alternative éducative : une école différente
| Présentation | SOMMAIRE |
| Une école différente ? Pour une société différente ? Qui n'en veut ?! I Des écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop  | L'heure de la... It's time for ... Re-creation |
| Appel pour des éts innovants et coopératifs |

Quelques autres "rubriques", parmi beaucoup d'autres, toujours d'actualité :
les rapports parents-profs, la maternelle à 2 ans, l'ennui à l'école les punitions collectives,  le téléphone portable, l'état des toilettes, le créationnisme...
 

Alors, on n'a pas école aujourd'hui ?
Quand on parle de l'école aujourd'hui, on ne trouve pas de mots assez durs pour stigmatiser ses faiblesses, ses carences.
Chacun a son histoire, ses anecdotes, plus péjoratives les unes que les autres, qui ne fleurent guère la nostalgie ...
...A vrai dire, les « écoles parallèles » souffrent de ne pas mener la réflexion politique jusqu'au bout...


  L'ennui à l'école, l'une des causes de la violence scolaire

  L'absentéisme scolaire : les mesures déjà prises

   On dirait qu'ils s'ennuient.

   École : le coût de l'ennui

   Absentéisme à l'école : 100 000 collégiens fantômes

   France : l'absentéisme touche 5% en moyenne des collégiens et lycéens
L'absentéisme scolaire touche d'abord les quartiers défavorisés
Enseignants et proviseurs ont également relevé une "forte augmentation depuis 5 ou 6 ans"
d'adolescents exerçant un petit boulot le soir et renonçant à se lever le matin pour aller en cours.
Loin du baby-sitting ou de l'encadrement de centres aérés le mercredi,
c'est "un vrai travail qui est pris en charge par les jeunes",
tel que le service dans des fast-food ou la livraison de pizzas...

   L'absentéisme scolaire touche 5  % des élèves
... mais atteint 10  % en lycée professionnel.
8,5 % des enseignements ne sont pas assurés


Une étude officielle montre l'inutilité du redoublement brut
Le redoublement frappe par son "caractère massif".
Il touche "tous les milieux sociaux" à l'exception notable des enfants d'enseignants qui présentent un risque deux fois moins élevé que les enfants d'employés de service ou d'ouvriers non qualifiés de redoubler.

 La France détient le record mondial des redoublements
alors qu'elle dépense davantage pour ses collèges et lycées que la moyenne des pays de l'OCDE

Elèves absents, décrocheurs, décrochés...
1% des 3,25 millions de collégiens que compte la France seraient déscolarisés.
Ce phénomène s'opère le plus souvent entre 14 et 16 ans.
Les filles sont presque autant concernées que les garçons.
5% des élèves du second degré sont absents plus de quatre demi-journées par mois.
La moitié des collèges et lycées ayant participé à l'enquête «la Déscolarisation» comptabilisent 2 % d'élèves absentéistes, mais un sur dix en enregistre 15 %.
Le décrochage scolaire, qui désigne les jeunes en voie de déscolarisation, touche 8% d'une classe d'âge, soit 60 000 jeunes par an en France,
selon une étude de l'Education nationale en 2001.

   France :  Nouvelle "Innovation" innovante  (Académie de Créteil - Rentrée 2008-2009)
Pour les décrocheurs- ou déjà "décrochés" - de plus de 16 ans : une annexe (3 classes d'une douzaine d'élèves)

Les 16-18 ans en France et en Europe
Entre 16 et 18 ans, les jeunes dépourvus de diplôme et qui ne sont plus en formation voient leur insertion immédiate et future durablement compromise.

Le fond de la classe au premier rang
Ils ne sont pas là tout à fait par hasard. Leur scolarité a été une longue suite d’échecs, souvent dès le CP.
Habitués des fonds de classe, la plupart ont acquis la conviction qu’ils étaient nuls, tout juste bons à faire le pitre ou à tenir tête au principal pour exister.



Vote de la loi de prévention de la délinquance :
l'Assemblée renforce la lutte contre l'absentéisme à l'école
et étend le contrôle de "l'obligation scolaire" aux élèves inscrits à des cours à distance,
y compris ceux agréés par l'Education nationale (CNED et cours privés)
(homeschooling, instruction en famille, école à la maison, éducation à domicile, etc...)


BRITISH WAY OF LIFE

Le "modèle" anglo-saxon,  libéral  ... et blairo-socialiste...
 

  ÉCOLES ANGLAISES :
Discipline, rigueur et esprit compétitif sont les maîtres mots de la mutation mise en œuvre par le gouvernement travailliste..

   Royaume-Uni : L’uniforme discriminatoire
En imposant un fournisseur unique pour l’achat de l’uniforme, les écoles pratiquent une discrimination à l’encontre des élèves pauvres. 

  Directeur d'école en Grande Bretagne :
« Le métier a beaucoup évolué. Aujourd’hui, on est beaucoup plus responsable, on a plus de pression, on nous demande plus de résultats. »

  Deux fois plus d’enseignants sont partis en retraite anticipée au cours des sept dernières années. 

  35% des élèves de 11 ans ne savent pas lire.

  Un ado sur cinq ne peut situer son pays sur une carte.

  Ecoles publiques fermées aux pauvres.  Un rapport émis par ConfEd, (une association qui représente les dirigeants du secteur de l’éducation locale) dénonce le manque d’intégrité des processus d’admission dans certaines écoles publiques. Des réunions de "sélection" d’élèves sont organisées, durant lesquelles ne sont admis que les enfants "gentils, brillants et riches".  Ainsi, 70 000 parents n’ont pas pu inscrire cette année leurs enfants dans l’école de leur choix. En écartant les élèves issus de milieux pauvres, ces établissements "hors la loi" espèrent rehausser leur taux de réussite aux examens. 

   Selon l'OCDE, les écoles privées britanniques ont les meilleurs résultats au monde : FAUX !

  ... & Moins de pauvres dans les écoles primaires catholiques.

  Les écoles anglaises pourront être gérées par des "trusts".

  L’école britannique livrée au patronat.  En mars 2000, le Conseil européen de Lisbonne avait fixé comme principal objectif à la politique de l’Union en matière d’éducation de produire un capital humain rentable au service de la compétitivité économique. 

  Le créationnisme aux examens.

   "BAGUE DE VIRGINITE" : Une adolescente anglaise, fille d'un pasteur évangélique, perd son procès en Haute Cour.

  Grande-Bretagne : l'athéisme (bientôt ?) au programme scolaire

  Grande-Bretagne :Les sponsors au secours de l'école

  Empreintes digitales pour les enfants d'une école de Londres. Le Royaume-Uni réfléchit à la mise en place d’une loi pour la création d’un fichier national des enfants de moins de douze ans.

Naître et grandir pauvre en Grande-Bretagne  est encore plus pénalisant que dans d’autres pays développés.

  Un demi-million de «sans-logement». A Londres, un enfant sur deux sous le seuil de pauvreté.

  Un demi-million d'enfants britanniques travaillent "illégalement".

«tolérance zéro» et conditions de détention intolérables. Plus de dix milles jeunes délinquants britanniques sont emprisonnés.  «Le bilan du Royaume-Uni en terme d'emprisonnement des enfants est l'un des pires qui se puisse trouver en Europe.»

  Plus de 350 000 Britanniques ont quitté leur île en 2005 pour jouir d'une vie meilleure
Les jeunes Britanniques se voient vivre ailleurs.  Difficulté d' acquérir un logement, hausse de la fiscalité et indigence des services publics, en particulier les transports et le système de soins.

  Selon des rapports de l’ONU et de la Banque mondiale :  «Au Royaume-Uni, les inégalités entre riches et pauvres sont les plus importantes du monde occidental, comparables à celles qui existent au Nigeria, et plus profondes que celles que l’on trouve, par exemple, à la Jamaïque, au Sri Lanka ou en Ethiopie.»

  Les Britanniques inventent l'ultrason antijeunes.

   De plus en plus de mineurs hospitalisés pour des problèmes d'alcool. Le nombre de mineurs hospitalisés en Angleterre pour avoir trop bu a augmenté de 20% en un an.
 

Beuark.
Ségolène Royal rend hommage à la politique de Tony Blair.



AMERICAN WAY OF LIFE...

   Lycées, collèges de Californie :
Près d'un élève sur 4 "décroche" entre 15 et 18 ans

(rapport du State Department of Education - 7 juillet 2008)
Au delà de l'absentéisme, la déscolarisation 

21/09/04 -   Au delà de ceux qui prolongent leurs vacances ou des sécheurs occasionnels de cours, certains enfants quittent complètement le système scolaire, "décrochent" de l'école avant 16 ans. 

Pour tenter de comprendre ce phénomène, une étude a été publiée mardi par des sociologues et spécialistes de sciences de l'éducation, sous la direction du ministère de l'Education nationale, de la direction de la protection judiciaire de la jeunesse, du Fonds d'action et de soutien pour l'intégration et la lutte contre les discriminations et de la Délégation interministérielle à la Ville.

Tandis que l'absentéisme scolaire commence à être évalué avec précision, la descolarisation reste un phénomène difficile à cerner mais qui devient inquiétant parce qu'en constante augmentation.

Engagé en 1999, lorsque les statisticiens du ministère ont constaté que moins de 100% des 14-16 ans étaient scolarisés en France, ce travail a montré notamment que ce phénomène concernait "principalement des jeunes issus des couches les plus marginalisées des catégories populaires".

L'étude met également en évidence la "sur-représentation" des garçons, des "contextes familiaux souvent difficiles" et "la convergence des facteurs sociaux et familiaux"

Selon les chercheurs, les risques de décrochage sont accentués en cas de "rupture". "Ce qui est indéniable, c'est que ça se passe lors d'un changement d'établissement", explique Françoise Oeuvrard, coordinatrice de l'étude au ministère de l'Education nationale. 

Passage du collège au lycée, orientation, déménagement des parents ou nouvelle affectation après une exclusion définitive..., sont autant d'occasion pour un enfant de décrocher.

Le rejet pur et simple de l'école, sa discipline et ses contenus, très présents dans le discours des jeunes, apparaît beaucoup moins évident lors d'un entretien approfondi, estiment également les chercheurs. Selon eux, prédominent des "sentiments d'ambivalence, d'injustice ou même de souffrance face aux jugements scolaires négatifs". 

"Les jeunes quittent une école où ils ne trouvent plus leur place et où ce qui s'y passe n'a plus de sens pour eux", relève Mme Oeuvrard. 

"Il y a aussi le cas non négligeable des enfants primo-arrivants, c'est-à-dire les migrants qui débarquent et pour lesquels les structures adéquates ne sont pas toujours faciles à trouver", ajoute-t-elle. 

Dans ce cas, la "non-scolarisation" remplace la "déscolarisation".

"Les résultats montrent la complexité de ces processus situés au croisement de différentes logiques parfois divergentes: celles des jeunes, celles des parents et celles de l'institution scolaire. Ils soulignent aussi le caractère souvent précoce, invisible, discret et varié du décrochage scolaire", peut-on lire dans l'avant-propos de l'ouvrage. 
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Les résultats de l'étude ont été publiés sous le titre "Les processus de descolarisation" aux éditions La Dispute.



L'absentéisme scolaire touche d'abord les quartiers défavorisés

21/09/04 -  L'absentéisme scolaire touche tous les établissements scolaires, mais le phénomène est plus inquiétant dans les quartiers défavorisés, selon une étude du ministère de l'Education nationale.

Conduite entre janvier et avril 2004, cette enquête montre qu'une moyenne de 5% des élèves du second degré sont absents plus de quatre demi-journées par mois. Ce chiffre reflète cependant de très fortes disparités. 

La moitié des collèges et lycées qui ont participé à cette enquête comptabilise en moyenne 2% d'élèves absentéistes mais un sur dix en enregistre 15%. 

Jusqu'ici, a-t-on précisé au ministère, "on n'avait pas au niveau national de mesure synthétique d'ensemble de l'absentéisme. On n'avait que des éléments d'études. On a voulu se donner une vision nationale".

Sans moyen de comparaison, dégager une tendance rigoureuse paraît donc ardu. Mais au delà des élèves prolongeant leurs vacances, l'absentéisme scolaire prend de nouvelles formes, pas toujours limitées aux joies de l'école buissonnière qui reste souvent l'apanage des élèves favorisés. 

Lorsque les enfants sont encore soumis à l'obligation scolaire (16 ans), il semble, selon Gisèle Jean, secrétaire générale du Snes-FSU, principal syndicat enseignant, que l'absentéisme soit lié "à des problèmes familiaux assez sérieux". 

"Quatre demi-journées par mois, ça peut aussi être des problèmes de santé, quand ça commence à être grave, on s'en aperçoit assez vite, même un gamin souvent malade, c'est inquiétant", estime-t-elle. 

"Les collèges ont de plus en plus de méthodes pour lutter contre. Par exemple, dès que l'appel est fait, un surveillant vient chercher la feuille de présence et l'apporte au chef d'établissement qui prévient tout de suite les parents. Quand on sait que les parents vont être prévenus, ça dissuade de sécher", explique Constance Blanchard, présidente du syndicat lycéen UNL (Union nationale lycéenne). 

Au lycée en revanche, où les élèves sont jugés plus responsables parce que plus âgés, la situation est différente.

Selon Mme Jean, l'absentéisme commence en seconde, le plus souvent dans les établissements d'enseignement technologiques ou professionnels, chez des élèves "en échec". "Ils vivent mal leur orientation, ils considèrent qu'ils vont être réorientés et décrochent", déclare-t-elle. 

Constance Blanchard évoque de son côté "la fatigue" des lycéens. "Ca fait trois semaines qu'on est rentré et on peut déjà voir sur le visage de certains la fatigue", assure la jeune fille, élève de terminale. 

Enseignants et proviseurs ont également relevé une "forte augmentation depuis 5 ou 6 ans" d'adolescents exerçant un petit boulot le soir et renonçant à se lever le matin pour aller en cours. 

Loin du baby-sitting ou de l'encadrement de centres aérés le mercredi, c'est "un vrai travail qui est pris en charge par les jeunes", affirme Gisèle Jean, tel que le service dans des fast-food ou la livraison de pizzas... 

"Cela concerne des couches nouvelles de la population qui n'arrivent pas à subvenir avec ce que gagnent ou ce que ne gagnent pas leurs parents", commente-t-elle, assurant que cela l'"inquiète vraiment pour la continuité de scolarisation de certains élèves". 

Face à cette situation, un dispositif très complet de lutte contre l'absentéisme a été mis en place, allant jusqu'aux sanctions pénales mais privilégiant le dialogue et incluant des "modules de soutien à la responsabilité parentale", des "textes suffisants", estime Gisèle Jean. 

LE GUIDE ANNUAIRE DES ECOLES DIFFERENTES

| Présentation | SOMMAIRE|
| Le nouveau sirop-typhon : déplacements de populations ? Chèque-éducation ? ou non-scolarisation ? |
| Pluralisme scolaire et "éducation alternative" | Jaune devant, marron derrière : du PQ pour le Q.I. |
| Le lycée "expérimental" de Saint-Nazaire | Le collège-lycée "expérimental" de Caen-Hérouville |
| L'heure de la... It's time for ... Re-creation | Freinet dans (?) le système "éducatif" (?) |
| Changer l'école | Des écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop ! | L'école Vitruve |
| Colloque Freinet à ... Londres | Des écoles publiques "expérimentales" |
| 68 - 98 : les 30 P-l-eureuses | Et l'horreur éducative ? |
| Appel pour des éts innovants et coopératifs |