amputez les enfants-adolescents du pouvoir qui leur revient dans l'Institution scolaire - qui leur revient, du fait qu'ils y sont indispensables - et, en les coupant de la réalité extérieure, en les renvoyant à leur seul monde intérieur, vous les désocialisez, c'est-à-dire que vous les névrotisez. Incroyable société qui est la nôtre!
2018 :
école
autrement, école nouvelle, école alternative, école
différente, collège lycée expérimental ...
Une
autre
école est-elle possible?
«Possible»
?!
On peut
aussi faire pire
: c’est
en cours.
Mais un
jour, le paysage sera redessiné, le puzzle sera terminé et
tout le monde n'y aura vu que du feu.
Lettre
ouverte du Lycée Expérimental de Saint Nazaire, 30
ans après
Nous ne sommes plus dans
une époque où l'adresse d'un citoyen aux salutations libertaires
à un camarade Ministre est possible. Nous ne sommes plus dans une
époque où l'adresse à une personnalité politique
renvoie à son engagement, à ses valeurs.
Aussi, cette lettre ouverte
vous est adressée, à vous, personnes de bonne volonté
qui pensez que l'éducation n'a pas vocation à former des
exécutants, des officiants obéissants plus ou moins élevés
dans l'échelle sociale. Vous qui pensez que l'éducation vise
à faire découvrir à travers la compréhension
de la complexité du monde, sa propre capacité à créer
sa vie. A inventer avec autrui des perspectives de société...
Quelques
autres "rubriques", parmi beaucoup d'autres, toujours d'actualité
:
les rapports
parents-profs, la maternelle
à 2 ans, l'ennui
à l'école, les punitions
collectives, le téléphone
portable,
l'état des
toilettes,
le créationnisme...
![]() ![]() Mesurer, tester, calibrer, uniformiser, étiqueter, évaluer, trier, sélectionner, surveiller, formater, dresser, punir, jeter, enfermer, éliminer... «former des gens à l'esprit éveillé et critique» ? Manquerait plus que ça ! 1985
2009 mais également la faillite de l'orientation, aboutissent à un système qui élimine plutôt que de promouvoir le plus grand nombre" |
"Un
mélange confus d'autoritarisme,
de
corruption, et de séduction,
maintient
toujours les jeunes
sous
la tutelle du monde adulte,
un
monde qui a perdu le contact avec son élan vital."
2018 :Beaucoup de gens pensaient qu'après la mort de A.S. Neill en 1973, Summerhill disparaîtrait avec lui.
Ce ne fut pas le cas. Summerhill existe toujours.
… Enfin, les lycéens
et lycéennes ont soif d’implication dans leur lycée ! 75%
souhaitent une meilleure écoute des élèves,
un plus grand pouvoir des
instances lycéennes. Malgré le niveau satisfaisant des relations
entre élèves et équipes éducatives (63%),
ils
pensent à 58% que leur avis n’est pas assez pris en compte
dans la vie quotidienne du lycée.
Ils voudraient notamment
être davantage associés au choix des animations et activités
culturelles,
au fonctionnement (règles
de vie, horaires, organisation, pause déjeuner, etc.), à
l’orientation ou encore à l’aménagement et à la rénovation
des locaux.
[ Rapport
«Consultation des lycéennes et lycéens d’Ile-de-France»
: - La vie au lycée - La réussite - La démocratie
au lycée –
janvier 2014 – pdf ]
soirée de soutien
jeudi 20 février
à partir de 18h
au Lycée expérimental
17 bd René Coty 44600 Saint Nazaire.
comitesoutien-lxp at
orange.fr
Nouveaux collèges
"expérimentaux" : compromis
« Deux
nouveaux collèges expérimentaux dans notre académie
(Créteil) ...
Le lycée "expérimental" de Saint-Nazaire Belgique
"Pédagogie nomade"
:
« OPA sur l'éducation nationale » ou « Main basse sur l'école publique » L'Éducation Nationale est accusée de « fabriquer des crétins » et d'entretenir le « chaos pédagogique », l'insécurité et le chômage. Eddy Khaldi et Muriel Fitoussi dévoilent la signification de ces mesures : des associations de libéraux et de catholiques conservateurs proches du Front national et de l'Opus Dei sont à l'origine de ces propositions. Au nom de la liberté de choix, on prépare une privatisation de l'Éducation. 1921 (Summerhill) L'origine de problèmes n'est pas dans l'enfant, il est dans l'attitude des adultes à leur égard. Il peut y avoir eu beaucoup de changements depuis l'époque où Neill dirigeait l'école, mais le scénario est fondamentalement le même. Les enfants sont toujours privés du respect et du soutien qui leur est dû comme êtres vivants. Un mélange confus d'autoritarisme, de corruption, et de séduction, maintient toujours les jeunes sous la tutelle du monde adulte, un monde qui a perdu le contact avec son élan vital. 1968 (Colloque d'Amiens, mars 68) « Profondément troublés par l’inadaptation d’un système éducatif hérité du 19° siècle, dont la centralisation excessive la rigidité et l’inertie leur apparaissent d’autant plus graves au moment où s’effectue, comme dans les autres grands pays développés, le nécessaire passage à une formation secondaire et supérieure qui doit être aussi une formation de qualité, les membres du colloque affirment l’urgence d’une rénovation éducative aussi bien que pédagogique qui ne peut se concevoir que dans la perspective d’une éducation permanente de la nation ...» 1975 : (Oslo :Un lycée aux lycéens) Amputez les enfants-adolescents du pouvoir qui leur revient dans l'Institution scolaire - qui leur revient, du fait qu'ils y sont indispensables - et, en les coupant de la réalité extérieure, en les renvoyant à leur seul monde intérieur, vous les désocialisez, c'est-à-dire que vous les névrotisez. 1978 : "Quand on parle de l'école aujourd'hui, on ne trouve pas de mots assez durs pour stigmatiser ses faiblesses, ses carences. Chacun a son histoire, ses anecdotes, plus péjoratives les unes que les autres, qui ne fleurent guère la nostalgie . .." Archives (1978)
n°
13 - avril 1978 - 49 fr
BRITISH WAY OF LIFE Le "modèle" anglo-saxon, libéral ... et blairo-socialiste...
AMERICAN WAY OF LIFE... |
un
lycée différent : Le
lycée autogéré de Paris ("LAP")
![]() Printemps 1982 : L'une des réunions avant l'ouverture. © A.I.E.-Possible
Sur scène,
Suite à une "lettre ouverte" adressée
à Alain Savary, parue dans "Le Monde", Jean Levi obtient
l'ouverture du lycée ... avec incertitudes sur le local attribué
jusqu'en août 1982.
Le lycée ouvre de justesse en septembre 1982, dans des locaux provisoires,
à l'entresol du lycée François Villon dans le 14ème
arrondissement, avant d'emménager dans ses locaux actuels deux ans
plus tard (anciens locaux de différents ministères, entièrement
rénovés).
Archives
(1982)
Le lycée autogéré
de Paris ("LAP"),
16/06/04 - Il est un lycée dont les élèves de terminale passent, comme les autres, le bac en cette fin d'année mais qui reste une ruche d'activité avec l'accueil des futurs élèves, c'est le Lycée autogéré de Paris (L.A.P.), l'exception culturelle du système éducatif. L'accueil, c'est essentiellement deux jours de stage où les candidats, tous volontaires (pas d'affectation forcée en fonction du domicile ou de la filière) passent des tests de niveau mais aussi de comportement, d'envies, de motivations, de "parcours de vie" même, avant d'être agréés par les enseignants et leurs futurs condisciples. Deux cent cinquante élèves au L.A.P. pour 500 candidats chaque année : on choisit en fonction de la place disponible mais pas seulement. "Bienvenue à tous les accidentés de la vie, les rescapés de l'orientation forcée, les stigmatisés, les décalés", déclare Jean-Luc Roudier, prof de SVT et "coordonnateur" élu par ses pairs pour cette année dans ce lycée sans proviseur. "Nous refusons seulement les trop violents ou les trop abîmés pour lesquels nous ne savons pas comment faire", ajoute Anne-Marie Bonnisseau (physique-chimie), coordinatrice élue pour l'an prochain. Élèves volontaires, enseignants volontaires eux aussi, se cooptant, le L.A.P. est, avec Saint-Nazaire, Hérouville et Oléron, un des quatre lycées expérimentaux créés en 1982 par Alain Savary pour "décrocheurs" d'un système trop rigide voulant apprendre et enseigner autrement. "réparer les accidentés de la vie" Il est installé 393 rue de Vaugirard dans un local appartenant à l'Éducation nationale, rénové il y a plus de vingt ans mais toujours assez pimpant avec ses murs peints et repeints de couleurs vives par les élèves, son grand amphi pour assemblées générales, sa salle de musique, son mur de graph et son jardin aménagé, loin de la banale cour de récré. Et pourtant le lycée a eu "chaud" au printemps. Le 6 avril, un court-circuit dans l'armoire électrique a déclenché un incendie. La cafétéria a brûlé, l'alarme a disjoncté, l'électricité a été coupée, la suie a tout recouvert, les lieux étaient inhabitables. On a délocalisé le L.A.P. (les secondes au lycée de la Meunerie dans le XIIIe et les autres au lycée Buffon) jusqu'au 21 mai pendant les travaux de remise en état. Retour au bercail cependant et la vie a repris : toutes sortes d'activités (théâtre, cabaret, vidéo, arts plastiques, etc...), des tâches que chacun partage, même la gestion et le ménage, un engagement signé par tous, une liberté maîtrisée sans laxisme mais sans autoritarisme, un tutorat exercé par les enseignants, des ateliers organisés par les élèves. Mais le L.A.P. est aussi un lycée où l'on suit des cours et où on prépare le bac. Lycée exclusivement général (série littéraire en majorité écrasante mais aussi scientifique et économique), il accueille des élèves venant parfois de loin (Elsa d'Albi, Édouard de Sens), plus âgés que la moyenne, rejetant le système, ayant abandonné les études, "orientés" en techno-pro contre leur gré ou aimant tout simplement étudier autrement. Les résultats au bac n'avoisinent que les 30% contre 80% de moyenne
générale en France mais "il faut relativiser, seuls 33%
des jeunes français ont un bac général, nous reflétons
leur hétérogénéité et sommes donc au
niveau", déclare Jean-Luc, qui estime surtout que "réparer
les accidentés de la vie est primordial".
Pour une école différente par les élèves et professeurs du LAP ML n° 1360 (20-26 mai 2004)
En septembre 1982 débutait une « expérience pédagogique
» connue sous le nom de Lycée autogéré de Paris
(LAP). Établissement se réclamant de l’autogestion, le Lycée
autogéré de Paris existe encore aujourd’hui et c’est l’un
des rares établissements scolaires publics à dépendre
directement du ministère, c’est- à-dire à ne pas être
régionalisé. Son existence juridique, quasi virtuelle, est
incertaine, le bâtiment qu’il occupe conjointement avec le CLEMI
est convoité par l’université d’Assas... Mais malgré
les difficultés de tous ordres, chaque année les demandes
d’inscription dépassent les possibilités d’accueil que nous
poussons à 225 inscriptions. Et il se trouve toujours vingt-cinq
enseignants pour continuer dans un contexte souvent difficile. De ce côté-là,
aussi, il arrive que des candidatures soient refusées, faute de
place.
Qu’est-ce qui pousse des élèves à intégrer un établissement qui ne prétend aucunement à rivaliser avec les «bons lycées» ? Tous les élèves du LAP ne sont pas des marginaux, des «décrocheurs», des exclus de l’enseignement «standard», cependant beaucoup gardent un très mauvais souvenir de leur scolarité antérieure. Ceux qui ont vécu leur passage à l’école de façon pénible, particulièrement dans les dernières années de collège, sont nombreux. À les entendre, ils ont rencontré de l’indifférence de la part des adultes, parfois une franche hostilité. Rapports humains quasi inexistants entre élèves ou bien compétition au-delà de la « saine » émulation, le climat est à la violence. Et ils sont trop souvent orientés contre leur gré vers des filières qui ne correspondent ni à leur goût ni à leurs aptitudes. Ils sont soumis à trop de pression, trop de stress... Ces facteurs conjugués engendrent un malaise qui peut se traduire de différentes façons : dépression, désintérêt, agressivité, absentéisme, phobie de l’école, etc. Qu’est-ce qui pousse des enseignants à devenir membre de notre équipe ? Alors qu’il est difficile de trouver parmi eux d’« ex-mauvais élèves », les témoignages que les enseignants du LAP apportent sur leur expérience du système scolaire rejoignent celles des élèves. Les élèves que l’on devrait aider sont trop souvent perçus comme une menace, et les modèles pédagogiques qui imprègnent les pratiques n’ont pas beaucoup évolué depuis le temps où l’enseignement secondaire était réservé à une petite élite. L’avancement dans la carrière dépend davantage de la capacité de s’adapter aux exigences réelles ou supposées de l’inspecteur que de celle de s’adapter aux demandes des élèves. Le climat des établissements est la plupart du temps insupportable, l’enseignant n’a pas son mot à dire sur l’élaboration des programmes, la perspective du bac semble structurer tout l’édifice. Les critiques que nous venons d’énoncer sont-elles nouvelles ? Périodiquement, chargés de mission, inspecteurs généraux, voire ministres se livrent aux critiques les plus documentées et les plus virulentes de l’école... Ces critiques prennent très souvent en compte le malaise des élèves et des enseignants, et elles peuvent même aboutir à des réformes. À chaque fois, ces critiques tournent autour de trois points
essentiels :
Pourquoi l’éducation nationale n’arrive- t-elle pas à dissiper les malaises ? Les réformes se sont succédé, parfois à un rythme soutenu. Malheureusement ces réformes, qui sont censées prendre en compte le point de vue de ceux qui sont les premiers concernés - les élèves et les enseignants - sont très rapidement vidées de leur sens. Qu’en est-il de la « vie scolaire » ? de l’heure de « vie de classe » ? Qu’en est-il des droits des élèves ? Que pensent-ils du rôle des délégués dont la participation à la vie de l’établissement est souvent réduite à porter les cahiers de texte et à accompagner un camarade jusqu’aux toilettes ? Que doivent-ils comprendre des concepts de démocratie et de citoyenneté ? Quant aux tentatives de changer les contenus, quant à la volonté toujours affichée de limiter le bachotage, où en sommes-nous ? Il est évident que le décalage entre les principes proclamés et les pratiques autorisées est si important qu’il contribue pour une grande part à dévoyer le système. À force de faire dire tout et n’importe quoi à des mots
qui renvoient à des valeurs fondamentales, on ne contribue certainement
ni à la formation des individus ni à leur émancipation.
Dans notre établissement, les membres sont de deux sortes :
Ensemble, nous essayons de concilier les apprentissages académiques et la gestion démocratique. Ce qui est recherché, c’est la participation de tous aux actions et aux décisions qui se rapportent à la vie de l’établissement. La libre fréquentation rend chaque élève responsable de sa formation en lui autorisant le choix de ses apprentissages et la recherche de ses objectifs. L’équipe éducative est là pour accompagner cette recherche plus ou moins longue, pour aider l’élève à réaliser les objectifs qu’il s’est fixés sans utiliser l’arme de la punition. L’organisation pédagogique, la multiplication des groupes, la
variété des types d’activité, l’hétérogénéité
des élèves autant en niveau qu’en âge, le développement
des matières artistiques leur permettent de se réconcilier
avec l’apprentissage et la vie collective. À nouveau, chacun peut
se trouver du temps pour se reconstruire et pour apprendre.
Nous ne demandons pas l’impossible, nous demandons à être considérés comme des personnes responsables, capable de faire face à des situations difficiles, et d’inventer des réponses nouvelles. La participation collective des membres du lycée aux décisions (une personne, une voix), les réunions hebdomadaires où ces décisions sont discutées, permettent une réelle liberté d’expression des élèves qui bénéficie à la qualité de toutes les activités. Au LAP, on ne demande pas de formation préalable à la
citoyenneté : l’autogestion permet à chacun de l’apprendre
en la vivant au sein d’un collectif de petite taille. Cette expérience
contribue à établir des relations interpersonnelles, à
construire des réseaux d’obligations, d’échange et de solidarité.
Bref, il s’agit d’apprendre à vivre ensemble.
L’expérience de gestion et d’analyse collectives devrait permettre aux élèves de comprendre un peu mieux le monde dans lequel ils vivent et aussi d’y trouver une place. Lorsqu’ils quittent le lycée, les élèves se dirigent vers une formation professionnelle ou universitaire, avec ou sans le bac, et ils ont pour la plupart retrouvé confiance en eux ainsi que des capacités à s’exprimer, à s’organiser et à apprendre. L’« équipe enseignante » au LAP L’équipe enseignante est responsable collectivement de l’organisation pédagogique et de la gestion d’ensemble du lycée. Et la responsabilité de l’équipe enseignante est inséparable d’une grande liberté qui permet à chacun de se réaliser à travers sa profession. La coopération entre tous les personnels est indispensable, à
plus forte raison entre les enseignants. Ce travail en équipe ne
peut être imposé à quiconque. Pour devenir membre de
notre équipe, il faut être volontaire et accepter les bases
esquissées dans ce texte.
Pour ce qui est des programmes et des examens, nous ne pouvons qu’en appeler au plus grand nombre pour réfléchir ensemble aux contenus d’enseignement nécessaires aujourd’hui, à la façon de les aborder et de les évaluer. Pour ce qui est du fonctionnement des établissements scolaires, il serait dommage qu’après plus de vingt années le lycée autogéré garde une existence confidentielle. L’expérience accumulée, qu’il s’agisse de réussites ou d’échecs, devrait profiter à un plus grand nombre. L’un des bilans que nous en tirons aujourd’hui est le suivant : quelles que soient les difficultés, ceux qui veulent explorer des voies nouvelles pour remédier à certains problèmes rencontrés par notre service public doivent être encouragés. Nous aimerions que se développent des établissements dont le but serait de répondre aux demandes d’élèves soucieux de fréquenter une école qui ne soit plus source d’ennui ou d’exclusion mais un véritable lieu d’épanouissement. Nous aimerions qu’ils puissent envisager leur avenir avec confiance, avec enthousiasme. Nous aimerions naturellement qu’ils trouvent une place... Dans quelle société ? Sûrement pas une société où régneraient en maîtres la concurrence, l’argent, le profit, etc. Les élèves et les professeurs du LAP
Problèmes matériels et rentrée "compromise" au lycée autogéré de Paris 27/08/04 - Le personnel du lycée autogéré de Pariss'est inquiété vendredi dans un communiqué des conditions matérielles de rentrée dans l'établissement et a affirmé que la rentrée était "compromise". Le lycée, situé rue de Vaugirard dans le XVe arrondissement, a connu le 6 avril un incendie accidentel qui a notamment ravagé la cafétéria. Il a été "délocalisé" au lycée Buffon pendant les travaux de nettoyage des locaux enfumés et de réfection électrique. Le 24 mai, les 250 élèves ont retrouvé leurs locaux, sans que la cafétéria soit réparée. "On nous l'avait promis mais les travaux ne sont plus envisagés maintenant. Or, c'est le lieu où l'équipe et les élèves se réunissent, discutent et organisent le travail", a expliqué l'équipe éducative. "Toute notre démarche pédagogique est compromise et ce n'est pas ailleurs, à l'étroit dans nos locaux (5 m2 par élève contre une moyenne de 14m2 à Paris), que nous pourrons l'accomplir correctement", ont ajouté les enseignants à l'adresse du ministère de l'Education nationale. Ils ont annoncé l'organisation d'un pique-nique revendicatif dans la rue le 6 septembre. Créé en 1982 par Alain Savary, alors ministre de l'Education nationale, le LAP est avec Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), Hérouville-Saint-Clair (Calvados) et Oléron, un des quatre seuls lycées expérimentaux existants. Ses enseignants et ses élèves, essentiellement des "recalés" du système traditionnel, sont volontaires et fonctionnent en autogestion.
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A R C H I V E S
Soutien au Lycée Autogéré de Paris"Le LAP est menacé de fermeture à la rentrée 2011, car la réduction des dépenses de l'Éducation Nationale et les décisions du Rectorat de Paris, suppriment cinq postes de professeurs sur une équipe de 25.
Nous, parents, élèves (anciens et actuels), professeurs, citoyens, refusons cet état de fait et demandons que soit rétabli l'ensemble des postes nécessaires au bon fonctionnement de cet établissement expérimental, qui, depuis 1982, a permis d'accueillir, de scolariser, d'accompagner, et de réconcilier avec les études, grâce à son fonctionnement autogestionnaire et à ses innovations pédagogiques, un très grand nombre de jeunes en leur permettant de trouver leur place dans la société."
C.L.E. (Collège-Lycée Expérimental de Caen Hérouville) : « ... nous avons reçu un courrier émanant du Recteur d’Académie faisant état d’un projet de diminution conséquente des moyens horaires.
Ce courrier stipule : « Dans ce contexte de mutations du système éducatif, un établissement expérimental comme le CLE doit pouvoir justifier des moyens supplémentaires qui lui sont alloués par un apport pertinent à la réflexion commune sur ces thématiques. (...) il me paraît difficile de maintenir une majoration horaire pour votre établissement à la rentrée prochaine. Par conséquent, j’envisage de diminuer votre dotation sur deux ans à compter de la rentrée 2011. »... Pourquoi toujours "expérimentales" ?
I Des écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop |
| L'heure de la... It's time for ... Re-creation | Appel pour des éts innovants et coopératifs |
I Obligation scolaire et liberté I | Une école différente ? Pour une société différente ? Qui n'en veut ?! I
Deux enseignants agressés devant un lycée parisienafp - Deux enseignants, dont un a été sérieusement blessé à la main, ont été agressés vendredi soir devant un lycée du XVe arrondissement de Paris par six individus casqués et armés de barres de fer et de matraques a-t-on appris lundi de source policière.
Vendredi (16 mars 2007) vers 20H00, deux professeurs qui sortaient du lycée autogéré, situé rue de Vaugirard (XVe), ont été agressés par six individus casqués. L'un des enseignants a été roué de coups alors que son collègue était aspergé de gaz lacrymogène.
Le professeur passé à tabac a été sérieusement blessé à une main et s'est vu prescrire une interruption totale de travail (ITT) de 70 jours.
La 3eme division de police judiciaire (3e DPJ) a été chargée de l'enquête pour retrouver les agresseurs qui ont réussi à prendre la fuite leur méfait accompli.
Paris: deux enseignants agressés par des inconnus cagoulés
PARIS (AP) - Deux enseignants du Lycée Autogéré de Paris (15ème arrondissement) ont été agressés et blessés par des inconnus cagoulés et armés d'une matraque et d'une barre de fer vendredi soir en sortant de l'établissement, a-t-on appris lundi de source policière.
Agé de 47 ans, l'un des professeurs a été roué de coups et sérieusement blessé à la main. Soixante-dix jours d'interruption temporaire du travail (ITT) lui ont été prescrits.
Selon les premiers éléments de l'enquête, l'agression s'est déroulée vendredi vers 20h devant ce lycée situé rue de Vaugirard et qui accueille des élèves en rupture avec le système éducatif.
Accompagnés d'élèves, ces deux enseignants ont été pris à partie par six individus cagoulés. Un enseignant a reçu du gaz lacrymogène tandis que son collègue était passé à tabac. Ce dernier a rapidement porté plainte. Deux élèves ont également été légèrement blessés.
Cette agression survient alors qu'une plainte avait été déposée le 15 mars pour des tags retrouvés sur le mur d'enceinte du lycée. Huit croix celtiques ainsi que le mot GUD (Groupe union défense, mouvement étudiant d'extrême-droite) avaient été bombés. Pour l'instant, aucun lien n'est fait entre ces deux affaires. La Troisième division de police judiciaire (Dpj) a été chargée de l'enquête. AP
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Cinq jeunes mis en examen deux mois après une agression au lycée autogéré de Paris.
Le raid des étudiants extrémistes du REDPar Patricia TOURANCHEAU - Libération - samedi 26 mai 2007Cinq membres du Rassemblement étudiant de droite (RED), plutôt à l'extrême, ont été mis en examen jeudi soir pour avoir mené il y a deux mois une opération commando contre le lycée autogéré de Paris (XVe), rue de Vaugirard. Thibaud et Odile, 19 ans, Antoine, 25 ans, Jean-Marie, 27 ans, étudiants Paris-II-Assas, ainsi que Kevin, 17 ans, apprenti plombier, sont suspectés d'avoir agressé et gazé deux élèves et deux professeurs de l'établissement.Le 16 mars, vers 19 h 30, une dizaine de jeunes en parka, masqués par des écharpes et des capuches, ont déboulé devant le lycée, armés d'une barre de fer et d'une bombe lacrymogène. Ils ont frappé quatre personnes sur le trottoir puis ont filé en courant. Gravement blessé à la main, un professeur de 47 ans a eu soixante jours d'interruption temporaire de travail (ITT). Touché à l'épaule, un élève de 17 ans a eu cinq jours d'ITT. Un autre élève a reçu des coups sur le crâne et a dû recevoir des points de suture. Enfin, un professeur a écopé de plusieurs jets de gaz lacrymogène dans la figure. Tous ont déposé plainte.
Croix gammées. Deux jours plus tôt, une poignée de militants du Rassemblement étudiant de droite, mouvement de l'université Paris-II, étaient venus distribuer leurs tracts devant le lycée qui jouxte une annexe d'Assas et qui passe pour «marxiste» à leurs yeux. Jetés manu militari, les provocateurs avaient dû partir. La nuit suivant «l'altercation», des croix gammées, des croix celtiques avec des inscriptions «RED» et un slogan fasciste avaient été bombés sur le lycée. Le proviseur avait déposé plainte pour «dégradation de biens».
La 3e division de police judiciaire de Paris a donc mené l'enquête «dans ce petit milieu d'extrême droite» et a fini par «identifier cinq membres ou sympathisants du RED susceptibles de se trouver le jour de l'agression aux abords du lycée». Ils ne sont pas allés les chercher chez eux au petit matin. Ils ont préféré les convoquer le 22 mai puis les ont placés en garde à vue. Les membres du RED ont d'emblée nié les faits. Puis, selon les enquêteurs, «certains ont reconnu qu'ils se trouvaient dans le quartier ce jour-là, d'autres ont admis qu'ils étaient venus sur les lieux pour s'expliquer politiquement et pour en découdre.»«Sabres japonais». Au fil des perquisitions chez Thibaud, Odile, Antoine, Kevin et Jean-Marie, les policiers ont découvert «des armes de guerre factices, genre répliques de kalachnikovs, de véritables fusils et pistolets, des couteaux de combat et de chasse, des sabres japonais, une hache et une batte de base-ball», des tracts du RED, et des vêtements paramilitaires. Présentés à un juge des mineurs puisque Kevin n'a que 17 ans , les cinq ont été mis en examen pour «violences en réunion avec arme». Les enquêteurs sont persuadés que d'autres membres du RED, des fondateurs, ont pu participer à l'expédition punitive.
Communiqué de presse de l’équipe pédagogique
du Lycée Autogéré de Paris
Vendredi 16 mars des élèves et deux enseignants du Lycée Autogéré de Paris ont été agressés devant l’établissement par six individus totalement extérieurs au lycée, le visage en partie dissimulé et armés d’une matraque et d’une barre de fer. Ce guet-apens fait suite à une démonstration de force, le mercredi 14 mars, devant le lycée, de quelques jeunes appartenant au RED (Rassemblement des étudiants de droite, extrême droite) et à des inscriptions faites sur le mur d’enceinte de l’établissement dans la nuit du mercredi au jeudi avec croix celtiques et croix gammées. Un enseignant a été blessé à la main, un élève à la tête, heureusement sans grande gravité, les autres membres du lycée ayant été aspergés de gaz lacrymogène. Après dépôt d’une plainte, l’affaire est suivie par la 3ème DPJ. Le Rectorat a été averti. Nous tenons à éviter tout amalgame entre cette agression extérieure et d’autres violences survenues ces derniers temps dans le milieu scolaire. L’équipe pédagogique
du Lycée Autogéré de Paris
|
Cinq jeunes mis en examen deux mois après
une agression au lycée autogéré de Paris.
|
| Présentation
| SOMMAIRE
|
| Le
nouveau sirop-typhon : déplacements de populations ? chèque-éducation
? ou non-scolarisation ? |
| Pluralisme
scolaire et "éducation alternative" | Jaune
devant, marron derrière : du PQ pour le Q.I. |
| Le
lycée "expérimental" de Saint-Nazaire |
Le
collège-lycée "expérimental" de Caen-Hérouville|
| L'heure
de la... It's time for ... Re-creation | Freinet
dans (?) le système "éducatif" (?) |
| Changer
l'école | Des
écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop !|
L'école
Vitruve |
| Colloque
Freinet à ... Londres | Des
écoles publiques "expérimentales" |
| 68
- 98 : les 30 P-l-eureuses | Et
l'horreur éducative ? |