alternatives éducatives : des écoles différentes
| Présentation | SOMMAIRE |

I Une école différente ? Pour une société différente ? Qui n'en veut ?! I Des écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop |
| L'heure de la... It's time for ... Re-creation | Appel pour des éts innovants et coopératifs |
I Obligation scolaire et liberté I | Une école différente ? Pour une société différente ? Qui n'en veut ?! I

Quelques autres "rubriques", parmi beaucoup d'autres, toujours d'actualité :
les rapports parents-profs, la maternelle à 2 ans, l'ennui à l'école les punitions collectives,  le téléphone portable, l'état des toilettes, le créationnisme...

  Californie 2008 :
Les associations de parents vont devoir financer des postes d'enseignants

LES CHÈQUES ÉDUCATION : L'ÉCHEC !
Depuis une bonne vingtaine d'années, ici aussi, le "chèque éducation" (ou "bon scolaire") - en anglais "voucher" -
fait partie d'un blabla consensuel et yakaiste au sujet des indispensables réformes, "simples, urgentes et radicales", du système scolaire.
USA 2008 :"dans le Milwaukee, il n'y a pas eu de miracle" (Sol Stern).
L'un des plus fervents promoteurs du chèque-éducation aux USA, Sol Stern, vient de faire brusquement volte-face
en affirmant, constats à l'appui, que le voucher n’avait "pas du tout amélioré le système public".
Après avoir depuis longtemps réclamé, soutenu et contribué au développement des vouchers et des charter schools,
Sol Stern pointe les défauts et les insuffisances du voucher. Il cite, entre autres, l’expérimentation de Milwaukee,
première ville aux États-Unis à adopter, en 1990, un programme "chèque éducation".

Instruction en Famille :
Derrière de complaisants reportages promotionnels avec textes et images soft, (les mêmes ici que là-bas)
on distingue clairement quels sont les virus à l'oeuvre.

Ici, aussi, on supprime des milliers de postes dans les écoles publiques de quartier
et ferme les dernières classes uniques malgré leur indéniable réussite en milieu rural.
On y déplorera d'ici peu l'augmentation des "violences" et de "l'échec scolaire".
Incitant les familles, celles qui le peuvent, à les fuir vers des écoles de plus en plus privées,
de plus en plus chères, de plus en plus élitistes et ségrégationnistes.
Et  à en prendre le relais, do it yourself, c'est merveilleux : "instruction en Famille" !
Avec une louche de l'autre sirop-typhon : le miraculeux chèque-éducation !
A peu près aussi génial et efficace, a posteriori, tous bilans en mains, que les subprimes.

Oh-so-british !
En dix ans, le nombre d’enseignants en Angleterre a augmenté de 10%
tandis que celui des assistants (non qualifiés, et 3 fois moins payés) a triplé .

  Angleterre : video-surveillance et délation rémunérées.
Contre rémunération, une société britannique proposera aux internautes de scruter en direct les images de caméras de surveillance pour dénoncer les crimes et délits.
 
 

LES "MODÈLES" ANGLO-SAXONS :
(libertés, justice, système scolaire, éducatif, marché de l'éducation, homeschooling...
aux USA et en Angleterre)


AMERICAN WAY OF LIFE


BRITISH WAY OF LIFE

Le "modèle" anglo-saxon,  libéral  ... et blairo-socialiste...

La Grande-Bretagne, est le pays européen où la vidéosurveillance est la plus développée. 
Le nombre de caméras est estimé à 4,2 millions, soit une pour quinze habitants.
(chiffres : avril 2007)

   "Le danger existe" de voir la Grande-Bretagne devenir "une société sous surveillance"
16 Août 2004 - Tel est l'avis de la commission informatique et libertés britannique.
Avec plus de quatre millions de caméras de surveillance installées à travers le pays, les installations britanniques représentent déjà 10 % des caméras de surveillance dans le monde.
Sans pour autant se projeter vers l'avenir, la Grande-Bretagne présente déjà certaines caractéristiques d'un Etat orwellien.
"Je ne veux pas tomber dans la paranoïa, mais certains de mes homologues en Espagne ou en Europe de l'Est ont vu lors du siècle précédent ce qui peut arriver quand un gouvernement devient trop puissant et possède trop d'informations sur ses citoyens", a déclaré M. Thomas, faisant allusion au régime du général Franco ou à la Stasi dans l'ex-Allemagne de l'Est.

  ÉCOLES ANGLAISES :
Discipline, rigueur et esprit compétitif sont les maîtres mots de la mutation mise en œuvre par le gouvernement travailliste..

   Royaume-Uni : L’uniforme discriminatoire
En imposant un fournisseur unique pour l’achat de l’uniforme, les écoles pratiquent une discrimination à l’encontre des élèves pauvres. 

  Directeur d'école en Grande Bretagne :
« Le métier a beaucoup évolué. Aujourd’hui, on est beaucoup plus responsable,
on a plus de pression, on nous demande plus de résultats. »

  35% des élèves de 11 ans ne savent pas lire.

  Un ado sur cinq ne peut situer son pays sur une carte.

  Ecoles publiques fermées aux pauvres.  Un rapport émis par ConfEd, (une association qui représente les dirigeants du secteur de l’éducation locale) dénonce le manque d’intégrité des processus d’admission dans certaines écoles publiques. Des réunions de "sélection" d’élèves sont organisées, durant lesquelles ne sont admis que les enfants "gentils, brillants et riches".  Ainsi, 70 000 parents n’ont pas pu inscrire cette année leurs enfants dans l’école de leur choix. En écartant les élèves issus de milieux pauvres, ces établissements "hors la loi" espèrent rehausser leur taux de réussite aux examens. 

  ... & Moins de pauvres dans les écoles primaires catholiques.

  Les écoles anglaises pourront être gérées par des "trusts".

  L’école britannique livrée au patronat.  En mars 2000, le Conseil européen de Lisbonne avait fixé comme principal objectif à la politique de l’Union en matière d’éducation de produire un capital humain rentable au service de la compétitivité économique. 

  Le créationnisme aux examens.

   "BAGUE DE VIRGINITE" : Une adolescente anglaise, fille d'un pasteur évangélique, perd son procès en Haute Cour.

  Grande-Bretagne : l'athéisme (bientôt ?) au programme scolaire

  Grande-Bretagne :Les sponsors au secours de l'école

  Empreintes digitales pour les enfants d'une école de Londres. Le Royaume-Uni réfléchit à la mise en place d’une loi pour la création d’un fichier national des enfants de moins de douze ans.

Naître et grandir pauvre en Grande-Bretagne  est encore plus pénalisant que dans d’autres pays développés.

  Un demi-million de «sans-logement». A Londres, un enfant sur deux sous le seuil de pauvreté.

  Un demi-million d'enfants britanniques travaillent "illégalement".

«tolérance zéro» et conditions de détention intolérables. Plus de dix milles jeunes délinquants britanniques sont emprisonnés. «Le bilan du Royaume-Uni en terme d'emprisonnement des enfants est l'un des pires qui se puisse trouver en Europe.»

  Les frais très élevés d’inscription universitaire dissuadent les étudiants issus de familles modestes de s’inscrire en fac.

  De plus en plus d’étudiantes se prostituent ou travaillent dans l’industrie du sexe pour payer les frais d’inscription de leur université.

  Plus de 350 000 Britanniques ont quitté leur île en 2005 pour jouir d'une vie meilleure
Les jeunes Britanniques se voient vivre ailleurs.  Difficulté d' acquérir un logement, hausse de la fiscalité et indigence des services publics, en particulier les transports et le système de soins.

M. Ernest-Antoine Sellière, alors président du patronat français :« Je suis un socialiste britannique »

  Londres, paradis des milliardaires.

  Selon des rapports de l’ONU et de la Banque mondiale :  « Au Royaume-Uni, les inégalités entre riches et pauvres sont les plus importantes du monde occidental, comparables à celles qui existent au Nigeria, et plus profondes que celles que l’on trouve, par exemple, à la Jamaïque, au Sri Lanka ou en Ethiopie .»

  Grande Bretagne :  premier pays où chaque déplacement de véhicule sera enregistré.

  Les Britanniques inventent l'ultrason antijeunes.

Beuark.
Ségolène Royal rend hommage à la politique de Tony Blair.



AMERICAN WAY OF LIFE...
Des centaines de "junior streetwatchers"
(jeunes gardiens des rues)
de 8 à 10 ans, incités à rapporter des délits contre l'environnement.

Des municipalités anglaises font appel à des jeunes de 8 à 10 ans et offrent des primes pour veiller à la propreté des quartiers.

Des enfants de 8 à 10 ans ont été enrôlés par des municipalités britanniques en tant que «volontaires environnementaux» pour surveiller les rues et dénoncer les personnes qui commettent des délits civiques. 

Ils font partie des 5 000 personnes recrutées par des councils locaux (les municipalités en Angleterre) pour signaler les dépôts d'ordure illégaux, les graffitis, les infractions aux règles de recyclage, les poubelles qui débordent et les crottes de chien. Les primes peuvent atteindre 500 livres (620 euros).

La municipalité de Harlow (Essex) déclare fièrement : " Nous avons actuellement 25 volontaires des rues, âgés de 11 à 14 ans,  qui travaillent avec nous. Nous les encourageons à rapporter les délits tels que les vandalismes contre les abris de bus, les graffitis, les véhicules abandonnés, etc... directement par téléphone ou mail au conseil municipal".

D'après l'Association des collectivités locales (GLA), l'objectif de cette délation organisée est d'améliorer la qualité de l'environnement et de rendre plus propres les quartiers gérés par les municipalités. De nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer ces «bonnes intentions» qui viennent encore renforcer les moyens de surveillance mis en place dans le pays pour lutter contre la criminalité. En juin dernier, des associations avaient critiqué les municipalités abusant des pouvoirs de surveillance qui leur étaient conférés par les lois antiterroristes pour traquer des délits mineurs, comme des infractions aux règles de stationnement.

Par ailleurs, 1 400 gardiens de parkings, agents de sécurité et fonctionnaires locaux disposent de pouvoirs de police, leur permettant entre autres de dresser des contraventions contre certains petits délits.

«Le fait d'espionner ses voisins pour rapporter des infractions aux consignes de recyclage des ordures ressemble aux méthodes de la Stasi du temps de l'Allemagne de l'Est, dénonce Matthew Sinclair, de l'Alliance des contribuables, qui milite pour une baisse des taxes et une meilleure gouvernance. De manière générale, nous sommes confrontés à des règles de plus en plus strictes et à des tentatives de plus en plus draconiennes pour contrôler les gens .»

Comme dans «1984»

Le quotidien conservateur  The Daily Telegraph a mené une enquête auprès de 240 councils en Grande-Bretagne : près d'un sur six déclare faire appel à des volontaires pour l'environnement. Certaines des municipalités font même passer des publicités dans les journaux locaux pour recruter ces vigiles de la propreté.

Un porte-parole de la municipalité d'Ealing, une banlieue aisée située à l'ouest de Londres, explique que «des centaines de junior streetwatchers (des jeunes gardiens des rues), de 8 à 10 ans, sont entraînés à identifier et à rapporter des délits contre l'environnement ». Certains de ces espions en herbe ont même des numéros de code qu'ils utilisent à la place de leur vrai nom lorsqu'ils appellent les autorités par téléphone.

Pour leur propre sécurité, les volontaires ne doivent pas en général tenter d'appréhender les contrevenants. Néanmoins, la municipalité de Bromley, dans le Kent, offre 500 livres sterling (env. 630 euros) à ceux qui apportent des preuves pouvant mener à une condamnation.

The Daily Telegraph rappelle dans un éditorial que dans 1984, de George Orwell, l'un des fonctionnaires est fier d'avoir été dénoncé par sa propre fille de 7 ans.
«Le roman d'Orwell doit être une mise en garde pour l'avenir, pas une inspiration pour des programmes politiques», précise le journal.


Children aged eight enlisted as council snoopers

Children as young as eight have been recruited by councils to "snoop" on their neighbours and report petty offences such as littering, the Daily Telegraph can disclose.
 
 

By Martin Beckford, Sarah Graham and Betsy Mead - 06 Sep 2008  -

 

The youngsters are among almost 5,000 residents who in some cases are being offered £500 rewards if they provide evidence of minor infractions.

One in six councils contacted by the Telegraph said they had signed up teams of "environment volunteers" who are being encouraged to photograph or video neighbours guilty of dog fouling, littering or "bin crimes".

The "covert human intelligence sources", as some local authorities describe them, are also being asked to pass on the names of neighbours they believe to be responsible, or take down their number-plates.

Ealing Council in West London said: "There are hundreds of Junior Streetwatchers, aged 8-10 years old, who are trained to identify and report enviro-crime issues such as graffiti and fly-tipping."

Harlow Council in Essex said: "We currently have 25 Street Scene Champions who work with the council. They are all aged between 11 to 14. They are encouraged to report the aftermath of enviro-crimes such as vandalism to bus shelters, graffiti, abandoned vehicles, fly-tipping etc. They do this via telephone or email direct to the council."

Other local authorities recruit adult volunteers through advertisements in local newspapers, with at least 4,841 people already patrolling the streets in their spare time.

Some are assigned James Bond-style code numbers, which they use instead of their real names when they ring a special informer's hotline.

This escalation in Britain's growing surveillance state follows an outcry about the way councils are using powers originally designed to combat terrorism and organised crime to spy on residents. In one case, a family was followed by council staff for almost three weeks after being wrongly accused of breaking rules on school catchment areas.

It also emerged last month that around 1,400 security guards, car park attendants and town hall staff have been given police-style powers including the right to issue on-the-spot fines for littering, cycling on the pavement and other offences.

Matthew Sinclair, of the TaxPayers' Alliance, described the recruitment of children as "downright sinister".

He said: "We are deeply troubled by these developments – they are straight out of the Stasi copybook. There is a combination of ever-stricter rules and ever more Draconian attempts to control people.

"Councils are using anti-terrorist legislation for the tiniest of things, like the people who put out their bins early, and the threats of fines and prosecutions combine to constitute fleecing the people the councils are meant to be serving."

The increase in surveillance comes at a time when an estimated 169 councils have dropped weekly rubbish collections.

Some local authorities are refusing to collect bins which are placed too far from the kerb, while others are issuing £100 fines to people who fail to comply with recycling rules.

Critics have claimed that councils have stopped prosecuting people for flytipping in favour of pursuing easy targets such as fining people for dropping bits of food and cigarette butts.

In April, Hull council officials fined a young mother £75 for dropping a piece of sausage roll while trying to feed her four-year-old daughter. Sarah Davies, 20, refused to pay and the matter when to magistrates court where it was dismissed.

Doretta Cocks, founder of the Campaign for Weekly Waste Collection, said the use of children by councils was "shocking".

She said: "What sort of world are we bringing them up in? I think it's dreadful for neighbour to spy upon neighbour in that way."

The Daily Telegraph contacted more than 240 councils across England and Wales to ask if they had recruited environmental volunteers.

Of those, 36 or just under one in six, said they had. They included Luton, with 600 volunteers, the highest of any council; Southwark, south London (400) Birmingham (370) Blaenau Gwent (300) and Congleton in Cheshire (300).

Among the "environmental crimes" which the snoopers are asked to report, which vary from council to council, are failure to recycle rubbish, vandalism, graffiti, dog fouling, fly-tipping and abandoned vehicles.

Some councils merely ask recruits to keep an eye out for problems, while others are sent out on patrols. Several of the councils which do not yet use volunteers said they were considering doing so in future.

Many of the town halls said they did not encourage their volunteers to confront offenders or collect evidence, for their own safety.

But Bromley Council in Kent offers up to £500 for information that leads to a conviction.

Crawley Borough Council in West Sussex said its 150 Streetcare Champions were asked to "report on individuals if known". Bolton Council said its Green Inspectors must "note any relevant information such as registration numbers" if they see criminal activity.

Others, including Fareham in Hampshire and Waltham Forest in east London encourage their volunteers to take photographs of rubbish to help investigations.

Liz Henthorn, 66, a retired nurse who is one of 120 "Street Hawk" volunteers in Enfield, north London, openly describes herself as a "curtain twitcher" but insists she is not snooping on anyone.

She said: "If there is a problem with fly-tipping, general bad behaviour, graffiti etcetera then I ring the Street Hawk person and when I do it is cleared. Enfield has become a lot cleaner because of us curtain twitchers having a look around.

"If you can you report an individual but nobody is going to give their name and address. If you know where that person lives you can say you know who it is but other than that you don't."

A spokesman for the Local Government Association, which represents town halls across the country, insisted: "Environment volunteers are people who care passionately about their local area and want to protect it from vandals, graffitists and fly tippers.

"These residents are not snoopers. They will help councils cut crime and make places cleaner, greener and safer."

Dominic Grieve, the shadow home secretary, said: “In any civilised society the community will engage with the police but it would be plain wrong for young children to be recruited and trained for reward. People want to see the police and other appropriate agencies on our streets catching and deterring offenders.”

Councillor Sue Emment, Ealing Council’s cabinet member for environment and street services, said: “Ealing Council works with participating schools so Junior Streetwatchers can learn how to help our local environment, take pride in their community and have a sense of civic responsibility.

“Organisations like the TaxPayers’ Alliance are fast becoming parodies of themselves and ought to find out about Council schemes before making comments. We feel it is sad that the valuable time these young people are spending on improving the community should be criticised in any way.”

A spokesman for Harlow Council said: “We need to encourage more people to care for their community. If we can encourage people at a young age to do this then they will grow up to respect the environment. Our Street Champions, which is an entirely voluntary scheme naturally, has the backing and support of parents for children to take part in the scheme. The scheme is highly regarded.

“The scheme isn’t just about them reporting environmental problems, they also take part in projects to help them learn new skills and in a wider context, about citizenship.”

LE GUIDE ANNUAIRE DES ECOLES DIFFERENTES
| Présentation | SOMMAIRE |
| Le nouveau sirop-typhon : déplacements de populations ? chèque-éducation ? ou non-scolarisation ? |
| Pluralisme scolaire et "éducation alternative" | Jaune devant, marron derrière : du PQ pour le Q.I. |
| Le lycée "expérimental" de Saint-Nazaire | Le collège-lycée "expérimental" de Caen-Hérouville|
| L'heure de la... It's time for ... Re-creation | Freinet dans (?) le système "éducatif" (?) |
| Changer l'école | Des écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop !| L'école Vitruve |
| Colloque Freinet à ... Londres | Des écoles publiques "expérimentales" |
| 68 - 98 : les 30 P-l-eureuses | Et l'horreur éducative ? |