alternatives éducatives : des écoles différentes
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| Appel pour des éts innovants et coopératifs |

Quelques autres "rubriques", parmi beaucoup d'autres, toujours d'actualité :
les rapports parents-profs, la maternelle à 2 ans, l'ennui à l'école les punitions collectives,  le téléphone portable  , l'état des toilettes, le créationnisme...
 

Un demi-million de «sans-logement» en Grande-Bretagne
A Londres, un enfant sur deux sous le seuil de pauvreté

Un demi-million d'enfants britanniques travaillent "illégalement"

 «tolérance zéro» et conditions de détention intolérables
Plus de dix milles jeunes délinquants britanniques sont emprisonnés
«Le bilan du Royaume-Uni en terme d'emprisonnement des enfants
est l'un des pires qui se puisse trouver en Europe.»

A l'autre bout de la chaîne il y a les enfants, mais aussi les femmes esclaves.
Comme, par exemple, au Pakistan, où sont fabriqués à la main la plupart des ballons de football de la planète.
Des milliers d'enfants travaillent pour presque rien, les ballons étant payé  3,75 F l'unité au patron.
Les dizaines de millions d'enfants, au travail, que ce soit en Asie, mais aussi en Amérique Latine,
où le système Nike se développe, viennent de familles les plus démunies.
Si le système Nike se développe c'est grâce à une chaîne de complicité - volontaires ou non -
allant du "client" jusqu'au patron esclavagiste.
Entre les deux, le sous-développement , mais aussi les gouvernements qui ont leur part de responsabilité.

Le Bureau International du Travail (BIT), après de longs débats,
a décidé d'encourager la syndicalisation des enfants.
Loin de soutenir le système d'exploitation infantile,
ceci constitue le premier d'une longue marche vers le retour des enfants à l'école.
Les "entreprises" comme Nike s'en sont déjà rendu compte.
De plus en plus elles pratiquent le "saut de puce"
en transférant leurs contrats dès qu'apparaît un signe de revendication...
Un jour peut-être le saut de puce ne sera plus possible.
L’industrie du sport ne joue toujours pas le jeu
A l’occasion des jeux Olympiques,
force est de constater que les conditions de travail ne s’améliorent que lentement dans l’industrie du sport.

Les "usines-lager" (camps, goulags...) chinoises qui fabriquent le rêve occidental
Les ouvriers chinois qui fournissent nos magasins
- l’armée prolétaire qui fait marcher la "fabrique du monde" -
commencent à parler.
Pour confectionner une paire de Timberland, vendues en Europe 150 euros, dans la ville de Zhongshan un garçon de 14 ans gagne 45 centimes d’euro.
Il travaille 16 heures par jour, dort à l’usine, n’a ni congé annuel ni assurance maladie, risque l’intoxication et vit sous l’oppression de patrons bourreaux.
Pour fabriquer une paire de jogging Puma, un Chinois reçoit 90 centimes d’euro : le prix en Europe est de 178 euros pour le modèle avec le logo de la Ferrari. Dans l’usine-lager qui produit pour Puma, les rythmes de travail sont si intenses que les mains des travailleurs sont péniblement déformées par l’effort continu.
De toute façon, les salaires sont si bas que les ouvriers n’ont guère le choix :
« Nous avons besoin des heures supplémentaires. »
A condition qu’elles soient payées. Ce qui est loin d’être le cas dans toutes les usines.
L’objectif de production fixé aux salariés payés à la pièce y est parfois tellement élevé,
qu’ils doivent travailler au-delà des horaires légaux pour les atteindre, et cela sans compensation particulière.
Les employeurs modulent d’ailleurs ces objectifs en fonction de leur volume de commande.
« Dans la division vêtement, l’objectif habituel est de 1 000 pièces par ligne et par jour.
Mais pendant la saison, il est doublé », explique Elsa, qui travaille chez un sous-traitant indonésien de Lotto, Puma, Fila, Asics, Nike et Adidas
Le groupe d'équipements de sport Adidas-Salomon prévoit une hausse de 5% à 10% de ses revenus en 2006
en partie grâce à la Coupe du monde de Football en Allemagne.

Chez les forçats chinoises de la fabrication d'imprimantes
A Shenzen, les imprimantes du Japonais Brother sont assemblées uniquement par de jeunes Chinoises.
Elles travaillent, mangent et dorment sur place pendant trois à quatre ans.

Près de 250 millions d'enfants travaillent dans le monde
Donner une instruction aux quelque 246 millions d’enfants forcés de travailler à travers le monde
coûterait 11 milliards de dollars (9,29 milliards d’euros)
"Onze milliards de dollars, représente
trois jours des ressources mondiales dépensées en armements",
ou "’un cinquième des dépenses annuelles de tabac aux Etats-Unis

ou des sommes consacrées par an en Europe à l’achat de produits cosmétiques".

LES "MODÈLES" ANGLO-SAXONS :
(libertés, justice, système scolaire, éducatif, marché de l'éducation, homeschooling...
aux USA et en Angleterre)


AMERICAN WAY OF LIFE


BRITISH WAY OF LIFE

Le "modèle" anglo-saxon,  libéral  ... et blairo-socialiste...

La Grande-Bretagne, est le pays européen où la vidéosurveillance est la plus développée. 
Le nombre de caméras est estimé à 4,2 millions, soit une pour quinze habitants.
(chiffres : avril 2007)

   "Le danger existe" de voir la Grande-Bretagne devenir "une société sous surveillance"
16 Août 2004 - Tel est l'avis de la commission informatique et libertés britannique.
Avec plus de quatre millions de caméras de surveillance installées à travers le pays, les installations britanniques représentent déjà 10 % des caméras de surveillance dans le monde.
Sans pour autant se projeter vers l'avenir, la Grande-Bretagne présente déjà certaines caractéristiques d'un Etat orwellien.
"Je ne veux pas tomber dans la paranoïa, mais certains de mes homologues en Espagne ou en Europe de l'Est ont vu lors du siècle précédent ce qui peut arriver quand un gouvernement devient trop puissant et possède trop d'informations sur ses citoyens", a déclaré M. Thomas, faisant allusion au régime du général Franco ou à la Stasi dans l'ex-Allemagne de l'Est.

  ÉCOLES ANGLAISES :
Discipline, rigueur et esprit compétitif sont les maîtres mots de la mutation mise en œuvre par le gouvernement travailliste..

   Royaume-Uni : L’uniforme discriminatoire
En imposant un fournisseur unique pour l’achat de l’uniforme, les écoles pratiquent une discrimination à l’encontre des élèves pauvres. 

  Directeur d'école en Grande Bretagne :
« Le métier a beaucoup évolué. Aujourd’hui, on est beaucoup plus responsable,
on a plus de pression, on nous demande plus de résultats. »

  35% des élèves de 11 ans ne savent pas lire.

  Un ado sur cinq ne peut situer son pays sur une carte.

  Ecoles publiques fermées aux pauvres.  Un rapport émis par ConfEd, (une association qui représente les dirigeants du secteur de l’éducation locale) dénonce le manque d’intégrité des processus d’admission dans certaines écoles publiques. Des réunions de "sélection" d’élèves sont organisées, durant lesquelles ne sont admis que les enfants "gentils, brillants et riches".  Ainsi, 70 000 parents n’ont pas pu inscrire cette année leurs enfants dans l’école de leur choix. En écartant les élèves issus de milieux pauvres, ces établissements "hors la loi" espèrent rehausser leur taux de réussite aux examens. 

  ... & Moins de pauvres dans les écoles primaires catholiques.

  Les écoles anglaises pourront être gérées par des "trusts".

  L’école britannique livrée au patronat.  En mars 2000, le Conseil européen de Lisbonne avait fixé comme principal objectif à la politique de l’Union en matière d’éducation de produire un capital humain rentable au service de la compétitivité économique. 

  Le créationnisme aux examens.

   "BAGUE DE VIRGINITE" : Une adolescente anglaise, fille d'un pasteur évangélique, perd son procès en Haute Cour.

  Grande-Bretagne : l'athéisme (bientôt ?) au programme scolaire

  Grande-Bretagne :Les sponsors au secours de l'école

  Empreintes digitales pour les enfants d'une école de Londres. Le Royaume-Uni réfléchit à la mise en place d’une loi pour la création d’un fichier national des enfants de moins de douze ans.

Naître et grandir pauvre en Grande-Bretagne  est encore plus pénalisant que dans d’autres pays développés.

  Un demi-million de «sans-logement». A Londres, un enfant sur deux sous le seuil de pauvreté.

  Un demi-million d'enfants britanniques travaillent "illégalement".

«tolérance zéro» et conditions de détention intolérables. Plus de dix milles jeunes délinquants britanniques sont emprisonnés. «Le bilan du Royaume-Uni en terme d'emprisonnement des enfants est l'un des pires qui se puisse trouver en Europe.»

  Les frais très élevés d’inscription universitaire dissuadent les étudiants issus de familles modestes de s’inscrire en fac.

  De plus en plus d’étudiantes se prostituent ou travaillent dans l’industrie du sexe pour payer les frais d’inscription de leur université.

  Plus de 350 000 Britanniques ont quitté leur île en 2005 pour jouir d'une vie meilleure
Les jeunes Britanniques se voient vivre ailleurs.  Difficulté d' acquérir un logement, hausse de la fiscalité et indigence des services publics, en particulier les transports et le système de soins.

M. Ernest-Antoine Sellière, alors président du patronat français :« Je suis un socialiste britannique »

  Londres, paradis des milliardaires.

  Selon des rapports de l’ONU et de la Banque mondiale :  « Au Royaume-Uni, les inégalités entre riches et pauvres sont les plus importantes du monde occidental, comparables à celles qui existent au Nigeria, et plus profondes que celles que l’on trouve, par exemple, à la Jamaïque, au Sri Lanka ou en Ethiopie .»

  Grande Bretagne :  premier pays où chaque déplacement de véhicule sera enregistré.

  Les Britanniques inventent l'ultrason antijeunes.

Beuark.
Ségolène Royal rend hommage à la politique de Tony Blair.



AMERICAN WAY OF LIFE...
Un enfant sur 12 contraint aux pires formes de travail

LONDRES - 21 02 05  - Esclavage, tâches dangereuses, "industrie" du sexe, enfants soldats... un jeune sur 12 de moins de 18 ans -soit 180 millions- est contraint aux pires formes de "travail" dans le monde, s'alarme l'Unicef dans un rapport publié lundi à Londres.

La branche britannique du Fonds des Nations unies pour l'enfance souligne qu'au total 352 millions de jeunes de 5 à 17 ans sont engagés dans une forme de travail, et 211 millions sont employés dans des maisons ou des exploitations agricoles.

Pas moins de 97% de tous les enfants qui travaillent vivent dans les pays en développement. Rien qu'en Afrique près de la moitié des jeunes de 5 à 14 ans travaillent, selon l'Unicef.

Le phénomène est lié à la pauvreté et à une éducation inadaptée, et aggravé par les ravages du sida, souligne le rapport. David Bull, directeur exécutif d'Unicef-Royaume uni appelle les pays riches à tenir leurs engagements en matière de lutte contre la pauvreté, rappelant qu'il y a plus de 30 ans, ils avaient promis de consacrer 0,7% de leur PIB à l'aide au développement.

"Aujourd'hui, seulement cinq pays -Danemark, Norvège, Pays-Bas, Luxembourg et Suède- tiennent leur promesse", observe-t-il. "Un milliard d'enfants dans le monde vivent toujours dans la pauvreté et c'est une injustice inacceptable." Il appelle les pays développés à tenir leurs engagements avant 2013 pour améliorer réellement la situation.

L'Unicef souligne que dans les 43 pays où le revenu moyen ne dépasse pas les 500 dollars par personne et par an, la proportion des enfants au travail est habituellement de 30% à 60%. Dans ceux où le revenu varie de 500 à 1.000 dollars, ce taux chute pour atteindre une fourchette de 10% à 30%.

Au total, 114 millions d'enfants en âge d'aller à l'école primaire dans le monde ne sont pas scolarisés: un enfant sur cinq est ainsi privé d'instruction dans le monde.

L'Unicef souligne également que partout dans le monde des enfants sont exploités à chaque fois qu'il y a des lacunes dans les structures créées pour les protéger. Même en Grande-Bretagne, il existe des failles dans la protection des enfants amenés illégalement par des trafiquants dans le pays, ajoute l'agence onusienne.



Plus de 350 millions d'enfants sont contraints au travail dans le monde, selon l'Unicef
Le phénomène, particulièrement répandu dans les pays en développement, touche également de nombreux pays industrialisés

Le Monde -  22.02.05 

Londres de notre correspondant

Beatrice, 12 ans, travaille comme domestique à Mombasa (Kenya) et ne va plus à l'école ; Medina, 11 ans, tisse des tapis dans un atelier de Peshawar (Pakistan) ; Charlotte, 12 ans, vend son corps dans les rues de Doncaster (Royaume-Uni).

Ces trois fillettes appartiennent à l'immense armée des enfants "travailleurs", la plus opprimée des minorités.

352 millions d'enfants âgés de 5 à 17 ans travaillent dans le monde. Selon un rapport de la section britannique du Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), publié lundi 21 février, 97 % d'entre eux vivent dans les pays en développement, dont 60 % – démographie oblige – dans la seule Asie. Quatre enfants africains sur dix travaillent ; 180 millions, soit un enfant sur douze dans le monde, sont astreints à un travail harassant, qui entraîne des souffrances physiques ou mentales et qui les réduit souvent à un état d'esclavage. Au total, 114 millions d'enfants d'âge scolaire sont privés d'enseignement primaire.

La main-d'œuvre enfantine occupe une gamme infinie d'emplois. Sept sur dix travaillent en milieu rural, dans l'agriculture, la pêche, la chasse ou les forêts. Soit ils participent bénévolement au cycle des récoltes sur le lopin de terre familial, soit ils sont exploités, moyennant un faible pécule, sur des plantations. 5 % seulement des enfants travaillent dans les secteurs agricoles et industriels orientés vers l'exportation. L'artisanat et l'industrie engendrent les tâches les plus dangereuses. En Asie du Sud notamment, il s'agit parfois d'un "travail forcé": les parents endettés mettent en gage leurs enfants en échange d'un prêt modique dont une vie de servitude ne suffira pas à s'acquitter.

Les "enfants de la rue" animent l'économie informelle des villes et survivent de mille petits métiers, insalubres, précaires ou dégradants : vendeurs, portefaix, laveurs de voitures, chiffonniers, mendiants, prostitués. Le travail domestique est sans doute le plus pernicieux de tous, car il échappe aux contrôles. Il serait le lot de 700 000 filles rien qu'en Indonésie. Peu ou non rétribués, les enfants sont surchargés de tâches ménagères, privés d'éducation, exposés aux violences. En Ethiopie, les fillettes gagnent à peine plus d'1 dollar par mois. Partout, l'exploitation domestique peut avoir lieu dans le giron familial.

Les plus vulnérables sont les enfants coupés de leur famille, les enfants soldats, les enfants esclaves soumis au travail forcé (6 millions) et les enfants prostitués. Deux millions sont victimes d'exploitation sexuelle : prostitution, trafic, tourisme sexuel, pédophilie, pornographie.

Pourquoi tant d'enfants travaillent-ils ? Du côté de l'offre, l'ampleur du problème tient d'abord à la pauvreté. Un salaire d'enfant, si modeste soit-il, est un appoint essentiel au maigre budget familial.

FLÉAU PLANÉTAIRE

Dans un cercle vicieux, la misère engendre le travail des enfants qui, à son tour, perpétue la misère. Un milliard d'enfants vivent en dessous du seuil de pauvreté.

L'éclatement des familles, les préjugés ancestraux contre les filles, la discrimination envers les minorités, les déficiences du système éducatif, et, plus récemment, les ravages du sida aggravent le phénomène. Du côté de la demande, ce fléau planétaire se nourrit, dans un contexte de sous-emploi, de la quête d'une main-d'œuvre à bon marché, "aux doigts agiles", docile, inorganisée, qui ne revendique ni ne fait jamais grève, de l'irrespect des lois et de la pauvreté générale des infrastructures. Le monde développé n'échappe pas à cette disgrâce. Le rapport de l'Unicef consacre une quinzaine de pages aux trafics de main-d'œuvre au Royaume-Uni. Il évalue entre 300 000 et 800 000 le nombre de jeunes travaillant dans des exploitations agricoles aux Etats-Unis.

Que faire ? L'Unicef prêche le pragmatisme et la création d'un "environnement protecteur" pour les enfants – notamment l'accès à l'éducation – face à un problème très complexe qu'on ne résout pas à coups de déclarations ou en votant des lois. Elle distingue le travail des enfants qui, dans certaines situations, peut être acceptable, voire bénéfique ou, de toute façon, inévitable, notamment là où le sida a brisé les familles, et le travail préjudiciable, dangereux, forcé, qu'elle combat.

Tenir toute activité économique des enfants pour également nocive relève de l'imprécation inutile. L'enfer étant, dans ce domaine, pavé de bonnes intentions, les réactions trop simplistes ont surtout des effets pervers. Au Bangladesh par exemple, le licenciement brutal, sous les pressions extérieures, de dizaines de milliers d'enfants, les a jetés dans la rue, aggravant ainsi leur sort.

Jean-Pierre Langellier

LE GUIDE ANNUAIRE DES ECOLES DIFFERENTES
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