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Des écoles, collèges et des lycées différents

homeschooling aux États Unis : environ 80% des enfants suivent un programme ultra-religieux.

POUR LA LIBERTÉ D'INSTRUCTION disent-ils ...



 
 
 

AMERICAN
WAY OF LIFE
Le système "éducatif" américain

  "Leçons" de Columbine : une autre pédagogie ?
Faute de crédits pour le tout-sécuritaire,
les écoles américaines sur le point de rédécouvrir la pédagogie ?!

   Lourde peine pour une écolière amoureuse


Selon les lois relatives à l’éducation au Texas, les graffitis à l’encre indélébile sont considérés comme un délit aussi grave que la possession de drogue ou la déclaration de menaces terroristes. Seuls le meurtre, la détention d’arme à feu ou encore le viol sont plus sévèrement punis.
Une jeune fille de 12 ans a été envoyée pour 4 mois dans un établissement alternatif (*) accueillant des "élèves en difficulté".
(*) NDLR - Aux USA, le terme "alternative" pour désigner une "école" n'a pratiquement plus aucun sens.

S'il existe encore quelques rares "free alternative schools" nées dans les années 70 (sur le modèle de Summerhill), le terme (débarassé de "free" !) désigne de plus en plus :
- soit des structures, publiques ou privées, vaguement "scolaires" pour "décrocheurs" (plus ou moins "décrochés" depuis longtemps...)
- soit ce l'on désignait jadis, ici ou ailleurs,  sous le terme de "maisons de correction", "camps de redressement"...
Le professeur Skinner, le père de la psychologie comportementaliste, a créé, en 1987, des camps pour ados difficiles dénommés "Tranquillity Bay" (cf le film "Les enfants perdus de Tranquility Bay")
Pour 3000 dollars par mois, il promet de transformer ces récalcitrants en citoyens dociles et travailleurs.
Il suffit d'une "immaturité" "révélée" ... par un manque d'investissement scolaire pour y placer un enfant de 12 ans, ou de craindre que sa fille soit trop jolie et qu'il lui arrive quoique ce soit !

- En Floride,"Eagle Academy" est une autre de ces jolies colonies de vacances .
92 filles et garçons entre 13 et 16 ans, jamais condamnés, n'ayant jamais commis de délit, y sont enfermés pendant 4 mois pour y être "rééduqués".
Ils sont simplement des "adolescents à problèmes", "volontaires", ou placés là par leurs parents.
Une trentaine d'«instructeurs», de «psychologues» et de «professeurs» les surveillent jour et nuit.
Au menu "Tolérance Zéro", cours, discipline, pression physique, verbale et psychologique...

  2002 : Des extrémistes chrétiens en campagne pour Bush
A la veille de la convention du Parti républicain, qui doit s'ouvrir lundi 30 septembre à New York, Le Monde publie une enquête sur les fondamentalistes protestants – on en compte environ 30 millions –, qui constituent le socle idéologique et électoral de George W.  Bush. Ainsi que l'explique Alfred Ross, qui dirige le Centre d'étude pour la démocratie à New York, "les réseaux de la droite religieuse" sont "au cœur même du pouvoir républicain".
Opposés à l'avortement, aux recherches sur les cellules souches d'embryon et favorables à un modèle normatif en matière de mœurs, ils vont parfois même jusqu'à interdire la mixité dans certaines universités ou encore contester les études darwiniennes sur l'évolution des espèces. (Le Monde - 28.08.02)

  Les évangéliques : La secte qui veut conquérir le monde
C’est le courant religieux qui progresse le plus vite aujourd’hui. 
Ils sont déjà 500 millions qui croient à l’Armageddon, la bataille finale et prochaine entre les forces du Bien et du Mal. 
Ils s’appuient sur la télévision, internet, les jeux vidéo ou les romans de science-fiction pour convertir en masse. 
George W. Bush, comme nombre de ses ministres et conseillers, partage leur vision messianique du monde et de l’avenir. 
Jusqu’à l’extrême ? 

Les croisés américains du Home Schooling. Liée à l’église évangélique : la "Home School Legal Defense Association"

  Agés respectivement de 13 et de 14 ans, Brian et Gerald Feltman ont déjà la coupe de cheveux des marines. Ils sont scolarisés à domicile, selon la pratique de homeschooling en vogue chez les conservateurs, pour qui l'école publique est trop laxiste. 

  Des familles noires séduites par le ''home schooling''.  La plupart des enfants noirs inscrits au home schooling vivent dans des villes à forte tension raciale et se sentent marginalisés à l’école. Par ailleurs, pour nombre de familles noires, la scolarisation à domicile permet aux enfants de mieux connaître leur identité par l’apprentissage de l’histoire afro-américaine peu enseignée à l’école publique. " But, in the long run, protecting their own children may even lead to worse conditions for the vast majority of students who stay in public schools, and that's a horrible dilemma."

  Les créationnistes jouent sur du velours. Selon un sondage CBS de novembre 2004, 55 % des Américains croient que "Dieu a créé les humains dans leur forme actuelle"  (67 % des républicains ; 47 % des démocrates)

  Écoles poudrières aux États-Unis.  "Pourquoi des jeunes se sentent-ils exclus et se vengent en tuant. C'est la vraie question, conclut le professeur Vianno. Et comme personne ne veut se la poser aux Etats-Unis, cela va continuer".

  21 meurtres d'élèves dans les écoles américaines en 2004/2005
Sur les 54,9 millions d'élèves dans les écoles américaines, 28 élèves sont décédés de morts violentes: 21 ont été tués et 7 se sont suicidés dans l'enceinte de l'école.

  Puces RFID et caméras dans les écoles.  Le ministère de la justice des USA incite les districts scolaires à s'équiper de  technologies controversées pour surveiller et pister les étudiants.

  Le Congrès pour les fouilles corporelles dans les écoles.

  Des aberrations scientifiques pour mieux prêcher la chasteté. Cette année, 40 des 50 Etats doivent faire face à diverses procédures visant à contester l'enseignement de la théorie de l'évolution dans les écoles publiques.

Quelque 6000 étudiants sont attendus sur le campus  "sans péché" (l’Ave Maria University), qui ne connaîtra ni préservatifs ou autre moyen de contraception, ni homosexualité, ni avortement. "L’Ave Maria University doit devenir l’"académie militaire de la spiritualité"...

  La chute de l’éducation supérieure américaine. Les bourses accordées aux étudiants pauvres couvraient 70% du coût des études dans les années 90 contre la moitié aujourd’hui. L’étude souligne l’importante inégalité entre riches et pauvres en matière d’éducation supérieure.

   Marché de l'éducation : crédits privés étudiants ... à forts taux d'intérêts
Certains étudiants américains peuvent ainsi cumuler des dettes allant jusqu’à 100 000 dollars.

   Etats-Unis : Une année d’étude à 50 000 dollars. L’Université privée George Washington est devenue la première université américaine à réclamer aux étudiants de premier cycle (undergraduates) plus de 50 000 dollars par an, soit 39 000 dollars pour les cours et 11 000 dollars de droits d’inscription. De façon générale (secteur privé et public confondu), les frais de scolarité et les droits d’inscription pour le premier cycle d’étude ont augmenté au cours des cinq dernières années de 35%.

  Les étudiants étrangers boudent les Etats-Unis.

  Une majorité de jeunes Américains incapables de situer l'Irak sur une carte.

  Un établissement scolaire de Californie oblige désormais ses élèves à porter des badges qui permettent de suivre leur moindre mouvement, comme pour le bétail.
Ces macarons sont munis d'un émetteur qui permet de garder la trace de l'élève, en enregistrant ses allées et venues lorsqu'il passe devant des bornes installées à l'entrée des salles de classe mais aussi dans les toilettes.
Cette technologie est habituellement utilisée pour les moutons ou l'inventaire des produits en magasin.
Le directeur justifie cette initiative pour lutter contre l'absentéisme en simplifiant l'appel et le vandalisme. 
"C'est stupide et ça craint".

  45 millions de personnes sans système de santé dans le pays le plus riche du monde.

  Le système de santé américain est le plus onéreux parmi les pays industrialisés et l'un des moins efficaces en terme de nombre de personnes couvertes.

Les inégalités s'accroissent aux Etats-Unis. L'écart de rémunération entre un PDG et un salarié aux Etats-Unis de 1 à 40 en 1980, est passé de 1 à 411 en 2005.

  Plus de téléviseurs que de personnes dans les foyers américains.

  L’abstinence sexuelle renforcée : 131 millions de dollars (augmentation de 30 millions) pour les programmes fédéraux vantant auprès des collégiens et lycéens américains les mérites de l’inexistence d’une vie sexuelle avant le mariage. 

  Quel est le véritable message des chrétiens évangéliques conservateurs ?
Les raisons de l’engagement politique des évangéliques américains : la défense de la morale traditionnelle et des valeurs chrétiennes.
Détour par Lynchburg, patrie de de la droite chrétienne. Et revue de détail de leurs thèmes de prédilection : refus de l’avortement et du mariage gay, la prière à l’école et le «home schooling» (l’école chez soi) ou le soutien à Israël.

  Expulsion de missionnaires évangéliques américains du mouvement "Nouvelles tribus" installés dans des régions à forte population indienne. Sous couvert d’évangélisation : exploitation illimitée et illégale des ressources naturelles en territoires indiens, au profit de compagnies nord-américaines comme General Dynamics et Westinghouse, elles-mêmes liées à l’industrie militaire et au constructeur automobile Ford. Cette organisation compterait une flotte d’aviation, pistes d’atterrissage, et puissant réseau de télécommunications. Plus grave, l’organisation est accusée de s’être servi de communautés entières, Yanomami entre autres, pour des expérimentations génétiques.

A Montreuil, "un pasteur miracle" américain attire les foules.

"Le racisme aux Etats-Unis est un monstre tapi". Beaucoup d'Américains voient La Nouvelle-Orléans comme un lieu de péché. Pour eux, les inondations sont un moyen de se débarrasser de la prostitution, du crime et de la drogue, et de favoriser les investissements.

  L’implantation de puces sous-cutanées autorisée sur des individus.

  Tous les citoyens américains auront un passeport à puce RFID en 2006.

Le nombre total des armes à feu en circulation aux Etats-Unis est estimé à plus de 200 millions, dont 65 millions d'armes de poing, pour une population totale de 284 millions d'habitants. Selon des statistiques gouvernementales remontant à la fin des années 90, les armes à feu sont la cause de la mort d'un enfant ou adolescent toutes les deux heures, par crime, accident ou suicide. En 1997, ces armes ont été responsables de la mort de 32.436 personnes, selon ces mêmes statistiques.

  Ce vent punitif qui vient d'Amérique. Il ne reste alors qu’à entonner l’antienne tocquevillienne de l’initiative citoyenne pour justifier l’importation en France des techniques locales de maintien de l’ordre américaines.

  Les Etats-Unis comptaient à la fin de l'an 2000 un nombre record de plus de deux millions de détenus.

  ... Autrement dit, doit-on se réjouir de vivre dans un État laïque ?  Et il a eu la mauvaise surprise de constater que pour tous ces indicateurs sans exception, son propre pays, au demeurant le plus dévot de tous, réalise les plus mauvais scores, et même souvent de très loin. 

  4000 Québécois fréquentent des écoles "clandestines" pentecôtistes.
Les écoles pentecôtistes enseignent notamment le créationnisme.
L'État n'opère aucune distinction entre les Églises et il suffit à ceux qui désirent fonder une nouvelle religion de remplir un formulaire pour la faire connaître comme société à but non lucratif, et obtenir les intéressantes déductions fiscales qui accompagnent ce statut. 
Il y a quatre ans, lorsque la secte des Raéliens avait annoncé faussement avoir cloné un être humain, le monde découvrait ainsi que le Canada, où s'était réfugié au début des années 1990 le gourou Claude Vorilhon, dit Raël, était un havre de paix pour les tendances sectaires
 

...& GOD SAVE THE QUEEN !

BRITISH WAY OF LIFE
Le "modèle" anglo-saxon,  libéral  ... et blairo-socialiste...

Aux USA, la "délinquance juvénile", ça peut rapporter gros !
Deux juges américains étaient payés pour condamner des enfants

PHILADELPHIE (Reuters) - Deux juges américains ont décidé de plaider coupables dans le procès où ils sont accusés d'avoir touché plus de 2,6 millions de dollars d'un centre privé de détention pour jeunes délinquants en Pennsylvanie.

En échange de ces pots-de-vin, les deux magistrats, Mark Ciavarella et Michael Cohahan, qui officiaient dans le comté de Luzerne en Pennsylvanie, ont condamné entre 2003 et 2006 des centaines d'enfants et d'adolescents à des peines excessives.

"Il est vrai que j'ai déshonoré ma fonction de magistrat", a reconnu Ciavarella dans une lettre adressée au tribunal. "Par mes actes, j'ai détruit tout ce que j'avais accompli par mon travail, et je ne peux que me blâmer moi-même."

Conahan, qui comme Ciavarella risque sept ans de prison, n'a pas fait de commentaire.

Lorsqu'un jeune était envoyé au centre de détention, les deux entreprises PA Childcare et Western PA Childcare qui géraient l'établissement recevaient des fonds de la part du comté pour couvrir les frais d'incarcération.

Plus un grand nombre d'enfants étaient condamnés, et plus les fonds reçus par les deux entreprises étaient abondants, a précisé le ministère public.

De nombreux jeunes qui comparaissaient devant le juge Ciavarella se voyaient condamner même si l'infraction n'exigeait pas par sa gravité un internement.

Ainsi un adolescent de 17 ans a passé trois mois en détention parce qu'il se trouvait en compagnie d'un autre mineur coupable de vol à l'étalage.

Au total, quelque 5.000 jeunes gens ont comparu devant Ciavarella entre 2003 et 2006 et entre 1.000 et 2.000 ont reçu des sanctions excessivement sévères.

Les deux juges, ainsi que les deux entreprises PA Childcare et Western PA Childcare, vont être poursuivis au civil pour l'obtention de dommages et intérêts.

Les deux magistrats avaient également imaginé un système pour tenter de masquer la provenance de leurs revenus supplémentaires illégaux.

version française Pierre Sérisier

PRISONS PRIVÉES AUX USA 
Surveiller, punir et encaisser 

Aux États-Unis, des centres de rééducation privés corrompent des magistrats pour leur acheminer de nouveaux « usagers ». Résultat: des centaines d'enfants abusivement condamnés ... Et en France, les prisons privées, c'est pour quand? 

Envoyer le plus possible de gamins délinquants derrière les barreaux: en Sarkozye, la cause est entendue. Oui, mais quelle méthode est la plus efficace? Pour Rachida Dati, le mieux est d'autoriser l'incarcération des enfants à partir de 12 ans. Le président de la République, lui, mise d'abord sur la suppression de l'excuse de minorité et sur les peines planchers pour embastiller la marmaille récidiviste. Pourtant, malgré un réel volontarisme sécuritaire, nos coureurs hexagonaux viennent de se faire coiffer au poteau par deux juges américains, Mark Ciavarella et Michael Conahan: prisons privées, pots-de-vin, juges véreux et citoyens désinformés auront suffi à faire exploser les compteurs. La presse américaine leur attribue même le score de 2000 mineurs indûment incarcérés ... Bingo! 

Mais soyons justes: les États-Unis bénéficient d'un puissant avantage technique. Là-bas, l'État sous-traite depuis longtemps la gestion d'un grand nombre de ses prisons au secteur privé. Ainsi, la CCA (Corrections Corporation of America), première industrie sur le marché, indique sur son site Internet qu'elle gère déjà 64 établissements à travers le pays, soit, au total, près de 75 000 prisonniers. Et, comme elles sont subventionnées au prorata du nombre d'enfants incarcérés, ces entreprises ont tout intérêt à ce que leurs prisons soient bien remplies ... Logique. 
Du coup, les firmes PA Child Care et Western Child Care, chargées des centres de rééducation pour mineurs en Pennsylvanie, ont fait jouer la loi du marché: offrir une sorte de bonus à des juges corrompus, en échange de l'assurance de nouveaux usagers ... 

Le privé. c'est tellement mieux pour les enfants ...

Deux millions d'euros auraient ainsi été versés à deux d'entre eux, en guise de rémunération pour leurs condamnations surréalistes. Exemples: trois mois d'enfermement pour une ado de 17 ans qui avait ironisé sur le principal-adjoint de son lycée sur MySpace. Trois mois également pour une gamine de 16 ans surprise en possession d'une pipe et d'un briquet, alors que ses urines démontraient qu'elle n'avait même pas fait usage de drogue. Neuf mois pour un garçon accusé d'avoir volé un flacon d'épices d'une valeur de 4 dollars. Camp de redressement, encore, pour un enfant de 13 ans, confondu pour avoir exploré un bâtiment désaffecté ... Eh oui, business is business! Sur les 5000 mineurs délinquants présentés à ces juges entre 2000 et 2007, 2 000 ont donc été emprisonnés. Soit quatre fois plus que dans les comtés voisins. 

S'ils veulent reprendre la main en matière de détention de mineurs, Dati et Sarkozy feraient donc bien d'en prendre de la graine. Et pour commencer, terminer de privatiser les prisons, afin de faciliter ce type de corruption. Surtout qu'il ne manque pas grand-chose à l'équipe tricolore pour rattraper son retard: en janvier dernier, Dati signait un contrat d'un nouveau genre avec Bouygues, actant la construction de trois nouvelles prisons d'ici à 2011. 

L'ouverture au privé ne date pas d'hier. En 1987, déjà, le ministre Alain Chalandon autorisait la concession de l'hôtellerie, de la restauration, des transports, de la santé, du travail et de la formation en prison à des entreprises privées. Mais avec les prisons Bouygues, la « modernisation» - dixit la garde des Sceaux - va encore plus loin: pour la première fois en France, un groupe privé aura en charge la conception, la construction, le financement, mais aussi l'exploitation de centres pénitentiaires. Moyennant un petit loyer à l'État, de l'ordre de 48 millions d'euros par an ... Allez! Encore un petit effort, et la France pourra bientôt concourir dans la cour des grands. 

MARINE CHANEL 
Charle Hebdo - 25 02 09



U.S. judges admit to jailing children for money
 
 
By Jon Hurdle Jon Hurdle – Thu Feb 12, 8:09 pm 
PHILADELPHIA (Reuters) – Two judges pleaded guilty on Thursday to accepting more than $2.6 million from a private youth detention centre in Pennsylvania in return for giving hundreds of youths and teenagers long sentences.

Judges Mark Ciavarella and Michael Conahan of the Court of Common Pleas in Luzerne County, Pennsylvania, entered plea agreements in federal court in Scranton admitting that they took payoffs from PA Childcare and a sister company, Western PA Childcare, between 2003 and 2006.
 

"Your statement that I have disgraced my judgeship is true," Ciavarella wrote in a letter to the court. "My actions have destroyed everything I worked to accomplish and I have only myself to blame."

Conahan, who along with Ciavarella faces up to seven years in prison, did not make any comment on the case.

When someone is sent to a detention centre, the company running the facility receives money from the county government to defray the cost of incarceration. So as more children were sentenced to the detention centre, PA Childcare and Western PA Childcare received more money from the government, prosecutors said.

Teenagers who came before Ciavarella in juvenile court often were sentenced to detention centres for minor offences that would typically have been classified as misdemeanours, according to the Juvenile Law Centre, a Philadelphia nonprofit group.

One 17-year-old boy was sentenced to three months' detention for being in the company of another minor caught shoplifting.

Others were given similar sentences for "simple assault" resulting from a schoolyard scuffle that would normally draw a warning, a spokeswoman for the Juvenile Law Centre said.

The Constitution guarantees the right to legal representation in U.S. courts. But many of the juveniles appeared before Ciavarella without an attorney because they were told by the probation service that their minor offences didn't require one.

Marsha Levick, chief counsel for the Juvenile Law Centre, estimated that of approximately 5,000 juveniles who came before Ciavarella from 2003 and 2006, between 1,000 and 2,000 received excessively harsh detention sentences. She said the centre will sue the judges, PA Childcare and Western PA Childcare for financial compensation for their victims.

"That judges would allow their greed to trump the rights of defendants is just obscene," Levick said.

The judges attempted to hide their income from the scheme by creating false records and routing payments through intermediaries, prosecutors said.

The Pennsylvania Supreme Court removed Ciavarella and Conahan from their duties after federal prosecutors filed charges on January 26. The court has also appointed a judge to review all the cases involved.



Judges Plead Guilty in Scheme to Jail Youths for Profit
Niko J. Kallianiotis for Published: February 12, 2009 - 
Hillary Transue was sentenced to three months in juvenile detention for a spoof Web page mocking an assistant principal.
 
 

At worst, Hillary Transue thought she might get a stern lecture when she appeared before a judge for building a spoof MySpace page mocking the assistant principal at her high school in Wilkes-Barre, Pa. She was a stellar student who had never been in trouble, and the page stated clearly at the bottom that it was just a joke.
 

Prosecutors say Judges Michael T. Conahan, and Mark A. Ciavarella Jr., above, took kickbacks to send teenagers to detention centers.

Instead, the judge sentenced her to three months at a juvenile detention center on a charge of harassment.

She was handcuffed and taken away as her stunned parents stood by.

“I felt like I had been thrown into some surreal sort of nightmare,” said Hillary, 17, who was sentenced in 2007. “All I wanted to know was how this could be fair and why the judge would do such a thing.”

The answers became a bit clearer on Thursday as the judge, Mark A. Ciavarella Jr., and a colleague, Michael T. Conahan, appeared in federal court in Scranton, Pa., to plead guilty to wire fraud and income tax fraud for taking more than $2.6 million in kickbacks to send teenagers to two privately run youth detention centers run by PA Child Care and a sister company, Western PA Child Care.

While prosecutors say that Judge Conahan, 56, secured contracts for the two centers to house juvenile offenders, Judge Ciavarella, 58, was the one who carried out the sentencing to keep the centers filled.

“In my entire career, I’ve never heard of anything remotely approaching this,” said Senior Judge Arthur E. Grim, who was appointed by the State Supreme Court this week to determine what should be done with the estimated 5,000 juveniles who have been sentenced by Judge Ciavarella since the scheme started in 2003. Many of them were first-time offenders and some remain in detention.

The case has shocked Luzerne County, an area in northeastern Pennsylvania that has been battered by a loss of industrial jobs and the closing of most of its anthracite coal mines.

And it raised concerns about whether juveniles should be required to have counsel either before or during their appearances in court and whether juvenile courts should be open to the public or child advocates.

If the court agrees to the plea agreement, both judges will serve 87 months in federal prison and resign from the bench and bar. They are expected to be sentenced in the next several months. Lawyers for both men declined to comment.

Since state law forbids retirement benefits to judges convicted of a felony while in office, the judges would also lose their pensions.

With Judge Conahan serving as president judge in control of the budget and Judge Ciavarella overseeing the juvenile courts, they set the kickback scheme in motion in December 2002, the authorities said.

They shut down the county-run juvenile detention center, arguing that it was in poor condition, the authorities said, and maintained that the county had no choice but to send detained juveniles to the newly built private detention centers.

Prosecutors say the judges tried to conceal the kickbacks as payments to a company they control in Florida.

Though he pleaded guilty to the charges Thursday, Judge Ciavarella has denied sentencing juveniles who did not deserve it or sending them to the detention centers in a quid pro quo with the centers.

But Assistant United States Attorney Gordon A. Zubrod said after the hearing that the government continues to charge a quid pro quo.

“We’re not negotiating that, no,” Mr. Zubrod said. “We’re not backing off.”

No charges have been filed against executives of the detention centers. Prosecutors said the investigation into the case was continuing.

For years, youth advocacy groups complained that Judge Ciavarella was unusually harsh. He sent a quarter of his juvenile defendants to detention centers from 2002 to 2006, compared with a state rate of 1 in 10. He also routinely ignored requests for leniency made by prosecutors and probation officers.

“The juvenile system, by design, is intended to be a less punitive system than the adult system, and yet here were scores of children with very minor infractions having their lives ruined,” said Marsha Levick, a lawyer with the Philadelphia-based Juvenile Law Center.

“There was a culture of intimidation surrounding this judge and no one was willing to speak up about the sentences he was handing down.”

Last year, the Juvenile Law Center, which had raised concerns about Judge Ciavarella in the past, filed a motion to the State Supreme Court about more than 500 juveniles who had appeared before the judge without representation. The court originally rejected the petition, but recently reversed that decision.
 

The United States Supreme Court ruled in 1967 that children have a constitutional right to counsel. But in Pennsylvania, as in at least 20 other states, children can waive counsel, and about half of the children that Judge Ciavarella sentenced had chosen to do so. Only Illinois, New Mexico and North Carolina require juveniles to have representation when they appear before judges.

Clay Yeager, the former director of the Office of Juvenile Justice in Pennsylvania, said typical juvenile proceedings are kept closed to the public to protect the privacy of children.

“But they are kept open to probation officers, district attorneys, and public defenders, all of whom are sworn to protect the interests of children,” he said. “It’s pretty clear those people didn’t do their jobs.”

On Thursday in Federal District Court in Scranton, more than 80 people packed every available seat in the courtroom. At one point, as Assistant United States Attorney William S. Houser explained to Judge Edwin M. Kosik that the government was willing to reach a plea agreement with the men because the case involved “complex charges that could have resulted in years of litigation,” one man sitting in the audience said “bull” loud enough to be heard in the courtroom.

One of the parents at the hearing was Susan Mishanski of Hanover Township.

Her son, Kevin, now 18, was sentenced to 90 days in a detention facility last year in a simple assault case that everyone had told her would result in probation, since Kevin had never been in trouble and the boy he hit had only a black eye.

“It’s horrible to have your child taken away in shackles right in front of you when you think you’re going home with him,” she said. “It was nice to see them sitting on the other side of the bench.” 



US judges admit taking kickbacks
 Pennsylvania, 12 February 2009
The judges face sentences of more than seven years

Two US judges charged with taking more than $2m (£1.4m) in kickbacks from a privately-run detention centre have pleaded guilty to fraud.

Prosecutors say Judges Mark Ciavarella and Michael Conahan took the money in return for giving young offenders long sentences to serve in the centre.

The deal allowed PA Child Care LLC and a sister company to receive extra government funds, they say.

The judges in Luzerne County, Pennsylvania, have both been suspended.

They have pleaded guilty to honest services fraud and tax fraud.

The plea agreements provide for prison sentences of more than seven years.

Mr Conahan had shut down a county detention centre in 2002 and signed a deal with PA Child Care LLC to send offenders to its new centre, prosecutors say.

They said Mr Ciavarella sent youths to the detention centre while taking money in return, though the judge has specifically denied sending youths to jail for cash, the Associated Press news agency reports.

'Disgraced'

Campaigners have complained that Mr Ciavarella gave out overly harsh sentences for minor offenses.

A spokeswoman for the non-profit Juvenile Law Center said 1,000-2,000 juveniles who came before the judge between 2003 and 2006 received excessively harsh sentences.

Many of the children were first-time offenders and had no lawyers to defend them.

The judge sent a quarter of his juvenile defendants to detention centres from 2003 to 2006, compared with a state average of one in 10, the AP reported.

"Your statement that I have disgraced my judgeship is true," Mr Ciavarella wrote in a letter to the court, Reuters news agency reports.

"My actions have destroyed everything I worked to accomplish and I have only myself to blame."

Mr Conahan made no comment. 

LE GUIDE ANNUAIRE DES ECOLES DIFFERENTES
| Présentation | SOMMAIRE |
| Le nouveau sirop-typhon : déplacements de populations ? Chèque-éducation ? ou non-scolarisation ? |
| Pluralisme scolaire et "éducation alternative" | Jaune devant, marron derrière : du PQ pour le Q.I. |
| Le lycée "expérimental" de Saint-Nazaire | Le collège-lycée "expérimental" de Caen-Hérouville |
| L'heure de la... It's time for ... Re-creation | Freinet dans (?) le système "éducatif" (?) |
| Changer l'école | Des écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop ! | L'école Vitruve |
| Colloque Freinet à ... Londres | Des écoles publiques "expérimentales" |
| 68 - 98 : les 30 P-l-eureuses | Et l'horreur éducative ? |
| Appel pour des éts innovants et coopératifs |