alternative éducative : une école différente
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Quelques autres "rubriques", parmi beaucoup d'autres, toujours d'actualité :
les rapports parents-profs, la maternelle à 2 ans, l'ennui à l'école, les punitions collectives, l'état des toilettes, le téléphone portable, le créationnisme...
 
 

Vote de la loi de prévention de la délinquance :
l'Assemblée renforce la lutte contre l'absentéisme à l'école
et étend le contrôle de "l'obligation scolaire" aux élèves inscrits à des cours à distance,
y compris ceux agréés par l'Education nationale (CNED et cours privés)
(homeschooling, instruction en famille, école à la maison, éducation à domicile, etc...)

   École : le coût de l'ennui

L'ennui à l'école,
l'une des causes de la violence scolaire

  L'absentéisme scolaire : les mesures déjà prises

   On dirait qu'ils s'ennuient.

   France : l'absentéisme touche 5% en moyenne des collégiens et lycéens
L'absentéisme scolaire touche d'abord les quartiers défavorisés
Enseignants et proviseurs ont également relevé une "forte augmentation depuis 5 ou 6 ans"
d'adolescents exerçant un petit boulot le soir et renonçant à se lever le matin pour aller en cours.
Loin du baby-sitting ou de l'encadrement de centres aérés le mercredi,
c'est "un vrai travail qui est pris en charge par les jeunes",
tel que le service dans des fast-food ou la livraison de pizzas...

   L'absentéisme scolaire touche 5  % des élèves
... mais atteint 10  % en lycée professionnel.
8,5 % des enseignements ne sont pas assurés


Une étude officielle montre l'inutilité du redoublement brut
Le redoublement frappe par son "caractère massif".
Il touche "tous les milieux sociaux" à l'exception notable des enfants d'enseignants qui présentent un risque deux fois moins élevé que les enfants d'employés de service ou d'ouvriers non qualifiés de redoubler.

 La France détient le record mondial des redoublements
alors qu'elle dépense davantage pour ses collèges et lycées que la moyenne des pays de l'OCDE

Elèves absents, décrocheurs, décrochés...
1% des 3,25 millions de collégiens que compte la France seraient déscolarisés.
Ce phénomène s'opère le plus souvent entre 14 et 16 ans.
Les filles sont presque autant concernées que les garçons.
5% des élèves du second degré sont absents plus de quatre demi-journées par mois.
La moitié des collèges et lycées ayant participé à l'enquête «la Déscolarisation» comptabilisent 2 % d'élèves absentéistes, mais un sur dix en enregistre 15 %.
Le décrochage scolaire, qui désigne les jeunes en voie de déscolarisation, touche 8% d'une classe d'âge, soit 60 000 jeunes par an en France,
selon une étude de l'Education nationale en 2001.

   France :  Nouvelle "Innovation" innovante  (Académie de Créteil - Rentrée 2008-2009)
Pour les décrocheurs- ou déjà "décrochés" - de plus de 16 ans : une annexe (3 classes d'une douzaine d'élèves)

Les 16-18 ans en France et en Europe
Entre 16 et 18 ans, les jeunes dépourvus de diplôme et qui ne sont plus en formation voient leur insertion immédiate et future durablement compromise.

Le fond de la classe au premier rang
Ils ne sont pas là tout à fait par hasard. Leur scolarité a été une longue suite d’échecs, souvent dès le CP.
Habitués des fonds de classe, la plupart ont acquis la conviction qu’ils étaient nuls, tout juste bons à faire le pitre ou à tenir tête au principal pour exister.



BRITISH WAY OF LIFE

Le "modèle" anglo-saxon,  libéral  ... et blairo-socialiste...
 

  ÉCOLES ANGLAISES :
Discipline, rigueur et esprit compétitif sont les maîtres mots de la mutation mise en œuvre par le gouvernement travailliste..

   Royaume-Uni : L’uniforme discriminatoire
En imposant un fournisseur unique pour l’achat de l’uniforme, les écoles pratiquent une discrimination à l’encontre des élèves pauvres. 

  Directeur d'école en Grande Bretagne :
« Le métier a beaucoup évolué. Aujourd’hui, on est beaucoup plus responsable, on a plus de pression, on nous demande plus de résultats. »

  Deux fois plus d’enseignants sont partis en retraite anticipée au cours des sept dernières années. 

  35% des élèves de 11 ans ne savent pas lire.

  Un ado sur cinq ne peut situer son pays sur une carte.

  Ecoles publiques fermées aux pauvres.  Un rapport émis par ConfEd, (une association qui représente les dirigeants du secteur de l’éducation locale) dénonce le manque d’intégrité des processus d’admission dans certaines écoles publiques. Des réunions de "sélection" d’élèves sont organisées, durant lesquelles ne sont admis que les enfants "gentils, brillants et riches".  Ainsi, 70 000 parents n’ont pas pu inscrire cette année leurs enfants dans l’école de leur choix. En écartant les élèves issus de milieux pauvres, ces établissements "hors la loi" espèrent rehausser leur taux de réussite aux examens. 

   Selon l'OCDE, les écoles privées britanniques ont les meilleurs résultats au monde : FAUX !

  ... & Moins de pauvres dans les écoles primaires catholiques.

  Les écoles anglaises pourront être gérées par des "trusts".

  L’école britannique livrée au patronat.  En mars 2000, le Conseil européen de Lisbonne avait fixé comme principal objectif à la politique de l’Union en matière d’éducation de produire un capital humain rentable au service de la compétitivité économique. 

  Le créationnisme aux examens.

   "BAGUE DE VIRGINITE" : Une adolescente anglaise, fille d'un pasteur évangélique, perd son procès en Haute Cour.

  Grande-Bretagne : l'athéisme (bientôt ?) au programme scolaire

  Grande-Bretagne :Les sponsors au secours de l'école

  Empreintes digitales pour les enfants d'une école de Londres. Le Royaume-Uni réfléchit à la mise en place d’une loi pour la création d’un fichier national des enfants de moins de douze ans.

Naître et grandir pauvre en Grande-Bretagne  est encore plus pénalisant que dans d’autres pays développés.

  Un demi-million de «sans-logement». A Londres, un enfant sur deux sous le seuil de pauvreté.

  Un demi-million d'enfants britanniques travaillent "illégalement".

«tolérance zéro» et conditions de détention intolérables. Plus de dix milles jeunes délinquants britanniques sont emprisonnés.  «Le bilan du Royaume-Uni en terme d'emprisonnement des enfants est l'un des pires qui se puisse trouver en Europe.»

  Plus de 350 000 Britanniques ont quitté leur île en 2005 pour jouir d'une vie meilleure
Les jeunes Britanniques se voient vivre ailleurs.  Difficulté d' acquérir un logement, hausse de la fiscalité et indigence des services publics, en particulier les transports et le système de soins.

  Selon des rapports de l’ONU et de la Banque mondiale :  «Au Royaume-Uni, les inégalités entre riches et pauvres sont les plus importantes du monde occidental, comparables à celles qui existent au Nigeria, et plus profondes que celles que l’on trouve, par exemple, à la Jamaïque, au Sri Lanka ou en Ethiopie.»

  Les Britanniques inventent l'ultrason antijeunes.

   De plus en plus de mineurs hospitalisés pour des problèmes d'alcool. Le nombre de mineurs hospitalisés en Angleterre pour avoir trop bu a augmenté de 20% en un an.
 

Beuark.
Ségolène Royal rend hommage à la politique de Tony Blair.



AMERICAN WAY OF LIFE...

   Lycées, collèges de Californie :
Près d'un élève sur 4 "décroche" entre 15 et 18 ans

(rapport du State Department of Education - 7 juillet 2008)
ÉDUCATION.
Absentéisme à l'école :
100 000 collégiens fantômes

Il y a ceux qui zappent le cours de maths, ceux qui sèchent la journée et ceux qui décrochent totalement du système scolaire. Ces élèves abonnés aux absences sont de plus en plus nombreux. Et certains passent vite de l'errance à la délinquance.

 Environ 1 % des élèves de moins de 16 ans sèchent régulièrement les cours. En septembre, l'Education nationale devrait connaître les résultats de la première enquête sur ce sujet.

C'EST LA LOI - l'école est obligatoire jusqu'à 16 ans - et c'est surtout un des moyens pour lutter contre la violence scolaire et la délinquance juvénile : l'Education nationale, associée à ses principaux partenaires comme la Justice ou la Ville, s'attaque aujourd'hui à l'absentéisme, qui toucherait 100 000 jeunes.

« C'est une population très hétérogène, indique-t-on Rue de Grenelle, qui attend pour septembre 2002 les résultats de la première grande enquête sur le sujet. Ce sont parfois des poly-exclus , des collégiens qui ont été plusieurs fois sanctionnés par des conseils de discipline ; ce sont des jeunes étrangers dont les parents n'ont pas de papiers ; ce sont des élèves qui refusent leur orientation. »
En tout cas, tous sont absents plus de quatre demi-journées par mois sans justification. Chargés de les repérer, des dispositifs expérimentaux fonctionnent dans quelques départements pilotes, principalement en Ile-de-France.
Résultat de cette surveillance dans le Val-de-Marne : environ 200 signalements au procureur de la République de Créteil, et plus de 400 élèves en limite de décrochage actuellement accueillis dans des structures spécifiques.

« Dégoûtés par l'école »
« Les jeunes en rupture d'école que je reçois ne sont pas des délinquants. »
D'emblée, la déléguée du procureur de Créteil tord le coup à quelques idées reçues.
« En 2001, explique-t-elle, j'ai traité 166 dossiers. Il s'agissait essentiellement d'élèves de quatrième et de troisième. La plupart ont mal digéré un drame familial, un traumatisme psychologique. »
Les sanctions envers les parents restent « extrêmement rares » (le Code pénal fixe l'amende maximale à 457 €, 3 000 F). Toutefois, les menaces de suppression d'allocations familiales, prévue par la loi, sont souvent les plus efficaces d'après les chefs d'établissement.
Autre « nouveauté » pour pallier ces absences répétées : les cellules de veille éducative. Nombre de villes, comme La Courneuve (Seine-Saint-Denis), Gonesse (Val-d'Oise), Evry (Essonne) ou Les Mureaux (Yvelines), viennent de se lancer dans ce dispositif, initié par Claude Bartolone. « Un coordonnateur dans chaque commune est informé par l'école, les éducateurs de tous ceux qui sont en dehors des clous, indique Marie Raynal, du ministère de la Ville. Ces jeunes qui sont dégoûtés par l'école sont pris en charge. »

D'autres solutions existent également, au sein même des établissements.
Les classes relais d'abord. Elles accueillent en moyenne quatorze collégiens pour une durée de trois mois à un an, avec un soutien scolaire personnalisé.
Des sas sont également implantés dans les établissements. Initiés en Seine-Saint-Denis, ils ont pour but d'isoler pendant deux à six semaines les quelques éléments qui posent problème, encadrés par des enseignants volontaires et des éducateurs.

Sans oublier maintenant le primaire, non épargné par le phénomène. « Dans le premier degré, depuis la rentrée, on a relevé une dizaine de cas lourds », rapporte l'inspecteur d'académie adjoint chargé du dossier dans le Val-de-Marne, Marc Bablet. Dans tous les cas, la famille de l'élève est convoquée afin de comprendre l'origine du problème. Ce qui n'empêche pas des parents de se dire totalement « dépassés » par le phénomène, qui pousse parfois leurs enfants de l'école à la rue, puis de l'errance à la délinquance.
 
 

Laurence Le Fur et Daniel Rosenweg
Le Parisien , dimanche 24 mars 2002
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