Quelques
autres "rubriques", parmi beaucoup d'autres, toujours d'actualité
:
les rapports
parents-profs, la maternelle
à 2 ans, l'ennui
à l'école, les punitions
collectives, le téléphone
portable
, l'état des
toilettes,
le créationnisme...
LES "MODÈLES"
ANGLO-SAXONS :
(libertés, justice,
santé, système scolaire, éducatif, marché de
l'éducation, homeschooling...aux USA et en Angleterre)
AMERICAN
WAY OF LIFE
BRITISH
WAY OF LIFE
![]() relatif aux parents d’élèves, aux associations de parents d’élèves et aux représentants des parents d’élèves et modifiant le code de l’éducation (partie réglementaire) (Décret n° 2006-935 du 28-7-2006. JO du 29-7-2006) LE
RÔLE ET LA PLACE DES PARENTS À L’ÉCOLE
Faute
d'avoir été admis comme véritables "partenaires"
BRITISH WAY OF LIFE Le "modèle"
anglo-saxon, libéral ... et blairo-socialiste...
Beuark.
AMERICAN WAY OF LIFE... |
Examens
: le médiateur de l'E.N. met en cause une administration trop
tatillonne
--afp--30 06 09----Le médiateur de l'Education nationale a mis en cause lundi une réglementation tatillonne et une administration parfois trop zélée, qui empêchent des élèves et étudiants d'obtenir leurs diplômes pour des raisons qui n'ont rien à voir avec leur niveau. "Un candidat inscrit à l'examen du BTS en mai, découvre sur sa feuille de convocation en mars qu'il a coché l'espagnol au lieu de l'anglais pour l'épreuve écrite. Or il n'a jamais appris cette langue! Bien entendu il s'agit d'une erreur d'étourderie. Il se précipite au service des examens, qui reste sur sa position", écrit-il dans son 10ème rapport annuel publié lundi. Le logiciel interdit une modification de l'inscription. "On ne peut que déplorer un excès de formalisme à un moment où l'on constate la sortie du système éducatif d'un nombre élevé de jeunes sans diplôme ni qualification: le but recherché est de vérifier si un candidat a acquis les connaissances recherchées, non de vérifier son aptitude à remplir un document administratif", souligne le rapport. Ce genre de zèle a un coût élevé pour tous: pour l'intéressé, qui perd un an d'étude ou sort de l'école sans diplôme, pour sa famille, mais aussi pour la société qui finance une année d'enseignement de plus et "ne peut profiter d'un qualification qui n'est pas reconnue bien qu'elle existe". Un lycéen qui redoublait sa terminale avait omis de cocher sur sa feuille d'inscription au baccalauréat la case lui permettant de conserver les notes obtenues lors des épreuves anticipées de français en première. La conscience tranquille, il ne se présente pas aux épreuves de français. Bien qu'il ait eu la moyenne, il n'obtient pas son bac. Le rapport égrène les exemples: stages non validés parce qu'ils ont lieu pendant les vacances scolaires, limites d'âges qui n'ont pas lieu d'être, fonctionnaires qui induisent en erreur les candidats, conditions à remplir pour passer des examens qui ne sont pas claires, cas particuliers insuffisamment pris en compte. Ceux qui s'inscrivent sur internet aux examens oublient parfois de confirmer quelques semaines plus tard leur inscription, qui devient caduque. Le médiateur de l'Education nationale et de l'Enseignement supérieur demande des changements de réglementation ou de législation, une modification des logiciels pour que les erreurs puissent être rectifiées, et une plus grande souplesse dans l'application des textes. Il souhaite que l'administration aide les candidats à ne pas faire d'erreur. Il propose que partout les copies et fiches d'appréciations puissent être consultables par les candidats pour éviter les erreurs dans le report des notes. En cas de problèmes de transport affectant un nombre important de candidats, il suggère un système d'alerte pour, par exemple, retarder le début de l'épreuve pour tous, dans tous les centres d'examens ou de concours. Les réclamations des usagers sont en hausse
de 14% en 2008, même si "6.728 réclamations pour près
de 15 millions d'élèves, apprentis et étudiants et
1,1 million d'agents, c'est peu", relève le médiateur.
De plus en plus de parents en appellent au Médiateur de l'Education PARIS - 28 06 05 - Un enfant en fauteuil privé d'école faute d'ascenseur, une élève étudiant le russe envoyée dans un lycée qui ne propose pas cette option, un "zéro" donné à tort, une orientation abusive... de plus en plus de parents d'élèves en appellent au Médiateur de l'Education. Les parents sont aujourd'hui à l'origine de 49% des réclamations, contre 27% en 1999, selon le rapport annuel, présenté lundi à la presse, de cet organisme chargé depuis six ans de régler les conflits survenant entre l'administration, son personnel et ses usagers, de trouver des solutions à l'amiable et d'éviter les recours en justice. Médiateur national, à la tête d'un réseau d'une quarantaine de bénévoles installés au ministère à Paris et dans les différents rectorats, Jacky Simon a souligné que la proportion de parents saisissant le médiateur n'avait cessé d'augmenter chaque année, s'établissant en 2004 à près de la moitié des 5.500 affaires traitées. "Les usagers sont plus au courant qu'avant de notre existence mais surtout, ils veulent comprendre", a souligné M. Simon. "Ils n'acceptent plus la +parole d'expert+, celle qui vous dit que c'est comme ça et qu'on ne peut ni ne veut rien y changer. Ils sont plus exigeants, ils sont également moins complexés qu'avant vis-à-vis de l'école. Ils osent réclamer. Ils veulent aussi des conseils et cherchent des relations humaines". 7% des réclamations émanent d'usagers de l'enseignement privé, 15% des écoles primaires publiques, 24% d'usagers du supérieur mais la majorité, 54%, émanent d'usagers des lycées et collèges publics. De même, 56% des réclamations traitent de la vie scolaire au quotidien, des inscriptions, de l'orientation. 29% concernent des problèmes survenus lors d'examens et de concours et 6% des demandes financières ou sociales. 3% seulement traitent de l'accès des enfants handicapés. "C'est marginal en termes de comptabilisation mais c'est lourd, chargé d'émotion. Il y a la loi donnant le droit mais on se heurte toujours à des difficultés, des incompréhensions, de la mauvaise volonté, des impossibilités dures à assumer aussi", a déclaré le Médiateur. "c'est long et compliqué à gérer, parfois dramatique", a-t-il ajouté. Ainsi a-t-il cité le cas de cet écolier en fauteuil qui a dû changer d'école (affaire réglée à la convenance de tous, comme 80% des réclamations posées). Il a également parlé de cet enfant trisomique de 12 ans que sa mère qui n'a pas réussi à faire entrer en sixième alors qu'il n'avait pas le niveau requis. Les médiateurs ont par ailleurs évoqué l'affaire de la lycéenne privée de russe: n'ayant que deux élèves inscrits, cet enseignement a été annulé sans qu'on la prévienne. Le médiateur n'a pu résoudre la question: elle ne fera pas de russe. Ils ont également parlé d'un petit Français, résidant en Suisse, à deux pas de la frontière et interdit d'école en France, d'un collégien dont la copie fut perdue et qui écopa d'un zéro, d'une fille nulle en orthographe orientée en secrétariat, de punitions collectives infligées même aux "innocents"... Ils ont enfin dénoncé cette maternelle avec système d'affichage à la porte des noms des petits qui avaient été punis. "Affaires compliquées ou semblant faciles, graves ou anecdotiques
mais rien n'est jamais secondaire pour nous", a conclu M. Simon.
Education: le dernier rapport du premier médiateur Jacky Simon part en retraite, il fait le bilan de ses quatre années de service. Par Marie-Joëlle GROS - 28
juin 2005 - Liberation
Un dernier rapport, et c'est la retraite. A 65 ans, Jacky Simon, médiateur
de l'Education nationale depuis 1998 date de création de cette
fonction, rendait hier la sixième édition de son rapport
annuel. Pour l'occasion, l'homme s'est autorisé une «impertinence
maîtrisée». Les rouages de l'Education nationale
n'ont plus de secrets pour celui qui y a mené l'intégralité
de sa carrière, tour à tour directeur des personnels et de
chef de l'inspection générale, auteur de rapports sur la
réussite en ZEP ou chargé d'une mission de lutte contre la
violence scolaire. Sur l'accumulation de rapports au sein de l'Institution,
le médiateur a d'ailleurs fort à dire : «Il y en
a de pleines caisses dans toute cette maison. Si on les relisait tous,
il n'y aurait plus rien à écrire.» Il s'amuse aussi
de l'empilement des recueils de lois et règlements («quatorze
mètres linéaires dans chaque bureau»), qu'il a d'ailleurs
entrepris de «désherber» : un effort «prométhéen
autant que prometteur». S'il félicite des ministres de
l'Education, c'est davantage «ceux qui sont morts»,
afin d'éviter la susceptibilité des vivants. Cela ne l'empêche
pas de railler en substance la loi sur l'école de François
Fillon : «Il ne faut pas se raconter d'histoires, la lisibilité
d'un texte de loi fait partie du champ démocratique et éducatif.
Quand on fait des textes, il faut qu'ils soient clairs.» A l'aube
de la retraite, le médiateur conseille au ministre de l'Education
qui voudrait vraiment laisser son nom à la postérité
d'organiser un grand feu de joie, «un autodafé de 40 à
50 % des textes» de la rue de Grenelle. Voilà pour l'essentiel.
Litiges. Pour le reste, 5 500 réclamations sont parvenues au médiateur ainsi qu'à ses correspondants (un par académie) au cours de l'année 2004. Soit une hausse de 10 %. C'est finalement peu au vu de la taille de cette institution fréquentée par 15 millions d'usagers et employant 1,3 million de professionnels. Aujourd'hui cependant, près de 50 % des réclamations «proviennent des usagers», pour des problèmes d'affectations ou d'orientation, d'exclusion en conseil de discipline, de litiges au sein d'un établissement. Certes, de nombreux parents ignorent encore l'existence des services du médiateur : «Dans certaines écoles, nos affichettes n'ont jamais été dépliées», regrette-t-il. Et beaucoup n'ont tout simplement pas le réflexe de faire appel à un médiateur : comme d'autres sphères de la société, l'école est, elle aussi, touchée par la judiciarisation. Quantité de conflits se règlent devant les tribunaux. Ce qui en dit long sur la crispation vécue entre les professionnels de l'éducation et leur public. Les réclamations sont d'ailleurs «de moins en moins techniques et de plus en plus relationnelles». Enfin, pour ceux qui assurent que les parents d'élèves se désintéressent de l'école, le médiateur rectifie : «C'est avant tout parce qu'ils en ont peur.» Taoïsme. Alors oui, Jacky Simon souhaite une réforme.
Qu'il associe à une grande «bouffée d'oxygène»
tant la «frustration et c'est un doux euphémisme
des acteurs de terrain est grande». Il souligne l'«impatience»
des parents d'élèves à l'égard de l'école
ainsi qu'une forme de «scepticisme» : «Il y a les
initiés culturels, ceux qui ont la connaissance des arcanes du système
éducatif», et les autres. Et s'inquiète d'une «coupure»
entre
ce qui se décide dans les bureaux du ministère et ce qui
se vit dans les établissements. Avec le temps, le médiateur
est devenu adepte du taoïsme. Il offre à méditer un
énigmatique proverbe zen : «Quand le disciple est prêt,
le maître vient.»
Les enseignants sont de plus en plus "remis en cause" par les parents d'élèves Le Monde - 27.06.05
C 'est une vision kafkaïenne de citoyens victimes d'une administration indifférente, voire "d'agents blasés" , que livre chaque année, à travers son rapport, le médiateur de l'éducation nationale, Jacky Simon. Une fois de plus, le rapport 2004 égrène une foultitude de petits drames de la vie quotidienne dont sont aussi bien victimes les élèves que les personnels. La punition collective est "illégale"
La punition collective est une faculté peu conforme avec l'esprit de responsabilité. Elle est de surcroît illégale, s'insurge le médiateur, estimant que la circulaire a de quoi troubler certains enseignants. C'est l'histoire de ce jeune dont le professeur de technologie a égaré la copie et qui se voit gratifier d'un zéro au contrôle trimestriel ; de cet enseignant qui s'est fait imprudemment muter à 8 000 kilomètres de son épouse qui ne parvient pas à le rejoindre ; de cette lycéenne qui, ayant demandé russe en troisième langue, est affectée dans un établissement à 130 kilomètres de son domicile et qui découvre à la rentrée que l'option a été supprimée... Au total, en 2004, le médiateur et ses homologues académiques ont reçu plus de 5 500 réclamations, soit près de 10 % de plus que l'année précédente. Les usagers (parents, élèves, étudiants) sont de plus en plus nombreux à se manifester, avec 49 % des plaintes contre 27 % en 1999, la première année de fonctionnement. Les 51 % restant étant le fait des personnels de l'éducation nationale, en majorité des enseignants. PLAINTES CROISSANTES Les plaintes croissantes des usagers vont de pair avec "une certaine dégradation" de leurs rapports avec l'institution scolaire. Les médiateurs ont observé, en 2004, une augmentation "des mises en cause très fermes de certains enseignants", "soit pour des raisons pédagogiques" (absences, qualité de l'enseignement dispensé, attitude à l'égard des élèves), "soit pour toute autre raison", souligne le rapport. Ces cas font l'objet de médiations particulièrement délicates, les enseignants supportant mal une intrusion des parents sur le terrain pédagogique. Le rapport apporte quelques exemples concrets de ces différents. Ainsi, Mme X..., porte-parole de 21 parents et elle-même enseignante, fait part au médiateur de leur inquiétude quant à la qualité de l'enseignement du français qui est dispensé dans la classe de première de leurs enfants : aucune note depuis la rentrée, aucun devoir, un cours qui semble inexistant, le professeur se laissant entraîner dans des digressions sans rapport avec la discipline. Cette situation est d'autant plus alarmante que les élèves devront passer à la fin de l'année les épreuves anticipées du baccalauréat de français. Saisi du problème, un inspecteur pédagogique régional considère que le professeur n'a besoin que "d'une adaptation" . Cela aboutit à un cours dicté, sans dialogue ni incitation à la réflexion en commun. Les parents, insatisfaits, souhaiteraient le remplacement de l'enseignant, qu'ils considèrent inadapté à une classe de première. Le médiateur en informe le directeur des relations et des ressources humaines de l'académie. Ce dernier estime qu'il s'agit "d'une fronde inadmissible" et juge l'attitude des parents "choquante et irresponsable". Cette attitude de rejet est critiquée par le médiateur. "Ne serait-il pas responsable, plutôt que de renvoyer -les parents- à leur incompétence en matière d'enseignement, de réfléchir à des aménagements qui concilient professeurs, élèves, parents, pour une meilleure réussite scolaire et l'arrêt de la spirale négative du conflit ?", s'interroge-t-il dans son rapport. Un chantier prudemment évité par la loi Fillon sur l'école.Martine Laronche |
| LE
GUIDE-ANNUAIRE |
Présentation
| SOMMAIRE
|
| Le
nouveau sirop-typhon : déplacements de populations ? chèque-éducation
? ou non-scolarisation ? |
| Pluralisme
scolaire et "éducation alternative" | Jaune
devant, marron derrière : du PQ pour le Q.I. |
| Le
lycée "expérimental" de Saint-Nazaire |
Le
collège-lycée "expérimental" de Caen-Hérouville|
| L'heure
de la... It's time for ... Re-creation | Freinet
dans (?) le système "éducatif" (?) |
| Changer
l'école | Des
écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop !|
L'école
Vitruve |
| Colloque
Freinet à ... Londres | Des
écoles publiques "expérimentales" |
| 68
- 98 : les 30 P-l-eureuses | Et
l'horreur éducative ? |