Quelques
autres "rubriques", parmi beaucoup d'autres, toujours d'actualité
:
les rapports
parents-profs, la maternelle
à 2 ans, l'ennui
à l'école, les punitions
collectives, le téléphone
portable
, l'état des
toilettes,
le créationnisme...
Un
demi-million de «sans-logement» en Grande-Bretagne
A Londres, un enfant sur deux sous le seuil de pauvreté Un demi-million d'enfants britanniques travaillent "illégalement" «tolérance
zéro» et conditions de détention intolérables
A
l'autre bout de la chaîne il y a les enfants, mais aussi les femmes
esclaves.
Le Bureau International
du Travail (BIT), après de longs débats,
Les
"usines-lager" (camps, goulags...) chinoises qui fabriquent le rêve
occidental
Chez
les forçats chinoises de la fabrication d'imprimantes
Près
de 250 millions d'enfants travaillent dans le monde
LES "MODÈLES" ANGLO-SAXONS : (libertés, justice, système scolaire, éducatif, marché de l'éducation, homeschooling... aux USA et en Angleterre) AMERICAN WAY OF LIFE BRITISH WAY OF LIFE Le "modèle" anglo-saxon, libéral ... et blairo-socialiste... La Grande-Bretagne, est le pays européen
où la vidéosurveillance est la plus développée.
Beuark.
AMERICAN WAY OF LIFE... |
Un
enfant sur 12 contraint aux pires formes de travail
LONDRES - 21 02 05 - Esclavage, tâches dangereuses, "industrie" du sexe, enfants soldats... un jeune sur 12 de moins de 18 ans -soit 180 millions- est contraint aux pires formes de "travail" dans le monde, s'alarme l'Unicef dans un rapport publié lundi à Londres. La branche britannique du Fonds des Nations unies pour l'enfance souligne qu'au total 352 millions de jeunes de 5 à 17 ans sont engagés dans une forme de travail, et 211 millions sont employés dans des maisons ou des exploitations agricoles. Pas moins de 97% de tous les enfants qui travaillent vivent dans les pays en développement. Rien qu'en Afrique près de la moitié des jeunes de 5 à 14 ans travaillent, selon l'Unicef. Le phénomène est lié à la pauvreté et à une éducation inadaptée, et aggravé par les ravages du sida, souligne le rapport. David Bull, directeur exécutif d'Unicef-Royaume uni appelle les pays riches à tenir leurs engagements en matière de lutte contre la pauvreté, rappelant qu'il y a plus de 30 ans, ils avaient promis de consacrer 0,7% de leur PIB à l'aide au développement. "Aujourd'hui, seulement cinq pays -Danemark, Norvège, Pays-Bas, Luxembourg et Suède- tiennent leur promesse", observe-t-il. "Un milliard d'enfants dans le monde vivent toujours dans la pauvreté et c'est une injustice inacceptable." Il appelle les pays développés à tenir leurs engagements avant 2013 pour améliorer réellement la situation. L'Unicef souligne que dans les 43 pays où le revenu moyen ne dépasse pas les 500 dollars par personne et par an, la proportion des enfants au travail est habituellement de 30% à 60%. Dans ceux où le revenu varie de 500 à 1.000 dollars, ce taux chute pour atteindre une fourchette de 10% à 30%. Au total, 114 millions d'enfants en âge d'aller à l'école primaire dans le monde ne sont pas scolarisés: un enfant sur cinq est ainsi privé d'instruction dans le monde. L'Unicef souligne également que partout dans le monde des enfants
sont exploités à chaque fois qu'il y a des lacunes dans les
structures créées pour les protéger. Même en
Grande-Bretagne, il existe des failles dans la protection des enfants amenés
illégalement par des trafiquants dans le pays, ajoute l'agence onusienne.
Plus de 350 millions d'enfants sont contraints au travail dans le monde, selon l'Unicef Le phénomène, particulièrement répandu dans les pays en développement, touche également de nombreux pays industrialisés Le Monde - 22.02.05 Londres de notre correspondant Beatrice, 12 ans, travaille comme domestique à Mombasa (Kenya) et ne va plus à l'école ; Medina, 11 ans, tisse des tapis dans un atelier de Peshawar (Pakistan) ; Charlotte, 12 ans, vend son corps dans les rues de Doncaster (Royaume-Uni). Ces trois fillettes appartiennent à l'immense armée des enfants "travailleurs", la plus opprimée des minorités. 352 millions d'enfants âgés de 5 à 17 ans travaillent dans le monde. Selon un rapport de la section britannique du Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), publié lundi 21 février, 97 % d'entre eux vivent dans les pays en développement, dont 60 % – démographie oblige – dans la seule Asie. Quatre enfants africains sur dix travaillent ; 180 millions, soit un enfant sur douze dans le monde, sont astreints à un travail harassant, qui entraîne des souffrances physiques ou mentales et qui les réduit souvent à un état d'esclavage. Au total, 114 millions d'enfants d'âge scolaire sont privés d'enseignement primaire. La main-d'œuvre enfantine occupe une gamme infinie d'emplois. Sept sur dix travaillent en milieu rural, dans l'agriculture, la pêche, la chasse ou les forêts. Soit ils participent bénévolement au cycle des récoltes sur le lopin de terre familial, soit ils sont exploités, moyennant un faible pécule, sur des plantations. 5 % seulement des enfants travaillent dans les secteurs agricoles et industriels orientés vers l'exportation. L'artisanat et l'industrie engendrent les tâches les plus dangereuses. En Asie du Sud notamment, il s'agit parfois d'un "travail forcé": les parents endettés mettent en gage leurs enfants en échange d'un prêt modique dont une vie de servitude ne suffira pas à s'acquitter. Les "enfants de la rue" animent l'économie informelle des villes et survivent de mille petits métiers, insalubres, précaires ou dégradants : vendeurs, portefaix, laveurs de voitures, chiffonniers, mendiants, prostitués. Le travail domestique est sans doute le plus pernicieux de tous, car il échappe aux contrôles. Il serait le lot de 700 000 filles rien qu'en Indonésie. Peu ou non rétribués, les enfants sont surchargés de tâches ménagères, privés d'éducation, exposés aux violences. En Ethiopie, les fillettes gagnent à peine plus d'1 dollar par mois. Partout, l'exploitation domestique peut avoir lieu dans le giron familial. Les plus vulnérables sont les enfants coupés de leur famille, les enfants soldats, les enfants esclaves soumis au travail forcé (6 millions) et les enfants prostitués. Deux millions sont victimes d'exploitation sexuelle : prostitution, trafic, tourisme sexuel, pédophilie, pornographie. Pourquoi tant d'enfants travaillent-ils ? Du côté de l'offre, l'ampleur du problème tient d'abord à la pauvreté. Un salaire d'enfant, si modeste soit-il, est un appoint essentiel au maigre budget familial. FLÉAU PLANÉTAIRE Dans un cercle vicieux, la misère engendre le travail des enfants qui, à son tour, perpétue la misère. Un milliard d'enfants vivent en dessous du seuil de pauvreté. L'éclatement des familles, les préjugés ancestraux contre les filles, la discrimination envers les minorités, les déficiences du système éducatif, et, plus récemment, les ravages du sida aggravent le phénomène. Du côté de la demande, ce fléau planétaire se nourrit, dans un contexte de sous-emploi, de la quête d'une main-d'œuvre à bon marché, "aux doigts agiles", docile, inorganisée, qui ne revendique ni ne fait jamais grève, de l'irrespect des lois et de la pauvreté générale des infrastructures. Le monde développé n'échappe pas à cette disgrâce. Le rapport de l'Unicef consacre une quinzaine de pages aux trafics de main-d'œuvre au Royaume-Uni. Il évalue entre 300 000 et 800 000 le nombre de jeunes travaillant dans des exploitations agricoles aux Etats-Unis. Que faire ? L'Unicef prêche le pragmatisme et la création d'un "environnement protecteur" pour les enfants – notamment l'accès à l'éducation – face à un problème très complexe qu'on ne résout pas à coups de déclarations ou en votant des lois. Elle distingue le travail des enfants qui, dans certaines situations, peut être acceptable, voire bénéfique ou, de toute façon, inévitable, notamment là où le sida a brisé les familles, et le travail préjudiciable, dangereux, forcé, qu'elle combat. Tenir toute activité économique des enfants pour également nocive relève de l'imprécation inutile. L'enfer étant, dans ce domaine, pavé de bonnes intentions, les réactions trop simplistes ont surtout des effets pervers. Au Bangladesh par exemple, le licenciement brutal, sous les pressions extérieures, de dizaines de milliers d'enfants, les a jetés dans la rue, aggravant ainsi leur sort. Jean-Pierre Langellier |
| LE
GUIDE-ANNUAIRE |
Présentation
| SOMMAIRE
|
| Le
nouveau sirop-typhon : déplacements de populations ? chèque-éducation
? ou non-scolarisation ? |
| Pluralisme
scolaire et "éducation alternative" | Jaune
devant, marron derrière : du PQ pour le Q.I. |
| Le
lycée "expérimental" de Saint-Nazaire |
Le
collège-lycée "expérimental" de Caen-Hérouville|
| L'heure
de la... It's time for ... Re-creation | Freinet
dans (?) le système "éducatif" (?) |
| Changer
l'école | Des
écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop !|
L'école
Vitruve |
| Colloque
Freinet à ... Londres | Des
écoles publiques "expérimentales" |
| 68
- 98 : les 30 P-l-eureuses | Et
l'horreur éducative ? |