alternatives éducatives : des écoles, collèges et lycées différents
| Présentation | SOMMAIRE |
I Obligation scolaire et liberté I Des écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop ! Appel pour des éts innovants et coopératifs |

Quelques autres "rubriques", parmi beaucoup d'autres, toujours d'actualité :
les rapports parents-profs, la maternelle à 2 ans, l'ennui à l'école les punitions collectives,  le téléphone portable, l'état des toilettes, le créationnisme...

« Main basse sur l'école publique »
L'Éducation Nationale est accusée de « fabriquer des crétins » et d'entretenir le « chaos pédagogique », l'insécurité et le chômage. Eddy Khaldi et Muriel Fitoussi dévoilent la signification de ces mesures : des associations de libéraux et de catholiques conservateurs proches du Front national et de l'Opus Dei sont à l'origine de ces propositions.
Au nom de la liberté de choix, on prépare une privatisation de l'Éducation.

LES "MODÈLES" ANGLO-SAXONS :
(libertés, justice, système scolaire, éducatif, marché de l'éducation, homeschooling...aux USA et en Angleterre)
AMERICAN WAY OF LIFE
BRITISH WAY OF LIFE



 
 

BRITISH WAY OF LIFE

Le "modèle" anglo-saxon,  libéral  ... et blairo-socialiste...

  Les petits rapporteurs : Des municipalités anglaises font appel à des centaines de "junior streetwatchers" ("jeunes gardiens des rues"), dés l'âge de  8 ans, et leur offrent des primes pour les inciter à rapporter des délits "contre l'environnement".

  ÉCOLES ANGLAISES :
Discipline, rigueur et esprit compétitif sont les maîtres mots de la mutation mise en œuvre par le gouvernement travailliste..

   Royaume-Uni : L’uniforme discriminatoire
En imposant un fournisseur unique pour l’achat de l’uniforme, les écoles pratiquent une discrimination à l’encontre des élèves pauvres. 

  Directeur d'école en Grande Bretagne :
« Le métier a beaucoup évolué. Aujourd’hui, on est beaucoup plus responsable,
on a plus de pression, on nous demande plus de résultats. »

  Deux fois plus d’enseignants sont partis en retraite anticipée au cours des sept dernières années. 

  35% des élèves de 11 ans ne savent pas lire.

  Un ado sur cinq ne peut situer son pays sur une carte.

   Selon l'OCDE, les écoles privées britanniques ont les meilleurs résultats au monde : FAUX !

  Ecoles publiques fermées aux pauvres.  Un rapport émis par ConfEd, (une association qui représente les dirigeants du secteur de l’éducation locale) dénonce le manque d’intégrité des processus d’admission dans certaines écoles publiques. Des réunions de "sélection" d’élèves sont organisées, durant lesquelles ne sont admis que les enfants "gentils, brillants et riches".  Ainsi, 70 000 parents n’ont pas pu inscrire cette année leurs enfants dans l’école de leur choix. En écartant les élèves issus de milieux pauvres, ces établissements "hors la loi" espèrent rehausser leur taux de réussite aux examens. 

  ... & Moins de pauvres dans les écoles primaires catholiques.

  Les écoles anglaises pourront être gérées par des "trusts".

  L’école britannique livrée au patronat.  En mars 2000, le Conseil européen de Lisbonne avait fixé comme principal objectif à la politique de l’Union en matière d’éducation de produire un capital humain rentable au service de la compétitivité économique. 

  Le créationnisme aux examens.

   "BAGUE DE VIRGINITE" : Une adolescente anglaise, fille d'un pasteur évangélique, perd son procès en Haute Cour.

  Grande-Bretagne : l'athéisme (bientôt ?) au programme scolaire

  Grande-Bretagne :Les sponsors au secours de l'école

  Empreintes digitales pour les enfants d'une école de Londres. Le Royaume-Uni réfléchit à la mise en place d’une loi pour la création d’un fichier national des enfants de moins de douze ans.

Naître et grandir pauvre en Grande-Bretagne  est encore plus pénalisant que dans d’autres pays développés.

  Un demi-million de «sans-logement». A Londres, un enfant sur deux sous le seuil de pauvreté.

  Un demi-million d'enfants britanniques travaillent "illégalement".

«tolérance zéro» et conditions de détention intolérables. Plus de dix milles jeunes délinquants britanniques sont emprisonnés.  «Le bilan du Royaume-Uni en terme d'emprisonnement des enfants est l'un des pires qui se puisse trouver en Europe.»

  Les frais très élevés d’inscription universitaire dissuadent les étudiants issus de familles modestes de s’inscrire en fac.

  De plus en plus d’étudiantes se prostituent ou travaillent dans l’industrie du sexe pour payer les frais d’inscription de leur université.

  Plus de 350 000 Britanniques ont quitté leur île en 2005 pour jouir d'une vie meilleure
Les jeunes Britanniques se voient vivre ailleurs.  Difficulté d' acquérir un logement, hausse de la fiscalité et indigence des services publics, en particulier les transports et le système de soins.

M. Ernest-Antoine Sellière, alors président du patronat français :« Je suis un socialiste britannique »

  Londres, paradis des milliardaires.

  Selon des rapports de l’ONU et de la Banque mondiale :  « Au Royaume-Uni, les inégalités entre riches et pauvres sont les plus importantes du monde occidental, comparables à celles qui existent au Nigeria, et plus profondes que celles que l’on trouve, par exemple, à la Jamaïque, au Sri Lanka ou en Ethiopie .»

  Grande Bretagne :  premier pays où chaque déplacement de véhicule sera enregistré.

  Les Britanniques inventent l'ultrason antijeunes.

   De plus en plus de mineurs hospitalisés pour des problèmes d'alcool. Le nombre de mineurs hospitalisés en Angleterre pour avoir trop bu a augmenté de 20% en un an.
 

Beuark.
Ségolène Royal rend hommage à la politique de Tony Blair.



AMERICAN WAY OF LIFE...
Le nombre d'assistants (trois fois moins payés que les enseignants) 
a triplé en 10 ans.

En dix ans, le nombre d’enseignants en Angleterre a augmenté de 10% (de 399 000 à 440 000) 
... tandis que celui des assistants a triplé (de 61 000 à 177 000). 

Les assistants sont supposés travailler sous la supervision étroite d’un enseignant qualifié tout en permettant aux enseignants de disposer de plus de temps pour préparer leurs cours et effectuer les corrections. 

En fait, la réduction continuelle des budgets d'éducation incite les écoles à faire appel à cette main d'oeuvre bon marché pour remplacer les enseignants manquants. 

La plupart de ces assistants - payés en moyenne 50 livres (63,5 euros) par jour au lieu de 150 livres (190,5 euros) pour un enseignant remplaçant - ne possèdent pas de diplôme d'enseignant et sont parfois chargés de cours pour lesquels ils n’ont suivi aucune formation. 

Le syndicat d’enseignants Voice constate que de plus en plus d’établissements scolaires ont abusivement recours à ces assistants sous-payés - budget oblige - et corvéables à volonté plutôt qu'à des enseignants qualifiés. 

Lord Adonis, secrétaire d’Etat chargé des écoles, s'est borné à préciser que les écoles avaient "le droit de confier les classes aux assistants à condition qu’ils soient étroitement supervisés par des enseignants qualifiés" ...


Increasing number of children being taught by classroom assistants
Children are being increasingly taught by untrained classroom assistants, despite fears over lesson standards, teaching union leaders claim.
 
By Graeme Paton, Education Editor - 29 Jul 2008  -

 

Schools are relying on poorly-paid assistants - most of whom do not have full teaching qualifications - to plug gaps in the teaching workforce leading to accusations of teaching on the cheap.

Some physical education lessons are even being taken by staff without training in how to use heavy equipment - fuelling fears that children are at risk of serious injury.

But Lord Adonis, the schools minister, insisted that schools should be allowed to leave classes in the hands of assistants, provided they are properly supervised by trained teachers.

It followed claims by Voice, the 35,000-strong teaching union, that assistants were being "routinely abused" by schools who demand they work as full teachers for just a fraction of the wage.

Speaking at the union's annual conference, delegates said it was cheaper for schools to use support staff than pay for supply teachers - if regular teachers were absent. Most earn an average of just £50 a day, compared to supply teachers who earn £150.

Rhena Sturgess, a school nursery nurse from Leicestershire, said: "Teaching assistants are professionals who play a key role in our schools but their hard work, dedication and knowledge of the children should not be taken advantage of by schools that are using them as cheap labour  as cut-price teachers." She said schools were "exploiting them because it's cheaper than bringing in supply teachers and because they can't say 'no'".

In the last 10 years, the number of teachers in England has increased by ten per cent from 399,000 to 440,000.

At the same time, the number of classroom assistants has soared almost three-fold from 61,000 to 177,000. They are supposed to be used - under the supervision of a fully-qualified staff member - to give teachers more time to plan lessons and mark children's work.

But Mrs Sturgess said assistants were often providing lesson cover for teachers, even in PE, where many lack specialist health and safety training.

Lord Adonis said: "Provided teaching assistants are properly managed by both teachers and headteachers we don't think it is right to unduly constrain the roles they do in schools."

Nick Gibb, the Tory shadow schools minister, said: "Teaching assistants are a very helpful addition in schools to enable teachers to focus on the core task of academic teaching, but they should not be used to take classes. It can only serve to reduce standards of teaching and therefore the quality of education children are receiving."


Schools 'using' teaching assistants
Jul 29, 2008 - 

 

Schools are cutting corners by using teaching assistants as "cut-price teachers", it has been claimed.

Teaching assistants (TAs) are being exploited as "cheap labour" with many regularly asked to take lessons for absentee teachers, sometimes for several days, according to Rhena Sturgess, of Voice, the union for education professionals.

TAs have reported being asked to provide cover so that schools do not have to pay for supply teachers, to take over lessons for planned absences, rather than in emergency situations, and many regularly cover more than one day a week, Mrs Sturgess said.

Often, cover is not in their job description, and they are not receiving the right training or payment for doing the job.

Schools minister Lord Adonis said that in certain circumstances it was "thoroughly appropriate" that TAs take classes.

He said: "Provided teaching assistants are properly managed both by teachers and head teachers, I don't think it is right to restrain the roles they can play in schools. But proper supervision is important."

At the union's annual conference in Daventry on Wednesday, Mrs Sturgess, a retired nursery nurse from Leicestershire, is to propose a motion that the conference "deplores the abuse of teaching assistants by schools that require them to undertake tasks, such as cover, that are outside their job description and against government guidance."


Schools exploiting 'cut-price teachers'
     Jessica Shepherd -  Tuesday July 29 2008 -

 

Schools are cutting corners by employing teaching assistants and nursery nurses as "cut-price teachers", it was claimed today.

Teaching assistants are being exploited as "cheap labour" because schools do not want to pay for cover, Rhena Sturgess, a retired nursery nurse from Leicestershire said.

She said assistants and nursery nurses covered for days at a time and were too intimidated to say no to the demands of heads.

Often, cover is not in their job description, and they are not receiving the right training or payment for doing the job.

"In some cases, teaching assistants were providing indefinite cover," she said.

"I don't think there is a shortage of supply teachers, it is just that nursery nurses and teaching assistants are easier and cheaper," she said.

Schools minister Lord Adonis said in certain circumstances it was "thoroughly appropriate" for TAs to take classes.

He said: "Provided teaching assistants are properly managed both by teachers and head teachers, I don't think it is right to restrain the roles they can play in schools. But proper supervision is important."

He added: "They may lead classes where they have particular special skills, in the arts or music. This is a thoroughly appropriate thing to happen."

The teachers' union conference Voice will tomorrow debate Sturgess' motion against "the abuse of teaching assistants by schools that require them to undertake tasks, such as cover, that are outside their job description and against government guidance".

She will say: "Teaching assistants aren't required to plan lessons and deliver lessons - it is not usually part of their contract or their job description and they shouldn't be doing that. They aren't trained teachers or higher-level teaching assistants who are trained to deliver lessons and take whole classes."

She adds: "In some ways teaching assistants and teachers are like doctors and nurses - all skilled professionals but with different and complementary roles, who are paid (although not enough) according to the training, roles and responsibilities they have.

"Teaching assistants are professionals who play a key role in our schools but their hard work, dedication and knowledge of the children should not be taken advantage of by schools that are using them as cheap labour - as cut-price teachers - that are exploiting them because it's cheaper than bringing in supply teachers and because they can't say no."

The trades union Unison said last month that teaching assistants should be subject to much tighter controls.

 

LE GUIDE ANNUAIRE DES ECOLES DIFFERENTES
| Présentation | SOMMAIRE |
| Le nouveau sirop-typhon : déplacements de populations ? chèque-éducation ? ou non-scolarisation ? |
| Pluralisme scolaire et "éducation alternative" | Jaune devant, marron derrière : du PQ pour le Q.I. |
| Le lycée "expérimental" de Saint-Nazaire | Le collège-lycée "expérimental" de Caen-Hérouville|
| L'heure de la... It's time for ... Re-creation | Freinet dans (?) le système "éducatif" (?) |
| Changer l'école | Des écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop !| L'école Vitruve |
| Colloque Freinet à ... Londres | Des écoles publiques "expérimentales" |
| 68 - 98 : les 30 P-l-eureuses | Et l'horreur éducative ? |