I Une
école différente ? Pour une société
différente
? Qui n'en veut ?! I Des
écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop |
|
L'heure
de la... It's time for ... Re-creation | Appel
pour des éts innovants et coopératifs |
I
Obligation
scolaire et liberté I | Une
école différente ? Pour une société
différente
? Qui n'en veut ?! I
Quelques
autres "rubriques", parmi beaucoup d'autres, toujours d'actualité
:
les rapports
parents-profs, la maternelle
à 2 ans, l'ennui
à l'école, les punitions
collectives, le téléphone
portable,
l'état des
toilettes,
le créationnisme...
Ivan Illich dans Une société sans école proposait, dès les années 70, une réflexion radicale sur l'échec de l'enseignement à l'école. Cette dernière, outil d'un Etat, peut-elle être pensée aujourd'hui autrement comme il le suggérait il y a trente ans ? |
LES "MODÈLES"
ANGLO-SAXONS :
(libertés, justice,
santé, système scolaire, éducatif, marché de
l'éducation, homeschooling...aux USA et en Angleterre)
AMERICAN
WAY OF LIFE
BRITISH
WAY OF LIFE
USA - Californie : Près
d'un lycéen sur 4 "décroche" entre 15 et 18 ans
(rapport du state Department
of Education - 7 juillet 2008)
France : Ecole
sans issue pour élèves hors-circuit
Absentéisme
à l'école : 100 000 collégiens fantômes
On
dirait qu'ils s'ennuient.
École
: le coût de l'ennui
L'ennui
à l'école, l'une des causes de la violence scolaire
L'absentéisme
touche 5% en moyenne des collégiens et lycéens
L'absentéisme
scolaire touche d'abord les quartiers
défavorisés
Enseignants et proviseurs
ont également relevé une "forte augmentation depuis 5
ou 6 ans"
d'adolescents exerçant
un petit boulot le soir et renonçant à se lever le matin
pour aller en cours.
Loin du baby-sitting ou
de l'encadrement de centres aérés le mercredi,
c'est "un vrai travail
qui est pris en charge par les jeunes",
tel que le service dans
des fast-food ou la livraison de pizzas...
L'absentéisme
scolaire touche 5 % des élèves mais atteint 10
% en lycée professionnel
De
l'argent pour aller à l'école
La cagnotte, why not ? Depuis dix ans, la Grande-Bretagne récompense l'assiduité des 16-18 ans pour lutter contre le décrochage scolaire. L'idée d'un tel dispositif en France fait polémique. Reportage Le
Nouvel Observateur - 26 11 09
Londres, envoyée spéciale Keiren Grant a lâché
l'école il y a deux ans. Il avait 16 ans. «J'en avais marre,
je voulais travailler, gagner de l'argent. Je n'ai rien trouvé»,
raconte-t-il avec son accent tramant des Caraïbes, dans une salle
de réunion du Lewisham Collège, à Londres. Il a encore
l'air fatigué, porte une drôle de veste à cagoule fourrée
de peau de lapin et des bagues aux doigts. Mais aujourd'hui il est tiré
d'affaire. Il touche 30 livres (33 euros) par semaine pour suivre une formation
d'éducateur sportif. Seule condition pour toucher cette allocation
: «Je dois arriver à l'heure le matin et rendre tous mes devoirs.
E suffit que je sois en retard un jour pour ne pas être payé
cette semaine-là.» 30 livres, ça n'est pas le Pérou,
mais ça lui paie les manuels, un déj ou deux, du matériel...
et le train pour venir au collège. Une base.
En France, l'idée fait scandale. On dénonce la «marchandisation» du savoir (voir encadré). En Grande-Bretagne, au contraire, le principe d'une incitation financière pour les élèves défavorisés ne fait pas lever un sourcil. «Les pouvoirs publics ont banalisé une approche utilitariste de l'éducation. Il est devenu un peu démodé de vanter le savoir pour le savoir», explique Mick Fletcher, chercheur en éducation, auteur d'un rapport sur la cagnotte anglaise (voir encadré). Le royaume de Sa Majesté compte plus d'un tiers de jeunes Anglais déscolarisés. Soit ils travaillent, soit ils ne font rien. Un taux alarmant, plus élevé qu'en France. Cette allocation de maintien à l'école (EMA) est accordée à tous les élèves dont les parents gagnent moins de 2 856 euros par mois. Elle est ensuite calculée en fonction des revenus : 11 euros, 22 euros, ou le maximum, 33 euros par semaine, pour l'adolescent dont la famille gagne moins de 1930 euros par mois. La somme est versée directement sur son compte en banque. Au collège de Lewisham, au sud de Londres, 55% des élèves bénéficient de cette allocation. Ici, le chômage frappe dur, et on rogne sur tout, même sur le chauffage. «Mes élèves vivent des situations difficiles : ils sortent de prison, vivent dans des familles d'accueil, dans des familles monoparentales, ou encore ont la charge de jeunes frèresou soeurs», explique Mandy Burt, professeur de culture générale et de méthodologie. Depuis que le dispositif a été mis en place en 1999, elle voit la différence : «Les élèves sont en classe, ils travaillent mieux, et ils sont plus nombreux à rester en cours jusqu'à la fin de l'année.» Elle regrette l'effet couperet, l'absence de l'un ou de l'autre un matin pour garder un petit frère, qui leur fait perdre la prime de la semaine. Une suppression qui pénalise souvent ceux qui vivent les situations familiales les plus dures. Chaque semaine, à Lewisham, un élève sur six ne touche pas sa prime hebdomadaire. Le collège, un vaste bâtiment en brique percé de grandes baies vitrées qui occupe tout un pâté de maisons, est à la fois lycée professionnel, lycée technologique et... centre de formation permanente. Il accueille 15 000 étudiants, dont 2 500 qui ont entre 16 et 19 ans. Ici, on apprend à devenir plombier, électricien, couturier, esthéticienne ou danseur. Dans les mêmes locaux, d'autres élèves préparent leur entrée à l'université. Pas question de pénétrer ici sans en référer au service de marketing et de communication. Même public, le collège de Lewisham doit soigner son image, car la compétition est rude entre les établissements pour attirer les élèves et séduire les employeurs. Le montant de la subvention de l'Etat est calculé en fonction du nombre d'élèves inscrits, de leur taux d'assiduité et de leurs résultats aux examens. L'établissement fait le maximum pour que les élèves s'épanouissent dans leurs études. Et la cagnotte hebdomadaire l'y aide. Car elle n'est pas juste un coup de pouce financier. Elle offre un cadre, elle impose des règles et des horaires. Le côté donnant-donnant responsabilise les adolescents. «S'il n'y avait pas eu l'EMA, j'aurais laissé tomber l'école, reconnaît Robyn Wade, 19 ans, le regard brun sous des cheveux coupés court. Je serais comme mes copains dans la rue, qui ne font rien de leur vie.» Avec une mère assistante maternelle et un père laveur de vitres, sa famille vit chichement. Aujourd'hui, elle fait des études d'esthéticienne. Et rêve de partir «on a cruise», embauchée sur un bateau de croisière pour aller prodiguer manucures et soins sous d'autres cieux. Pour autant, ces bénéficiaires de l'allocation retrouvent-ils le goût des études ? Certains élèves n'iraient-ils pas de toute façon au collège ? Shannon, 17 ans, ronde et blonde, un accent à couper au couteau, est dans la même classe que Robyn. Avec ses 33 euros, elle paie ses repas et le matériel de maquillage dont elle a besoin pour sa formation, «mais ce n'est pas l'allocation qui me fait venir au collège, j'y serais venue de toute façon, j'ai ma carrière», dit-elle. «Dans ma classe, les élèves disent qu'ils ne sont motivés que par l'argent», affirme au contraire Grâce Olaniyi, 18 ans, qui prépare un diplôme passerelle pour entrer à l'université. «C'est une posture plus facile à assumer pour eux, plutôt que d'avouer que les études les intéressent», dit le chercheur Mick Fletcher. Mais la logique de cette allocation hebdomadaire leur fait du bien malgré eux. Elle les oblige à adopter une conduite de bon élève qui finit par enclencher un cercle vertueux. «On arrive à l'heure au cours, on ne rate rien de ce que dit le prof, donc on suit mieux», explique Richard, 18 ans, un adolescent ironique qui prépare un diplôme «administration et entreprise». Il compte poursuivre à l'université en criminologie. Il vit séparé de sa famille, seul dans une chambre allouée par la mairie, et paie ses charges (133 euros par mois), sa nourriture (89 euros par mois). Sa mère lui donne 11 euros par semaine, et il a un petit job en plus. Pour lui, pas de doute : «L'EMA, ça aide les gens. Ey en a qui en ont vraiment marre. Es ne voient pas l'intérêt d'aller au lycée. Mais là, si vous vous conduisez bien, vous êtes récompensé. Ca donne envie.» Cerise sur le gâteau : en janvier, si les résultats sont bons, l'élève reçoit un bonus de 111 euros. Et 111 euros à nouveau s'il se présente aux examens en juin. Beaucoup des copains de Richard sont comme lui obligés d'avoir un petit boulot en plus. Jeremy Mccovosky qui prépare un diplôme d'éducateur sportif, est coach trois heures par semaine dans un club de foot. Grâce Olaniyi est vendeuse chez Abercrombie & Fitch. Nuray Taskin, 17 ans, arrivée de Turquie sans parler un mot d'anglais, est «ambassadeur», payée 6,50 euros l'heure pour représenter les étudiants lors des portes ouvertes. Ils apprennent donc à gérer leur budget, si modeste soit-il. Les parents applaudissent. «Cet argent leur donne l'impression d'être adultes, comme le ferait un petit salaire. Es se sentent responsables», dit Juanita, 40 ans, la mère de Shannon. Le dispositif fait l'unanimité.
Seule critique : cette somme est versée indistinctement à
ceux qui en ont un besoin crucial et à ceux qui soit feraient de
toute façon des études, soit la considèrent comme
de l'argent de poche. Itiary, 17 ans, qui fait un diplôme d'informatique,
arbore une casquette bleu roi toute neuve et une veste blanche griffée
Dolce & Gabbana : «45 livres, je me la suis payée avec
mon allocation.» Une extravagance, sans doute. Mais s'afficher avec
le vêtement qu'il faut ou le dernier mobile tendance pour ne pas
se sentir exclu, n'est-ce pas devenu aussi vital à l'école
?
Un bon bilan L'allocation de maintien à l'école a 10 ans. Ce dispositif vient de faire l'objet d'un rapport établi par un chercheur de l'Université de Londres, Mick Fletcher (1). Les résultats sont positifs. La fréquentation scolaire des 16-18 ans a augmenté de 6 points depuis 1999. Un chiffre qui peut sembler bas. «Mais c'est la seule initiative qui ait eu un impact sur le taux de scolarisation des plus de 16 ans», affirme Mick Fletcher. 43% des 16-18 ans touchent cette allocation. Il en coûte 610 millions d'euros à l'Etat. Avec, en prime, de meilleurs résultats scolaires et moins d'étudiants obligés de travailler à l'extérieur plus de 15 heures par semaine. Mick Fletcher propose donc d'étendre le dispositif aux élèves de 14 et 15 ans et de financer la dépense supplémentaire en rognant sur le budget des allocations familiales, qui seraient soumises aux conditions de ressources. Il n'est pas sûr qu'il soit suivi ! Autre souci pour le chercheur : le passage de l'âge de la scolarité obligatoire de 16 à 18 ans en 2015, qui «risque de remettre en questione cette alocation destinée à retenir les jeunes à l'école, puisqu'à partir de 2015 ils n'auront plus le choix». (1)«Should we end
the Education Maintenance Allowanc ?», CfBT Education Trust, octobre
2009.
En France : la polémique Qui n'en a pas entendu parler
? Depuis la rentrée, six classes dans trois lycées professionnels
de l'académie de Créteil expérimentent un dispositif
de lutte contre le décrochage scolaire.
L'expérience se poursuit. En silence et en attendant qu'elle soit jugée sur pièces. Caroline Brizard
Les contes du lycée cagnotte Libération
- 25 11 09
Argent contre présence : trois mois après le lancement de l’expérience, les profs d’Alfred-Costes, à Bobigny, sont mal à l’aise. Les lycéens, eux, n’y croient plus. Le "modèle" anglo-saxon, libéral ... et blairo-socialiste...
Beuark.
AMERICAN WAY OF LIFE... |
École
buissonnière aux USA et en Angleterre
MALGRÉ AMENDES ET PRISON (pour les parents) LES CHIFFRES AUGMENTENT TOUJOURS. d'après
![]() ![]() ![]() En vigueur depuis le 27 février 2004, les mesures draconiennes prises par le gouvernement de Tony Blair pour lutter contre l'absentéisme scolaire ("truancy") prévoient des amendes de 50 à 2 500 livres (près de 3 000 en 2006) et peines de prison, jusqu'à trois mois, pour les parents des "truants" (71 condamnations - 55 mères et 16 pères - entre 2003 et 2006). Le jour même de leur mise en oeuvre, un sondage réalisé par Times Educational Supplement indiquait que seulement un chef d'établissement sur dix approuvait ces mesures. Ces mesures ont échoué, constate l'opposition "libérale-démocrate" qui préfèrerait une plus grande coopération entre parents et ... la police. Plus de 35 000 parents ont dû payer une amende, et près de 8 000 ont été traduits en justice ces trois dernières années, tandis que durant la même période l'absentéisme a continué d'augmenter... de plus de deux millions de jours d'école "chômés". Le nombre d'enfants pratiquant l'école buissonnière a augmenté d'un tiers depuis l'arrivée des travaillistes au pouvoir, en dépit d'un milliard de livres consacré au traitement du problème. Pour la secrétaire du principal syndicat d'enseignants, "il existe un noyau dur d'absentéistes pour lesquels les amendes et même la prison n'ont aucun effet. La seule manière de traiter ce problème est d'admettre que cela tient à la situation sociale et économique de ces familles. La menace de sanctions ne fait qu'empirer leur comportement". Une hypothèse : cette hausse serait peut-être dûe, aussi, au fait que les écoles sont devenues moins tolérantes quant aux motifs d'absence. "58 000 élèves supplémentaires auraient été considérés comme présents en 2007 si les critères étaient les mêmes qu'il y a dix ans". Mais l'an dernier près de 230 000
élèves ont été étiquetés "absents
chroniques" (ayant "séché" plus de 20% des cours).
(2008) Fining parents has not cut truancy rates, say Lib Dems The Government's policy of fining and prosecuting the parents of persistent truants has failed to reduce the number of pupils skipping lessons, research by the Liberal Democrats has revealed. More than 35,000 parents have been fined and nearly 8,000 prosecuted in the past three years, but truancy has increased by the equivalent of more than 2 million school days in the same period. The number of children in England playing truant has risen by a third since Labour came to power – despite more than £1bn being spent on tackling the problem. Last year 1 per cent of all lessons were missed through unauthorised absence, although this includes pupils who were late. This compares to 0.92 per cent in 2006 and 0.73 per cent in 1997. Under laws introduced in 2004, parents who allow their children to miss school face on-the-spot fines of £50 and fast-track prosecutions that could see them jailed for up to three months. David Laws, the Liberal Democrat children's spokesman who received the figures in answer to a parliamentary question, said: "The Government's strategy to tackle truancy is failing. Despite prosecuting more parents, the truancy rate in our schools is continuing to rise. "Parents need to take responsibility for their children's behaviour and they have an obligation to ensure they attend school. A community-wide approach involving parents, police and local welfare officers would be much more effective than the current measures." Michael Gove, the shadow Schools Secretary, blamed the Government's failure to ensure that all pupils left primary school able to read properly, arguing that youngsters who struggled to cope in lessons were likely to become persistent truants. About 7 per cent of pupils accounted for a third of all absences in England's secondary schools last year. Christine Blower, acting general secretary of the National Union of Teachers, said ministers were wrong to suggest that fines and prosecutions could provide a "magic solution" to the problem. "There is a hard core of truants for whom fines, court appearances and even prison have no effect," she said. "The only way you can deal with it is to recognise that it's to do with the social-economic situation of the families involved. The threat of sanctions can actually make things worse by making these parents even more embedded in their behaviour." But John Dunford, general secretary of the Association of School and College Lecturers, said: "Fines and prosecutions are only used at the end of the line. Children cannot be successful in education unless they attend school. It therefore remains a priority for schools to reduce truancy. But they will always try to do this by persuasion rather than resort to prosecution." A spokeswoman for the Department for Children, Schools and Families argued that the truancy rate had gone up because schools were taking a tougher stance on weak excuses for absence which they may once have authorised. Overall absence, which includes children off sick with permission, hit a record low last year. "On average, 58,000 more pupils
were in school each day in 2007 than would have been the case if absence
rates were still at the level of a decade ago," she said.
(2004) Teenage truancy rises despite new laws
Levels of truancy, serious offending, drinking and smoking are rising among teenagers, and more are falling victim to crime, according to a study of classrooms in England and Wales. Although most youngsters stay on the straight and narrow during their secondary school years, the results paint a graphic picture of the pressures and temptations they face in 2004. The survey of 4,715 youngsters aged 11 to 16 suggests progress is being made on rehabilitating the most troublesome ones, but that mainstream schools are struggling to contain rising rates of crime and antisocial behaviour. Ministers will be disappointed that highly publicised initiatives against truancy, including the threat of prison for parents whose children regularly skip lessons, seem to have failed. The research, by Mori for the Youth Justice Board in 192 schools, found more than a quarter of young people (26 per cent) had "bunked off" for a least one day, compared with 22 per cent last year and in 2002. There is little difference in the likelihood of boys or girls deliberately missing school, although the levels increase with age, with 13 per cent of 11-year-olds saying they had truanted, rising to 39 per cent of 15- and 16-year-olds. Making the link between truancy and juvenile crime, the survey reveals that 45 per cent of young offenders have played truant, compared with 18 per cent of those who have not committed an offence. Two-thirds (67 per cent) of secondary school age children told Mori they had drunk alcohol, a sharp increase from the 43 per cent recorded in 2002, and 25 per cent said they had smoked tobacco, up from 21 per cent two years ago. But use of illegal drugs appears to have levelled, with 15 per cent saying they had taken cannabis and 5 per cent using solvents (both up 1 per cent), and 3 per cent taking amphetamines (again up 1 per cent). The survey found a connection between drug-taking and crime, with nearly a quarter of youngsters excluded from school admitting they had taken a class-A drug. "Drug-taking among young people is also linked to truanting from school, as young people who have ever played truant from school are considerably more likely to say they have used drugs or alcohol," the researchers added. A total of 26 per cent of youngsters said they had committed a criminal offence in the previous 12 months, which breaks down to 31 per cent of boys and 20 per cent of girls. The overall figure is the same as the past three years, pointing to resistance to initiatives on youth offending by the Government. But there is evidence that the crimes committed by teenagers are becoming more serious, with increases in theft, burglary and carrying a weapon. Almost two in five black young people (37 per cent) admit offending, compared with a quarter of whites (26 per cent) and one in five Asians (20 per cent). And three in five (60 per cent) of young people excluded from mainstream education admit they have offended, although there is evidence they are committing fewer serious crimes and reoffending less. Just under half of young people (49 per cent) reported being a victim of crime,up from 46 per cent last year. They were most likely to have been threatened, bullied or had property stolen. A criminal justice source said that he had been most struck by the increase in truancy. He said: "The Government has made a song and dance about the issue, but these results show it has had a miserable impact." Mark Oaten, the Liberal Democrats' home affairs spokesman, said: "These
figures give a grim picture of teenagers playing truant and drinking in
shopping arcades. This lifestyle is often the first step towards a life
of crime and the Government now has to get a grip on this generation."
Heads cold-shoulder new truant fines Only one in 10 headteachers is considering using powers to fine parents up to £100 if their children truant. A TES survey reveals widespread resistance from heads afraid of jeopardising relationships with parents. However, the majority support the idea of local authorities or education welfare officers imposing the penalties. From today, heads and other senior teachers can fine parents whose children truant or who go on holiday in term time without permission. Of the 100 heads surveyed, only 12 said they were likely to use the new penalties, while 44 said it was very unlikely and a further 44 said they would never resort to them. The new powers were introduced to make parents more responsible for their children's behaviour. Education authorities can now enforce attendance at parenting classes if their children are excluded or suspended. Schools can also ask parents to sign contracts agreeing to improve their child's behaviour and attendance. Several of the heads said they were feeling overwhelmed by Government initiatives because the Prime Minister Tony Blair suggested this week that they should carry out random drug tests on their pupils - an idea schools also ridiculed. Headteachers opposed to the fines include Ros Avison, head of Swanley secondary in Kent. "I don't relish the thought of escorting a parent to the cash machine and have no intention of doing so," she said. Dr Patrick Hazlewood, head of St John's school and community college in Wiltshire, said: "The fines are a product of a police state mentality and I can only imagine the resentment they would create." The dozen heads who said they would use the fines saw them as a last resort. Parlaunt Park primary in Slough has taken a strict approach to unauthorised absences, yet still has attendance rates below 90 per cent. Tara Moran, headteacher, said: "Children only have one chance at an education so their parents must be held responsible. I'd prefer it if education welfare officers gave out the fines but I would not hesitate to use them myself." Many headteachers said they had sympathy for families who took their children on holiday during term time and suggested that travel companies should be penalised for over-charging. One head, who wished to remain anonymous, said parents had taken more term-time breaks since the fines were proposed because they had learned that schools could permit 10 days' absence each year. While heads were reluctant to impose penalties themselves, only 15 per cent opposed the principle of parents being fined over non-attendance. An estimated 50,000 pupils miss school without permission each day and the Government hopes LEAs and schools will use the fines as a speedier alternative to parental prosecutions. A study published this week by the National Foundation for Educational Research found that half of parents interviewed felt that prosecutions for truancy did not improve attendance. The National Association of Head Teachers and Secondary Heads Association said The TES's findings reflected their members' deep opposition to the fines. The Department for Education and Skills said it had never expected
all schools to use the fines. A DfES spokesman said: "It is entirely
up to heads - they are just another tool in the tool-box."
2004 [U.S.A.] : New truancy law has flaws in jurisdiction and enforcement, says school official While a tougher state law on student truancy that takes effect next month may look good on paper, some local school officials fear its promise will be held back by realities on the ground. Although the governing board of Gallup-McKinley County Schools will have to update the district's truancy policy to fall in line with the new state law, it's not convinced the changes will make much of a difference. Beefing up existing truancy regulations, the New Mexico Legislature increased the fines and jail-time parents of truant students will face. Under House Bill 106, if the local juvenile probation office determines that the parent is somehow responsible for the truancy of a student who's collected more than 10 unexcused absences in one semester and the absences continue after written notice from the school district, the parent can face a minimum fine of $100. That's up from the current $25 minimum. Under the new law, they could also end up spending up to 90 days in jail. Continued absences could lead to a $500 fine and up to six months behind bars. With all its interest in holding parents more accountable for their children, however, the state did not forget about the students themselves. Students can have their driver's licenses suspended for up to 90 days their first time before the Children's Court and for up to one year on subsequent visits. Gallup-McKinley school officials understand that students who aren't in the classroom aren't being taught. It's a connection they like the state officials who backed the law and the legislators who passed it have understood all the better since the federal government's gotten more serious about tying funding to academic success. As Gallup-McKinley Superintendent Karen White put it, "you can't teach kids if they're not in school." They don't all, however, believe this law is the best way to get them there. Robert Gintowt, Gallup-McKinley's hearing authority officer, has been discussing truancy-fighting measures with a team of school officials, law enforcement officers and lawyers since September. Speaking with the local district attorney's office and law enforcement agencies has left him with little hope that they'll be enforcing the new law. It may seem strange that they would refuse to enforce a state law, he acknowledged, but that's the message he said he's been given. "They are very reluctant to do anything," Gintowt said. State law may threaten driver's license suspension, he said, "but the court system in Gallup, New Mexico, will not do that." Once students turn 16, Gintowt said he was told, they are no longer forbidden by law to drop out of school. If students don't have to be in school, then, courts find it hard to penalize them for skipping. White, a former police officer herself, believes they're simply too consumed with weightier problems. "Truancy has just been a low priority for juvenile probation officers," she said. The problem, she and others believe, is also one of jurisdiction. Navajo students, whether they attend school on the reservation or live on Navajo Nation land and attend school off the reservation, fall under the jurisdiction of tribal courts, where the state's truancy laws don't follow them. If the cops and courts won't help, Gintowt said, that leaves the districts to their own devices. Board member Mavis Price, a member of the team looking at the truancy problem, said the group is considering reinstating teen courts, whereby students judge and sentence their fellow peers in truancy cases, throughout the district as one tactic. Price said her experience with such methods suggests that students' peers tend to be harder on them than adults and that they're more likely to take the decisions to heart. Although the board tabled a decision on incorporating the new law into district policy Monday evening, it will have to do so eventually, likely before the start of the fall semester at the latest. Price expected the truancy team to have the legally mandated changes, however unlikely they are to be enforced, along with more realistic, self-reliant measures ready for incorporation into district policy by the board as soon as early July. |
|
Présentation
| SOMMAIRE
|
| Le
nouveau sirop-typhon : déplacements de populations ? chèque-éducation
? ou non-scolarisation ? |
| Pluralisme
scolaire et "éducation alternative" | Jaune
devant, marron derrière : du PQ pour le Q.I. |
| Le
lycée "expérimental" de Saint-Nazaire |Le
collège-lycée "expérimental" de Caen-Hérouville|
| L'heure
de la... It's time for ... Re-creation | Freinet
dans (?) le système "éducatif" (?) |
| Changer
l'école | Des
écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop !|
L'école
Vitruve |
| Colloque
Freinet à ... Londres | Des
écoles publiques "expérimentales" |
| 68
- 98 : les 30 P-l-eureuses | Et
l'horreur éducative ? |