alternatives éducatives : des écoles différentes
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I Une école différente ? Pour une société différente ? Qui n'en veut ?! I Des écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop |
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I Obligation scolaire et liberté I | Une école différente ? Pour une société différente ? Qui n'en veut ?! I

Quelques autres "rubriques", parmi beaucoup d'autres, toujours d'actualité :
les rapports parents-profs, la maternelle à 2 ans, l'ennui à l'école les punitions collectives,  le téléphone portable, l'état des toilettes, le créationnisme...
 
 

  DROITS DES PARENTS CONTRE DROITS DES ENFANTS
MAI 68 -  MAI 2008...
Un "débat" actuel (printemps-été 2008), en Californie, certes,
mais très intéressant car il montre très clairement ce qui est en jeu :
là-bas, en grandeur nature; comme ici à l'état encore embryonnaire.
On y trouve en effet  - et à la source ! -  et à l'état brut (c'est le terme qui convient)
t o u s   les ingrédients (protagonistes, arguments, faux-nez, prétextes, ruses, esquives et langue de bois)
quant à la "Liberté-de", quant au (Divin)  "Droit-de".
Et bien sûr les hurlements et lamentations quant aux insupportables "contrôles" concernant l'école à la maison - l'instruction en Famille.
On y retrouve, aussi, le rôle de certaines écoles, très privées, "familales"
...  ou dites "indépendantes".
Et celui de certaines écoles "publiques" ou privées "sous contrat" (charter-schools).
Sur fond de réduction des crédits de l'école publique, et donc - ô surprise ! - augmentation des violences et échecs scolaires.
Rigoureusement les mêmes motifs et pratiques qu'en France ou en Belgique.





"L'ECOLE coûte trop cher à l'Etat".
Cette rengaine des ministres de l'Education
- de Luc Ferry à Luc Chatel en passant par François Fillon -
vient de se voir vertement contredite par un récent (2009) rapport de l'OCDE.

PISA...OCDE...
...Une explication de l’indifférence de PISA aux programmes scolaires est que l’enquête n’a pas pour objet premier de servir les buts de l’école.
Elle viserait à encourager un esprit de compétition au service du développement des politiques néolibérales favorisées par l’OCDE.
 
 

Clé de la réussite finlandaise : une approche radicalement différente de l'éducation. Pas d’évaluation, de compétition entre les élèves, journées courtes, importance de la musique, de l’art et du sport et dix semaines de vacances en été.

En Finlande, les enfants ne sont scolarisés qu'à partir de 7 ans,
et apprennent à lire ... à la maison.

Premiers en lecture, en maths, en résolution de problèmes...
«Nous n’étions pas habitués à avoir tant de liberté.
Mais c’est très motivant pour une équipe d’être ainsi responsable de la bonne marche d’un établissement.»

L'école finlandaise au tableau d'honneur mondial
Dans son rapport, l'OCDE souligne que les systèmes scolaires les plus efficaces sont ceux où les établissements sont «très autonomes».
C'est le cas de la Finlande : pour peu que les objectifs principaux soient atteints, l'État laisse chaque école choisir ses méthodes et ses professeurs

La Finlande améliore encore ses résultats lors de la dernière enquête du programme PISA,  alors que l'écart entre les pays se creuse.

La Finlande se classe au troisième rang mondial pour le nombre d'armes par habitant.
Derrière les Etats-Unis et le Yémen. Et devant la Suisse et ... l'Irak.
(étude publiée en juillet 2007 par l'Institut des hautes études internationales de Genève.)

Rapport 2008 : Chaque année, près de 650 000 armes détenues par des civils sont détournées.


AMERICAN WAY OF LIFE

Le système "éducatif" américain :

   "Je t'aime, Alex" : 4 mois de redressement.

Lourde peine pour une écolière amoureuse.
Une jeune fille de 12 ans ayant écrit «Je t’aime Alex» sur les murs d’une école, a été envoyée pour 4 mois dans un établissement "accueillant" des élèves "en difficulté". Parmi de nombreuses autres jolies colonies de vacances du même type : Tranquillity bay, gérée par la WWASP (patronnée par le professeur Skinner, le père de la psychologie comportementaliste).

Pour 3000 dollars par mois, il promet de transformer ces récalcitrants en citoyens dociles et travailleurs.

  2002 : Des extrémistes chrétiens en campagne pour Bush
A la veille de la convention du Parti républicain, qui doit s'ouvrir lundi 30 septembre à New York, Le Monde publie une enquête sur les fondamentalistes protestants – on en compte environ 30 millions –, qui constituent le socle idéologique et électoral de George W.  Bush. Ainsi que l'explique Alfred Ross, qui dirige le Centre d'étude pour la démocratie à New York, "les réseaux de la droite religieuse" sont "au cœur même du pouvoir républicain".
Opposés à l'avortement, aux recherches sur les cellules souches d'embryon et favorables à un modèle normatif en matière de mœurs, ils vont parfois même jusqu'à interdire la mixité dans certaines universités ou encore contester les études darwiniennes sur l'évolution des espèces. (Le Monde - 28.08.02)

  Les évangéliques : La secte qui veut conquérir le monde
C’est le courant religieux qui progresse le plus vite aujourd’hui. 
Ils sont déjà 500 millions qui croient à l’Armageddon, la bataille finale et prochaine entre les forces du Bien et du Mal. 
Ils s’appuient sur la télévision, internet, les jeux vidéo ou les romans de science-fiction pour convertir en masse. 
George W. Bush, comme nombre de ses ministres et conseillers, partage leur vision messianique du monde et de l’avenir. 
Jusqu’à l’extrême ? 

Les croisés américains du Home Schooling. Liée à l’église évangélique : la "Home School Legal Defense Association"

  Les créationnistes jouent sur du velours. Selon un sondage CBS de novembre 2004, 55 % des Américains croient que "Dieu a créé les humains dans leur forme actuelle"  (67 % des républicains ; 47 % des démocrates)

  Écoles poudrières aux États-Unis.  "Pourquoi des jeunes se sentent-ils exclus et se vengent en tuant. C'est la vraie question, conclut le professeur Vianno. Et comme personne ne veut se la poser aux Etats-Unis, cela va continuer".

  21 meurtres d'élèves dans les écoles américaines en 2004/2005
Sur les 54,9 millions d'élèves dans les écoles américaines, 28 élèves sont décédés de morts violentes: 21 ont été tués et 7 se sont suicidés dans l'enceinte de l'école.

  Le Congrès pour les fouilles corporelles dans les écoles.

  Des aberrations scientifiques pour mieux prêcher la chasteté. Cette année, 40 des 50 Etats doivent faire face à diverses procédures visant à contester l'enseignement de la théorie de l'évolution dans les écoles publiques.

  Quelque 6000 étudiants sont attendus sur le campus  "sans péché" (l’Ave Maria University), qui ne connaîtra ni préservatifs ou autre moyen de contraception, ni homosexualité, ni avortement. "L’Ave Maria University doit devenir l’"académie militaire de la spiritualité"...

  La chute de l’éducation supérieure américaine. Les bourses accordées aux étudiants pauvres couvraient 70% du coût des études dans les années 90 contre la moitié aujourd’hui. L’étude souligne l’importante inégalité entre riches et pauvres en matière d’éducation supérieure.

   Etats-Unis : Une année d’étude à 50 000 dollars. L’Université privée George Washington est devenue la première université américaine à réclamer aux étudiants de premier cycle (undergraduates) plus de 50 000 dollars par an, soit 39 000 dollars pour les cours et 11 000 dollars de droits d’inscription. De façon générale (secteur privé et public confondu), les frais de scolarité et les droits d’inscription pour le premier cycle d’étude ont augmenté au cours des cinq dernières années de 35%.

  Les étudiants étrangers boudent les Etats-Unis.

  Une majorité de jeunes Américains incapables de situer l'Irak sur une carte.

  Un établissement scolaire de Californie oblige désormais ses élèves à porter des badges qui permettent de suivre leur moindre mouvement, comme pour le bétail.
Ces macarons sont munis d'un émetteur qui permet de garder la trace de l'élève, en enregistrant ses allées et venues lorsqu'il passe devant des bornes installées à l'entrée des salles de classe mais aussi dans les toilettes.
Cette technologie est habituellement utilisée pour les moutons ou l'inventaire des produits en magasin.
Le directeur justifie cette initiative pour lutter contre l'absentéisme en simplifiant l'appel et le vandalisme. 
"C'est stupide et ça craint".

  45 millions de personnes sans système de santé dans le pays le plus riche du monde.

  Le système de santé américain est le plus onéreux parmi les pays industrialisés et l'un des moins efficaces en terme de nombre de personnes couvertes.

Les inégalités s'accroissent aux Etats-Unis. L'écart de rémunération entre un PDG et un salarié aux Etats-Unis de 1 à 40 en 1980, est passé de 1 à 411 en 2005.

  Plus de téléviseurs que de personnes dans les foyers américains.

  L’abstinence sexuelle renforcée : 131 millions de dollars (augmentation de 30 millions) pour les programmes fédéraux vantant auprès des collégiens et lycéens américains les mérites de l’inexistence d’une vie sexuelle avant le mariage. 

  Quel est le véritable message des chrétiens évangéliques conservateurs ?
Les raisons de l’engagement politique des évangéliques américains : la défense de la morale traditionnelle et des valeurs chrétiennes.
Détour par Lynchburg, patrie de de la droite chrétienne. Et revue de détail de leurs thèmes de prédilection : refus de l’avortement et du mariage gay, la prière à l’école et le «home schooling» (l’école chez soi) ou le soutien à Israël.

  Expulsion de missionnaires évangéliques américains du mouvement "Nouvelles tribus" installés dans des régions à forte population indienne. Sous couvert d’évangélisation : exploitation illimitée et illégale des ressources naturelles en territoires indiens, au profit de compagnies nord-américaines comme General Dynamics et Westinghouse, elles-mêmes liées à l’industrie militaire et au constructeur automobile Ford. Cette organisation compterait une flotte d’aviation, pistes d’atterrissage, et puissant réseau de télécommunications. Plus grave, l’organisation est accusée de s’être servi de communautés entières, Yanomami entre autres, pour des expérimentations génétiques.

A Montreuil, "un pasteur miracle" américain attire les foules.

"Le racisme aux Etats-Unis est un monstre tapi". Beaucoup d'Américains voient La Nouvelle-Orléans comme un lieu de péché. Pour eux, les inondations sont un moyen de se débarrasser de la prostitution, du crime et de la drogue, et de favoriser les investissements.

  L’implantation de puces sous-cutanées autorisée sur des individus.

  Tous les citoyens américains auront un passeport à puce RFID en 2006.

Le nombre total des armes à feu en circulation aux Etats-Unis est estimé à plus de 200 millions, dont 65 millions d'armes de poing, pour une population totale de 284 millions d'habitants. Selon des statistiques gouvernementales remontant à la fin des années 90, les armes à feu sont la cause de la mort d'un enfant ou adolescent toutes les deux heures, par crime, accident ou suicide. En 1997, ces armes ont été responsables de la mort de 32.436 personnes, selon ces mêmes statistiques.

  Ce vent punitif qui vient d'Amérique. Il ne reste alors qu’à entonner l’antienne tocquevillienne de l’initiative citoyenne pour justifier l’importation en France des techniques locales de maintien de l’ordre américaines.

  Les Etats-Unis comptaient à la fin de l'an 2000 un nombre record de plus de deux millions de détenus.

  ... Autrement dit, doit-on se réjouir de vivre dans un État laïque ?  Et il a eu la mauvaise surprise de constater que pour tous ces indicateurs sans exception, son propre pays, au demeurant le plus dévot de tous, réalise les plus mauvais scores, et même souvent de très loin. 

  4000 Québécois fréquentent des écoles "clandestines" pentecôtistes.  Les écoles pentecôtistes enseignent notamment le créationnisme.



BRITISH WAY OF LIFE
Le "modèle" anglo-saxon,  libéral  ... et blairo-socialiste...

   "BAGUE DE VIRGINITE" : Une adolescente anglaise, fille d'un pasteur évangélique, perd son procès en Haute Cour.

Le "modèle" scolaire de la Finlande est-il reproductible ?
 

 Depuis plusieurs années, la Finlande caracole loin en tête du classement international effectué par l’étude PISA auprès des pays de l’OCDE. Comparativement, les Finlandais de 15 ans ont des connaissances et aptitudes bien supérieures en maths, en sciences ainsi qu’en grammaire et orthographe. 

D’où une ruée vers la Finlande d’experts et de politiciens étrangers, soucieux de découvrir les “bonnes recettes“ de l’école finlandaise. 
Le gouvernement finlandais a même dû désigner des écoles chargées d'accueillir à tour de rôle les visiteurs étrangers. 

Reste à déterminer ce qui, dans un modèle qui fonctionne, est reproductible dans un autre pays et un autre système éducatif. Ainsi l’apprentissage de la lecture est-il par exemple plus aisé en Finlande qu’au Royaume-Uni : le finnois a une logique phonétique simple et pas de mots irréguliers. 

En revanche, la prise en charge précoce et énergique des élèves perturbateurs est un principe qui peut s’appliquer ailleurs. Encore faut-il apprécier les différences culturelles : travail et comportement raisonnable font ainsi partie de la mentalité finlandaise. Il est donc largement admis que chacun doit rentrer dans le rang. 

Conséquence parmi d’autres : les jeunes diplômés les plus brillants sont attirés par la carrière d’enseignant. Au-delà des secrets finalement peu reproductibles des méthodes d’enseignement, les autres pays devraient plutôt méditer la manière dont sont prises les décisions sur le système éducatif en Finlande. 

Une importante fusion de plusieurs types d’établissement pour créer une sorte de collège unique a eu lieu dans les années 70. Elle ne s’est pas faite sans douleur, car il s’agissait de tirer les élèves vers le haut. Les enseignants n’y croyaient guère, mais les résultats ont été probants. Depuis lors, très peu de choses ont été modifiées. C’est tout le contraire dans nombre de pays où l’on aligne réforme sur réforme en effaçant les décisions précédentes.
 

d'après The Economist - 26 juin 2008


Education reform
Top of the class
Jun 26th 2008 | HELSINKI -  The Economist
How to learn the right lessons from other countries’ schools

Illustration by Claudio Munoz

THE children at Kulosaari primary school, in a suburb of Helsinki, seem unfazed by the stream of foreign visitors wandering through their classrooms. The head teacher and her staff find it commonplace too—and no wonder. The world is beating a path to Finland to find out what made this unostentatious Nordic country top of international education league tables. Finland’s education ministry has three full-time staff handling school visits by foreign politicians, officials and journalists. The schools in the shop window rotate each year; currently, Kulosaari is on call, along with around 15 others. Pirkko Kotilainen, one of the three officials, says her busiest period was during Finland’s European Union presidency, when she had to arrange school visits for 300 foreign journalists in just six months of 2006.

Finland’s status as an education-tourism hot spot is a result of the hot fashion in education policy: to look abroad for lessons in schooling. Some destinations appeal to niche markets: Sweden’s “voucher” system draws school choice aficionados; New Zealand’s skinny education bureaucracy appeals to decentralisers. Policymakers who regard the stick as mightier than the carrot admire the hard-hitting schools inspectorate and high-stakes mandatory tests in England (other bits of Britain have different systems).

But visitors to Finland—and to a lesser extent to South Korea, Hong Kong, Taiwan, Japan and Canada—are drawn by these countries’ high scores in a ranking organised by the Paris-based Organisation for Economic Co-operation and Development (OECD), a rich-country think-tank. Its Programme for International Student Assessment (PISA) tests 15-year-olds from dozens of countries (most recently 56) in literacy, mathematics and science. Finland habitually comes top; the others jockey for places as runners-up (see chart).

Such a quest is understandable but misguided, says Alan Smithers, an expert in cross-border education comparisons at Britain’s University of Buckingham. Importing elements of a successful education system—the balance between central and local government, the age of transfer to secondary school, the wearing of school uniforms and so on—is unlikely to improve performance. “You shouldn’t try to copy the top performers in PISA,” he says, “because position in those league tables depends on lots of other things besides what happens in schools.”

Bearing out Mr Smithers’s caution is an analysis of Finland’s most recent PISA results, from 2006, by Jarkko Hautamäki and his colleagues at Helsinki University. They highlight only one big policy element that could easily be replicated elsewhere: early and energetic intervention for struggling pupils. Many of the other ingredients for success that they identify—orthography, geography and history—have nothing to do with how schools are run, or what happens in classrooms.

In Finnish, exceptionally, each letter makes a single logical sound and there are no irregular words. That makes learning to read easy. An economy until recently dependent on peasant farming in harsh latitudes has shaped a stoic national character and an appetite for self-improvement. Centuries of foreign rule (first Swedes, then Russians) further entrenched education as the centrepiece of national identity. So hard work and good behaviour are the norm; teaching tempts the best graduates (nearly nine out of ten would-be teachers are turned down).

Few countries would want to copy Finland’s austere climate or sombre history even if they could (though spelling reform in English might merit consideration). More instructive, perhaps, is looking not at how Finland’s schools are run, but how decisions about education are made. As in other European countries, Finland merged specialist academic and vocational schools into comprehensive ones in the 1970s. The first point Mr Hautamäki highlights is broad consensus, cautiously but irrevocably reached. “They simply kept going until they reached agreement,” he says. “It took two years.”

Comprehensive schools were introduced in 1972 in the sparsely populated north, and then over the next four years in the rest of the country. Matti Meri, a teacher-trainer at Helsinki University, was a teacher at the time. “Grammar-school teachers were quite afraid of the reforms,” he recalls. “They used to teach only one-third of the students. But the comprehensive schools used almost the same curriculum as the grammar schools had—and we discovered that the two-thirds were mostly able to cope with it.” By the time comprehensives reached the more populous south, teachers were eager to join in what was clearly a roaring success.

“What you are planning might be the right thing to do, but if teachers aren’t on board it will be very hard to make anything happen,” says Sam Freedman, the director of education for Policy Exchange, a London-based think-tank. He points to Canada, where Alberta and Ontario both introduced major reforms in the 1990s. Alberta’s provincial government won general support for its ideas, and the reforms are now uncontentious. In Ontario, by contrast, politicians’ rhetoric was confrontational and the teachers’ unions bitterly opposed. The current government is having to work hard to mend fences.

Finland’s education reforms may have taken ten years from conception to full implementation, but they have proved durable: little has needed changing in the 30 years since. Mr Smithers draws a gloomy contrast with the permanent revolution that reigns in England’s schools. “Politicians here seem to think that a day without an education announcement is a day wasted,” he says. New policies should build on previous ones, agrees Andreas Schleicher, the OECD’s head of education research. “In some countries, though, a new government’s greatest ambition is to undo everything its predecessors did.”

Mr Schleicher acknowledges that the hopeful, or simply naive, sometimes rifle through the PISA studies for shiny new education initiatives to pilfer. But, he says, international comparisons teach a crucial lesson: what is possible. “In 1995, at the first meeting of OECD ministers I attended, every country boasted of its own success and its own brilliant reforms. Now international comparisons make it clear who is failing. There is no place to hide.”

 

LE GUIDE ANNUAIRE DES ECOLES DIFFERENTES
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