alternatives éducatives : des écoles différentes
| Présentation | SOMMAIRE |

I Une école différente ? Pour une société différente ? Qui n'en veut ?! I Des écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop |
| L'heure de la... It's time for ... Re-creation | Appel pour des éts innovants et coopératifs |
I Obligation scolaire et liberté I | Une école différente ? Pour une société différente ? Qui n'en veut ?! I

Quelques autres "rubriques", parmi beaucoup d'autres, toujours d'actualité :
les rapports parents-profs, la maternelle à 2 ans, l'ennui à l'école les punitions collectives,  le téléphone portable  , l'état des toilettes, le créationnisme...
 
 

LES "MODÈLES" ANGLO-SAXONS :
(libertés, justice, système scolaire, éducatif, marché de l'éducation, homeschooling...aux USA et en Angleterre)
AMERICAN WAY OF LIFE
BRITISH WAY OF LIFE

Le New York Times s’insurge contre les tests ADN français
Dans un éditorial au vitriol, le quotidien dénonce une loi «abjecte»
qui rappelle certaines «notions pseudo-scientifiques» utilisées par les nazis et la France de Vichy.

   Grande-Bretagne : 11,3 millions de Britanniques s'occupant d'enfants seront fichés. C'est-à-dire un sur quatre. Un adulte qui accompagne régulièrement des sorties de scouts, par exemple, devra être accrédité. Tout comme les familles accueillant des enfants étrangers désireux de perfectionner leur anglais.
 
 

Le père de la preuve ADN critique le fichage de ses concitoyens britanniques
Le Monde - 17.09.09
C'était il y a vingt-cinq ans : alors qu'il travaillait dans son laboratoire de l'université de Leicester, le scientifique britannique Alec Jeffreys découvre, un peu par hasard, que l'ADN d'une personne constitue une "empreinte digitale génétique", et que l'on peut donc identifier une personne à partir de prélèvements ADN. C'est le début de la "preuve par l'ADN", rapidement adoptée par les services de police et les tribunaux du monde entier.
 

L'ADN permet en effet de résoudre des affaires autrement insolubles, et apporte une  preuve quasiment irréfutable : il n'existe qu'une chance sur 37 millions pour que deux personnes aient des ADN suffisamment proches pour qu'on les confonde. En 1995, avec le soutien d'Alec Jeffreys, le Royaume-Uni met en place une base de données nationale d'empreintes génétiques. Depuis 2001, tous les mis en cause dans une affaire font l'objet d'un prélèvement ADN, qui reste stocké dans la base de données même s'ils sont reconnus innocents par la suite (sauf en Ecosse). Environ cinq millions de personnes sont répertoriées dans les fichiers du gouvernement.

Dans les années 1990, Alec Jeffreys, convaincu de l'efficacité de sa technique, prônait même le fichage génétique généralisé de toute la population du Royaume-Uni. Mais vingt-cinq ans après sa découverte, le père de l'empreinte génétique, qui a été fait chevalier par la reine, se montre aujourd'hui plus réservé sur les bases de données d'empreintes du gouvernement.

Dans une interview à la BBC, il s'est prononcé en faveur d'une modification de la loi qui permette d'effacer des registres les personnes qui ont été innocentées.

["He renewed his calls for the government to change the law governing the UK's DNA databases - particularly the practice in England and Wales of keeping the DNA profiles of thousands of people who have neither been charged nor convicted.

There are now more than five million profiles on the national DNA database, a rise of 40% in two years. ]

"Il y a aujourd'hui 800 000 personnes dans nos bases de données qui sont totalement innocentes. C'est plus que l'ensemble des personnes fichées génétiquement en Allemagne ou en France", a-t-il déclaré. "Cela pose de graves problèmes de discrimination et de respect de la vie privée (...). Ces personnes ne devraient tout simplement pas figurer dans ces bases de données".

En décembre dernier, la Cour européenne a jugé que la conservation des empreintes génétiques de personnes innocentées était illégale, mais la loi britannique n'a pas encore été modifiée en ce sens.
Le Monde.fr



BRITISH WAY OF LIFE

Le "modèle" anglo-saxon,  libéral  ... et blairo-socialiste...

La totalité des "enfants" anglais  est désormais fichée. Nom, prénom, date de naissance, école et médecin traitant de onze millions d'enfants anglais alimentent une base de données (ContactPoint) à la disposition de près de 400.000 personnes (gouvernement, municipalités, services sociaux et diverses associations de "protection" contre les maltraitances).

  Les petits rapporteurs : Des municipalités anglaises font appel à des centaines de "junior streetwatchers" ("jeunes gardiens des rues"), dés l'âge de  8 ans, et leur offrent des primes pour les inciter à rapporter des délits "contre l'environnement".

  ÉCOLES ANGLAISES :
Discipline, rigueur et esprit compétitif sont les maîtres mots de la mutation mise en œuvre par le gouvernement travailliste..

   Royaume-Uni : L’uniforme discriminatoire
En imposant un fournisseur unique pour l’achat de l’uniforme, les écoles pratiquent une discrimination à l’encontre des élèves pauvres. 

  Directeur d'école en Grande Bretagne :
« Le métier a beaucoup évolué. Aujourd’hui, on est beaucoup plus responsable,
on a plus de pression, on nous demande plus de résultats. »

  Deux fois plus d’enseignants sont partis en retraite anticipée au cours des sept dernières années. 

  35% des élèves de 11 ans ne savent pas lire.

  Un ado sur cinq ne peut situer son pays sur une carte.

  Ecoles publiques fermées aux pauvres.  Un rapport émis par ConfEd, (une association qui représente les dirigeants du secteur de l’éducation locale) dénonce le manque d’intégrité des processus d’admission dans certaines écoles publiques. Des réunions de "sélection" d’élèves sont organisées, durant lesquelles ne sont admis que les enfants "gentils, brillants et riches". Ainsi, 70 000 parents n’ont pas pu inscrire cette année leurs enfants dans l’école de leur choix. En écartant les élèves issus de milieux pauvres, ces établissements "hors la loi" espèrent rehausser leur taux de réussite aux examens. 

   Selon l'OCDE, les écoles privées britanniques ont les meilleurs résultats au monde : FAUX !

  ... & Moins de pauvres dans les écoles primaires catholiques.

  Les écoles anglaises pourront être gérées par des "trusts".

  L’école britannique livrée au patronat.  En mars 2000, le Conseil européen de Lisbonne avait fixé comme principal objectif à la politique de l’Union en matière d’éducation de produire un capital humain rentable au service de la compétitivité économique. 

  Le créationnisme aux examens.

   "BAGUE DE VIRGINITE" : Une adolescente anglaise, fille d'un pasteur évangélique, perd son procès en Haute Cour.

  Grande-Bretagne : l'athéisme (bientôt ?) au programme scolaire

  Grande-Bretagne :Les sponsors au secours de l'école

  Empreintes digitales pour les enfants d'une école de Londres. Le Royaume-Uni réfléchit à la mise en place d’une loi pour la création d’un fichier national des enfants de moins de douze ans.

Naître et grandir pauvre en Grande-Bretagne  est encore plus pénalisant que dans d’autres pays développés.

  Un demi-million de «sans-logement». A Londres, un enfant sur deux sous le seuil de pauvreté.

  Un demi-million d'enfants britanniques travaillent "illégalement".

«tolérance zéro» et conditions de détention intolérables. Plus de dix milles jeunes délinquants britanniques sont emprisonnés.  «Le bilan du Royaume-Uni en terme d'emprisonnement des enfants est l'un des pires qui se puisse trouver en Europe.»

  Les frais très élevés d’inscription universitaire dissuadent les étudiants issus de familles modestes de s’inscrire en fac.

  De plus en plus d’étudiantes se prostituent ou travaillent dans l’industrie du sexe pour payer les frais d’inscription de leur université.

  Plus de 350 000 Britanniques ont quitté leur île en 2005 pour jouir d'une vie meilleure
Les jeunes Britanniques se voient vivre ailleurs.  Difficulté d' acquérir un logement, hausse de la fiscalité et indigence des services publics, en particulier les transports et le système de soins.

M. Ernest-Antoine Sellière, alors président du patronat français :« Je suis un socialiste britannique »

  Londres, paradis des milliardaires.

  Selon des rapports de l’ONU et de la Banque mondiale :  « Au Royaume-Uni, les inégalités entre riches et pauvres sont les plus importantes du monde occidental, comparables à celles qui existent au Nigeria, et plus profondes que celles que l’on trouve, par exemple, à la Jamaïque, au Sri Lanka ou en Ethiopie .»

  Grande Bretagne :  premier pays où chaque déplacement de véhicule sera enregistré.

  Les Britanniques inventent l'ultrason antijeunes.

   De plus en plus de mineurs hospitalisés pour des problèmes d'alcool. Le nombre de mineurs hospitalisés en Angleterre pour avoir trop bu a augmenté de 20% en un an.
 

Beuark.
Ségolène Royal rend hommage à la politique de Tony Blair.



AMERICAN WAY OF LIFE...
4,8 millions de Britanniques dans le fichier ADN
Le Monde -  25.11.09 
Londres Correspondante
Les policiers anglais, gallois et nord-irlandais auraient tendance à multiplier les arrestations dans le souci d'alimenter leur fichier ADN. C'est l'une des conclusions d'un rapport publié, mardi 24 novembre, par l'autorité indépendante qui conseille le gouvernement sur les questions de génétique, la Human Genetics Commission (HGC).
 

"Cela fait désormais partie de la routine de prélever des échantillons d'ADN au cours d'une arrestation", quel qu'en soit le motif, juge Jonathan Montgomery, son président. Il cite le discours tenu devant la commission par un policier à la retraite : "Aujourd'hui, dès que c'est possible, on procède à des arrestations. C'est devenu la norme. Les policiers en exercice pensent qu'une des raisons de cette évolution, c'est de pouvoir relever de l'ADN."

Et comme les forces de l'ordre ont tendance à arrêter plus souvent des Noirs que des Blancs, cette minorité ethnique est surreprésentée dans leur fichier ADN. Un tiers des hommes d'origine afro-caribéenne y sont inscrits. Cette proportion monte aux trois quarts pour ceux âgés de 18 à 35 ans, affirme la HGC.

"Il est totalement faux de dire que nous multiplions les arrestations pour prélever plus d'ADN", a réagi l'association des officiers de police, mardi. Toujours est-il qu'entre le 1er avril 2008 et le 31 mars 2009 le fichier ADN britannique s'est enrichi de quelque 590 000 noms pour en compter plus de 4,8 millions. Rapporté à la population, c'est la plus importante base de données de ce type dans le monde. Créée en 1995 pour rassembler les empreintes génétiques de criminels avérés, elle a, depuis 2005, une vocation beaucoup large : garder la trace de toute personne impliquée d'une manière ou d'une autre dans un délit, qu'elle soit témoin, victime, simple suspect ou coupable. Et ce, ad vitam aeternam.

980 000 innocents fichés

En décembre 2008, la Cour européenne des droits de l'homme a jugé que ce "caractère général et indifférencié" de la conservation des empreintes génétiques était illégal et constituait une "atteinte disproportionnée au respect de la vie privée". Pour l'heure, des innocents continuent d'être fichés. On en comptait en avril plus de 980 000, contre 850 000 un an auparavant. En outre, 40 000 échantillons d'ADN ont été prélevés sur des enfants de 10 à 17 ans.

Avant l'été, le ministère de l'intérieur a bien ébauché une réforme des conditions de stockage des empreintes ADN. Les coupables resteraient fichés à vie. Les autres, en fonction de la gravité du crime auquel ils ont été mêlés, disparaîtraient de la base de données au bout de six ou douze ans.

Pour se justifier, le gouvernement de Gordon Brown avait invoqué une étude du Jill Dando Institute for Crime Science, un centre de recherche en criminologie de l'University College London (UCL). Celle-ci, affirmait-il, montrait que des personnes arrêtées avaient autant de chances de récidiver qu'elles soient par la suite jugées coupables ou innocentées. Depuis, les chercheurs de l'UCL ont fait savoir que leur travail n'était pas achevé et n'aurait pas dû être utilisé en l'état.

Les associations de défense des libertés publiques ont protesté. L'opposition également. Craignant de se voir infliger une défaite à la Chambre des lords, le premier ministre a retiré son projet. Il y a quelques jours, M. Brown en a présenté une nouvelle mouture qui ramène à six ans la durée de conservation de l'ADN des innocents. Mais rien, dans le projet de loi, ne prévoit de limiter les prélèvements d'ADN par les policiers lors des arrestations.

Virginie Malingre

Prélèvement d'ADN  : à la sortie des maternelles ?

Depuis 2004 en Grande Bretagne, la police a déjà  le droit de prélever - et conserver -  l'ADN de tout mineur, à parir de 10 ans, mis en cause dans un délit, peu importe qu'il soit par la suite inculpé, ou innocenté.

La base de données contient déjà l'empreinte génétique de 1,5 millions de 10-18 ans.

Un porte-parole policier vient de déclarer qu'il souhaitait un "débat" en Grande Bretagne afin de déterminer jusqu'où on pourrait aller pour identifier de potentiels délinquants. 

Ajoutant que des experts affirment qu'il est possible de repèrer ces délinquants potentiels dès l'âge de cinq ans...

Shami Chakrabarti, directrice de Liberty (défense des libertés civiles), dénonce fermement cette proposition : « La population britannique est très respectueuse des forces de l'ordre, elle est ouverte aux débats les plus excentriques. Mais là, on joue avec l'émotionnel, pour faire de la politique sur le dos de nos enfants innocents. Ca va beaucoup trop loin ».

Chris Davis, représentant la National Primary Headteachers' Association (Association des directeurs d'écoles primaires), accuse la police de vouloir « mettre une étiquette » sur certains écoliers. « La plupart des enseignants et parents d'élèves estiment que ce projet est dangereux. Cela revient à les condamner à un très jeune âge pour quelque chose qu'ils n'ont pas encore fait ! ». 



Liberty calls on police to destroy DNA evidence of innocent juveniles
18 Feb 2006 

 

In response to Home Office Minister Andy Burnham’s statement that the DNA samples of 24,000 innocent under-18s will be retained on the National DNA Database, Liberty Director Shami Chakrabarti said:
“Targeting innocent children to expand the DNA database is the Government playing the wolf in sheep’s clothing.

Any child who is stopped by police, even if under 10, can have his DNA taken and retained for life without being charged or cautioned.

If the Government wants a National DNA Database, they should say so and hold a public debate, not pick on our kids who can’t fight back.”

Liberty is calling on the police authorities to destroy all DNA samples taken from innocent juveniles.

Grant Shapps, Conservative MP for Welwyn and Hatfield, today will release a regional breakdown of the number of innocent juveniles whose DNA has been stored by police. The figures indicate that the practice is a “postcode lottery.”

Liberty Press Office on 0207 378 3656 or 07973 831 128

NOTES TO EDITORS

1. On 24th February at 7:30pm, Shami Chakrabarti, Director of Liberty will investigate the worrying consequences of the criminalisation of children on Channel 4’s 30 Minutes: “Making our Kids Criminals.” Shami will ask interview various experts and young people including Britain’s former most senior female judge Dame Elizabeth Butler-Sloss and Professor Rod Morgan, Chair of the Youth Justice Board and the Children’s Commissioner for England to determine if too many children are being swept into the criminal process.

2. New powers of arrest came into effect on 1 January 2006 under the Serious Organised Crime and Police Act 2005 which give allow the police to arrest for all offences. New statutory instruments also allow police to retain the fingerprints and DNA of anyone who is arrested, even if they are not charged with an offence.



Police spokesman sparks DNA row
Sunday, 16 March 2008 - 
Thousands of DNA samples from innocent people are now retained
Police chiefs have distanced themselves from their new spokesman on DNA matters after he said primary school children could be eligible for the DNA database.

Gary Pugh, Scotland Yard's director of forensic services, said children should be eligible if they exhibited behaviour indicating criminality in later life.

The Association of Chief Police Officers (Acpo) said his views did not represent those of the organisation.

Civil rights group Liberty said it was "delighted" by Acpo's decision.

'The younger the better'

Mr Pugh told the Observer: "If we have a primary means of identifying people before they offend, then in the long term the benefits of targeting younger people are extremely large.

He added: "You could argue, the younger the better. Criminologists say some people will grow out of crime; others won't. We have to find who are possibly going to be the biggest threat to Society."

An Acpo spokeswoman said that although they believe the National DNA Database is "an invaluable tool", they do not support DNA profiling for children.

She said: "Gary Pugh has yet to take over as the Acpo lead on the National DNA Database.
 
 

The job of police officers is to get on with policing and not to get involved in politics
Shami Chakrabarti, Liberty

"If Gary has expressed the views reported in the media this morning, they are his own personal views and not that of Acpo."

Scotland Yard said Mr Pugh's quotes in the Observer were accurate, that he stood by them, and that he was not available for any further comment at this time.

Liberty said they had been appalled by Mr Pugh's comments and welcomed the decision by Acpo to distance themselves from the remarks.

The organisation's director, Shami Chakrabarti, told BBC News: "We're delighted that Acpo have distanced themselves from these unhelpful remarks that do no service to the confidence in the political neutrality of senior police officers.

"The job of police officers is to get on with policing and not to get involved in politics."

Earlier Ms Chakrabarti had described Mr Pugh's remarks as like something out of a "science fiction novel".
 
 

Once you're on that database, you're on it for life
Chris Davis, National Primary Headteachers' Association

Chris Davis of the National Primary Headteachers' Association also welcomed Acpo's statement and said he would have been surprised if Mr Pugh's position reflected the views of police officers in general.

He told the BBC: "I think it's something that most primary heads would feel that it's something they wouldn't want to get involved with.

"We wouldn't feel that it is right or appropriate to label kids at that age, once you're on that database, you're on it for life.

"It's using statistics to make judgments that may not be appropriate for that child."

Targeting 'least effective'

A recent Institute for Public Policy Research (IPPR) report found that children who went on to become prolific offenders could often be identified at a young age.

But Julia Margo, IPPR's associate director, said that what was necessary was to identify the families they came from who were often neglectful or abusive, and provide them with support, rather than labelling the children as future offenders.

Ms Margo said the IPPR had assessed approaches from across Europe to preventing children from becoming young offenders.


Put young children on DNA list, urge police

'We must target potential offenders'
Teachers' fury over 'dangerous' plan


    Mark Townsend and Anushka Asthana -   Sunday March 16 2008

 

Primary school children should be eligible for the DNA database if they exhibit behaviour indicating they may become criminals in later life, according to Britain's most senior police forensics expert.

Gary Pugh, director of forensic sciences at Scotland Yard and the new DNA spokesman for the Association of Chief Police Officers (Acpo), said a debate was needed on how far Britain should go in identifying potential offenders, given that some experts believe it is possible to identify future offending traits in children as young as five.

'If we have a primary means of identifying people before they offend, then in the long-term the benefits of targeting younger people are extremely large,' said Pugh. 'You could argue the younger the better. Criminologists say some people will grow out of crime; others won't. We have to find who are possibly going to be the biggest threat to society.'

Pugh admitted that the deeply controversial suggestion raised issues of parental consent, potential stigmatisation and the role of teachers in identifying future offenders, but said society needed an open, mature discussion on how best to tackle crime before it took place. There are currently 4.5 million genetic samples on the UK database - the largest in Europe - but police believe more are required to reduce crime further. 'The number of unsolved crimes says we are not sampling enough of the right people,' Pugh told The Observer. However, he said the notion of universal sampling - everyone being forced to give their genetic samples to the database - is currently prohibited by cost and logistics.

Civil liberty groups condemned his comments last night by likening them to an excerpt from a 'science fiction novel'. One teaching union warned that it was a step towards a 'police state'.

Pugh's call for the government to consider options such as placing primary school children who have not been arrested on the database is supported by elements of criminological theory. A well-established pattern of offending involves relatively trivial offences escalating to more serious crimes. Senior Scotland Yard criminologists are understood to be confident that techniques are able to identify future offenders.

A recent report from the think-tank Institute for Public Policy Research (IPPR) called for children to be targeted between the ages of five and 12 with cognitive behavioural therapy, parenting programmes and intensive support. Prevention should start young, it said, because prolific offenders typically began offending between the ages of 10 and 13. Julia Margo, author of the report, entitled 'Make me a Criminal', said: 'You can carry out a risk factor analysis where you look at the characteristics of an individual child aged five to seven and identify risk factors that make it more likely that they would become an offender.' However, she said that placing young children on a database risked stigmatising them by identifying them in a 'negative' way.

Shami Chakrabarti, director of the civil rights group Liberty, denounced any plan to target youngsters. 'Whichever bright spark at Acpo thought this one up should go back to the business of policing or the pastime of science fiction novels,' she said. 'The British public is highly respectful of the police and open even to eccentric debate, but playing politics with our innocent kids is a step too far.'

Chris Davis, of the National Primary Headteachers' Association, said most teachers and parents would find the suggestion an 'anathema' and potentially very dangerous. 'It could be seen as a step towards a police state,' he said. 'It is condemning them at a very young age to something they have not yet done. They may have the potential to do something, but we all have the potential to do things. To label children at that stage and put them on a register is going too far.'

Davis admitted that most teachers could identify children who 'had the potential to have a more challenging adult life', but said it was the job of teachers to support them.

Pugh, though, believes that measures to identify criminals early would save the economy huge sums - violent crime alone costs the UK £13bn a year - and significantly reduce the number of offences committed. However, he said the British public needed to move away from regarding anyone on the DNA database as a criminal and accepted it was an emotional issue.

'Fingerprints, somehow, are far less contentious,' he said. 'We have children giving their fingerprints when they are borrowing books from a library.'

Last week it emerged that the number of 10 to 18-year-olds placed on the DNA database after being arrested will have reached around 1.5 million this time next year. Since 2004 police have had the power to take DNA samples from anyone over the age of 10 who is arrested, regardless of whether they are later charged, convicted, or found to be innocent.

Concern over the issue of civil liberties will be further amplified by news yesterday that commuters using Oyster smart cards could have their movements around cities secretly monitored under new counter-terrorism powers being sought by the security services.

LE GUIDE ANNUAIRE DES ECOLES DIFFERENTES
| Présentation | SOMMAIRE |
| Le nouveau sirop-typhon : déplacements de populations ? chèque-éducation ? ou non-scolarisation ? |
| Pluralisme scolaire et "éducation alternative" | Jaune devant, marron derrière : du PQ pour le Q.I. |
| Le lycée "expérimental" de Saint-Nazaire | Le collège-lycée "expérimental" de Caen-Hérouville|
| L'heure de la... It's time for ... Re-creation | Freinet dans (?) le système "éducatif" (?) |
| Changer l'école | Des écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop !| L'école Vitruve |
| Colloque Freinet à ... Londres | Des écoles publiques "expérimentales" |
| 68 - 98 : les 30 P-l-eureuses | Et l'horreur éducative ? |