall, said the figures in the new report were complicated and did not give enough information about the localities and densities of neighbouring schools. "As the author acknowledges it is hard to generalise about primary school admissions - though he seeks to do so," he said. He added: "If there were covert social selection for church schools - of which there is no actual evidence in this report - we would deplore it and seek to root it out. He was in favour of a proposal by the Commons education select committee to strengthen the powers of the local forums which seek to co-ordinate admissions in each area. "We would welcome the monitoring of admissions practice by the local
admissions forum and the strengthening of diocesan powers requiring governing
bodies of voluntary aided schools to follow the advice they have been given,"
he said.
Royaume-Uni : La sélection dans les écoles catholiques Les écoles catholiques britanniques sont fortement soupçonnées de sélectionner leurs élèves d'après la publication d’une enquête menée par la National Foundation for Educational Research auprès des écoles primaires et secondaires d’Angleterre. Selon cette enquête, les écoles catholiques comptent en effet un nombre moins important d’élèves issus de milieux défavorisés-ceux qui ont droit à la gratuité de la cantine- que les autres écoles. Elles inscrivent en revanche un nombre plus important d’élèves
aux dossiers scolaires brillants.
Church schools accused of back-door selection Church schools are taking in far fewer pupils from disadvantaged backgrounds than other schools and more than their share of bright pupils, according to the most detailed research published on admissions. The study, which covered all primary and secondary schools in England, revealed that voluntary-aided schools - mainly run by churches - were taking in fewer children entitled to free meals than other schools in their neighbourhoods. In addition, church secondary schools admit a far higher proportion of children who have done well in their 11-year-old national curriculum tests than the percentage in the communities they serve. The research, covering every state school in England and carried out by the widely respected National Foundation for Educational Research, calls for an investigation to determine whether they are "overtly or covertly" selecting their pupils. However, Tony Blair's flagship academies are given a clean bill of health - with researchers saying they are taking in far more than their share of poorer students and those who are struggling to master the three Rs. This finding will give ministers ammunition with which to rebut claims from rebel Labour MPs that they are leading to a two-tier system of education when the Government's controversial school reforms return to the Commons next month. The NFER research mirrors the findings of an earlier report by the education think tank, Iris, which only looked into primary schools - but found that voluntary-aided schools were using "devious" means such as ascertaining parents' affluence to determine admissions. The NFER says there can only be two reasons for its findings: either parents with a religious faith have more intelligent children and are richer than the rest of the community or the voluntary aided schools are indulging in forms of selection. "Even by compensating for the wider geographical area that such schools may serve, it does not explain the reason for the proportions of pupils eligible for free school meals admitted to voluntary-aided schools. Further research could investigate whether there are lower numbers of children with a particular religious affiliation within the group eligible for free school meals or whether some of these schools are overtly or covertly selecting out children with particular background characteristics." The figures showed that - whereas 19 per cent of all pupils living in postcodes served by voluntary aided primary schools were entitled to free school meals - only 14 per cent of their pupils were. The figures were the same for secondary schools. By contrast, in academies - the privately-sponsored independently-run inner city schools being set up by Mr Blair - 40 per cent of pupils were on free school meals compared to 31 per cent in the districts they covered. Tamsin Chamberlain, who conducted the research for the NFER, said: "Further research is needed to provide the reasons for those differences - for example why some community and voluntary-aided schools appear to admit a lower proportion of pupils from disadvantaged backgrounds than might be expected." Church schools are taking in far fewer pupils from disadvantaged backgrounds than other schools and more than their share of bright pupils, according to the most detailed research published on admissions. The study, which covered all primary and secondary schools in England, revealed that voluntary-aided schools - mainly run by churches - were taking in fewer children entitled to free meals than other schools in their neighbourhoods. In addition, church secondary schools admit a far higher proportion of children who have done well in their 11-year-old national curriculum tests than the percentage in the communities they serve. The research, covering every state school in England and carried out by the widely respected National Foundation for Educational Research, calls for an investigation to determine whether they are "overtly or covertly" selecting their pupils. However, Tony Blair's flagship academies are given a clean bill of health - with researchers saying they are taking in far more than their share of poorer students and those who are struggling to master the three Rs. This finding will give ministers ammunition with which to rebut claims from rebel Labour MPs that they are leading to a two-tier system of education when the Government's controversial school reforms return to the Commons next month. The NFER research mirrors the findings of an earlier report by the education think tank, Iris, which only looked into primary schools - but found that voluntary-aided schools were using "devious" means such as ascertaining parents' affluence to determine admissions. The NFER says there can only be two reasons for its findings: either parents with a religious faith have more intelligent children and are richer than the rest of the community or the voluntary aided schools are indulging in forms of selection. "Even by compensating for the wider geographical area that such schools may serve, it does not explain the reason for the proportions of pupils eligible for free school meals admitted to voluntary-aided schools. Further research could investigate whether there are lower numbers of children with a particular religious affiliation within the group eligible for free school meals or whether some of these schools are overtly or covertly selecting out children with particular background characteristics." The figures showed that - whereas 19 per cent of all pupils living in postcodes served by voluntary aided primary schools were entitled to free school meals - only 14 per cent of their pupils were. The figures were the same for secondary schools. By contrast, in academies - the privately-sponsored independently-run inner city schools being set up by Mr Blair - 40 per cent of pupils were on free school meals compared to 31 per cent in the districts they covered. Tamsin Chamberlain, who conducted the research for the NFER, said: "Further research is needed to provide the reasons for those differences - for example why some community and voluntary-aided schools appear to admit a lower proportion of pupils from disadvantaged backgrounds than might be expected." |
| LE
GUIDE-ANNUAIRE | Présentation
| SOMMAIRE
|
| Le
nouveau sirop-typhon : déplacements de populations ? chèque-éducation
? ou non-scolarisation ? |
| Pluralisme
scolaire et "éducation alternative" | Jaune
devant, marron derrière : du PQ pour le Q.I. |
| Le
lycée "expérimental" de Saint-Nazaire |
Le
collège-lycée "expérimental" de Caen-Hérouville|
| L'heure
de la... It's time for ... Re-creation | Freinet
dans (?) le système "éducatif" (?) |
| Changer
l'école | Des
écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop !|
L'école
Vitruve |
| Colloque
Freinet à ... Londres | Des
écoles publiques "expérimentales" |
| 68
- 98 : les 30 P-l-eureuses | Et
l'horreur éducative ? |